Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 02 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3b5w66b28m/
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23e / NN 'E.- Sérle nouvelle N*63i Mercredi 2 Août 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. ras ,di la Boarss — LE HAVRE TÉLÉPHONE.-iv 64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33, /".te Jean-Jacques-Rousseau, 33 f) 0(1 LONDON OFFICE! 21, PANTON STREET Le/cester Square, S. Ht. Dinétmr : «MM BEIEiT rvvwvvwwvt 10 cent, le l^° LEXXESIÈCLE ABONNEMENTS Franco...... 2 fr. 60 par mois » ...... 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestra Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimeslrs PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne iïo Publicité. 10, rue de la Victoire, raru. fini en a le monopole pour Paris. £3 cenî. n 11 ffrnnt Quotidien belge paraissant au Havre et à Pari APRÈS DEUX ANS Le 2 Août... Il y a aujourd'hui deux ans que la Belgique a vécu les moments les plus tragiques rie son histoire. Le 2 août 1911, à 7 heures du soir, M. de BeLow-Saleske remettait ;'i M. Davig'non l'ultimatum par lequel l'Allemagne réclamait pour ses troupes le libre passage par la Belgique. Quelques heures plus tard, le diplomate allemand recevait la réponse de la Bel» Si que î « Les traités de 1839, confirmés par les traites de 1870, y lisait-on, consacrent l'indépendance et la neutralité de la Belgique sous la garantie des Puissances et notamment du Gouvernement de Sa Majesté le Roi de Prusse. s Im Belgique a toujours été fidèle à ses obligations internationales ; elle a accompli ses devoirs dans un esprit de loyale impartialité ; elle n'a négligé aucun effort pour maintenir ou faire respecter sa neutralité. L'atteinte à son. indépendance dont la menace le Gouvernement impérial constituerait, une flagrante violation du droit des gens. Aucun intérêt stratégique ne justifie \a violation du droit. Le Gouvernement belge, en acceptant les proposition.s qui lui sont notifiées, sacrifierait l'honneur de la nation en même temps qu'il trahirait ses devoirs vis-à-vis de 'Europe, Conscient du rôle que lu Belgique ioite depuis plus de quatre-vingts ans dans 'a civilisation du mon/le, il se refuse à croire que l'indépendance 3e la Belgique ne unisse être conservée qu'au prix de la violation de §a neutralité. Si cet espoir était déçu, le Gouvernement belge est fermement décidé à repousser mr tous les moyens en son pouvoir toute atteinte à son droit. » Celie réponse de notre petit pays faible à la force brutale de son puissant voisin âtait si écrasante pour l'Allemagne que son gouvernement n'a jamais osé la publier. Quant à la Belgique., malgré ses deuils et ses raines, elle n'en regrette pas un mot. Deux années y ont mis le sceau de la souffrance. Encore un peu de temps et la victoire en récompensera l'héroïque honnêteté. Heure de la Roumanie soanera-t-elU bientôt 1 LE « BERLINER TAGEBLATT » ANNONCE QUE LA ROUMANIE REÇ01' DFS MUNITIONS DE RUSSIE La presse allemande continue à s'inquie ► ier beaucoup de la situation en Roumanie Le <c Berliner Tageblatt » annonce, d'à près une correspondance de Bucarest l'arrivée en Roumanie du premier train d 'munitions venant de Russie. Un deuxièm convoi est prêt à Jiassy. Ce journal ajout que l'es récents pourparlers du premie ministre roumain, M. Bratiano, avec le Ministres de l'Entente et .surtout avec 1 Ministre de Russie ont donné certains ré Bultats. I a « Gazette de Francfort » constate que malgré les démarches des interventionnis tes, AI. Bratiano ne se départira pas de si politique qui est de subordonner l'attitude rie la Roumanie à la tournure que pren liront les événements militaires. Et le jour nal de Francfort conclut : « En résumé 01 peut dire cependant que les sentiments d' Jn Roumanie vont à la France. Son dési. de posséder la Transylvanie la pousse à si mettre aux côtés de la Quadruple Entente La politique des réalités, qui est celle d! Bratiano, a, toutefois, pour effet d'empê cher l'entrée en scène de la Roumanie tan ifu'une décision certaine ne sera pas inter venue sur le champ de bataillé. Seul 1< danger d'une paix imminente pourrait mp tiilier l'attitude neutre des Roumains. » ..--Dans lo journal roumain « Adverul > (l'iissophile), lin collaborateur militaire que 1 on dit être le général Ga.rdescu, qu travaillait encore récemment à l'état-ma ior, examine les conditions d'une interven tion. « Selon toute probabilité, — écrit-il __ les années russes sur le front orienta: auront tellement affaire qu'elle ne pourront pas disposer d'une masse d'un million d'hommes pour marcher à travers les Bi-skides sur Budapest : elles devront nous I.ii^er le soin de régler la question aus-î ru-hongroise de concert avec les forces de S a ionique et les troupes italiennes. Dans '■es conditions, nous aurons besoin de toutes nos force- pour opérer dans le Nord, Donc, avant de faire une attaque sur les C i rpathes, il faut crue l'action 'de Salon! Mn-e -oit commencée et que 150.000 ou "00.000 Russes entrent dans ^Dobroudja.i: Duo laie fle l'Ecole fles Cadets Emu par les nombreuses lettres de veu- I'es d'officiers tués à l'ennemi et d'offi-l rs actuellement au front se plaignanl " ce que leurs enfants ont dû interrompre eurs études pendant deux ans, lé ministre de la Guerre, vient, nous l'avons dit, Il'approuver la création à Mortain (Man-tiei d'une école des Cadets pour fils d'of-iciers.f i F. E. C. (filiale de l'Ecole des Cadets) s ouvrira dès que les aménagements a l Abbaye Blanche seront terminés ; ceux-ci ne comprennent d'ailleurs que de petits travaux d'appropriation peu coûteux. Sans y trouver un luxe qui n'est pas de nii^e dans les circonstances présentes, nos adolescents jouiront de tout le confort possible : l'hygiène, la salubrité, une alimente! lion substantielle, des jeux, sports et < vercices au grand air les transformeront physiquement, tandis eue leur instruction confiée à des professeurs d'athénée, docteurs on sciences phvsiques et mathématiques, docteurs en sciences naturelles, doc-teiif-i en pli losophic et lettres, docteurs en philologie romane et germanique, sera l'objet des soins attentifs et jaloux de la direction. Des cours de musique, chant, piano et violon seront donnés par des 'mé-d i liés de nos conservatoires. . Tous les renseignements relatifs à la filiale de l'Ecole des Cadets seront obtenus incessamment auprès des autorités milx taires des places belges rie Paris, Le Ha-1 M'O, La Panne, Rouen, Lyon Bordeaux, Marseille. Londres, Folkestone et dans les ville* où il v a des troupes belges. pré l'école s'ouvrira entre e îj et le 20 août. ECHOS ) Générosité britannique. M. W. Jo-ynsoin-Hicks, un grand ami la Belgique et de nos soldats, à fondé Londres, au début de la guerre, sous le ne de « Belgian Field Ambulance Service», comité destiné à doter la Croix-Rouge bel - des auto-ambulances dont elle a beso - Plus de cinquante de ces voitures ont d. . été envoyées à l'Vser par les soins de , comité. Ces jours derniers, son sécrétai e •'>. été reçu, à La Panne par S. M. la Rei e 'et lui a annoncé l'arrivée prochaine d'n b voiture destinée à évacuer \ers lanière 1 e blessés fraîchement opérés au, front môn s Cette voiture est d'une construction toi 3 spéciale et renferme un lit suspendu chau - par un procédé nouveau. A la suite de cette visite, S. M. la Rei , a, adressé au président du « Belgian F« - Ambulance Service » la leltire que voici : l « Je remercie M. Joyrison'-Ilic'ks et 1 ' membres du « Belgian" J"ield Ambular Service >- pour l'œuvre qu'ils accomplisse ■ en collectant de l'argent pour nous envoy , tant, d'ambulances et de matériel afin ' ' soigner les blessés belges. ; »■ J'apprécie beaucoup cette nouvel preuve de la compassion britannique po ; les souffrances de nos braves soldais. » No-us sommes tous profondément ;eco t naissants. » Elisabeth. » «*—0—- M. Poullet, ' Ministre des Sciences et Arts revenant d : Pays-Bas, est arrivé lundi au Havre. Il repris aussitôt la direction de son Dépa ' tement. ~o~ Les soldats belges en Suisse. ; Le 18 juillet au matin est arrivé d'Ail 1 magne à la gare de Montreux un tra: spécial amenant une centaine de gram ; blessés belges. Nos compatriotes eurent une récepfic chaleureuse à la gare, puis ils furent eo duits à l'hôtel Terminus où un petit d jeûner les attendait. .M. Paul Kues, coi seiller municipal, leur adressa de cordi les paroles de bienvenue auxouelles r pondit notre compatriote M. H."van Mon fort. Les nouveaux hôtes de la Suisse fure-i répartis, par parts à neu près égales ,ei tre le Grand-Hôtel de Clarens et "l'hôtel c Glion, J'entends un bruit de bottes, de bottes. C'est la Grande-Bretagne qui chausse 1< soldats alliés. Sait-on combien de paires de bottines mil taiires sont sorties de ses usines depuis commencement de la guerre ? Vingt-si miLllions ! Toutes les armées alliées en oi reçu : les Belges dès leur établissement si l'Yser, Les Français, les Serbes, les Italien: lies Russes. L'armée française en a reçu deux million* la Russie tro;s millions "de" boites d'infanti rie. plus trois millions de bottes spéciale dites « bottes de cosaques ». Trois millions pauvres Autrichiens ! L'industrie cordonnière britannique pr< dli.it actuellement 100,000 paires de eha.u< sures, par semaine. Dans retie énorme pn diuc'tion le centre industriel de Nôrtha-mplo intervient pour plus du quai.t. : 105,0C paiires. Un" .déiail encore : les armées britàr niques disposent actuéllenieni d'une jéserv de sept millions de. paires de bottes. Ave cela on peut marcher jusqu'à Berlin. /VWW\'WV\\V\W\Y'Wa\\\\\\VVXIa-VVYV'U \ wwwvviv. - \ Nos lecteurs trouveront en \ S deuxième page, toutes tes \ S nouvelles de ta pn ers et les ? S dépêches de /"• ^e''nihrC\fiurs ; vwvwv vwvwv v\mvwvvini wvv vv%\-v\\\vv Leur barbarie... Pour hâter la reconstitution de l'Internationale.,. itiôuite \ uihszeii unij, uiyuiie ciiu »q« ■ « Centre allemand, applaudit à l'assassinat du capitaine Fiyatt, "fusillé pour avoir dé- f *« î-i.'-i ..«.j:... fendu son navire, selon le droit naturel et SOOlâllStvS SCâSCliilSTêS le droit international, contre un sous-marin , n , , , . , qui voulait le caui'.er. Le .VA6 Siècle de lundi Î30&t e&Belgiquel6S DOteS de 70B SlS81fi( a reproduit, d'après le Matin, le chant d'al- * légresse de la feuille de Cologne ; il est digne» —o—• des hurlements du Peau-Rouge devant l'ennemi égorgé. Mardi s'est ouverte à La Haye une cont i t i ren-cie de socialistes des pays neutres en 1 « On poivra, comme dans Je cas de miss veur de la paix. Cet te'conférence a été l'< Laved, se livrer à des cnailleries contre la casion d'un grand meeting qui était annon barbarie allemande, écrit froidement la pour mardi soir. » Kœlnische \ okszeitung ». Ces criuilleries. Tout comme pour le récent congrès d ne troubleront pas notre sérénité. » nationalités de Lausanne, le gouverneme Aucune voix ne s'est élevée dans l'empire -allemand s'est préoccupé d'assurer à contre ce meurtre officiel. De même le peu- nouveau caucus une composition favorah pie allemand assiste impassible à la clépor- à la noble cause des empires centraux.C'e talion des milliers de femmes et de jeunes ainsi que le consulat allemand de Christi tilles françaises arrachées à leurs parents llia a refusé son visa aux passeports < dans la région de Lille pour être expédiées, trois socialistes norvégiens qui voulaient dans la promiscuité la plus outrageante, on icndre à La Haye et qui, sains doute, n'o: ne sait où. Au nom de la religion, de la rao- l>a'^ été jugés assez « sûrs ». raie, de la liberté et de la d-igurté humaines, permis de croire qu'il n'en a pas é au nom de tous les principes que te* plates <le mt'me dé tous les socialistes scandin de Jésus-Christ, comme un fleuve bienfai- VHS' car l'agence WollT a publié ces joui ssant et'intarissable., ont fait couler sur le lra0 petite dépêche_qui signale avec ui niiodde, révêqiiic de Lille a protesté. Au tout ù lait sig-niricative les dop»! temps (les grandes invasions, des Barbares céments de-ces messieurs. ont arrêté leurs hordes, à la voix d''un évê- îla ^'011C1 teHe qu elle a paCT, da.tee de Br que, au seuil d'une ville ouverte. ,, lit vous jeHes <Ums la « Koelntsche Zeitung » c l'évêque, taisez-vous et sortez •> l ont ré- JuUleit : pondu à Mg;r Charost les barbares de Guil- T- • , P ,. ,. . „ ,. laume II I.es chefs s-ocialisies scandinaves o Cette razzia ne paraît pas avoir ému la ftudiô à fPn.d ù Bruxelles les œuvres eoci sensibilité des évêques du kaiser Catl.o- les par le Gouverneur generç liques et protestants c'est à qui méritera la Tf s usines etab-lies pour combattre les ch palme de l'impassibilité. O omhres des pré- ™ges et la distribution de laine partais du Ku.lturkampf, qui piéféiaieii la m- Cwœ-Reage^aux ouvrières ft domicile et ai S«ici,l-as i, l'exemple du ,,.,pe G,fSli,i VII persécute par an empereur allemand, j.a jet <jè leurs S»c mw le ^ pi'.j/l cm..ia ipf'rtraJfri cû^s°laient do l-mt manche les excursionnistes ont visité Lo Cies .a,ux vai11 : dans l'après-midi et le soir ces Me li£flA; demi barbares sieurs eurent l'occasion de constater l'ael ù®,.,'.? |v or'r i. ASr 'or a%fî le.uT.. «mveram vi{^ ()e ia vie à Bruxelles et dans-les env Henn IV contre 1 eglise et, la civilisation f;iii-e rons „ fo.nt_somger les évêques allemEinds d'aujour- rUJ' On ne noos. dit pas si au .milieu des ru . -1 !c lK|lurelle des tribus germa- nes <je l.ouvain on a montré aux hôtes tl 1 -• P®? • lJ"KT'Ie source d-e celte général von Bissing le coffre-foi I de : haiban-e. Si le Christlamsme et 1 Eglise, qui coopérative socialiste si élégamment can en ont dompte de .pires, sont impuissants briolé par les soldats du kaiser. Quoi qu contre elle, ces) qu un orgueil sans frein et en soit, ces messieurs ne se sont pas -seni sans, limite en est 1 élément principal. La gènes-le moins du monde de recevoir i "ho lérocite allemande ne résulte pas seulement pilalité des pillards -et des assassins, car i -de lji 1-bre explot.ioti dles plus grossiers.««f >•!.' voyag*^et feaaq •été en ItJUi-iSeauiiagp, li-nets ; e.le est la conclusion d'un syllogisme pendant toute une semaine. dont la perfection allemande constitue la La «Badisohe Landeszeitung» du 29 juill prémisse.^ L'Allemand se croit tout permis -nous apprend,., en. effet, que les socialiste -parce qu'il se croit au-dessus de tous les scandinaves continuant leur tournée en Bc peuples, supérieur à feus en force et en gique ont visité mercredi Naniur,où l'autor vertu, destiné de toute éternité à faire le té allemande leur a fait voir eîes instiiutior bonheur des nations. Depuis plus de cent de la Croix-Rouge, des salles de réuowr ans, depuis 1» célèbre discours de Fichte à organisées par les soldats, et les fortfici la nation allemande, l'école, la caserne et la lions. Jeudi, ils étaient à Liège, où ils oi presse travaillent sans relâche à enfoncer visité le fort- Loncin. Enfin, en automobil' ce credo dans la tète de tous les citoyens, ils ont fait, un voyage à travers la région. Pour des hommes ainsi fanatisés, rien n'est Nous serions bien étonnés que ce vo'yaf immoral do ce qui e-q. décrété nécessaire ou ne se fût pas terminé en Hollande. Ces <îi seulement utile à l'Allemagne, ctont le trio-m- tenseurs du prolétariat étaient tout prép: iphe est lui-même nécessaire au bonheur du rés, n"est-iï pas vrai, à s'en aller à La llay genre . humain. Le- meurtre devient une travailler à la paix allemande. espèce el'œuvre pie ; la déportation des en- Nous n'avons, en tout oas, aucun, doui ifants et des femmes, le sac des villes, l'égo-r. sur les. sentiments qu'aura laissés la vu gemenf de civils sans défense une espèce 'des socialistes scandinaves dans les a,utc «le cérémonie rituelle. C'est le péché de boches au cœur des ouvrière socialiste l'esprit dans toute son horreur. Ainsi s'ex- belges qui prêtèrent mourir de faim plut pliquent la férocité des consignes, la servi- 1uf: de travailler pour von Bissing. lité des exécutants, la complicité 'des socia- Qu'on aille donc leur proposer de recons listes et ie silence non moins complice des tituier l'Internationale avec ces hôtes de catholiques, l'impassibilité enfin de la lia- hommandanturs et on sera bien reçu ! lion tout entière. Combien de temps faudira-t-il, après la ' victoire, pour désenivrer le peuple allemand, _ poty le guérir d'un mal qui exposera l'Eu- P 9MMA1 MAC U/|ju«f rope. tant qu'il durera, à ta guerre et à la i Biï|l%l MV fl'eva&tation ? Ce n'est ni rinternationale ni les emplùties du pacifisme qui en auront ■raison. ' L'expérience des gouvernants et la sagesse des peuples exigeront en tout cas Nous ne croyons pas superflu de rappi des barrières moins fragiles et des préeau- ter à nos lecteurs qu'en vertu de l'arrêté-R Lions p us sures. Que les illuminés de toutes du 21 juillet écoulé et de l'arrêté ministérp les écoles se le tiennent pour dit. du 23 juillet suivant, les Belges nés aprè F. N. le o0 juin 1876 et avant le 1er juillet 189 ■ —♦ _____ qui se trouvent en France sont tenus d'en voyer au ministère de l'Intérieur de Belgi LA. ^SLH-înïTP. T P que (service.de la»milice) au Havrë, « avan kn (X idti le 15 août prochain », un bulletin iJ'insarip ))0(i tion dûment rempli. Les jeunes gens nés avant le 1er juille Dès la réception de l'adresse de sympa- 1898, c'est-à-dire epii ont eu 18 ans le le thie à la Belgique votée par le Parlement juillet dernier, sont donc également invité brésilien, le département des Affairés Etran- à s'inscrire. gères avait chargé notre ministre à Rio de Ils pourront se procurer eux-mêmes ce. Janeiro d exprimer au Congrès brésilien les bulletins en les demandant au ministre d sentiments de reconnaissance de la Belgi- l'Intérieur de Belgique, aux consuls de Bel qne. ' giquo ou aux comités belges de réfugiés. IKautre part, MM, les députés Buysse et Sont punissables de prison et d'amond Mé]ot, accompagnés du beau-frère de M. le ceux qui ne s'inscrivent pas ou s'inscriveo député ('.amitié Huysmans, sujet espagnol trop tard. qui leur servira de secrétaire, s'embarqueront incessamment à destination du Brésil, oii ils iront remettre au président du L'on- I g *■ grès brésilien une let're autographe de l^a H M.M. le comte Goblet d'Alviella «>1 Fa.mz ' ^ H S i Schollaert, exprimant la gratitude du Sé- ))0((1 , nat- et de la Chambre belge à la. noble nation brésilienne et à ses représentants". MM. I!ii>sse el Mélot mettront à profit ^,Ui? rendons hommage, dans notre nu leur présence dans l'Amérique du Sud mcl'° du ^ juillet, à l'héroïsme du lieute pour v donner une série de conférences. uan' i'rivaux, du 2° chasseurs à pied, blesst grièvement pour la quatrième fois en com _ battant à la tête de son pe'oton d'artillerie En S ulffarie qltt „ ,i«c„J ^ »0(( était ainsi frappé. Deux jours plus fard. LE ministère PADOSI ayncc dans l'a nur.t élu ,) ou juillet, son frère, ie LC M!. ,îs,trffc «ADOSLA/OFF capilaine Delvaux, du 7" de ligne, tombai! L'A ÉCHAPPÉ BELLE à son tour, horriblement blessé à la Jambe La « Gazette de Cologne » (n° du 22 juil- 8ul"'he, en accomplissant une reconnais- let) a publié une'correspondance de Sofia Sanoe-eii ayant de nos lignes. sur la situation politique intérieure de îa . • , . °i,a 0('lroyé a ce vaulant offi- Bulga.rie .On sait aué le ministère Ra- c"01 croix de Sainte-Anne de 3° classe doslavo'fl a été mis en périt par le groupe avec 'a citation suivante : S,'éSb"e Se fvïïS, "W* bien que l'alerte ait été sérieuse. M. Ghe- ^ ^ ^ 2, ' e !11 nadieff a échoué à la suite de Ja défec- ^eemliaele, en effectuant une reconnais- tion de plusieurs membres de son groupe. 4anc.?-fn,£%.n?s Et le Ijoiirnal allemand ele conclure : « La , " ]''s1}, - a dccou>. de I Ordre de Leopold et politique choisie (oar la Bulgarie) a, d'ail- r0ix c'c rJu,',re pour sa belle couleurs, donné d'excellents résultats. Mainte- dwt&'. » nant. les relations entre l'opposition et le On voit que les frères Delvaux sont dignes gouvernement sont redevenues bonnes )ê! 1 l'un de l'autre. Nous les prions d'agréer "tous inèmes cordiales. Tous les bons;Bulgare ! >ux, avec l'hommage ele notre admiration, se sont retrouves sur le terrain patrio >s meilleurs vœux ele prompt rêfablisse- {iie. .» sient. NOS SUCCÈS EN AFRIQUE Les Belges occupent Maria-Hilf Nos hycTpaVîons bombapdent Kigoma détnuisarit le " Gpaf-Von-Gœtzen " La ministère belge -des Colonies nous nouvelle base sur la ligne Vsumbura-Kileaoc transmet, a la date du lar août, le communi- ,, qué officiel suivant : " epinlj son mouvement vers le sud le lo millet. Aux dernières nouvelles, le 2° régi- « L'ensemble des nouvelles télégraphiques wnt (lieutenant-colonel Thomas) se._ trou- reçues du général Tombeur permettent de vait à trois étapes au nord de Kigoma (Ud~ résumer comme suit les opérations effec- Vii), terminus du chemin de fer de l'océan, tuées par les troupes belges du 3 au 20 fini- Indien au lac Tanganika. let : ^ Pendant la même période noire escadrille Après avoir occupé la rive sud-ouest du d'hydravions du lac Tanganika a fait preuve lac Victoria et battu l'ennemi le 3 juillet ù d'une grande activité ; les défenses du port Niakarunsu, les éléments avancés de la bri- de Kigoma el les navires ennemis en rade gade Molitor ont continué la poursuite dans furent presque journellement bombardes, la direction de Maria-Hilf. On rapporte que la canonnière allemande Le 11 juillet, les deux bataillons d'avant- Graf-von-Gœfzen « été détruite, ce qui nous garde de cette brigade se heurtèrent, à Dia- assure la liberté complète de nos mouve- bahilca, à des forces ennemies supérieures, ment s sur le lac Tanganika. n composées des débris de la colonne de Ka- raqwe, battue le 3 juillet, et des troupes *** allemandes qui défendaient précédenvncnl le Ruanda. Après deux fours de combat, nos anr!0fîS'JZtDl^a«l-ko' P°stè allemand situ? troupes reprirent leur marche sur Maria- 31»33'Clong. W%°l|Tiat Sud^ n'^' ^ La brigade. Olsen, aijanl organisé une pluslmpoj tanV'dû lac Tangul'ika!1™10'1^ 10 Nouvelles de la Patrie Belge LE TRAVAIL FORGÉ Les ouvriers de Jupille ne se sont pas laissé intimider Le » Nieuwe Rotterdam-che Courant » du 17 juillet raconte que les Allemands ont voulu- faire travailler pour leur armée les ouvriers de Jupille. (les faits se sont passés dans 3es derniers "jours du mois de juin. A une première sommation des Boches, le directeur d'une usine que le journal hollandais ne désigne pas, répondit par un refus formel.Une compagnie de soldats, baïonnette au canon, vint alors occuper l'établissement, et ordre impératif fut donné aux ouvriers de se mettre au travail. Mais ceux-ci, aussi énergiques que ]eur directeur, opposèrent aux sommations hoches la, force d'inerTiê. Les occupants n'en tirèrent pas Un coup de marteau. Les choses en sont là. A ANVERS Dynastie de Boches Nous lisons clans « L'Indépendance » : _Mlle Marthe Rieth, la fille du grand négociant Henri Rie-th, établi à Anvers depuis ete_ longues années, aivant la guerre, vient d'épouser à Aix-la-Chapelle un Allemand d'origine hongroise, l.e repas auiptial qui suivit La cérémonie religieuse et civile mérite d'être 'relaté dans les annales de la guerre. Elle montre la disette qui règne en Allemagne et atteint les familles les plus riches. A poids d'or on n'obtient pas de vivres en quantité suffisante pour loi mer un repas convenable pour satisfaire les gros appétits des Boches. Malgré l'habitude, ils souffrent cruellement. La l'onction qui crée l'organe n'a pas encore eu raison de leurs dyspepsies chroniques. Pour parvenir t'i donner une fête, où l'on comptait probablement jeter au dessert des « ltoch ! » en l'honneur de la prise de Verdun, les invités rassemblèrent complaisam-ment leurs « k-arfen » ele viande, de graisse, d'œufs, de beurre, de sucre, de pommes de terre, de pain, etc., etc., distribuées avec parcimonie par le gouvernement du kaiser en la personne de la commission alimentaire. l.e nombre considérable de cartes réjouit à première vue, mais la qualité pour être 'de la meilleure marque . « Made in Ge-r-many », ne suppléa pas à l'insuffisance de la quantité de ces » sandwiches nationaux.» A prix d'or (M. H. liielh peut se le per-meltire), on fit venir de la Hollande un supplément <le viandes.Et. chose la plus inouïe, extraordinaire (voir la fameuse lettre dé Mme de Sévigné pour les épithètes étonnées...), on parvint tà importer aussi du pain blanc ! Cette chose inouïe fui le sujet de toutes es conversations à Aix-la-Chapelle. Depuis ieis mois et des mois, 011 n'avait plus vu de Dain blanc ! Ceux qui prirent part à ces igapes dignes de Sardanapale firent baver t'envie ceux à qui, complnisamment, on ,-anta la finesse de la pâte, la blancheur du >ain, la délicatesse du goût, etc., etc. Les 1 koiossal, kolossal », semblaient petits, tel Berrichon au pied du Alont Blanc ! M. fl. Riefh connut un triomphe incompa-able avec les succès de ses fè!es de jadis ù Vnvcrs. Et pourtant, elles étaient renom-nces. Dans son château de Vieux Dieu, d. 11. Rieth îecèvait fréquemment ses amis », les uns Anversois. les autres Ail.-nands. M. II. Rieth, ancien officier de 'a .andwehr, invitait chaque année des « ka-narâdes » officiers et leur montrait les entrons d'Anvers... Son château fut rasé aux premiers jours l'août 191 i pour "des raisons'de stratégie militaire. Sous les superbes teriasscs 'île ennis, où la jeunesse dorée disputait des natches réputés, on découvrit des platefor-nes bétonnées destinées à .recevoir les ca-loins prussiens de gros calibre. ■ M. Rieth avait épousé Mlle N..., d'une des ■lus grandes familles d'Aix-la-Chapelle.Son ils unique fut appelé à l'honneur du socré-uiat de von Bissing, à Bruxelles, repré-enta.nt le gouvernement provisoire du aisevr. ira vvvv» vvvvvvwvww A BRUXELLES Le contre-coup des offensives , Il est difficile aux Allemands de cachet °omPatriotes les événements en cours Laifhienee des blessés est telle, denuis lé 1 jmllet, que certaines nuits le» tramways ont du rouler du soir au matin pour les transporter. * Indépendamment des ambulances allemandes il a été créé d'urgence une ambu< lance dans le palais du prince cl'Arenberg •' 1 tarrêt a BruxollBS 11e &c fait Que pour les très grands blessés, les autres "étant irnmé-diatement dirigés vers l'Allemagne. On annonce que le gouverneur militaire a décidé de supprimer la garnison de Bruxelles et de confier la police de la capitale aux agents de l'administration belge. La ville sera rendue responsable des infractions qui pourraient être commises aux divers règlements en vigueur, si le ou les coupables restent introuvables . Naissances et Décès On a enregistré à Bruxelles, penelant ie 1er semestre 191G, 933 naissances : masculines, 1-39 ; féminines, 494 ; légitimes. 027 ; illégitimes, 296, soit un taux correspondant ele natalité de 10.7 poui 1,000 habitants. Le total des décès co-nstalés dans la population biuxelloise ést de 1,349, soit nn taux correspondant de mortalité de 15.5 pour 1,000 habitants. r.e groupe des maladies contagieuses a fait 18 victimes : fièvre typhoïde, (i :< coqueluche, 5 ; diphtérie et croup, 3 ; rougeole, 2 ; scarlatine, 2, soit une mortalité de 0.2 pour 1,000 habitants. Pour les faubourgs, le total eles naissances a été de 2,649 : masculines, i,4ï>2 ; fémi-nines, 1,247 ; légitimes, 2,325 ; illégitimes, 324-, soit un taux correspondant de najtahtd •de 8.6 pour 1,000 habitants. Le total des décès est de 3,791 : masculins, 1,875 ; férui-Juns, 1,916, soit un taux de mortalité ele 12.3 pour 1,000 habitants.I,e groupe des maladies contagieuses a fait 66 \ ictimes : diphtérie et croup, 26 ; coqueluche, 22 ; fièvre typhoïde, 6 ; rougeole, 6 ; -scarlatine. 6, soil une mortalité de 0.2 pour 1,000 habitants. Pour l'ensemble ele l'agglomération bruxelloise, le total des naissances a été de 3,585 et celui des décès de 5,110, soit un taux correspondant de natalité de 9.1 et un -taux da mortalité de 13.0 pour 1,000 habitants.Quant au groupe des maladies contagieuses, la mortalité sur 1,000 habitants a été de 0.2. Dans le Llmbourg Mort de M. le curé de Vrœnlioven M. 1 abbé J.-W. Pckel, curé de Vrcenhoven vient do mourir inopinément. Il était d'origi» ne hollandaise, étant né à Nimègue En dépit des infirmités dont il était acca« ble, M. 1 abbé Rekel a rendu à ses paroissiens, depuis lu guerre, les plus éminenfà services, en s entremettant auprès de l'auto, riité allemande. 1| se rendait souvent à Maes-fricht, les AU«niands ne pouvant lui refuser de passeport en raison de sa nationalité hollandaise. On ne se fit pas faute de l'espionner a chacun de ses voyages, et finalement on fui interdit de sortir de sa paroisse. La surveillance itucessante do,rit il était l'objet ot? cette interdiction eurent une influence fâcheuse sur sa santé. Complètement.séparâ du resté du monde depuis plusieurs mois, il s'en alla à Groesbeeke pour tenter d'y réteu blir sa santé. C'est, là ejuc la mort est al-léa délivrer cette vaillante victime de la tvran< nie allemande. AU LITTORAL L'eau potable Malgré la guerre, les travaux d'uddue-jiori ei'-eàu potable vers la côte, entrepris par la Compagnie intercommunale eles Eaux,coati, huent, el l'on peut entrevoir qu'après la guerre, le littoral pourra être desservi, rrj même temps qu'Ainsi, Tcrmonde, Sainl-Ni« colas, f'cind, Bruges, etc. .0^ ■

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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