Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 30 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t727942333/
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Pourquoi les Alliés vaipcroijt » * Méditations dans la tranchée NOTES D'VN SERGENT D'INFANTERIl L'article ci-dessous a été écrit pour l « XXe Siècle », par un sergent des grena ûierst avant la guerre, étudiant la philc sophie et les sciences. Notre collaborateu veut, bien nous écrire « Que le XX* Siè « cle arrive jusque ctans les tranchée « de première ligne et que les soldats d p l'Yser le lisent chaque jour ». Nous sommes heureux de publier ce notes, hâtivement rédigées sous le feu d l'ennemi, où la maturité du. jugement s'al tie heureusement à une parfaite connais tance de VAllemagne et des Allemands. La victoire «st aux. alliés !... On les jfcura !... Voilà des paroles si souvent répétées Voilà des phrases si souvent écrites qui l'on en accepte la portée sans se de in an «1er la raison de ces affirmations. Ou côté de la coalition centrale, ce sou les mêmes paroles qui retentissent, ce son' les mêmes phrases que l'on trouve dans lei journaux. Ausîialten : Telle est la devis* des Austro-Allemands. Que faut-il croin en présence de deux affirmations sembla fcles, si fortement opposées ? Où se trouv< la vérité ? Sont-ce les Alliés qui ont raison où sont-ce les autres ? Ou plutôt n'est-ce n: l'un ni l'autre parti ? Les deux affirma' tions en effet ne sont pas contradictoires il y a un milieu; un statu quo ante n eat il pas possible ? Voilà ce qull s'agit de savoir, voilà ce qu il s'dgit d'établir dès maintenant à l'aide d'arguments physiques et moraus. ~~ Dans tous les êtres de la terre, qu'ils soient doués de la vie végétative, de la vie sensitive, de la vie intellectuelle, ou qu'ils soient simplement constitués par de la niii. livre brute, il existe une tendance, un instinct naturel qui ne s'est jamais démenti et que l'on appelle l'instinct de la conservation. Dans l'être intellectuel, cet instinct naturel se retrpuve renforcé par la raison, à tel point que cette loi de la conservation s'est légalement étendue à la constitution des sociétés, des nations eî des peuples qui se groupent légalement dans un but déterminé et qui sont autant de personnes morales douées de cet instinct il y a un milieu; un statu quo ante n est-de conservation comme les individus qui les composent. La philosophie est là d'aii-leuis pour corroborer de ses arguments irréfutables la vérité de cette tendance naturelle. C'est sur cet argument moral, c'est sur cette tendance naturelle que s'appuie la causé des Aînés. Un peuple jaloux, ambi-ti< x, prévaricateur, abusant de sa force, 1 j.ehement attaqué ses voisins pour réaliser ses desseins; ce peupTe meurtrier a continué a accumuler crime sur crime, en lv.ulant aux pieds les traités qu'il avait signés de sa propre main, et en violant les conventions les plus sacrées. Un attentat monstrueux en un mot, un arrêt de moTt proTTuiicé contre une foule de peuples ! Los malheureuses victimes, poussées par l'instinct de la conservation, excitées par un désir de vengeance, se sont dressées contre le monstre commun; elles l'ont saisi à la gorge et, soutenues qu'elles sont par le droit et la justice, elles ne le lâcheront plus jusqu'au jour où le monstre demandera grâce. \ oilà la cause motrice des Alliés; elle est fondée sur la nature, sur je qu'il y a de plus cher et de plus sacré : la conservation, la parole donnée : et ipso facto elle est sainte, elle est juste. Enracinée dans la natu"C elle-même, cette jause soutiendra les Alliés jusqu'au bout, "jusqu'à la victoire. * * « Quel est d'autre part, le principe moral qui guide les Allemands ? Disons-le tout de suite : C'est la discipline militaire et la croyance aveugle uans une prédestination quasi divine oui animent et soutiennent ce peuple meurtrier et lâche dans une guerre iuouïe, atroce, désespérée. La UisCi-uline : produit du militarisme Prussien, la prédestination divine : fabrication des philosophes allemands à la solde du Kaiser; voilà ce qui pousse les soldats Allemands à se jeter dans la mêlée en poussant des hourrah ! des hoch ! hoch ! et des lebe der Kaiser. Le jeune Allemand, à peine âgé de quelques mois, balbutie le mot Kaiser, avant les noms de papa et de maman, l/'enfant appartient d'ailleurs à l'Etat. A ptine sorti des langes, il est habillé en peut militaire; le bambin est tout fier de l'attention qu'on lui donne et, dans sa petite intelligence, se gravent les premières vérités allemandes de soldat, empereur, patrie. A l'école obligatoire où il reste jusque 14 ans, il tombe sous le joug d'une autorité qu'on peut appeler déjà militaire ; armé de son martinet et de son bâton, l'instituteur plie la volonté du gamin d'après les premiers principes du Vaiteriand; c'èst que les Lehvers allemands se rappellent les éloges qu'ils ont reçus après 1870; s'ils ont été alors les instruments de la victoire, ils escomptent encore bien l'être uans Vavenir. Avec les premiers éléments de (a discipline qui doit devenir sa seconde nature, le petit boche a appris à l'ecole la grandeur quasi divine de l'Empereur jet, la prédestination du Vaterland. Puis le dernier coup de fouet lui est donné à la uaserne; la discipline militaire achève de le façonner, et c'est avec une admiration sainte et craintive qu'il contemplera désormais les sabres traînants des hobereaux prusssiens et la figure de son empereur. 11 quitte la caserne en chantant : « Deuts-chland iiber ailes, iins Vaterland mus t. groszer sein ». Les illustrations, les brochures et les journaux le poursuivent dans la vie civile; aujourd'hui il lit que leur Y.ukunft ist auf dem Wasser, et il verse d'innombrables impôts pour la constitution d'une flotte; demain il apprend le ifYrang nach Osten et il boit au développement de sa paine; quand il répète après Nietsche que le Kaiser a un ubermensch (surhomme) qui guida le peuple allemand vers une prédestination magnifique, il se gonfle d'orgueil et il jette un regard à la fois dédaigneux et cupide sur les autres pays. Toutes les idées morales de ce peuple "se trouvent synthétisées dans la personne et dans les ift^ximes des chanceliers impériaux. « Là force prime le droit », disait Bismarck. « Les traités sont des chiffons de papier », proclame Reth-man-llollweg.Tel est l'argument moral qui soutient les Allemands. De lui ou du principe qui inspire les Alliés, lequel des deux vaincra ? Un principe moral artificiel forgé de toutes pièces vaincra-t-il un principe moral naturel ? Non je ne le crois pas. Ce gui découle naturellement de l'essence d'un être a plus d'influence sur sa manière d'agir et 6ur la continuation de cet acte que toutes les impulsions produites par un travail persévérant et obstiné. le Evidemment, ce principe moral ne suffi-la- rait pas à lui seul à légitimer les espoirs, i/o- les certitudes des Alliés. La force brutale 'ur peut en effet triompher matériellement au iiè- droit. Mais une fois que les arguments tes physiques constitués par la supériorité en de effectifs, en matériel de guerre, en richesse, en génie et en sciences militaires, se-:es ront du côté des Alliés, le doute ne sera de plus admissible. Or un examen froid et b!» désintéressé des statistiques concernant les is- effectifs, révèle une supériorité incontestée du côté des Alliés; inutile ici ^ avancer des chiffres; cette supériorité devient les même formidable et écrasante quand on tient compte des colonies, qui aident si es, efficacement la France, l'Angleterre et la ue Belgique. Si l'Allemagne a pu, en raison de sa' préparation militaire, en imposer un mo-'^t ment aux Alliés, ceux-ci se sont ressaisis, nt et le problème du matériel humain se pose les à présent pour l'Allemagne. Nous avons vu les Allemands alimenter une a»mé£ f or-re midable sur un front qui ne fait que s'alla- longer sans cesse; mais la préparation mé-v€ diate et immédiate suffit à expliquer l'é-|J1> nigme. Leur faiblesse pourtant se trahit ni déjà; un œil attentif décèle aisément la gêne qui commence à se faire sentir. Les i6' mesures de déportation que 1 Allemagne rt" prend en Belgique n'ont pas d'autre but que de lui permettre de remplacer par des '•e Belges les ouvriers Allemands qu'elle veut ^ pouvoir rendre au service armé, et elle •£• veut pouvoir enrôler les Polonais qu elle 'Is n'a pu réussir à entraîner dans la légion ie polonaise qu'elle a vainement essayé de :ls former. Comme toujours les . Uemands ne »- reculent devant aucune iniustice; ils lut-s- tent comme ils le disent contre un monde 'ti d'ennemis et pour eux tous les moyens ;r- .sont bons. Mais la diversion est vaine : et Anglais et Russes ne sont encore qu au n, commencement de leur effort. >n II en est de même du matériel de guerre >n I et des munitions. Un effort gigantesque a es ' créé en France, en Angleterre, au Japon, ^ en Russie et en Italie des fabriques im-r- menses et nombreuses. D autres pays ont ct encore accentué ce mouvement, et nous t- voyons les coalisés manifester leur stupé-111 faction et leur crainte. Pourtant la ques-tion des munitions et du matériel de guéris re comme celle des effectifs, n'est pas en-:e core pleinement résolue. Il serait évidem- , ment risible d'attacher la moindre croyan-ir ce à des assertions comme celles-ci : «Les la Allemands n'ont J>lus de munitions ». N ou-i" blions pas que ce sont eux qui nous ont e, devancés: déjà en temps de paix, 1 Allema-ene était le nremier pays méitallurj îque du a monde; elle regorge de matière première n et de combustibles et ses conquêtes fouit droyantes de 1914 n'ont fait qu'augmenter ^ sa puissance dans ce domaine. Dans la l" préparation méthodique de la guerre, rien X n'y avait été laissé au dépourvu, et du 1- jour où la guerre a été déclarée, une armée d'ouvriers spécialistes recevaient leur ,r feuille de route pour constituer l'élément r fabricateur de canons e<t de munitions dans 's les innombrables usines réquisitionnées ou 3i préparées. . r Les Alliés ont eu leur crise des effectifs î- et leur crise des munitions et des canons. 2- mais la France a tracé le chemin à suivre . 's et tous les Alliés, Anglais, Russes et Ita- r liens ont suivi. . : Des milliers d'ouvriers dans des milliers !t d'usines travaillent sans relâche et un flot 5- énorme d'obus ne cessera pas désormais de ■e déferler sur les coalisés jusqu'à ce qu ils ] t. s'avouent vaincu. * if * Examinons maintenant le facteur richesse Aujourd'hui comme toujours, l'argent ,1 est le nerf de la guerre: c'est à coup de t milliards qu'on se bat. Or ici encore, la i supériorité se trouve incontestablement au l- côté des Alliés. La richesse nationale de la France et de l'Angleterre est trop con-e nue pour qu'on y insiste et les ressources de leurs colonies donnent aux Ames une maîtrise écrasante. L'Afrique presque tout C s entière, une grande partie de 1 Asie, la c presque totalité de l'Oceanie et une partie f !- de l'Amérique leur prêtent leur concours, n la maîtrise des mers leur assure les im-t portations de toutes les matières premiê- f res et de tous les produits que les Alliés . ne peuvent se procurer en "uantité suin-t santé par leur travail national. t ' Certes, nous avons ici à compter avec „ un élément destructeur terrible : le sous-, marin allemand. Les Anglais eux-mêmes l'avouent « Il est incontestable, dit M. Ar- ' » chibald lîurd dans le Daily Telegraph, que les sous-marins peuvent nous faire un tort considérable et retarder de plusieurs mois ~ la victoire. Les torpillages continuent , » . chaque jour, et les piiates ont. envoyé au tond de la mer une flotte de commerce . c ' aussi farte en tonnage que la flotte com- ; ' merciale française tout entière ». On con- . - coit la portée d'une telle menace au point de vue militaire ; entraves à la production . de matériel de guerre et des munitions. } ' au point de vue économique, renchensse-I ment de la vie et augmentation exorbi-® santé du fret. Mais ici, comme partout, . ^ les Alliés vaincront. Déjà les chantiers na-: vais sont en train de construire des nou- -r velles unités, les Anglais appellent ce tra-\ vail un t car irork. Les Italiens imitent les ' Anglais ct noiifi voyons les Français com-l mencer la construction de nouveaux car-^ i, gos D'ailleurs, tous les navires allemands oui se trouvaient dans les ports de la Que, j druple-Entente ont pris la place des umU* coulées. La guerre en définitive ressemble à une formidable machinerie, aux rouages mul-tiples et compliqués. Cette machine gigan-I tesque absorbe des mrantités formidables r de combustibles et réclame des servants , sans cesse renouvelés. 11 peut arri\ er que son mécanisme se détraque et des perfec-* tionnements nouveaux doivent y être sans cesse annortés. Et c'est ici que se pose la I question du e;ënie militaire Les coalisés on* leur Von Kluck, leur i Falkenhavn, leur Mackensen, leur Hinden. , burg: mais les Alliés ont leur Kitchener, leur Foch, leur Maunoury.leur Sarrail.leur 1 Nivelle, leur Joffre, leur Rroussiloff, leur Sakharolf. bref, une pléïade d'orgaiïisa-J teurs et de stratèges dont 'es Allemands 1 eux-mêmes reconnaissent la valeur. l>uis j il v a ce peuple Français, admirable de I valeur militaire et d'esprit de sacrifice; celte nation qui possède des trésors d enthousiasme, de vaillance et de force. L'^'o-. toire est remplie des miracles de la furie 1 française, oui crée à la fois des généraux !, incomparables et des légions de soldats héroïques. Si l'Allemagne e6t un peuple j militaire redoutable, In France est par sur-' croît une nation guerrière. 1 Tel est l'argument phvsique sur lequel 1 les Alliés ont le droit de fonder leure es-[ pérances. Considéré isolément, il a une ; force imnosante; reniorcé par l'argumc " moral, il permet aux Alliéa de dire : « La victoire est à nous ». i L Nos lecteurs auront remarqué, hier, en sant l'intéressante lettre de notro correspo cCant romain, que le jugement de nos coi frères catholiques du « Gorriere cTltalia sur le règne de François-Joseph se rappr che beaucoup de l'appréciation publiée pj le « XX» Siècle » au lendemain de la mo du vieil empereur. L' « Unlta Cattollca »,dont les attaches avi le Vatican sont assez étroites, a exprimé, el ffi- aussi, avec énergie les sentiments des cath rs liques Italiens quand elle écrit que « l'hi , ' toire donnera demain son jugement impa tial et « sévère » sur la vie et sur l'œuvi QU du vieux monarque disparu de la scêr ■«s quand 1 Europe est encore bouleversée w en cette guerre qu'a déchaînée 1 Autriche et qt es- est la plus effroyable dont on garde le soi se- venir. „ !ra L « Osservatore Romano » devait à 1 et vaille austrophilie impénitente qu'il n'a jf . mais bien dissimulée sous son masque d les neutralité, de publier une apologie sans r< es- serve de Sa Majesté Apostolique l'Empereu in- et Roi François-Joseph. 11 n'y a pas manque ■nt mais reconnaissons qu'il a trouvé moyen d on se surpasser. Nul ne pourrait soupçonner les écarts d m la v'e privée et les lourdes responsabilité m politiques du défunt, à lire le panégyriqu échevedé de 1' « Osservatore ». On se. demar sa' de quel trait le ;ournal rotnain aurait ru îo- ajouter s'il avait eu à louer un saint ca.nc is, nisé au lieu de l'auteur responsable de ce ise horreurs que 1 « Osservatore » déplore cha jis matin en réclamant la paix â tout prix Une fois de plus, 1' « Osservatore » s'es , montré beaucoup plus « Tedesco » que « Ro mano ». et il a prouvé que s'il est l'officieu: ie- de quelqu'un, c'est bien plutôt des cours di 'é- Vienne et d<e Berlin que du Vatican. lit R ne faut pas s'étonner quo des. journaux la italiens aient, pris texte de oe nouvel exploi „3 de 1' « Osservatore » pour faire un erimi au Vatican et aux catholiques italiens dt leur attitude envers les ennemis de l'Italie. ul C'est k tort évidemment, et les articles dT es « Coft«ier<> d'îialii » et rte r « Unita Catto ut lica » le prouvent à suffisance. On ne peu je que s'emnëcher de regretter crué r « Oser ilo vatore Romano » oit fourni par son manque de mesure l'occasion d'accréditer cette er-f1 reur. ie ie it- le r 'j' j' _jriiiTn~~.""_i.l 1 c H|iïal«OTF Wfpusîocïl • L'ACtDJBf VH1QUB1 f* LU I Hkuumtisaiee Oouito, Gravai la. "1 1 L« fl«con f". 6'SO - La roi. 2, Rue Va.enciénoes, P«rl«. I re a a. 2 Un avion allemand é- l: i- 101 î: CE SERAIT CELUI QUI AURAIT î! BOMBARDÉ LONDRES it Londres, 29 novembre■ u •e L'Amirauté publie le communiqué sui-j. vant : ir a Le commandant des forces navales bri-^ tanniques à Dunkerque a été avisé var les autorités militaires françaises qu'un aé-r_ roplœne ennemi avait été abattu à 2 h. 4ô. ~ Cet avion était monté par deux lieutenants t de la marine allemande porteurs de plans de Londres à grande écheljç, u II est plus que vraisemblable qu'il s'agit bien de Taéroplane qui avait survolé el bombaidé Londres. e t- LEÇONS D'AUTO tCOLE DE LA MADELEINE e s Conduite auto. Brev. millt. et civ. garantis et rap. Rens. grat. p. détn_ autorité milit., Si, rue VIgnon. Paris "(8«)i Métro : Madeleine. ! B.UÛUI ITALO-Bi.Lfil ; (IîàLO-BILGIâil B SK) s Société Anonyme e Francs. t Capital souscrit 25,000,000 j. C pital appelé et versô 13,756,25' e Réserves et bénéfices recortés 3,318,148 Sif>ge Social : ANVERS j Agence de LONDRES : 6, Princes Slreet, E. C. 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C. s Comité de Londres : 3 SlR Willirm Garstin, G. C. M. G. j F. Haegler, de la Banque Belge pour • l'Etranger. J. S. Ha kell, de Messrs, E. D. Sassoon and Co. La Banque a le droit d'emettre ses propres billets dins la Colonie du Congo Belge. J Le Sifcge Social >-t les Agences effectuen toutes o(.»érat ons bancaires : encais^emeni escompte d'AVis, simples ou documen-taires; vente de cliéques; émission d* 1 lettres de crélits; tian-ferls par lettre et ; par câble: avanc-s sur mar-handises Euro-'■ péenues et sur proiuits Africains; ouv^r-iure de comp'es chèques et dec^mutea cou-| "ants • r>'i>»"iure d** ^>nnp «""-dépôts. 0IECHOS u- )n- Le Roi Alphonse XI mJ a visité lundi ^Exposition d'art belge oi ro. ganisée à Madrid sous les auspices d iar gouvernement. „ >rt , ■ ltir -, cc I«?3 militaires et la rémunératio lie Plusieurs lecteurs nous ont demandé s les volontaires de guerre sont, au noin '•j' de vue de la rémunération, considéré rg comme des. miliciens. ne Voici la réponse venue de source auto ar risée : ul Les volontaires de guerre sont placé: u- absolument sur le même pitd que les mi liciens pour la rémunération de milice. a_ L'article 1er de l'ariêté-loi est d'ailleuri ië formel. Il vise les militaires et non les ,5. miliciens. ir —«o»— é. La signature de< mutilé; Un député français, M. Lefas, a déposi je une proposition de loi permettant de rem p acer la slgnatuie, dans les actes publics ie et privés, par 1 empreinte digitale, notam n- ment pour les mutilés de guerre, y On sait que l'empreinte digitale restf identique à elle-même jusqu'à la fin de la j. vie, — sauf en cas de brûlure profonde ç D'autre part, il ne semble pas y avoir, è st l'analyse minutieuse, deux empreintes > identiques. On aurait toutefois plus de x garanties en remplaçant la signature par le l'empreinte non pas d'un, mais de deux x ou trois doigts. lt La méthode d'identification par les em-e preintes digitales a été employée il v a e près de cent ans, aux Indes, par sir Wil liam Herschell, qui en avait, sans doute, ^ pris l'idée au Japon ou à la Chine. [t II est certain que l'usage de 1 empreinte .. digitale comme moyen d'identification de-e vrait êt'£ généralisé. Il devrait s'étendra aux illettrés et à tout le monde par surcroît C'est la plus authentique des signatures.Déià l'administration beVe, bien inspi-rée, l'emploie pour l'identification des re-erues dont la carte de recensement porte ! l'cmDreinte du pouce gauche. | « Ea l'honneur du caVtvne Pryat. Le Comité de la section hollandaise de la Ligue des pays neutres a décidé d'offrir à la direction du « Great Eastem Railway », en souvenir de son collaborateur le capitaine Fryatt, une plaque com-mémorative en marbre avec un médaillon en bronze représentant l'effigie de cette victime des Boches. La direction du « GTeat Eastern Railway », dans la pensée de rendre hom* mage au capitaino Fryatt, fera apposer , cette plaque au siège social de son exploi-i tation, à Liverpool. L'exposition Henrv de Groux dont nous avons signalé l'intérêt obtient Tê plus grand succès. M. Thiébault-Sisson loue dans le Temps ~s l'œuvre du peintre belge et y montre . « une évocation synthétique et "dantesque de scènes de dévastation et de carnage, j une série hallucinante de cauchemars, où s l'actualité n'intervient qufà l'état d'indications vagues et où le Sang et la Mort jouent les grands premiers rôles. » t Le critique du « Temps » apprécie da-t vantage encore les études de détail qui ont servi à De Groux comme de gammes pour la préparation et l'exécution de ses -. tableaux. « Dans la longue série des dessins où l'artiste a passé en revue les acteurs et les victimes du grand drame, dans ces types largement silhouettés de combattants, d-1 m-isnq-t niers, de brancardiers, d'otages,d'infirmières, ; l'observation ilit^rale et la préoccupation synthétique se mélangent en une proport-on si heureuse et si "uste, écrit M T téb&ulUSis-son, que le pathétique en Jaillit comme d'une source. L'Impression surtout de ces figures de femmes, dont les robes retombent en plis majestueux. beaux -„t simples comme ceux des pleureuses dont les imagiers du moyen Sge enrichirent la dalle sépulcrale des massants de la terre, est incomparable de grandeur, et je ne vols rien dans l'art contemporain qui en approche. » 1 Te Grenier roumain Le pays roumain déjà occupé par l'en- * nemi est tout entier livré à la culture des céréales; on peut dire d'ailleurs qu'il en est de même partout en Roumanie, sauf dans certaines régions déshéritées par la nature. La moitié de la Roumanie est ainsi cultivée en céréales; depuis quelques années les champs de blé ont triplé d'étendue et ceux de maïs doublé; le'pays produit de 30 à 35 millions d'hectolitres d* blé par an et de 35 à 40 millions d'hectolitre de maïs. Le meilleur client est la Belgique, qui en achète près du tiers, non pas pour sa consommation personnelle, mais parce que le port d'Anvers était avant la guerre le revendeur du blé rou- • main. Les Austro-Allemands ont donc dû trouver dans le pays déjà conquis d'assez grandes quantités de blé. Toutefois, les entrepôts du commerce et des gros propriétaires ont été brûlés et il n'y a que les greniers de paysans qui sont devenus la proie de T'ennemi. Le blé, d'ailleurs, ne reste guère dans les greniers : il est transporté dans les ports danubiens de Braïla et de Galatz et surtout dans le port de Constantza sur la mer Noire. Ce port, il , est vrai, a éFS occupé par l'ennemi, mais celui-ci n'a pas dû y trouver beaucoup de céréales car celles qui n'avaient pas été détruites par le feu avaient été embar-ouées sur des navires russes et transportées à Odessa. I Y T Y t Y t t Y- '■ IKiWESPIl: ; TUENT L'ANEMIE j; ■ § n 'JL T Y f ? 1 ï T1 ggg""M*"'MggggBg!BggggBH^g!BgB!g!g!!W!gsgB 1 " BgggBBg 1 Nouvelles ï de la Patrie Belge ion - LA SAINT-ALBERT A BRUXELLES rés ———» to- Des manifestations patriotiques ont eu lieu à Sainte-uuaule et a bami-jacq^es-sur-uoucteubergnl" Aux occasions solennelles, les Bruxellois ont toujours trouve le uio>en d'affirmer, en irs dépit de la surveillance ei des Interdictions les de l'oppresseur, la vivacité de leurs sentiments puirioiiques. Ils n'y ont point lailli le 15 novembre, quand la lête de notre Roi leur l£s rappelait avec plus d'intensité le souvenir d'une armée frémissant# qui, dans les boues 'se de l'Yser, attend le moment de partir, sous n- la d.rection de son chet â la délivrance du es pays. u- Aous aurons un jour des informations précises sur ce qu'ils ont imaginé ce jour-là. En le attendant, un arrêté du général von Hurt, ' gouverneur militaire de Bruxelles et du Bra-la bant, nous apprend qu'il y a eu des mani-!e. lestations patriotiques à Sainte-Gudule et a à Saint-Jacques-sur-ujudenberg ; et pas seule-es ment à l'Intérieur de ces églises, mais dans lu de rue aux abords des sanctuaires. Des Alle-ar mu ids — officiers, « polizei » ou mouchards ,x — paraissent y avoir eu un avant-goût de ce qui les attend quand ils auront poussé à bout un peuple dont la patience égale la fer-meté.a Bien entendu, le général von Hurt a pris il- texte de ces incidents pour infliger ft la ville ;e, de nouvelles mesures de police. Voici comment débute son arrêté : te e. A l'hôpital Oabour r& A l'occasion de la fPte du Roi, une grande r" représentation a été donnée à l'hôpital mili-0" taire belge Cabour. On v a joué, avec un très vif succès, la « Bohème » de Puccinl et le ii- « Maître de Chapelle » Citons parmi les in-•e- terprèt-es : Mmes Cléry, de Potter, MM. Date rnan, Godler et J. De .'.met, chef d'orchestre du théfitre royal de Gand. A Clermont-Ferrand ** Une messe solennelle a été célébrée à l'é-le glise Saint-Joseph à l'occ is-.on de la fête du f. Roi. Toutes les autorites civiles, militaires et religieuses y assistaient. Citons : MM. Paul Auger, consul de Belgique, le général Bertin, le préfet Becq, le maire Vigenaud, Mgr Bru-neau, le R. P. Bertels, aumônier belge, etc. in M. l'abbé Gouttetoquet a officié et M. l'abbé te Granlin a rendu hommage à la vaillance beîjitf. *- A BRUXELLES îr i" CC AVIS du général-lieutenant von Hurt, gouverneur de Bruxelles et do Brabant en uate du IX 18 novembre 1916. cc Le 15 novembre, des démonstrafior « politiques » considérables se sont produites * dins les églises un .>,unte-ùudule et de é Salnt.-Jacques-sur-Coudenber,r 't continuée' ie ,ur les parvis de ces deux églises. e, ce A cette occasion, des Allemands ont été ù Insuîtés par la foule. j. cc Pour cette raison j'ordonne ce qui suit : rt cc A partir du "1 ot Uipau'a nou vel ordre, tous les établissements publics t- vant aux diveMi^&eiiieùis. éteis, restau, li rants, cafés et magasina, devront être fer-;s tnés à 8 heures du soir. Le présent arrêté e«t :3 applicable ô tout le territoire de l'agglomération bniv°'" ce II ne sera fait exception que pour ' -estaurants, etc. qui auront obtenu de , Kommandantur la oernàssion de rester ou-verts plus lonTtemDs. « De 8 h. 30 du soir à 4 heures du matin, j" seules pourront circuler dans les rues les s> personnes qui en auront obtenu la permls-f: slon écrite d'une autorité allemande. » M L'avis continue pas d'autres restrictions et ie menaces ; Il se termine par l'énoncîatlon or- e dinaire de peines d'une exagération forml- l* dable. en dehors de toute proportion avec s "ne contravention à un rf"?lement de police e virement arbitraire : 10.050 m. d'amende et f trois mots de prison. n Décès On annonce la mort de : _ —<M. Franck-Modèle, directeur de la Ban-kue Internationnle, beau-nère de M. Madoux, >- directeur de 1' « Etoile Belge ». !S — M. F. Moreau. ancien conseiller provln-n clal du Brabant, ancien conseiller communal if à Ixelles, à l'âge de 76 ans. a i- La récolte des marrons, glands et faines i- A l'appel du comité de secours et d'alimen- i i- tation, invitant les chômeurs à récolter mar- j )- rons. glands et faînes pour «erv;r à la nourri- : << ture des porcs. SCTO kilos de marrons et 30C0 , kilos de glands et de faînes ont été glanés en une semaine dans les protnenades et les parcs : ^ de l'agglomération bruxelloise. fi DâNS LE LIMBOTJPG 1- L'enlivement du chemin de fer vicinal 1- de Saint-Trond à Hannut iz s Les Allemands s'occupent en ce moment j. d'enlever la vole ferrée du vicinal Saint-Trond-Hannut, dnns la province de Liège. On enlève les rails par sectien, les traverses a y restant attachées. De même, on s'empare e des croisements u'es excentriques, des po-î- teaux, etc. Le tout est chargé sur des wa-a gons en gare de Saint-Troird et expédié via e Landen pour une destination inconnue. :i Les cultivateurs de betteraves avant pro-' testé, l'autorité militaire a consenti à sur-9 seoir A l'enlèvement de la section Saint-e Trond-Mielen, jusqu'au 20 décembre, afin de é permettre le transport de? betteraves et des pulpes de la dernière récolte. A ÏÏUY Les secours aux prisonniers belges L'administration belge de la ville de Huy vient de décider qu'un costume complet sera envoyé chacun des prisonniers de guerre de la cité actuellement détenu en Allemagne. L'œuvre des Prisonniers, dont un sous-Comi-— ——— Fourrures CH. CORDEMAWS B. AVENUE DE I/OPÉRA, S. — PAPIS TRANSFORMA T1CSS ET RÉPARATIONS Maison de confiance S té siège à Huy, s'est chargée d'assurer auy intéressés la livraison de ces vêtements. Décès 1 M Alfred Dessert, brasseur à Amay, près 5e iiuy- 8St décédé le 15 novembre, à l'ftg» de 76 ans. A LIÈGE i a Les Allemands arrêtent les banquiers r Nagelmaekers et leurs femmes et le personne r de la banque i 5 Des cc Nouvelles de Maestricht » : <c Nous pouvons annoncer de source sûw que vendredi soir 10 courant ont été arrêté? a Liège le banquier Julien N'agelmaekers son frère, le chef comptable et'le concierge ' dp la bancjue, ainsi que les femmes de ces trois derniers... » : AU PAYS DE LIÈGE Les Allemands renforcent leurs troupe» ; d'occupation s t On attend dans la province un grand nombre de soldats allemands. On ignore si ce» soldats sont en route pour le front ou s'ils i viennent maintenir l'ordre dans le pays wal » Ion, où les barbares craignent des émeute* à la suite des odi-v.ses déportations auxquel-les ils se livrent. Afes Mllmort, Esneux Fon tin regorgent de soldats. Des détachements do r*vtiif>rle sont arr;vés à Seraln?. i — » Docteur J>?an NUSSBAUM Médecine Générale. — Voies urinaires. Consultations de 1 h. à 3 h. et de 7 h. è \ 8 h., samedi excepté. 1 bis, rua Bernardin de Saint-Pierre LE HAVRB (' HYGIENE DENTAIRE 11 Les ifmaroiiub •* qualités antisep iques, détersives et cicatr.santes qui oui ïaiu au Co i:ar Saponii 6 Le Beuf -on ailuiist'uu iiaus le» HApitam rte Paris en font, en re mlrts u-^fs, un Eentilrlce de P'emi&re valeur. — Daus les Puaimacies. Se méfier des imitations que son succès r * OLYMP A Rue Edouard-Larrue — _e Havre Prcgramœe d.e la semaine LE MASOUE AUX DENTS BLANCHES MADAME 3ANS-P£US Matinées 3 3 b. 1/2 les Jeudis, Vendredi»! D mouche i SCIRÉrS TCVS LES JCL'RS i S HFl'MS IMBMiiESseLSES tsRANUE TA irEilNe 14, Rur. Ed.-Liru p es la place de l'Uôtei-de-ViU LE H A VIVrff t ——e- BESTAUBA?}t A TOUTE HEURE Salons pour1 réunions et banquets 45 BIL Ai.D" FRANÇAIS et ANG'.\ S BANQUE B£LGË" L. 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