Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 23 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mc8rb6x43r/
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216 ANNÉE.— Série nouvelle. — N* 407 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRQKT) - - - - - ■'•lime—M IWiiniinllllllillllMMBBaWWMft»aHaMtoÉ:WfcA^MCI*flMMIM»11>«MIMaWMai Jeudi 25 Décembre 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION ffin ra« de la Bomss — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : FER8MDÎÎEHRÀT Tontes ces communications concernant la rédaction doivent être adresscct s8—,me de la Bourse, Le Havre, LONDON OFFICE: 21 ,Panton Street (Leicester Square s.w)« LE XXe SIÈCLE AttONXEMEÎfTS Francs 2 fr. 50 p&r mois. » 7 fr. SO par tHmsUm Angtoterr*.... 2sh.8 d. mois. • .... 7 3h. 9 d par tri moûtrw Hotlamfe.. 1.25 florin par mofe. d -3.75 tlor. par trimeatt*** Autre* paye.. 3 fr. » par roots. • .. 9 fr. » par trlaieetflt PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du joum% l âcv Havre ou \ Londres Annonças 4' page* ©fr. 40 la llgn® Petlte&annancos*' f>aga: 0f, .30laII?»* Les petites annonces sorti cgalemen reçues à La Société Européenne de pubtf oité, fo, raede La Victoire> Paris, jui «n a Le monopole ponr Paris. Quotidien belge paraissant au i~favre O paperasseire !La paperasserie est «ne merveilleuse institution que - les pires adversités ne sau-aaient ébranler. Elle fleurit, s'éploie, s'épanouit eu ces jours de guerre avec la magnifique impudeur gui lui assurait en temps de paix un empire incontesté. Comme nous demandions, l'autre jour, à un officier français de quelle façon la guerre finirait : « Si iïa, guerre finit un jour, me réponûît-il d'un accent indiéfiraissaiile, ce ne sera, pas faute d'hommes, d'obus et d'argent, mais faute de papier ! » Que le papier soit cher, terri-iblemeat cher, il importe peu à la paperasserie : Rien n'est trop cher pour l'exercice <Ie son culte. Deux exemples, choisis dans le mille, feront bien saisir la manière. Supposez mie Ifon ait besoin de savoir si l'armée belge compte dans ses irangs un soldat du nom de Joseph Beulemans. Les hautes, autorités mi-Ifiitaires dismandent aux diverses unités ce isenseigniemmt par la voie ordinaire. Que croyea-vous que fassent aiors les com.'£&-gniês, escadrons et batteries' ? Vous nous répondiez avec votre petit bon sens : « L'unité qui compte dans ses. rangs le soldat Joseph Beulemans le fera, savoir aux hautes iaïutorités militaires. » Vous n'y êtes pas du fout, car votre petit lïon sens ne peut rien comprendre aux exigences supérieures de la paperasserie. En réalité, il se p^sse ceci : Toutes et chacune des innombrables unités, — compagnies, batteries et escadrons, — est tenue ae faire parvenir, par la voie hàé-rarc!ii<pie, — cette voie si simple et si commode ! — un. rapport en bonneet due forme, en iettrçg amoureusement calligraphiées par tes sergents-majors et de leurs scribes, pour faire savoir si oui ou non le soldat Joseph Beulemans est inscrit sur leurs contrôles. Pour une unité qui renseigne utile-Binent les hautes autorités militaires, i} en esit donc, — mettons mille autres qra ont gaspfllé temps, peine et papier, sans compter le temps et la peine qu'exige le dépouul-ïement de ce formidable courrier par les •hautes autorités militaires ! Et d'un. Voilà l'autre exemple. Le solda' Joseph Beulemans, à moins que ce ne soi un autre, brave enfant de Bruxelles, s'au torise, l'araire jour, entre chien et loup, d'i miter te geste du plus vieux bourgeois d< (notre capitale. Cela se passait dans la rut d'un village français proche du front et ci 'fait audacieux avait eu des témoins, et H or resco référeras. ! » Le soldat Joseph Beute matts eût btitau plaider lés circonstances le; .plus largement atténuantes, un tel méfai .ne pouvaii rester sans châtiment. La pape rassorte flaira l'aubaine et s'en donna I cœur joie. Jusqu'à présent, le procès-verba initial de la gendarmerie, constatant le dé lit, a été, examiné par douze autorités civilei et militaires qui y ont ajouté leurs docu rmerits. visas, timbres et signatures. Pmto ces autorités, figurait un maire, voire ut général belge. Jamais le plus vieux bourgeois de. Bruxelles lui-même, tout revêtu dt velours et de brocard et exalté pair la faveui populaire aux jours de kermesse, n'avait éti lohjet d'une telle sollicitude. O paperasserie, ta fortune et ton culte ïli cessent de s'affirmer !... Des patrouilles s.v.p. Il y a, maintenant au Hâvre et dans 's banlieue! immédiate quelque^ milliers arc soldats belges-, réformés oy, travailleurs. ^Quieke qfu'ait été leur brayoure et <^ueïlee cpie soient leurs <jual>és individuelles. âRs n'en «restent pas- meâns des hommes et parmi eux comme dans toutes les col îectivitée il se trouve des gens qui ont be sion d'être défendus contre eux-mêmes pai ime surveillance assidue. On n'a pas en a fmoineaii rimpressioa \que la discôptline sô»it suifisament assurée, et il semble bier ♦juelle le serait mieux si on chargeait des patrcniïlles J>elges d'un service analogue s celui des patrouilles anglaises. Déjà, des faits regrettables se gant produits qu'on aurait pu éviter par une surveillance plus sévère. Qu'attent-on donc pour prendra les mesures que les bons sol-d'afcs sont les premiers à réclamer ? LESFAITSDUJ0UR le Beichstag a adopté le crédit de d.vj milliards; la minorité socialiste a vole contre. L'assemblée a également volé l'impô. Sur les bénéfices de guerre. La Diète de Prusse se réunira le 13 jan trier. La session durera av. moins cinq se moines. La Correspondance Non-den déclan ffue dans tes milieux officiels on observe l( ç>lvs grand, secret sur les projets qui lui seront présentés. twvwvwiv» Un fait lUi en dit long sur le désir d/ f Allemagne rie conserver des relations aoet les Etats-Unis : le Lokal-.VnzeigiM- a. été suspendu dimanche dernier penir avtoi, écrit, au sujet de J'Ancona, un article tvèi dur pour le gouvernement fie Washington wwwvww 'Les journaux allemands annoncent qw le roi de Suède a recommandé à son pempU d'observer, en 1916, quatre jours de péni tence. Cette demande du souverain a été porté' D la connaissance du peuple suédois par ûnt proclamation où on relève la phrases sui ,vante, qui miiique dans quel esprit Giut tave V a mis la décision à laquelle il de 'truande à ses sujets de se conformer : « Ui guerre continue à faire fureur; pei fo -peu, le confit, s'étend et le danger menace ïie plus en plus noire pays. » LA CROIX DE GUERRE FRANÇAISE AU MARECHAL FRENCH Le Président de la P.épubjique française £ reçu le maréchal sir John Frencli, veni prendre congé de lui avant, de quitter le France et qui lui a présenté les officiers qu: jÊaccompagn ent. M. Poincaré a remercié le maréchal de; jgmments services rendus par lui à la. causc '(tes alliés et le général Joffre a remis la gpots de guerre au hmskcIsbI^ Sociisi et Iinalnals ■i » »Ow ■ ■ Nous citi(ms hier l'exemple de clair-voyance et de courage donné par Edouard Vaillant à l'égard du socialisme allemand. Vaillant n'est pas seul parmi 2es socialistes des pays alliés à voir clair. Il s'en trouve beaucoup parmi eux pour reconnaître que les socialistes allemands ont fait de l'internationale une duperie et pour refuser dei s'y laisser prendre encore à /'avenir. Chose curieuse, le citoyen Sudekum vient de se charger de les libérer des scrupules qu'ils auraient encore pu éprouver. Au cours d'une conférence faite à Rems-cheid. en Westphalie, Sudekum a fait, en effet, des principes du marxisme une critique qui équivaut à une abjuration de la fameuse « lutte de classes », et. par conséquent de l'Internationale ouvrière : « La minorité du parti socialiste, déclara-t-il, estime que l'esprit des masses du prolétariat et celui des classes possédantes sont absolument opposés. Pour ceux qui pensent ainsi, le socialisme doit rester politiquement isolé. Ce fut « autrefois » l'évangile du narti socialiste. Le mot, d'ordre était « la lutte des classes »* la. formule frappée par Marx. Les ouvriers ne voyaient la possibilité d'améliorer leur sort que dans une lutte contre les autres classes. Puis les hommes qui avaient dicté ces principes aux travailleurs allemands regardèrent par delà les frontières et se demandèrent si on ne pourrait pas grouper les travailleurs de tous les pays en vertu de ces mômes formules. Or, messieurs, nx>us ne nous dissimulerons pas que même l'internationalisme le pJus justifié a ses dangers. » ' « Ainsi, remarque le « Temps » tandis qu'au dehors de l'Allemagne il reste des croyants pour préparer un retour à l'Internationale ouvrière, c'est du socialisme allemand que part l'initiative de dénoncer cette creuse formule « après fortune faite ». Il faut espérer, que parmi les socialistes alliés tous les yeux seront enfin dessillés. Un député ouvrier défend aux Communes la conscription t M. ASOUITH DEMANDE DES CREDITS POUR LEVER UN NOUVEAU MILLION | DE SOLDATS ; M. Asquith a déposé mardi à la Chambre des communes la demande prévue de cré-i dite supplémentaires pour lever un nou-, veau million de soldats, ce qui portera à quatre millions le nombre d'hommes en-. rôlés par l'Angleterre. Il a affirmé sa con-• viction au'aucun membre des Communes ne . refuserait cette demande, a rendu hommage aux efforts de lord Derby et à la carrière , du maréchal French. et a fait en terminant cette énergique déclaration : » Un grand nombre d'erreurs ont été commises des deux côtés ; mais en ce qui nous concerne — et je sais qu'il en est de môme checï nos alliés — nous suivrons inflexiblement notre route jusqu'à ce que toutes nos , ressources soient mobilisées et organisées en vue de la guerre. Après le ministre, M. John Redmond, chef du parti irlandais, a pris la parole et s'est exprimé ainsi : » Je désire informer le gouvernement que le parti irlandais, au nom duquel j'ai pris la parole, est formellement opposé à la conscription dans les circonstances actuelles, et qu'ils espère, dans l'intérêt du pays et de la conclusion prompte et victorieuse de la guerre, que le gouvernement s'abstiendra de toute proposition à ce sujet. » Les dépêches ne nous disent pas quelle impression cette déclaration a produite sur la Chambre, mais elles nous disent que le discours prononcé ensuite par M. Stanton, le nouvel élu de Merthyr, a eu le plus vif succès. M. Stanton a vivement rabroué ceux qui, d'une façon hypocrite, prétendent que les Anglais sont effrayés par la conscription- — Si les gens refusent de s'engager, dit M. Stanton, il faut aller les chercher. (Longs applaudissements.) , » Ouand un pays est assez bon pour qu'on v vive il doit être aussi assez bon pour qu'on le défende. » Nous avons beaucoup plus à défendre que n'importe quelle autre partie du glo-1 be. » Est-ce que tous les gars d'Australie, du Sud-Afrique et de la Nouvelle-Zélande ne se sont nas sacrifié pour la mère patrie " Que penseront-ils quand ils apprendront que nous possédons des tire-au-fianc parmi . nous et qu'ils entendront dire qu'il y a des gens qui se sont simplement mariés et se cachent derrière des jupons pour éviter de servir, pensant ainsi échapper à la vindicte publique Est-ce à, de tris hommes qu'on va permette de bâtir les générations : anglaises futures ? Quelle honte ! Quaaid les meilleurs sont partis, c'est au Parlement à dire ce qu'il faut faire pour le : pays. (Vifs applaudissements. ) « Les libertés de chaque individu doivent être détermniaiées par ce qui est le meiLleur pour tous.. (Longs applaudissements.)» Nous sommes capables de faire beaucoup plus que nous n'avons déjà fait et j'adjure tous les Anglais de s'enrôler et de faire en sorte que les gars qui sont dans les ti-anchées sentent que le pays tout entier est derrière eux. Nos ressources sont sans limites ; notre courage ne peut être brisé. » Qu'on en finisse avec les pleurnicheries ou les hâbleries ; levons-nous tous et alions combattre d'une façon digne de notre glorieux passé. » Les peuples Alliés feront unanimement écho aux acclamations qui ont accueilli ces fières et j)atïiotiqu£s paroles de l'ouvitâer , gailois. Une nouvelle liste de prisonniers Pour répondre à de nombreuses demandes, nous avons dévidé de publier UNE NOUVELLE LISTE DE MILITAIRES BELGES PRISONNIERS EN ALLEMA-' GNE. Un premier fascioule va sortir de presse.ll comprend, EN 24 PAGES GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires. Ce premier fascicule va de fa lettre A à DET inclus. Nous ne doutons pas que cette publication .intéresse beaucoup de nos lecteurs. Le tirage étant limité, nous les engageons à nous envoyer AU PLUS TOT leurs souscriptions. Le prix de cette brochure est fixée à o fr. 50. Elle sera expédiée FRANCO contre l'envoi de 8 fr. 60 en un bon postal au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter LEC HAVRE. Les demandes pour l'Angleterre seront fournies por notre London Office, 21, Pan-ton Street (Leicester Square) London S.W. Joindre à la demande 6 pences. Peur les victimes de l'explssisn ds Mie *oa LA SOUSCRIPTION DES TROUPES BRITANNIQUES Le Comité Officiel a adressé au général .\sser. commandant la baise anglaise du Hâvre, la lettre que voici : Le 21 décembre 1915. :t Monsieur le Brigadier Général, » Vous avez bien voulu nous faire savoir que vous aviez pris l'initiative d'inviter les trompes britanniques cantonnées au Hâvre à apporter leur contribution dan6 le but de venir en aide aux familles de ceux qui per dirent la vie dans la. catastrophe de Gra-ville, et vous avez eu la grande amabiiilé 'le venir nous remettre personnellement, la somme qui a. été recueillie parmi vos troupes, soiit. 22.275 francs. » Profondément touchés de cette nouvelle marque de sympathie envers les glorieuses victimes, nous avons l'honneur de vous exprimer notre vive gratitude pour la généreuse participation de leurs frères d'armes britanniques au soulagement des familles endeuillées de ces soldais de la Patrie et. da Devoir. » Nous vous faisons en outre un devdr, M. le Brigadier Général, de vous adresser personnellement nos bien sincères remerciements pour votre délicate initiative et voire gracieuse démarche de ce jour. » Veuillez agréer, Monsieur le Brigadier Général, l'assurance de notre considération la plue distinguée. Le Maire du Hâvre, (s.) : MORGAND, Président du Comité Municipal des Réfugiés. Le Président du Corn ité Officiel Belge, (s.) : Fr. SCHOLLAERT, Président de la Chambre des • Représentants de Belgique. > HUITIEME LISTE ■ M. Augustin Normand Fr. 300.— Mme V® Trouvav et Cauvin 250.— R. E. Latham S50.— M. Joseph Lord 200.— Personnel du Bureau des Renseignements de la Correspondance et des Postes Belges 204.50 Les chefs, ouvriers et employés BeJges et Français'des Forges et Chantiers (Ateliers Mazeline) .... 215.60 Personnel et élèves du Lycée de Jeunes filles ." 125.— M. de Grandmaison, avocat 100.— M. Camus, directeur du Bar Automatique 100.— M. et Mme Angamare 100.— MM. A. Flanibart et L. Vallei ... 100.— Employés de Raoul Duval et Fils .. 50.50 Chaussures Desmoulins ' 50.— MM. R. Doy et A. Langstaff 50.— M. Bellenger 25.— MM. G. Evers et Gaudu 25.— Personnel de Flambart et Vallet... 25.— MM. Pi va in et R. Bellenger 25.—■ M. Michel-Schmidt 20.— Mme Ve Mao Leod 20.— M. Alphonse Bouer 20.— M. Victor Manger 10.— Berthe et André C 5.— Anonyme 5.— Comité Central de l'Union Nationale des Cheminots de Paris, par l'intermédiaire de M. Segers. Ministre des Chemins de Fer 1,000.— Le personnel du Ministère des Affaires Etrangères 276.50 Les fonctionnaires du Ministère de l'ndustrie et. du Travail (Adm. Centrale et rtourse du Travail) : MM. Varuder Mierden, F 15.—, Breyre, A 15.— Bisqueret, L. 10.— Breuf. F .' 10.— Bolle, F 10.— Caufaerts, F 10.— M. Demain. R 10.— M. De CeukeWre, F 10.— M. DésiroMie, F 10.— M. Haâme. J 10— M. Hubert, H 10.— M. .Tivlrri; P 10.— M. Misson, A 10.— M. Pultems. G. 10.— M. Van Winekel, J a.— M. Cunpfom*. greffier du Sérvat... 50.— Le commandant Tancré, po<ïr la Cie des mortiers de tranchées (premier versement) 50.— Par l'inteiméSaire du XX" Siècle : Cie de discipline belge de C 190.— Chambre dte commence beige du Havre (2" verceroesut) 65.— M. le major Vindenberghe 10.— M. l'abbé Cartier 10.— Anonyme 70.— Le personnel du M5Wi8t-ère des Sciences et des Arts 160.— Owps cte transports du Havre.... 96.20 M. Costejc, aumônier beîge.^ £5).— M. Malis, conseiller provincial belge du Bralban, à Chuinliérv... 5.— Institut militaire de rééduicaticm jurol'essionnelle à Port-Viîlez : Ofliciens et. personnel civil ...— 110.— Sous-officieiTs el instructeurs -19.50 Caporaux et soldats 250 — M. B. Margulies, d'Ostende 500.— Corîk-rj-e de la Seine, Le Havre.... 200. Imprimerie Béziors ' 50. M. Benoit Meses, pharmacien, réfugié belge à Isscmdirn (Indre)... 10.— Olnciers et sous-officiers du détachement de gendarmerie belge Ho.vire 470 Office municipal des œuvres de ià guerre de Saint-Malo 100 Fidèle Dutry-Deva.ux, réf. belge à CourceUes g J0,taf tir. 6,116.80 Total des listes précédentes. 70.670.20 Total général fr. 76,787.— s0l\s?rïpti°ns peuvent être remises à J- ,'t ,• secrétaire général du Co-« , belge de secours amx réfugiés t' Dîa?; f '•éderic-Sanivage, à Sainte-Adresse, 011 a, M. VIDAL, administrateur du Comité' munacipal des réfugiés du Havre, Mairie de cette ville. LA SITUATION MILITAIRE Mercredi 22 décembre. On parle et on reparle abondamment de vastes actions sur le front de Flandre et de rranoe. En Flandre, 011 le sait, les iniempé-a^ies dé la saison eut transformé la plaine en m marécage, notamment sur toute la ligne tenue par les Belges. Notre iront est à des cotes excessivement, basses, au. niveau ou même sous niveau de la mer à marée haute Do Nieuport à Noordschoole, au sud de Dix-mudè, où se termine le front belge,le terrain est sous inondation. Cette barrière est in-■iranichissable. Il faut aller au-delà d'Ypres su,r les revers orientaux du mont Kemmel pour voir la plaine se relever sensiblement et atteindre les cotes 40. t» et 75.Là, le bourbier est encore profond; mais avec de la volonté et de bonnes chaussures,on parvient a ae tirer de la grasse argile flamande. Est-ce là que se produira la ruée ennemie, dans ces plaines d'Ypres, tragique charmer et pays d'épopée ? Malgré ce qu'on en dit,mous ea doutons car l'assaut exige, pour être ■mené à bonne fin, la mise en œuvre de nombreuses mitrailleuses et pièces d'arlillene •ilégère. poussées en avant avec ies vagues d'attaque; or, cvinm^nt, dans cette boue, faire manœuvrer ce , matériel ï D'aucuns par-lent d'une offensive au coude de la ligne alliée, vers Noyon; d'autres, d'une attaque dans les Vosges, en direction de Belfort. Ce qui donne q-ueloue crédit à cette dernière rumeur, c'est 1 activité d'une, nombreuse artillerie lourde aux approches de la frontière suisse, où notarncn.t des 210 allemands bombardent les positions françaises de Re-chesy, de Seppois et de Pîetterhouse; c'est aussi 'le fait qu'Altkirch a été complètement •évacué. Comme pour déjouer ce dessein de l'ennemi, les Français sont partis en offensive au sommet de l'Hartmanswillerkopf et y ont conquis $es ouvrages, montrant par là qu'ils menacent toujours la plaine d'Alsace et que les Allemands trouveraient dans le massif vosgfen à qui parler.Les 1,200 prisonniers qu'ils viennent d'y capturer sont d'un fâcheux présage pour l'ennemi. On a pris fort peu de précautions pour annoncer l'abandon des positions de Suvla et de Gaba-Tépé, en Gallipoli. L'opinion publique est,en effet, fortifiée contre les émotions et ses nerfs sont plus solides qu'au début de la guerre. Ce sont, toutes les positions de la rive occidentale de la presqu'île tenues par les Alliés qui ont été ainsi abandonnées et non. comme 011 pouvait le croire, les seules positions de la baie de Suvla. On en vient donc à se demander s'il convient de s'accrocher encore, sans espoir, dans le sud de !a. presqu'île ou s'il ne serait pas pfas expédient de concentrer tout l'effort des Alliés à Salonique. L'expédition des Dardanelles a été, de l'avis et de l'aveu de tous, srnpi'nfattement conduite, trop précipitamment d'abord, trop timidement ensuite. Les états-majors ont pris maintenant des décisions; ils sont les meilleurs juges et nous devons admettre q.ue ce qu ils accomplissent maintenant et ce qu'ils accompliront demain, — qu'on reste ou qu'on ne reste pas à Sedul-Bahr, — est la meilleure des soliu-fions.Tandis qu'à Salonique, comme Sœur Anne, les Alliés ne voient toujours rien venir, Vs Italiens se préparent à recevoir comme il convient les Bulgares en Albanie. On ■parie peu à Rome, mais 011 paraît y agir congrumeut. La. traversée de l'Adriatique par le corps expéditionnaire et les convois a qté un coup de maître, encore qu'il ait été accompli dans le silence et qu'on en parle peu. L'Italie a promis de ravitailler les Serbes : VDlîe est en train de tenir sa promesse et il semble que la position du gros de l'armée sorbe qui est à Elbassan est moins en péril car, à Sofia même, on avoue — à moins que oe ne soit une feiate — que la pcwsraùte aurait été suspendue. Paul CT*ba«4-t, Votes du front • r-—THJll UN DUEL D'AVIONS AU DESSUS DE LA MER r (De notre envoyé spécial ) A la suite d'avaries, un petit ivajpeur marchand anglais avait été jeté à la côte, à peu près en face de la Panne. Un avion allemand en reconnaissance — C'est d'ailleurs le seule genre de reconnaisance que connaissent les Allemands — l'aperçut c'en vint tournoyer à l'entour de l'épave, puis fila prévenir ses camardes. A quatre ou cinq, ils reviennent bientôt et lâchent leurs bombes à assez faible hauteur. Une seule d'entre elles frappe le bastingage du navire. L'artillerie se met à tirer sur ces oiseaux de malheur. Quelques coups passent très près. Voici maintenant que les avions alliés ,enfin prévenus,, tl'oitoent ,sur les ennemis qui n'attendent pas leurs approche pour prendre la fuite, avant .d'avoir accompli leur œuvre de destruction. Le lendemain les aviateurs allemands, peu satisfaits sans doute du résultait obtenu la veille, car le navire est toujours là et il est même sur le point d'être renfloué, reviennent à la charge. C'est ce qu'attendaient les aviateurs alliés, maintenant sur leurs gardes ; A peine l'escadrille ennemie accourt-e-lle d'un bout de l'horizon, que du côté opposé surgissei.t d'autres avions à l'allure rapide. La ren contre a lieu à peu près au dessus du ba teau échoué. Dès spectateurs juchés ui haut des dunes ou sur la digue, suivent le combat avec anxiété. On n'entend rien, ni ie vrombissement des moteurs, ni le crépitement des mitrailleuses. Silence impresj' Minant.Soudain l'un des appareils tombe en ol li-que en tournoyant- La chute est assez rapide. Elle s'accélère peu à peu l'appareil tombe bientôt comme une masse, per-oendiculairement. Il est près d'attoindre la mer. Tout-à-coup une flamme gigantaî-que surgit de la masse qui tombé. La lueu: a à peine disparu que la mer a dèjàen'ï'o'i-ti l'appareil et ceux qui le montent. Ui avion descend iusqite "près de la surface de la mer. C'esit le vainqueur sans doute ,ui vient contempler son œuvre. Mais il n» voit probablement déjà! plus rien. Des avions s'enfuient vers la pleine mer. D'autres partent plus lentement vers le sud, en piquant vers la mer. Soitlats et civils, témoins de la scène hurlent, trépignent, battent des mains, s'élancent vers la mer. Mais tout-à-coup une voix s'élève : — Est-ce bien un avion allemand ? La question se répète. Une angoisse saisit la foule. Les visages pâlissent. Un fris-sqn parcourt fous les spectateurs. — C'est un boche, puisque les autres Al lemands prennent la fuite vers la mer. Un nom circule sur toutes les bouches celui d'un aviateur belge qu'on a vu tantôl se diriger vers 1-a mbr- Ne serait-ce pas lui ! On ne l'a pas vu rentrer. Encore une fois .^lllfsuix se fouiMent. Une interogatior muette à laquelle personne ne peut répondre émeut violemment cette foule... Venue on ne sait d'où, une réponse voir de bouche en bouche : c'est un hydroavior allemand que la mer a englouti..'.. Chacur cherche confirmation -de cette liouvalle, mais les regards restent longtemps encorc braqués vers l'Océan, où de gros navirei s'occupent activement de remettre à fiole steamer échoué. On voudrait bien savoir maintenant que est l'avion vainqueur, si c'est un belge un français nu un anglais, ou bien aperce voir les débris de la machine allemande Mais le vainqueur a disoaru au loin et 1e mer garde sa proie. )iO« UN MARIAGE AU FRONT Samedi dernier, a eu lieu, dans un villag* du front belge, te mariage du commanlan d;'état-major Kugène Van Trooyen, a.vei Mlle Alice De Gae, fille dè feu le notaire ex-bourgmestire de Gyverinchove, qui exerç; sa charge dans cette localité d'atxird, puis à Fumes. Les deux énoux étaient fiancés bien avan la guerre. Leur mariage, qui avait été fixi au mois- de novembre dernier, d-ut être re tardé, le commandant Van Trooyen ayan été blessé assez grièvement à la jambe e à la main par un obus aux environs de Dix mude, il v a près de deux mois. La cérémonie de samedi fut très simple Deux landaus conduisirent les futurs e leurs témoins, Joseph Loyette, beau-frèr< de <a fiancée, et le commandant du génie Auguste Van Trooyen, frère du fiancé, à l£ maison communale et à 'l'église. Le général Wielemans, chef d'état-majoi de l'armée, avait envoyé une superbe gerb« di» fleurs aux époux, et les officiers diu quar lier généra.! belge, dont fait partie le com mandant Van Trooyen, une ravissante cor beille. " Deux anecdotes à propos de ce mariage. Quelques jours après avoir-été blessé, le commandant Eugène Van Trooyen reçut è i'aanbulance la visite du Roi qui venait lu: remettre la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold. Au moment où Sa Majesté faisait son entrée dans la chambre, Mlle De Cae et deux dames qui l'accompagnaient en sortirent. Le Roi causa longuement aver l'officiel- blessé et lui parla de ses projets d'avenir. En sortant elê la chambre, il se dirigea vers Se groupe des trois femmes qui attendaient sa sortie et fit demander par son officier d'ordonnance cruelle était la fiancée du commandant,. Le souverain s'entretint quelques instants avec elle et lui exprima l'espoir que les blessures reçues par son fiancé seraient rapidement guéries el que leur mariage n'en serait pas beaucoui. retardé. Au moment où le commandant Van Trooyen allait quitter le matin sa chambre à l'ambulance, un groupe d'infirmières américaines vint le trouver, lui demanda de leur faire un cadeau, lui en firent un en échange, puis au moment où il sortait de la chambre, lui jetèrent une paire (le pantoufles à la tête. Toutes en chœur s'écrièrent alors : « Maintenant vous serez certainement heureux en ménage ! » Il parait que cela ne rate jamais. Toutes nos .pantoufles alors, comman-âsotl _ _____ ? A. M. DERNIERE HEURE ri&i Communiqué officiel français Paris, 22 septembre, 15 heures. Aucun événement important à signaler au cours de la nuit DANS LES VOSGES, l'attaque menée hier par nos troupes nous a permis d'élargir sensiblement nos positions sur les pentes est de rHartmannswillerkopf. Le nombre des Allemands faits prisonniers est actuellement de douze cents, dont 21 officiers. Us appartiennent à six régiments différents. new ENCORE UN CRIME ALLEMAND EÎT BELGIQUE Amsterdam, 22 décembre. — Les journaux annoncent que M. Alexandre Sz«k (?) a été condamné à mort et que le général belge retraité Buys a été condamné à trois ans de travaux forcés, pour haute-trahison. [Cette dépêche, assez confuse, se rapporte sans doute à un nouveau forfait des bou-reaux de la Belgique-] )«>;< LE DIRECTEUR DU << TELEGRAAF » EST MIS EN LIBERTE Amterdam, 22 décembre. — M. Schroeder, rédacteur- en chef du «c Telegraaf », a été1, remis en liberté. LE PARLEMENT BRITANNIQUE VOTE L'ACROISSEMENT DE L'ARMEE Londres, 22 décembre. — La loi augmentant l'armée d'un million d'hommes a été votée sans scutin, au cours d'une séance de nuit. Celle-ci a été levée à 5 h. 45 du matin. —»o« Mme ASQUITH CONTRE LE « GLOBE 11 Londres, 22 décembre. — Le <1 Globe » aiyant retiré les accusations qu'^H avait, portées contre la femme d'un ministre, et ayant fait des excuses, le prOcès intenté par Mme Asquith est termine. Le tribunal a défendu formellement ail n Globe n de renouveler de telles accusations.LA POLITIQUE DES ETATS-UNIS New-York, 22 décembre. — On annonce que le colonel House, ami du président Wilson, partira bientôt pour l'Europe, sur la demand-; du président, dans le but ue communiquer verbalement des renseignements aux ambassadeurs américains, au sujet de l'attitude du gouvernement américain.Ce voyage est absolument étranger à la 1 mission ' pacifique. nCXf SAISIE DE SACS POSTAUX DE HOLLANDE La Haye, 22 décembre. — Le gouvernement néerlandais a protesté contre la saisie des sacs postaux hollandais à bord des vapeurs « Rotterdam n, » Noordam » et « Fri-• sia », réclamant à l'Angleterre le retour' immédiat des dits sacs. A PROPOS DE LA TERREUR EN BELGIQUE On des cries de la presse eÉeei? [Qminent eile a sîdé les SIM à faire îraïaiïlar la ii^tges à lesr servies V Pour compléter ce que nous avons dit, dans un premier article - (1), au sujet de tonte la presse embochée en général et de la « Belgique » paraissant à Bruxelles, en particulier, nous tenons à montrer }e rôle ouê par cette presse dans la question de la reprise du travail qui a servi de prétexte à l'occupant pour distribuer des condamnations variant de 5 ans à 6 ou 7 semaines de prison. Comment se posait la question de la reprise du travail Il importe tout d'abord de savoir si cette question se posait. Ceux qui ont vécu dans notre pays les derniers mois de l'année 1914 connaissent l'état d'abattement et de découragement qui s'empara des Belges après l'occupation des différentes régions. L'ennemi avait passé, massacrant les civils, pillant les maisons, enlevant les bestiaux, vicrlaiît les entrepôts, les magasins, les greniers, les granges, sans, bien entendu, oublier les celliers : partout le crime et la rapine. On ne tarda cepenelant pas à se ressaisir; ceux oui avaient conservé la vie se préoccupèrent des moyens d'y subvenir et dans tous les domaines, dans l'industrie et le commence aussi bien que doits l'agriculture, on se mit en mesure de reprendre la besogne. Cest à peine d'ailleurs si les cultivateurs avaient interrompu leurs travaux. Même aux jours terribles- d'août 1914, les malheureux se remettaient à la besogne dès que les bourreaux cessaient de les garder comme otages. Nous pourrions citer telle commune où les hommes, enfermés dan6 l'église pendant six nuits consécutives, s'éloignaien/ chaque matin pour vaquer à leurs occupa) (1) Voir le « XX* Siècle i> des 5-6 iéatn bre,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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