Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 26 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9p2w37mr6q/
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LE XX' SIÈCLE e== PARIS 3, Place des Deux-Ëcus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE HAVRE 28!er, Rue de la Bourse, 28"* Télépbww ■ 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 5# par trimestro Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Antres pays. 3 fr. par mois QUOTIDIEN BELGE ■ • T7<?*rnjanH N RTT R ÀV ;([ Quand la canaille S e I I « « coi ; ne veut pins se battre g i» 1 I tré à If M. Clemenceau avait bien raison de tra f* || mettre l'opinion française en garde, il bli ™|| va quelques mois, contre les illusions tie i- ! de certains publicistes à l'endroit de la pli z 'I Révolution russe, exaltée quotidienne- m< 1* I ment dans la presse comme une répli- pr que de la Révolution de 1789. « En ce lit temps-là, écrivait-il, la Patrie n'était pas le u étendue, toute vivante, sur la table de ur ^ dissection. » En 1792 et en 1793, le peu- en 'a pie français, envahi et menacé par l'é- de tranger, courait aux armes avec enthou- jo > siasme. L'amour de la Patrie le préci- ur £ pita.it aux plus durs sacrifices. Rien de le' pareil en Russie. « Cette canaille de sol- to ï I dats ne veut plus se battre », a dit à un lei i correspondant du Matin (voir le Malin es s ! du 13 février) M. Zalkind, commissaire su ;T 4 adjoint des affaires étrangères de la Ré- or ^ ; publique russe. Nous voilà loin de l'en- fo it thousiasme naïvement prêté aux soldats jo >■ de la Russie démocratique, l'année der^ oc # nière, par les socialistes occidentaux qui et i. les voyaient à travers le prisme de leure a doctrines et le mirage de leur foi. Tant qu'il a eu des chefs, des officiers vî l et des conseils de gueTre, le soldat russe Q1 u s'est battu. Dès le lendemain des folies sê * de Kerensky : suppression du salut aux c' çj officiers, élection des gradés par la trou- cl pe, l'autorité et la discipline, dans toute le •3 l'armée, furent frappées à mort. La d< s promesse du partage des terres acheva 'e oe bel ouvrage. Aussi insensible aux in- le vectiyes des maximalistes désabusés- que v< j naguère aux harangues de -Kerensky, le c' soldat russe ne veut plus se battre au- ta s jourd'lmi que contre des bourgeois désar- q s més et des paysans sans défense, pour v< ï le plaisir ou le profit. La.honte et la g] dissolution de son pays lui assurent-elles ai au moins des avantages personnels sé- S1 rieux et durables ? Il est en guenilles, il meurt de faim, et les terres qu'il confis- h.1 que çà et là, au hasard de ses randon- S> nées, frappées de stérilité par l'anarchie d: universelle, retomberont tout à l'heure P à l'état de steppes sauvages. Encore un n peu de temps, et il ne lui restera que de choisir entre le joug de ses anciens d< maîtres et le joug des Allemands, qu'un v< grand nombre de Russes, assurent des P témoins revenus de là-bas, commencent d à souhaiter, tant le despotisme de la ca- d' naille se fait cruel et ignominieux. >c Tel est le sort auquel se condamne- p: raient, dans l'Europe d'aujourd'hui, ce toutes les nations dont les armées ne « voudraient plus se battre contre l'enne- .1e mi du dehors. C'est en vain que le com- ri missaire Zalkind montre le poing aux « soldats débandés, moins canailles, cent fois, que les rhéteurs qui, en les saou- . , lant de sottises pacifistes et internationalistes, leur ont fait tomber les armes | des mains et ont livré leur patrie aux *" Allemands. C •» M * Première victime de la guerre européenne, la Relgique l'est pareillement de cette canailleric. Il n'est pas démontré que le tsarisme aura.it trahi sa cause. gj Il est certain que son droit et son cal- v vaire laissent indifférents le peuple et les m soldats de cette Russie libérée qui de- d vait être dans "le monde entiier, à en P1 croire certains éminents voyageurs de 1917, le champion de tous les droits et E1 le vengeur de toutes les iniquités. Que J* ' la Belgique soit dans les fers ; que son peruple souffre le martyre ; que sa classe ^ ouvrière soit réduite en esclavage : la ,j, Russie socialisée se désintéresse de son à sort, que rien ni personne n'avaient pu le décider le faible Nicolas II à oublier tout à fait. Le temps n'est pas encore venu, décidément, où la solidarité et la fraternité socialistes referont, en faveur des faiblesses opprimées, le miracle accompli, pour la délivrance d'un tombeau sacré, par l'esprit des Croisades. SeTait-il vrai, ainsi que nous le confes- ^ eait naguère un de nos amis socialistes, qu'un matérialisme de jour en jour plus tyrannique a fini par dénaturer le pri- ® mitif Evangile de pur socialisme ? ri Un autre socialiste belge disait devant n nous, l'an passé, comme on discutait en- v tre amis le futur statut de la Belgique i délivrée : « Je ne veux pas de la neu- d tralité obligatoire pour mon pays ; je veux qu'il puisse se battre si c'est 6on b devoir de 9e battre, pour défendre un 0 droit par exemple%ou pour protéger une d faiblesse injustement attaquée ; est-ce 1 qu'un homme de cœur peut rester insensible, dans la rue, au spectacle d'un d apache accablant un enfant ou une femme ? n 0 beau sang, ô sang généreux v de notre pays, qui provoque tous les ' jours des mouvements de cette sorte ! Il y a plus de vraie raison dans cette sen- n timentalité que dans les ratioeinations ^ de jnaints soi-disant philosophes. La n canaille qui ne veut plus se battre n'est d pas encore près, heureusement, de faire la loi aux socialistes belges ! * * Toute la philosophie de la guerre tient dans cette exclamation. C'est un fléau, a mais il y en a de pires. De même la paix l; et . la vie même ne sont pas les souverains biens. Dans le premier de ses fj « trois entretiens sur la guerre », Vladi- t mir Solovieff, russe mystique, chiloso- r he chrétien, mort depuis aux confi: u catholicisme romain vers lequel mdit, pendant toute sa vie pensanl >mme le nénuphar vers la lumière < mr, a exposé en pleine lumière ce! ernelle vérité'. M. Eugène Tavernier en mérité des philosophes et des 1< és en mettant ce beau livre, par u: aduction élégante, à la portée du p lie de langue française. Ces « enti eins » sont datés de 1899. Tous les e liismes courants contre la guerre et l'c lée s'expriment adroitement, dans remier, par la bouche d'un homme p tique aussi retors que sceptique. Mr s lecteur assiste à leur déroute quai n général, à son tour de parole, 1 hange résolument. Il a fait la guer e 1877 dans l'armée du Caucase. I )ur, à un endroit où la carte indiqu; n village arménien, plus de village ;s bachi-bouzouks ont passé par là >ut a été rasé ; attachés à des chario 3s habitants surpris au moment où ssayaient de fflir achèvent de brûlei uspendus au-d8ssus des flammes, . nt grillé à petit feu. Il faut punir orfait, il faut rattraper ces bandits. F oints, deux heures plus tard, par 1 osaques du général, entourés, fusill t sabrés, les bachi-bouzouks périre usqu'au dernier. <t Mon âme, dit le général en acl rant ce récit, fêtait le dimanche de î [ues ; une fête de lumière resplend ait dans mon âme ; vraiment je i ;royais en Paradis ; et lorsque Oda henko (le sous-officier chargé de récil es prières pour les cosaques toml lans le combat) se mit à désigner r eurs noms les soldats défunts qui, po eur foi, pour le tsar et pour la patr •enaient de sacrifier leur vie sur :hamp de bataille, je sentis que ce r ait point verbosité officielle ni sim] juestion de titre, mais que l'armée 'aiment le service du Christ et que juerre, telle qu'elle était, est et si ùnsi, jusqu'à la fin du monde une chi frando, honorable et sainte. » Le tolstoïsme et l'intemationalisr îélas ! ont fini par avoir raison, en R ■ie, du bon sons, de l'intérêt nation le l'honneur. Les bachi-bouzouks et 'russiehs peuvent satisfaire impu nent, aux dépens du peuple, leur luxi st leur cupidité. Encanaillée par < loctrines descendues des salons, des ,u -ersités et des boudoirs, l'armée ne v dius se battre contre les envahisse lu sol national, contre les bourrea ie ses concitoyens. Du réactionnaire ovieff-ou du révolutionnaire Léni îxcusé sinon applaudi, en secret, ] :ertains pacifistes internationaux de re connaissance, nous demanderons our au peuple belge, dont la défect ■usse prolonge le martyre, de dire i •epréseiite la raison et l'humanité. fernamd neura\ ■' ■ Ituwi — Le Roi et la Reine quittent le Mi' Nice, 25 févriei Le Roi et la Reine des Belges, qui vi Raturaient depuis un mqjs en^on à /"illa Marina, à M en ton-C ara van, à pr< nité du Port Saint-Louis,ont quitté la C L'Azur, ce m a-tin, par le rapide de Pa. )cru;r rejoindre la Belgique. Les souverains ont été salués à Beau! >a.r le général .Léman, accompagné de ille, et à Nice par les autorités civiles nilitaires. Au moment du départ du train, des ( le « Vive la Belgique ! » ont été poussé', le superbes gerbes de fleurs ont été offei i la souveraine qui a vivement, remen es personnes présentes. — (Radio.) WVVtV ■, ' iTB ic IS'I Le ministère die l'intérieur nous commi rue l'aiis ci-dessous, relatif à l'appel ê es armes des Belges nés en 1899 : Los Belges nés en 1899 et se trouv m France doivent, sous peine d'enc ^r les sanctions légales, envoyer ninistr© de l'Intérieur de Belgique (i rice de la milice) au Havre, avant 1" arvril 1918, un bulletin d'inscript lûment rempli. Ils peuvent se procurer eux-mêmes sulletins «n les demandant verbalem du par écrit au ministère de l'Intéri ie Belgique, aux consuls de Beigiqu* lux comités belges de réfugiés. Ils seront convoqués ultérieurem ievant les commissions de recrutemi Ceux qui seront jugés aptes au i vice devront rejoindre le centre d'-truction le Ie* mai 1918. Toutefois les commissions de recri ment pourront accorder un délai < étudiants et collégiens afin de leur i mettre de se présenter devant un j d'examen ou de terminer l'année : laire. En aucun cas ce délai ne dépasser; 15 août 1918. i WW ■ ■ ■ — En quatre mois, les jours sans vi£ aux Etats-Unis ont épargné 140 millione livres de bœuf. — Lef citoyens du Pont Euxin, en grande majorité de Grecs, mais incorp dans l'empire ottoman, demandent à se c tifcuer en Etat autonome, sous un ré£ républicain. 1S Xa» OXSEI23LXJ BLKSSÉ « L' « as » belge Thieffry a disparu it- <ja u" Son camarade, 1' <■ as » Demeulemeester, a vu tomber en flammes o- l'avion de Thieffry., dix fois vainqueur x-le% Le sous-lieutenant aviateur Tliieffry 5 disparu depuis samedi dernier. Le nom 1J Guynemer vient tout naturellement so es notre plume, en traçant ces lignes. Tfan re fry ! C'était notre Guynemer à nous ; il Tn suivait sur la route glorieuse. Et lo voi lit parti rejoindre l'as des as français, da ■ le pays mystérieux qui n'est à personne • pas même à la Mort. Car nous voulons e ccre espérer que Thiefftry est vivant... :lS toute notre guerre... i : Au 2 août 1914, Thieffry", né à Etterbe et ancien élève de l'Institut St-Louis, 4 ce étudiant en droit. Il fait partie de la c5 .e^ pagnie motoeydiste d'estafettes et de : es connaissance, créée aux premiers j01 és d'août par le général Léman. Il est de c nf randonnées fantastiques, q«i partent , Lcmein, et dont les apparitions, les disj ritions soudaines terrifient les AHeman< butés devant les forts de Liège. Fait p a" sonnier, il s'évade. Arrivé en Hollande, is- l'interne. Il s'évade encore, rejoint l'arm ne se bat sur l'Yser. En juillet 1915. il entre rt- l'aviation. le cantique de l'aile ar cc Thieffry, — écrivait en juillet dern: notre confrère parisien le Matin, en r« dant à notre « As » un bel hoinrnage l®> Tl ieffry est chargé d'atoord d'exécuter c *e bombardements de nuit et des reconna 'é- sances à longue distance. Sa fougue et )le hardiesse le désignent bientôt pour fa ?st partie d'une escadrille de chasse. C'est la décembre 191C. ,ri, » ... Toujours dans le ciel, il palroui sans arrêt, et nliésite pas à atta/rner t ,"e formations entières d'avions ennemis. 24 janvier, il survole Bruxelles à une f le> ble hauteur, soulevant un merveilleux i us- thousiasme chez ses compatriotes... » al, Et le Moniteur — dont la guern-e chai les d e gloire sanglante les froides pa^es 0 1(s ciellî.5 — le Moniteur égrène & la louai . de Thieffry les strophes d'un merveille . ^ cantique. Le 22 juin 1917, c'est la première citati nl" et la Croix de Guerre : Ttiiejfry, Edmond, adjudant pilote t . M. pilote de chasse d'une bravoure ; commune. Le 21 janvier 1917, surv^ Bruxelles à une faible hauteur. Les le ne, 23 mars, força deux avions ennemis )aj| atterrir brusquement. Le 2i mars, ai no- quant deux avions allemands ail des un des lignes ennemies, eut son réserv [on d'huile percé de balles et parvint né ^ : moins, grdee à son sang-froid, à attei 1 dans nos lignes. « Le 28 juin, c'était la Croix de Cheval de l'Ordre de Léopold II : Pilote de chasse de la plus haute leur, très courageux, très dévoué et, même temps, très calme. A abattu ■ second avion ennemi ; a été légèrem -|ï blessé .à l'atterrissage. A déjà la Cr de guerre. ' en marge du « communiqué » lié- Le 3 juillet, deux avions ont été aba.t. a minutes, réalisant ainsi le premier doubh 3e belge. ^ Derrière ces trois lignes, il y avait ceci -1' Thieffry revenait de Bruxelles où il avai protégé une mission photographique. El lu cours de route, il rencontre une escadre aé rienne allemande, composée de epiatorz* 1 •' albatros. Accepter le combat semblait 11 n' défaite certaine. C'est la victoire, au contraire : Thieffr: fonce sur l'ennemi qui l'entoure déjà. I abat l'albatros qui lui barre la route ; Si ek retourne sur un autre qui l'attaque pa l.st derrière, brûle ses dernières cartouches ; et n- tandis que ses deux adversaires s'abîmen •e- sur le sol, passe, avec une vertigineuse ha rs biletê, au milieu de l'escadre en désarroi es et file, à tire d'ailes... de « a les dix victoires de thieffry 1s r\[ La première est du 15 mars 1917 ; la se on conde, du 23 mars8; La troisième, du 1 •c. mai ; la quatrième, du 14 juin. Le 5 juil ^ let, le « doublé » dont nous avons pari met à son tableau six oiseaux boches. L 16 août, 7° victoire. Le 22 août, il est sous lieutenant, et abat son 8e appareil. Et 1 communiqué belge du 27 août annonce : En moins de 24 heures, le soux-lieutenan Thieffry a livré quatre combats aérieni les dont: l'un,s'est terminé à son avantage i$. l'avion ennemi tombé en flammes au Nord sa Est de Mannekensvere, porte à neuf l re nombre des avions abattus par cet off• en cier- Il y a quelques semaines, c'était la d: Ils Sème victoire : c'était — à.Paris — la re les mise d'une médaille d'or, qu'offrait Le [• (/As des As » belg-e F Aéro-Club américain r*i- Et ce matin — ce matin même ! — c'étaieni :n- au Moniteur, ces quelques lignes : Est fait chevalier de VOrdre de Lèc » pold : / Lxofficier auxiliaire avtateur Tmeftri ^ E. : pilote de chasse d'une àudace, (Vu allant et d'un sang-froid remarquable: A abattu les 16, 22 et 26 août 1917, respei tivement ses 7e, 8° et 9e avions ennemi: iv. on l'a vu tomber en flammes... ^ .Samedi matin, Thieffry et Demeulemeet t ter étaient partis ensemble. Thieffry engî à gea, contre quatre avions ennemis, un ta_ lutte follement audacieuse. Engagé dar ■ ~ un autre ocanbat, l'adjudant Demeul< s mester a vu l'appereil de Thieffry tombe en flammes, -derrière Woumen, sur la rouf d'Ypres à Dixmude. un peu d'espoir ie'r • Qu'est dffvenu Thieffry ? va;. Il reste un peu d'espoir. Le vaillant off en cier peut être tombé, blessé mais vivan ;on aux mains de l'ennemi. Cinq fois déjà, »nt. avait été abattu. Les Boches, dont il éta 0ix la terreur, avaient annoncé sa mort dar les premiers mois de l'an dernier. Nous pouvons espérejr en-colre ique 1 grand oiseau n'est que blessé, et que 1 pjourpre dont se teignit le ciel, l'autre rm tus tin, entre Y près et Dixmude, n'était pas 1 la par l'adjudant Thiejjry en moins ac acux ri3' Ues troup*s buigaro-turques ^ seraient en Belgique et Ou mande d'Amsterdam, 24 février, bu 'ris , Morriiivg Post » : ' Des troupes bulgaro-turqjies, arrivées ré-.cem/ment à Verviers, font partie des trou-C1? pes concentrées en Belgique. Liman von Sanders, Boehm-Ermol^ et — Hakki pacha ont inspecté un secteur du ifromt occidental. Hakki pacha est retourné 3 à Berlin, mais von Sanders et Bcehm-Er-molli restent au quartier général, à Spa. Bœh,m-Er.molli recevra probablement un commandement important sur le front de mi- Belgique. La région .industrielle de West-ous phailie est déclaré région d'étapes. v*>ww " L'abondance des matières et les exigen-au ces de l'actualité nous obligent à reporter à ;er- notre numéro du jeudi 28 février ia suite le de notre enquête dans le pays de Pope-ion ringue. Notre feuilleton « Capitaines courageux » ^ parait aujourd'hui en 2S page. — —WWW — ~" 3ur s la MtmiiÊ nm es prusse m1}4 la chambre et le couvermement prussien se preoccupent de remedier a ce danger La Chambre basse do la Diète de Prusse lté- a institué une commission spéciale chargée lux d'enquêter sur la diminution du taux de la ,er. natalité. D'apïès la Berliner Tageblatt, le lirv Gouvrmement prussien a fait savoir à la . X commission qiue le déchet survenu dans les îC0" naissances pendant la guerre atteint un total plus élevé que le ncimbre des hommes t le tués sur les champs de bataille, et qu'on ne peut espérer voir le taux de la natalité re- monter à son ancien chiffre après la fin des hostilités. ■nde nombre des remèdes jjue la commis. de sion a envisagés, il faut noter : une réforme des salaires, une fourniture plus abondante des provisions de ménage, la onj mise de meubles à bon marché à la dispo-imé sition des jeunes couples, et le payement de primes lors de la naissance des enfants. i spieiiueur sangiaiiue u un coucuani... iiiwïiiiii assassiné ? on decouvre son cadavre. la pqitrine trouee d'un coup de fe • 1 ' Bâle, 25 février. Le Lokal Anzeiger dit que le grand-di de ]Vtecklembour^-Strelitz parti de so cliàteau de Neustrelitzz samedi après-mid pour faire une pTCTmenaxle, fut retronvé d manche matin mort avec une balle dans J poitrine, le corps gisant dans un petit m; iaiS de la forêt de Burgorsce. On n'a pas d'autres détails jusqu'à pr sent. [Le grand-duc Adolphe-Frédéric était, né •22 juillet 1882. Il n'était .pas marié. Une ( ses sœurs est mariée au. prince héritier Danl du Monténégro. Il n'existe plus de de.se end a masculin de sa maison, sautf le duc Ghofrle Nîichiel, né en 1863, et naturalisé Russe' € 1914.] ce serait un suicide Amsterdam, 25 février. On mande de Berlin que la mort c grand-duc de Meçklemibourg-Strelitz do être attribuée à un suicide. L^ prince, di on, était revenu récemment du front, ne veux et. déprimé, et les médecins l'avaiei reconnu neurasthénique. Le grand-duc n'ayant pas d'héritii mâle, le duché sera réuni au duché ( Scihwerin. [Radio.) . . ■ —www âU FROHT FRANÇAIS 14 heures. Au Nord de VAilette, nous avons réus un coup de main dans la région d'Urcel ramené 16 prisonniers et une mitrailleus Nuit calme partout ailleurs, sauf t Champagne dans la région de Tahure, en Haute-Alsace dans les secteurs au No: et du Sud de La Doller, où^a lutte d'art lerie s'est maintenue assez vive. 23 heures. Bien à signaler en dehors de bombara ments réciproques en Champagne et da la région du Dois Le Chaume. ILLUSIONS... A lire les discours et les résolutions < , 1a -conférence sociialiste de Londres — sqj compter les gloses contradictoires des m joTitaires, — on croirait que quatre ai de guerre n'ont rien appris aux socialist de l'Entent® sur le compté des socialist des Empires centraux. Les leaders 90ci listes de Paris, de? Londres et d'ai-lleu. s'obstinent à voir les socialistes du Kf ser tels que l'exige l'intérêft de lerur do triïie internationaliste. Bonne foi, boni ï volonté, loyauté, justice, c'est tout ce qu'ils leur ,prêtent bénévolement quand i se préoccupent do diminuer le plus pc si ble lés revendications des peuples < l'Entente pour formuler un programme i paix acceptable par tous les hommes. Tel fut exactement l'erreur des Bolchevik que la Russie et l'Europe expient si crut lément... Comment ne voient-ils pas que leur j lusion fa.it>le jeu de r Allemagne ? Veulei , ils que l'impartiale Histoire puisse accus 1 le socta'lisme d'ayoir été parmi les peupl de l'Entente ail profit de .l'Allemagne, i [ agent d'affaiblissement moral et de diss ciation nationale ? Aujourd'hui comme en 1914. les soci ' listes allemands, sauf une faible minori tard venue et peu influente sont Alleman avant tout, sinon exclusivement, Eux q ont inventé et vulgarisé le dogme de - lutte des classes, ils sont de leur pays bi ? plus que de leur classe. Pour eux. la gloi - et l'intérêt de l'Allemagne ne sont pas ê vains mots. Ils les placent avant tout 2 reste, parce qu'ils en espèrent tout le res - y compris çle p'ius -gros salaires et de me ^ leures conditions de travail. Ainsi que l'écrivait M. Lindénlaub da j un. article reproduit par le XXe Siècle 12 février, le syndicaliste allemand se eo sidère comme le membre d'une société ' parti ci pa.tion et se réjouit de tout ce n " peut augmenter l'avoir de la collectivi En toute circonstance, il cherchera da cette notion de l'intérêt national sa rèf de conduite. Il est ou iil se déclare inti " nationaliste uniquement dans la mesn ;■ où l'internationalisme peut le servir 1 abusant et en affaiblissant le concurre • étranger. > Tels sont les « citoyens » que MM. Va dervelde. Thomas et leurs amis veuk - désarmer par de belles phrases, par c mots sonar»; par de chimériques prin 's pes ! Oiiblie-t-on que ces « citoyens » c •i ont applaudi à. l'invasion de la Belgiq approuvent aujourd'lfui les conquêtes . Russie après avoir dans l'intervalle lar . chez les Socialistes de l'Entente la formi de « paix sans annexions » ? Autant vs » drait, se défendre contre un fauve en jouant un air de flûte î La vérité est qu'un trop grand nom! L" de socialistes sont les prisonniers des id< e dont ils ont empoisonné leur parti avj s la guerre. Rappelez.-vous les prédicattc socialistes de jadis. L'ennemi, pour F( r vrier, ce n'était pas l'étranger, c'était c patron de son propre pays. Au début la guerre, la mauvaise foi allemande, voracité allemande, la cruauté_ ailemar firent déserter l'autel de ces idoles. I peuples de l'Entente virent les Boches t qu'ils sont. Mais la. guerre a duré, c '■ n'a pas toujours été bien conduite, t t, fautes ont été commises 'dont beaucc f1 furent dues, ayons le courage de l'avou ^ aux déformations de nos régimes <jle s mocratie politique et qui ont toutes co cher aux peuples mal gouvernés. On a e revivre le matérialisme d'une grande p a tie de la classe ouvrière élevée par mauvais bergers dans le mépris de la 1 a trie et dans l'aversion pour les sacrifi que la Patrie exige. Ainsi, la faiblesse pouvoir encourageant 1a pusillanimité certains ipoliticiens qui n'ont du chef c Ble nom, nous -avons assisté à la résurr tion progressive des vieilles erreurs r mentanément assoupies. A qui nous reprocherait de pousser noir ce tableau trop fidèle, nous rép< drions que 'Gustave Hervé a dit tout c avant nous, cent et cent fois, avec autî j de force que de bon sens, en faisant î mea culpa $Lïïeuis que sur la poitrine t autres... c Aujourd'hui comme aux premiers joi n de la guerre, toutes les patries, toutes j individualités nationales sont menacées j! mort., étant toutes menacées de .l'esclave a a.llemand. Aujourd'ltui comme le 2 ai L. 1914, il s'agit de savoir si nous voulc être libres ou périr. Main eur aux Kerenj s. occidentaux qui suivraient, les yeux b; dés et la bouche pleine de discours, lei Lénines. Au rebours des malheureux m ® jicks, les peuples de ces pays-ci ne se h iJ! seront pas -conduire à l'a±>attoir. S STYLO S- ■ ! -/www ..... AU FRONT SR1TANNIQD1 Après-midi n Ce malin, de bonne heure, un raid en m.i a été repoussé avec pertes à l'Est d'. r_ mentières. it L'artillerie ennemie s'est montrée acl au Sud-Ouest de Cambrai et dans le s sr teur de Messines. [e 20 heures 55 Vn détachement ennemi, qui tentait matin un coup de malin sur un de nos n tes de la région de Saint-Quentin, a été jeté par nos feux d'infanterie et nos jets grenades avant d'avoir pu aborder nos seaux. Un autre détachement, qui attaquait de nos postes au Nord de Passchcndaelt si été également repoussé. r-L Nous avons fait un certain nombre e' prisonniers dans la partie nord du fre 'n Quelque activité de l'artillerie allemai fj au Sua-Ouest 4c Cambrai, dans la va\ *. de la Scarpe, au Sud d'Armentières et Nord*Est d'Ypres. Notre artillerie a attaqué et dispersé groupes de travailleurs ennemis dans e_ région de La Bassée. is (Voir plus loin les informations relati â la ffueira aérienne.* Socialisme el nalionalisniB Une protestation de soeialisles français ia- coiilre les erreurs de leurs chefs J1S tes Le comité socialiste français pour la pais tes du droit vient de publier un nouveau ma» ia- nifeste, véritable réquisitoire contre les 1J,.S chefs du ptarti socialiste français. Nous dé-ai" tachons de ce document, longuement mo- tivé, les conclusion^que voici : 3]a C'est pourquoi, nous, membres du parti "•i* socialiste, nous élevons la "plus véhément* ^ protestation. , Nous accusons les chefs du parti socialiste de trahir, soit par erreur, soit par faiblesse, soit par indulgence envers quiconque ppfte 1,10 même, i\ tort l'étiquette du parti, les^ntérets lis, inséparables dans cette gueare, de la France ied- et du. socialisme. — d'avoir toléré Zimmer.wald. il_ — de n'avoir pas écarté nettement l'aven-nt_ ture de Stockholm. " — d'avoir contribué ît discréditer les seules ^ forces russes de résistance. Jes —de n'avoir pas rejeté la formule équivo-un que de paix du Soviet. so- —- d'avoir aidé à la propagande du bolche- vikisme et de vouloir pactiser avec lui. ia- Mous les accusons de n'avoir pas tout fait •ité pour la guerre. îds — de s'être mis hors d'état d'agir pour acti--,ui ver le travail diplomatique et militaire. ja — d'avoir, sans oser le proclamer, fait ou . tion au. gouvernement. L.en — d'avoir, sans oser proclamer, fait ou toléré les campagnes défaitistes, de — n'avoir pas mis le peuple en garde le contre les trahisons autour de lui et en lui. >te, Nous les accusons d'avoir, par intérêt de eil- parti, tenté de désarmer oui d'éinousser- la ustice. ms — de trahir les vrais intérêts du socialisme je et la cause du droit en soutenant, au bénéfice nr, de l'ennemi, les solutions bâtardes adoptées ~ par le congrès national du 17 février sur - l'Alsace-Lorraine, l'impérialisme, les colonies. jV!1 Nous adjurons les .membres du parti de se ressaisir de craindre les fausses unanimités ins au lieu de les rechercher, et de joindre leuirs gle efforts au nôtre pour sauvegarder et défendre er- la cause du socialisme, c'est-à-dire de la jus-ure tige entre les peuples dans cette guerre pour on itrdu'oit dés peuples, pour la paix garantie, ^nt pour l'abolition du militarisme, pour le règne de la démocratie, dans cette guerre où nous sommes-et devons être avec les démocraties, an; avec la nation française, avec le peuple sain, ent avec les gouvernements issus du peuiple, dans des cette guerre où, flétrissant to'ut esprit de cap.i-îci- tulatbon et toute tentative d'anarchie, nous qui devons poursuivre saAs équivoque, sans res-lue triction. sans arrière-pensée, la victoire du 4PT1 droit, des déirtocraties. sur la plus hideuse nc£ tyrannie militaire et féodale. uHe Ce document est signé pour le comité et au- pâr ordre par M. Léon Rosenthal, secré-lui taire. 'bre m ant lire orochinement : 1 LA NATION BELGE la 4 nde Grand journal quotidien Les tels d'union nationale elle dés paraissant à Paris OTip dé- ^ VOYAGE AUTOUR PS CAGNA I Le poème t sac à pille de par Fernand-Hubert GRIMAUTY que rec- mo Voici maintenant, civil douillet abonné aux oouchfes molles, voici sur cette a>ppa-nu rence de lit cette illusion de matelas, c a ,on. long sac brun bourré de « plumes de deux -ela mètres cinquante » que nos lourds mein-ant bre3 las ont aplati. pon La paille '! Comme ces doux OTeilIers dds-des erets auxquels nos enfances parlèrent, la paille — plume et ouate du soldai — reçut nrrs nos oonfldences roses et noires. Pendant ]es que nos chairs écroulées goûtaient an i (]e néant, c'est ici que nos âmes firent et su-a<re birent l'horrible guerre. oût — Eu quatorze, dit Contre-avions, nous ons nous couchions, sans sac, à même la paille, sky J'y entendais les sifflements multipliés des (mi- combats de la veille, et des détonations »uira telles que dans mes cauchemars et sous 10u- mes nerfs la paille, remuait comme si ella ais- avait été pleine de rats. — Une nuit, continue Shrapnell, alors ). que nous avions vu, sur un fumier, le ca- davre d'un grand vieillard blanc martyrisa par les uhlans, nous avons mordu dans la E paille, et nous nous sommes réveillés frappant de la tête sur les dalles bleues. Entends-tu, civil, mon compatriote et H mon frère, oomme tu retrouveras sur ce sac de couchage nos rêves morts et nos èspoirs Wc- nouveau-nés, nos chagrins, nos douceurs -lr_ et nos rancîmes, c'est sut la faille que se sont dressés les premiers cauchemars que tive notre haine enfanta, ces cauchemars atro-sec- ces qui jusqu'à notre mort traîneront dans nos esprits les chaînes des spectres et des 5. fantômes de nos mères et de nos enfants i ce tués, et y renouvelleront 1'lïorreur des hor-„os. reurs des horizons rouges où des villages rc_ s'embrasent, des nuées de balles perfides, ; ,jc et des obus, ces monstrueux marteaux tom-r(;_ bant. sur des enclumes de chair humaine ! Si plus tard les tribulations de la vie engourdissaient nos âmes et y semaient l'ou-un bli, jamais cependant nos nuits ne pardon-e' a neront les crimes que nos tempes brûlantes ont maudits sur nos couches rudes de sol-: de dats ! ont. Car ici, sur la paille, loin des excita-' 'ee tions, des embêtements, des tracas de la ' au vie quotidienne, le soldat est seul avec son âme. Il peut réfléchir, s'interroger et se répondre. s la On peut dire que des joies y naissent et s'y prolongent, dans le silénee suave des ives obscurités. Les souvenirs d'antan y vien-i nent danser la ronde des vieilles heures w _ W. -r p -* rv .Ai ^ I (ItlATKlEMK AN NI ;E. — N" 2021

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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