Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 12 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0z70v8bf1x/
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21e ANNEE. — Série noweiie. — N° 504 Le numéro : 10 Centimes (S fâËËTÎMES A® Pl^lfS1) WL'!>'• tWft !.'■ ■ ^ / niltu - i--.w/*■— J* aVljiteîlrlW.tt'iMiîKfclB'" ilîîT»"*i>A&Sf« .t7-yv'>\^AV,ra'\*T<tiJa^J-^fTV»C^?cytn"*.V'lït8Tir>« wrrtlWWIWBS ïMnifièiîè fi et Lundi 13 Septembre 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION Sir m ie la Eora — LE BÀVRS Téléphone.Le Havre n* 14,05 Sireete : FffiâiiS iEM? fentes les communications concemaa. la rédaction doivent être adressées #8*",rnc de la Bourse, Le Havre» LOMDON OFFICE» Et, Pan ton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIÉCLE Q&soticiie** t>e.ia© ©»rals®»6m-i éam f~tov-re I abonnements France. . 2 fr. &> par r»ote. » .... ... 7 fr. 50 par trïraast*® Angleterre.... 2 sh. f> ri. par mois. » 7sh.6d par triisssti* Hoîtand©.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre* mitte» pays,. 3 fr. » par mois. >» .. 9 fr. j> par fcrèarssÉ.*» I PUBLICITÉ S'axlfdssvr à l'Administration du jour&û au Havre ou à Londres Annonces 4»* papes Ofs*. 40 îa îïçne P9tit3sannonces4' pags;Orr.3Dîaïiga« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do publicité, -fo, raede ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. m mt —■olu mmjmfJJJhMtMlMHl.'.^'CTCTfi5fM<KB355{M»BiigX6Œ3!IfeSgn3É > t'aspête fa prôtra aatrioliea sur les cruautés allemandes en Belgique Le Gouvernement autrichien l'a niée, denx journaux hollandais germanophiles en attestent l'authenticité. lAaVWVWtWVWA^VVWWWWVWVbW ILS RACONTENT COMMENT CS FBBTRE FIT SON ENQUETE ET COMMENT EE GOUVERNEUR GÉNÉRAL ALLEMAND VOULUT L'EMPECHER Ces jours derniers, il a été répandu dans la presse la nouvelle prêtre autrichien cuirait ouvert une enquête en Belgique et de laquelle il résulterait que les Allemands >/ auraient commis des cruautés sans n-om alors nue le gouvernement, le pmble et le clergé belges se seraie/U conduits de la façon la plus correcte. La léaalion austro-hongroise est autorisée pur son govee.rnement, à '(tonner 'le démenti le plus formel concernant cette enrruéte et les résultats qui en découlent. (Note de la légation- awste-o-boiMioiaB à La Raye, 4e 1" septembre.) Les r factotums du XX'Siftcte sur l'enquête • amriuile en Belgique par m pïèlre aatri- ' 'chien ont causé "n Hollande une vive, émo-pon. Ses conclusions ont paru tellement écrasantes pour les autorités et les troupes ' allemandes que certains catholiques hollandais. dans leur qermatxophHie incorrigible, uni refusé de croire à Vauthenticité du do-earaent que nous avotis publié. C'est le cas notamment pour les rédacteurs du Ltmltar-]g& Koerter," qui ont attribue inexactement cette publication au, « Bureau de la presse belge », et Font signalée à leurs lecteurs, mais en déclarant... « qu'ils n'étaient pas assez naïfs pour reproduire pareilles inventions ». "Le -lioïbutrger Koerier ayant ajouté ■< qu'il n'aurait pas manqué de reprendre cette relation, si l'authenticité en était certaine », rtons comptons bien qu'il va s'exécuter. ' Deux journaux catholiques hollandais peu 1suspects de parti pris contre l'Allemagne priennent, en effet, d'attester l'authenticité t£u document qui a paru incroyable au làaibuj'gar Koerier. LE « TUD » SE PORTE GARANT DE L'AUTORITÉ DE L'ENQUETE AUTRICHIENNE Ctst en réponse à ce journal même que & Tifd, 40» a., lui auji.si, reproduit une partie d* rapport de l'abbé Vwad&nberghù, a écrit < dans son numéro éu 3 septembre Les lignes ] fytioaMes : ! u Vis-à-vis de cette mise en doute, qu'il Irrom suffise d'affirmer que LE PRÊTRE ÎAUTRIGHÏfiN DONT S'AGIT EST PER BONNELLEMENT CONNU A LA RÉDACTION DE NOTRE JOURNAL ; DEPUIS totSS ANNÉES, IL RÉSIDE EN AUTRICHE, , Soà i] est 1 HOMME DE CONFIANCE DU U.E. VfeRELN FUR KATHOLISCHEN KLE- , SS'lTS », dont l'activité est à peu près ana- ( Bogue à celle, si bienfaisante, exercée par le , (©ùreau catholique d'information « Pax », de j ^Cologne. ' » Pour écarter tout doute sur la régularité , iite la mission de ce prôlre (autrichien) en 'Belgique, qu'il nous silffise «3,'ajouter encore ;<jue NOUS AVONS PRIS PERSONNELLEMENT CONNAISSANCE DES PIECES ÎD1DENTITÉ, ainsi que des recommaixda-ftions qui lui servirent d'introduction près de jp. E. le cardinal Mercier, archevêque de wfalines, avec qui il eut plusieurs entretiens. , » Les documents que nous avons publiés jMwwt t» reproduction du manuscrit.,à nous jconfié par le prêtre autrichien. Notre rédaction se porte garante de l'authenticité do cehii-ca'. » . EE •' MAASBODE » RACONTE COMMENT L'ABBÉ VANPEN BF.RGHE A FAIT SON ENQUETE ! .'fois H v a mieux encore. Le Maasbod«, tarant reçu d'un lecteur une lettre exprimant tfes doutes analogues à ceu-x du Limibuirger Koeri-er, lui a répondu, dans son numéro du t septembre, par Varticle qu'on va lire : « Nous concevons très bien ou'il v ait quel-(pjes leotem-s qui ont accueilli"«mis une certaine réserve le document que nous avons publié lundi dernier sous le titre : » Ken Oosterarijkscl) Priester over de Belgisclie pecstetijkheid. » Un prêtre autrichien au sujat du clergé belge). Ils n'avaient pas tout à lait tort. Notre rédaction, au cours rie ces iemps pleins d'émotions, ne s'est jamais laissé séduire pàr des nouvelles sensationnelles ; toujours elle a agi avec la plus grande prudence et dans te Présente affaire également elle n'a rien voulu publier avant S'avoir acquis la certitude cfue ce qu'elle publiait était vrai. Nous concédons que la façon dont ce rap-ïrart. du prêtre autrichien a été publié est npielque peu étrainge, n>ais il y avait pour œla des raisons sérieuses. À l'heure actuelle cepertdanl, ces raisons n'existent plus W, atin de dissiper tout doute dans l'esprit We nos lecteurs, nous déclarons ici ce qu; B»it : fcîalqré des recommandations des cardinaux < JPHfl et von Hai-tmann, l'autorité alleman- i de a voulu entraver l'énquête. NOUS CONNAISSONS DE NOM ET PER. < BONNELLEMENT LE PHËTRE AUTRI- i CHIEN QUI A MENÉ L'ENQUETE .KN 1 BELGIQUE POUR UNE ASSOCIATION DE 1 PRÊTRES AUTRICHIENS., Au cours des v .premiers mois de cette année, nous avons eu r jlhisieurs entretiens avec ce prêtre avant j son départ pour la Be'gique. Il était porteur t ide lettres de recommandation et de documents impartants de la. part des cardinaux 1 aPfiffl et von Hartman, pour l'administration c .mteiiiartcte à Bruxelles et pour le cardinal . ■Mercier. t LE PRETRE AUTRICHIEN S'EST REN- r ©U A BRUXELLES ET A DEMANDE AU ; [GOUVERNEUR GÉNÉRAL VON BISSING Ï)E POUVOIR, EN COLLABORATION AVEC L'AUTORITÉ ALLEMANDE, FAIRE piE jaj^IOELLE -AU ÔiiJiï n <x i-m xiaye, ie i- septembre, j ■ ÇKS MASSACRES DE PRÊTRES EN BEL-GïQUE. ^ j l'M'i pjissa^vt, not+s " faisons observer q«e co; t prêtre était parti pour la Belgique da*3)s la ^él s conviction que les accusations allemandes ieu _ cortre le etergé belge ne manquaient pas tout à fait, de fomlement.. - ^- ' f! croyait aussi que l'administration aîle- ae " mande à Bruxelles se fêterait une en- iu; v quête. La section politique qui se trouve yel - soum la direction de plusieurs membres du r t filtre, n'y était pas imposée, car, fut-il dé- fija e cïaré, la vérité devrait somme toute être hie , connue un jour. p]0 S L'ADMINISTRATION MIT (TAIRE, no- lag - tarnment le gouverneur général von Bissktg. nos FUT D'UN TOI T AUTRE AVIS. Il n'en l'as l voyait pas l>itilité. d'autant plus que le mi- ces mstère de la guerre allemand avait déjà fait reli une enquête dont les résultats avaient été Bei • consignés dans un document que l'Allema- tra; gne avait envoyé aux naissances neutres. sioi 'l Tout ce que le gouverneur général pou- dis « vait fairoi pour le prèf> \ disait-il, était de l'ad é lui faii-e prendre conn jissancë de ce docu- âet •i ment. T/1 prêtre autrichien accepta volon- tieirs cette offre ; il lui fut oermis d'emporter de le document dans un restaurant à proximité a™ de la kommandantur, où il le recopia. lye contenu principal de ce document était que les Allemands justifiaient seize cas de massacres de nrêtres, d'après des déposi- T Î tiens de témoins, qui déclarèrent que les I ? Kienfioonés dans le document « l avaient comnvia des actes défendus sous > peine de mort. Aucun des prêtres belrres tués n'était \ coupable ne1 gui Il n'était pas question des 33 autres cas de ne^ ; massacres de prêtres, et PAR CE FAIT. LE &al C GOUVERNEMENT ALLEMAND AVOUAIT , L QUE CES 33 PRETRES AVAIENT ÉTÉ | TUÉS, QUOIQUE INNOCENTS. to" La tâche du prêtre autrichien était quel- ff'' que peu facilitée de ce chef. Il ne lui restait ^s. qu'à examiner jusqu'à quel point les accu- ™ s salions allemandes dans les seize autres cas 2;c 3 étaient fondlées. , Au cours de sa visite au cardinal Mer- „_j - cier, auquel il était chargé de remettre une f"r 1 lettre de S. E. le cardinal Pftffl, et de S. E. i le cardinal van Hartman, il fut ck'icidé que ' " l'enquête au sujet de ces seize cas serait - continuée en collaboration avec le cardinal cn^ " Mercier et les évêques belges. 3 II en fut ainsi et PAR UNE ENQUÊTE 3 TRÈS MINUTIEUSE,' par des dépositions de . témoins dignes de foi, la défense des Aile- j s mands fut ébranlée de telle sorte qu'ON i/ i PUT ETABLIR QU'AUCUN DES SEIZE v{0 - prêtres n'avait commis un acte jou 3 pour lequel la peine de mort lui i,„ eut été applicable. am le prêtre autrichien a, nous pou- Dv. ■ vons le certifier, RECUEILLI, par écrit, Bel TOUTES LES DEPOSITIONS DE TÉ- con MOINS, et ne les a pas seulement REMISES t AU PRIESTERVEREIN (Association de ner, prêtres) et AU CARDINAL PFIFFL, mais de il en a également remis une copie AU CAR- h°! DINAL VON HARTMAN, archevêque de sud Cologne. ' l'A Son retour à Vienne s'est effectué par 'a (ldi- HoHande et Cologne. Comment le Dr. exf Schmidt, un Danois de naissance, s'est pro- ciTré une partie du matériel de ce prêtre auv 'iai trichien, cela n'a rien à voir dans l'affaire. '-Y;' Vf- S'AGIT seulement DE SAVOIR : SI CE «<M QUE LE Dr. SCHMIDT A REMIS AU « XX» SIÈCLE » EST EXACT OU NON. En réponse à cette question. NOUS DEVONS 0 DÉCLARER QUE LE DOCUMENT DU Dr. sov SCHMIDT DANS SON ENTIER EST UN Var. DOCUMENT AUTHENTIQUE, UNE PAR- 1 , TIE DU RAPPORT RÉDIGÉ PAR LE nW 1 PRETRE AUTRICHIEN. M. Schmidt a déjà publié le résultat de ' ( l'enquête du prêtre autrichien le 4 juillet, '■ . dlaus son journal « Poittibeti », el quoique t colle nouvelle sensationnelle eût été repro- .}, ■ duite par toute la presse Scandinave de çC)) ■ même que par les journaux français et an- , > «lais, Aucune protestation n'a t PARU DU COTÉ ALI EMAND. }„j : Par l'article du « Politiken », l'attention <xnl du gouvernement belge avait été attirée sur c;t« l'affaire. Celui-ci a reçu les documents en (/iCm : question et avant que le « XX" Siècle » ne - les publiât, il les a soigneusement examinés. De la. source la mieux informée, nous pou- vons déclarer que le gouvernement belge. . " au cours de son enquête, a acquis la certi- 'r!;, tude que l'authenticité des documents en question est au-dessus de tout doute, et que mcr> le gouvernement belge a trouvé ces docu- ÏÏU; î rnenls d'une telle importance qu'il en a re- t mis une copie à son ministre accrédité au- con l près du Pape, afin de les remettre au Vati- 'me, r can. aur Nous croyons avoir dissipé de celle façon tion i la méfiance injustifiée de quelques lecteurs 5 1 et aussi de quelques journaux, tels que le et ) « Limburgcr Koerier ». C'est pour ces mo- gra tifs que nous avons exposé d'une façon si 'que - détaillée la question de l'enquête du prêtre aru J autrichien. » aui, lut» **->■ Jl Nous nous en voudrions d'ajouter te" tui-i TOom^-CCTacoftPtwi'e- à ces- ^ocumaais-fi cité H-JTVvI«»nx^ -.mmwt-M -yvjvrwr, v. ^ , jJÇgB suggestifs. Nous les sooim&Ltons wee confiance au jugement de tous les oatliodiques des pays neutres... en regard du démenti austro-bon^iois reprodutt en tôte de ces co-•lonnes.Peu^^voiiditMit-Tte ôenwitder pourqaioi -le cardinal Pfitfl et de cardinal von Hait-œann n'ont pas tprtbîié plus tôt un témoi-gn&ge dont iite "Connaissaient Tautori-té et q»i 'WJ>ge l'honneur sacewiotale de cinqaonio violimes de -Parmée allemande. Peut-être, aussi, seront-ils d'avis que les orifnes révélés, par Tenquète aoitricMemie et les fciits établis ipar le « Maasbode » pe donnent pas à l'Allemagne une autorilé particriîiftre poin' mcaim^er 1 mtérëi de l^fi-se cathoilique... Lesjésuites belges à laguerre il j m ))OK ( LE H. P. BROIÎWERS MEUKT à EN CAPTIVITÉ Ei\ ALLEMAGNE h ■ On vient de recevoir la nouvelle de la , mort du R. P. Fernand Bi-ouwers, s. j., décédé inopinément en captivité à Osnalirock, ' où il se dévouait à nos prisanniers de ( ^ _gnerre. Le P. Brouw-ers était un vaillant. Parti. ' ^ comme autndnier avec nos soldats dès le 13 début de la campagne, il n'avait cessé de ! 08 leur donner le plus grand réconfort par ses , 83 .exemples comme par ses conseils. Son m-tréipiditc lui avait mérité la croix de l'ordre te" de Léopotd et c'est son courage même qui , n" lui a valu de mourir en terre d'exil au mi-™ lieu de nos soldats captifs. 'u Devant la tombe qui vient de s'ouvrir lâ-,e~ /bas prématurément, nous nous inclinions re bien bas et nous prions Dieu de donner sw ! plus belle récompense au prêtre qui a sou-o- lagé les dernières souffrances de tant de . g, nos braves. Les soldats qui le virent à ;n l'œuvre joindront leur prière à la nôtre et ii- ces sympathies iront adoucir la peine des ' lit religieux qui pleurent en lui un frère aime té Beaucoup continuent dans notre armée ses a- traditions de dévouement. Puisque l'occasion nous en est donnée, disons que, fcan-u- dis qu'au pays occupé les jésuites foroent ' je l'admiration des plus préwnus par l'ar--j- fleur de leur patriotisme, cent et un de ; n- leurs religieux sont à titre d'aumôniers ou i er. de brancardiei-s dans les rangs de notre < té armée. Ge chiffre est trop éloquent pour : que nous y aj( niions rien. lit ■ 3e " * " LESFAITSDU JOUR »o« Le DaiW News se dit en mesme de dominer aujourd'hui quelques précisions en ce qm concerne La position prise par le cairi,- ■. net anglais dans la queslio-u du service obligatoire.Le cabinet est saisi de /row rapports : 1° celui des quatre lords Curzon, Chamber- ; lain, Churchill et Selborne, membres de la commiss-ion des six, qui préconisent tous : les quatre le service obligatoire dans Var- ■■ niée et dans les usines; 2° celui de lord Cre-we, président de la commission, qui se ; borne à traiter la question en termes gêné- , raux ; 3° celui de M. Henderson, qui doit représenter Vopinion des travaillistes, hostiles, comme on sait, au service obligatoire. 1 Il est à remarquer, ajoute le Daily News, ' que lord Lansdovme est favorable au service obligatoire, contrairement à ce qu'on disait il y a quelques jours. ■ KWMOVWV M. Dumba va devoir quitter les Etats-Unis. M. Wilson a fait savoir à Vienne que ce diplomate est devenu « inacceptable ». Les journaux de New York déclarent que les Américains en o-nt assez des intrigues austro-allemandes et que le renvoi de M. Dumba est un avertissement dont le comte 1 Bernstor{f et sas agents devront tenir \ compte. L'Allemagne vient de donner au gouver- 1 nement de Washington une nouvelle preuve ■ de sa mauvaise foi à propos de la destruc- { lion de TArabie. Une note remise ù Vambas- ■ sadeur des Etats-Unis à Berlin déclare que 1 l1 Arabie a voulu attaquer le sous-marin, ] que le gouvernement allemand consent à 1 exprimer ses regrets pour lu mort de ci- . toyens américains mais qu'il ne se reconnaît tenu à iMLijer aucune indemnité. Le gou- ( vernement allemand propose, au cas où ces J salis [actions seraient jugées insuffisantes, ■ de soumettre le différend... au tribunal de La liage ! Il ajoute que ce tribunal n'aurait d'ailleurs pas le /irait de juger si la guerre sous-marine allemande est autorisée ou non par le droit des gens. Le pacifisme gardant, malgré tout, de nombreux adejAes aux Etais-Unis, M. Roo- | seoelt vient de les fustiger dans un discours prononcé à Plattsburg. L'ancien président a déclaré que le pacifiste fait acte de mauvais citoyen en faisant croire que des Irai-lés d'arbitrage et Vénondation de niaises platitudes aux Congrès de ki Paix dispten- J sent de préparatifs militaires. Celle guerre-, 1 a-t-il ajouté, montre que le bon droit sans ! la force ne sert! à rien. Et M. Roosevelt a c terminé en nu/agearit ses compatriotes à < continuer à fournir d'armes ceux qui cherchent à arracher les Belges à l'esclavage 1 dard on les menace. hvwwvvm Dans les'Balkans, c'est toujours le mystère.En Roumanie, la plupart des journaux témoignent d'une grande colère contre l'Allemagne, mais les organes officieux de M. Marghiloman déclarent que la fraction ' conservatrice dirigée par l'ancien ministre 1 considérera comme non avenu tout engagement que le gouvernement de M. Bratiano 1 aurait pris en dehors des règles conslUu- 1 iionnelles. Sur la Bulgarie, les jom-)iaux allemwnds et aulnehiens iKiblient des informations graves, mais que. leur origine rend plus que suspectes. A en croire les uns, la Russie 1 armerait contre la Bulgarie et d'aorès les autres le traité bulgaro-turc aurait été signé lundi. Il est à noter, d'autre part, que la Frank- ' Curter Zeit u ng, eUe-nïéme, doute-de la véra-ciiée-de iC&tte* mloi'rmtion, ] xstmau'c rat î ORGANISATION! A >- D1CK< •i C'est la question à ia mode. L'Allemagne t- découvrit-elle ou détient-elle le principe de i; l'organisation ? » " A cette question, des savants, dos poètes ont répondu. Ils ont étayé leur opinion de . ïaultipies arguments, pnaitjques et théori-^ qiies. De trop d'arguments, peut-é-tre. Car ^ si Fon ownte caU-o enquête, c'est à propos de la, guerre ; et ce sont les faite rAvélés f par la fpraroe qui peuvent le mieux y apporter quelque lumière. Or, un de nos amis qui revient du front. > tous fait la remarque suivante : « Twvs bien, d'attaincr LEUR orgamsn-9 tion. Très biea, de parier (te LEUR artiilfe-* rte, de LEURS munitions, de LEURS tranchées. Mais est-ce ià une supériorité d'OR-6ANISATION ? Erreur profonde : c'est une supériorité de PRÉPARATION. te Les. Allemande ont préparé 1a guerre pendawt quarante-quate ans, et s'y sont / prétparés : s'ils n'avaient pas été prêts, ce senaiertit les derniers des idiots, — ce que ;-«'Sortne n'a jamais prétendu, h « Au contraire, Tes Alliés, dont on peut lU dire, sans mécoranaitre aucune valeur,qu'iis ... .étaient prêts à supporter une guerre, mais . pas celle-là, — aussitôt qn'ils se sont vus ™ .op. faice des réalités, se sont occupés de ré-,e parai' les fautes commises, de combler les îs lacunes. Dans tous les domaines, ils ont rattrapé, vis sont en train de dépasser tes 'e Allemands, malgré la formidable avance !' iprise paT ceux-ci. li_ « Des canons ? des munitions ? vous savez ce qu'on en fabrique maintenant, cbe;: 3" nous. Et les seuls communiqués vous indi-B quent l'importance prise par notre artille-" rie, et les débauches de munitions auxquel-les nos approvisionnements nous permet-'? teat de nous livrer. jj d L'aviation ? lisez encore tes communi-qués. Depuis 1914,, les valeurs sont large-e ment interverties. Notre ascendant sur les .... Allemands, nofae maîtrise de l'air (tanit par Z ta qualité que par 1e nombre de nos avia-., teu;s) ne peuvent plus être sérieusement ,'l cont/ostés. r- it Passons à la marine. La marine alliée le a toujours eu une évidente supériorité sur iu celle de nos ennemis. Mais ceux-ci ont tente ■e de nous impressionner par leur campagne ir sous.marine. Qu'en reste-t-il aujourd'hui Les voici forcés, sinon de l'abandonner, tout au moins de feu-tement la réduire. La ré-- e; nte lettré de lord Balfour en a remarqua-btement mis en lumière te fiasco. Et dejmis î quelques jours il est permis de dire ce que î il. i» conjnais'-so.t'is «lirais longt-enios, -aéik>rme quantité des submersibles allemands coulé® ou faits prisonniers. « Les tranchées ? Ils s'iraient les creuser: ils appii'enaient ca depuis 1850 ! Mais au-7 joutd'infi, nous lés creusons mieux qu'eux. Et- nous les fleurissons : eux pas. « I^s Allemands se sont organisés depuis : près d'.un demi-siècle : nous qui ne l'étions r- pas, ou guère, en un an nous les avons re-la jointe, et nous nous sommes or-ganisés ts mieux qu'eux. Qui donc possède le plus 1e i1- sens de l'organisatàoii, sinon nous ? e" ci Du reste, je terminerai cette énumôra-'' tion hâtive par un détail trivial mais typi-que : a' ii Dans les tranchées alleniandes il y a î" des 'poux : dans les nôtreis pas, — sinon '■ dans celles que nous avons pi'ises à l'eraie- r- « Hs n'ont pas même été cajpables de «organiser contre îjes poux. Nous bien. Alors?)) LES ÂLIEMMUS PRW* jyoMifflîs ii-'Assoeiation allemande pour la .pi-otes-tion des monuments a tenu sa réunion annuelle en Belgique. « Ce choix, explique sentencieusement la nNordderstsche Allgemai-ne Zeitung » du 7 septembre 1915 (ersihe Ausgaber, n'est pas l'effet d'un pur hasard. Les Amis de l'Art, qui se sont réunis à Bruxelles, sont, même en ft;\.:ps de guerre, d'ardents protecteurs des n luments his.toriques, des églises, des n s et des chefs-d'œuvre de la peinture et de la sculptur e. » En vérité, il était bien superflu pour l'officieuse allemande d'insister sur cette sollicitude bien connue. Personne assurément, depuis Louvain, Di-nant, Termonde, Dixnu-de. Ypïee. Nieuport... n'eût songé un seul instant à la metli-e en doute. ESSORE 1»! MTH2 BSLGE COKMHSPffiLiSAU,EI« Il s'agit cette fois d'^n jeune prék'e du Liwtoqa-rg, M. l'abbé 0^' t' l^oodt, de Mo-lenb.eêisel, vicai-re à Vocirshoven. Les Allemands l'ont eaurèté et coiidaanné à deu-x ans de .pjison. Son crime ? Il aurait doRné asile à deux officiers belges déguisés en j^eJi-.gieux!La. lefcLre q-ui nous aamorDce cette nouvelle a.iotile que les AMesnaaids se monfe'ent de friiis en ptos insupportâmes dans le Lim-.bourg o£i on ies àéfee^e p^îbs qu<e jamais. LA JOCOWDE gST DECORÊE Les lecteurs du « XXe Siècle » connaissent cette bl'ave vieille qui, fidèle jusqu'à la mort à son foyer, prodiguant ses soins dévoués à nos petits soldats qui se battent autour d'Oudecapeîle, est restée là, sous les obus, depuis bientôt un an. , Le ministre de l'intérieur, très heureusement inspiré, a cru que nulle plus qu'elle ne méritait la décoration 1914-1915 h destinée à récompenser les actes éclatants de courage, de dévouement et d'humanité ». Sur' sa proposition, le roi vient de signer un arrêté ainsi libellé : (t La croix civique de Ire classe 1914-1915 est accordée à Mme veuve Debœuf, Marie-Thérèse, dite « la Joçoiwie », fie Oudecap-pelle^ >> ! Encore une voix allemande i en faveur de la paix 1 Q »0« — Le Souverain Pontife a-différé jusqu'à l'an' s nsiFcrsaire die sa consécration épiscopade ? (en novembre), la célébration du premier anniversaire de son élection pontificale. r II est inléj-essant de noter que les « Neue s Zurteher Nachrichten » se sont emparées de s ce fait j"H'r faire prévoir une prochaine con oins» "r i i la paix. A en croire ce journal , suif t si i V'i-ion du Pape aurait été ins-1 l'iiré'". i v la cor.tiancc qu'un armistice in- tendra avant 1e mois de novembre. Ce i t- commentaire acquiert toute sa signification. î- si on note que les à Neue Nactu'icbten » sont i i- fougueusement germanophiles et que leur !- directeur est un ancien rédacteur de la i e n Koelrrische Voikszertung », rep'é en étroi- î tes relatiOBs avec la feuille de Cologne. i •e Que ce soit dans te « Tijd » d'Amsterdam il (xi dans la presse de Zurich, les catholiques < e allemands chantent partout la même an-e tienne : « La paix, la paix ! » Rapprochée' d'une fouie d'autres manifes-it lations du même genre, leur insistance en s dît long sur le besoin que l'Allemagne a de is la paiix", d'une paix prochaine. Raison de ' is otas que tes Alliés continuent à la leur re-5- fuser. ■ fuser. , - » ^ ; Vif duel d sdiHeris su? le îm\ belge ! Le grand quartier général belge conumu-^ nwyue, le 10 septembre, le bulletin suivant : Actions d'artillerie assez importantes au . cours de la nuit et de la matinuêe, principa-. iement vers Steenstraete 'et Ramscapelle. 5 Cette dernière localité a reçu plus de quinze . cents profectP' S ne faisant fàïUeurs aucun c dégdt. " 1 ^ Tirs intermittents devant tout le front ' . cette après-midi. L'ennemi a dû subir plusieurs bombarde- * 5 ments très réussis. < Pas d'actions d'infanterie. > LA SITUATION MILITAIRE Samedi 11 septembre, midi. ^ Il ne peut nous déplaire que lec- Allemands " se ruent sur le front occidental et s'y viennent écraser sans profit aucun pour leurs armes : cela nous rassure sur la solidité de s nos tranchées et sur la vigilance de nos f troupes, et rien ne doit être plus démorali-sant pour l'ennemi que cette certitude de . ne pouvoir percer et atteindre à nouveau ces routes de la Marne où, l'an dernier, aux jours ensoleillés du mois d'aoûl, il défilait, en chantant, du feuillage au fusil et au cas- * que, sûr de la victoire. la vaillante armée russe du général Iva-') nof vient de porter un troisième coup de i boutoir à l'armée austro-allemande du ma-;- réchai von Mackensen : cette fois, c'est dans le secteur de la Sereth, situé entre l'aval de •. Trembovla et Tchort-Kow, que l'effort a a porté. Les Autrichiens ont été fort maltraités; ; ils ont perdu 5,000 prisonniers et ont " dû battre précipitamment en retraite. Tar-nopol, Trembovla, Tchort-Kow : ce sont, du nord au sud, les trois principales tètes-de-pont de la Sereth et, sur («s trois points sensibles, objets de l'ambition de l'ennemi qui voyait déjà les Russes chassés de 'a Galicie^ lés armes moscovites triomphent, - dégageant les approches de la rive droite de - la rivière, maintenant la liaison avec !a - frontière de Moldavie, couvrant les routes - d'Odessa et compromettant asi nord la mar-c ehe déjà difficile du centre allemand en di-. rection générale de Kiew. Cette marche, - l'ennemi l'accomplit sur de mauvaises . chaussées, au nord et au sud de la région - marécageuse du Pripet. Au sud, l'ennemi - vise les petites places de Duhno et de Rovno, " qui, au point de vue fortificatif, ne sont que • des bicoques. Dubno.est, paraît-il, déjà at - teint par" des partis de cavalerie autri-, chienne. Rovno ne l'est point encore. Cette "ville a plus d'importance, car e9e est au '- croisement de la. voie ferrée de Brest-Li-tcvwisk à Kiew et du grand chemin de fer . transversal qui relie la mer Noire à la mer Baltique, d'Odessa à Riga. Au nord du Pripet, l'avamce ennemie est beaucoup plus 1 cil te escore ; elle patauge sur les roules de Drogotçhin à Pinsk. Si l'on remonte en Li-J ttiuame. puis en Couiiande, on constate que ' t'avance ennemie est- entravée dans la région dit Niémen et qu'elle semble pétrifiée dans la région de te Dwina. C'est plus qu'il i faudrait déjà pour considérer tes événe- - mente de Russie avec sérénité, si nous ne savions aussi que la précocité de l'automne i est grande, que tes pintes torrentielles tom-3 bent déjà, changeant les routes en fondriè- - res et les champs mi bourbiers, et que 1a brume tend presque tout Je jour ses imipé- ■ nétrables écharpes sur tes solitudes où fu-3 ment les ruines calcinées des villages et des - villes abandonnés. Paul CROKAERT. Gà et là ? —0— — Le gouvernement suédois a obtenu du gouvernement russe te mise en liberté de plusieurs Suédois appartenant à la haute société, qui avaient éléj arrêtes en Finlande sous l'inculpation d'espionnage. — Bàle. — On mande de Cocsteintinople que d'après un télégramme du préfet de Xamthie, un inconnu a attaqué et tué mercredi dans l'a.près-mi<îi Mehmet pacha, membre du Sobranié ; soir domestique a été grièvement blessé. — M. Adrien André, un (tes plus anciens âtevears françscis de dn&vaus psup-sang, vient de mourir. DERNIÈRE HEURE >*Cm- Coffimimlqsê oîMd français Paris, samedi, 15 heures. Canonnade ininterrompue, au cours de la nuit, dans les secteurs de NEUVILLE et de ïiOCLINCOURT, ainsi qu'au SUD D'AR-> KAS. ENTRE LA SOMME ET L'OISE, la lutte de mûtes est toujours active ; dans les environs de Faaje, notre artillerie a bombardé*-les trancheés et les travaux ennemis. EN ARGON NEt on ne signale que des combats à coups de bombes et de pétards à\ Saint-Hubert ej Courtes-Cïïdusses. La lutte d'artillerie a été particulièrement violente à VËsl des EPARGES ainsi, que sur le front de LORRAINE, au nord d'\rra-courl, dans la forêt de Parroy et au sud de Leintrey, LA MISSÏON FÏN.WCÏERE ; A\GLO-FRANÇAlSE AUX ETATS-UNIS. New-York, 11 septembre. M. Pierpont Morgan est allé à la rencontre des financiers Irançais et anglais qu'il a conduits à swn hôtel, où les principaux banquiers de New-York sont venus les saluer. L'EFFORT ALLEMAND —o— Copenhague, 11 septembre. — On mande, de Berlin au Stiftstidende que les récentes modifications de 1a loi militaire fourniront 300,000 hommes. Un autre projet est tout prêt â être déposé au Reichstag, en cas d'insuffisance de cette première mesure. VIOLENTS INCENDIES A BERLIN —o— Amsterdam, II septembre. — Le « Berli-ner Tageblatt » annonce qu'un incendie a éclaté te 8 à Berlin, daais un grand dépôt de la gare des marchandises, sur la ligne de Hambourg. Toutes les brigades de pompiers dé te capitale ont été appelés sur les lieux. Une grande quantité de maisons ont été. détruites. Les funérailles de M. Huysmans U — ^U6uw.wt[,uvi/ «•- ••• a»u9 WMJmas» X —)!Q(( t, 3" Les funérailles de M. Louis Huymansv niinistre d'Etat et député , de Bruxelles, ont été célébrées samedi après-midi, suivant te' e expresses volontés du défunt. Celui-ci, dans' l_ une lettre à ouvrir après sa mort et écrite s le 14 octobre 1914-, au lendemain de l'arrivée e du gouvernement belge au Hàvre, a,nrès a avoir exprimé sa confiance inébranlable-i- dans la victoire des alliés, disait sa crainte-it de ne plus être de ce monde quand l'heure, en sonnerait, et il émettait le vœu de dormir son derneir sommeil à l'ombre d'une croix i- dans cette terre de France, si douce aux s ex'lés. ti Pour d-éliéa'eir au dernier désir du regretté a défunt il n'y eut pas de discoure, et celui, t, que M. Renkin devait, en sa qualité de lé-e puté de Bruxelles, prononcer au nom du a gouvernement, celui de M. le préfet Talon,, s au nom du gouvernement de la République, •- celui du comte Goblet. d'Alviella, au nom do i- la gauche libérale et des amis, n'ont pàs été !, prononcés. M. Louis Huysmans n'avait riîn s précisé quant aux honneurs militaires. Le n gouvernement a voulu qu'on les rendit, ii aussi solennels (Tu - possible, à celui qui. i, s'intér=ssa tant à l'a défense de la Patrie et; e à l'armée.Des gendarmes belges et une com-t pagnie de mortiers de tranchées, sous 1e - commandement du commandant Timoré,un e bataillon du ... de ligne français avec la ma-u sàque et 1e drapeau, une <-ompagnie de fan-l tassins anglais, représentent les trois ar-r mées alliées, rendirent au défunt tes den-r ni et-s honneurs. - Dans la foute de ceux qui étaient venus s pour le conduire à sa dernière demeure, on e remarquait MM. les ministres Berryer, - Eeyens, Hubert et Renkin, les ministres e d'Etat Schollaert, Cooreman, comte G-oblet - d'Alviella et Liebaert, revenus en hâte du e Quartier Général, où avait eu lieu vendredi 1 un conseil des ministres; 1e général Ju-ng- - 'oluth, représentant le Roi; tes membres! e du corps diplomatique; 1e préfet Talon, e représentant spécialement le gouvernement - de la République; MM. de Paeuw, le com-" mandant Biaise et le capitaine Dupont, re-3 présentant 1e ministre de la guerre; M., - Ernst représentant 1e ministre d ■ la jus- - tice; MM. Paesmans et van der Cruyssen-, 3 représentant 1e ministre des finances; MM. Colens et van Parys, représentant ie ministre des chemins de fer; le sénateur Duframc-Friart; les députés Bôval et Brunet te com-' tre-a,mirai Biard, le général de Lallemand, le général Asser. 1e préfet Monin, te sous-préfet Benoist; M. Hoofkens, te docteur Smets, MM. Ouda.ille, le lieutenant des Gâchons; une importante délégation d'of"'iersi français, anglais et belges ; les fonctionnai-res et emrloyés de nos divers déparl&mente' ministériels, etc., etc. Le char funèbre, qu'ornaient, des couronnes superbes envoyées par les membres du gouvernement-, 1e préfet Talon, la Ville du. Havre, te commune de Sainte-Adresse et i tes amis, s'est mis en marche, conduit p;u- te j compagnie de tranchées et encadré par tes - gehdarmes. M. Edouard -Huysmans. fils , du défunt, conduisait le deuil ; immédiate-i ment après lui, venaient le représentant du Roi et celui du gouvernement de la Rénu-i blique. > L'inhumation a eu lieu au edmetièro de Sainte-Adresse.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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