Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 27 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gf0ms3m130/
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LE XXe SIECLE AB0NNEMENT8 Pour tout© la Belgique (Ju an. « » • • » . fr. 9.0S Six mois • » ♦ .... 4.S0 Trois mois •••••• 2,19 Gr.-Duché de LuismJ). 20.00 Union postal* 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 H.tolr) I Edition (10 h. soir) Edition Jjt (minuit) BBWHBiBHHIiM mmsœm* tœiwwa&tkSiia -«sa»*" issat aawt3».»KHa! ?élôpbones 3546 et 3586 Instars-are oxnnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • {$«49 Réclames (3* page), la ligne, I.S9 Faits divers corps • • » 4.09 Faits divers fin. • . m S.OO Réparations judiciaires • 3-00 Nécrologies , «, « » » £«00 Los Annonces sont reçues ou bureau du journal 5 centimes le numéro EDITION H Le Roi et la Reine à Luxembourg Le Roi et la Reine quittent Bruxelles ai jourd'hui pour se rendre à Luxembourg oi pendant trois Jburs, ils seront les bote de la grande-duchesse Adelaïde. Ils vont li rendre la visite que la Grande-Duchesse ieu fit l'an dernier, et dont Bruxelles a gardé 1 souvenir charmant d'une princesse qui li apparut toute souriante dans la grâce de s jeunesse. Le Grand-Duché, nous écrit-on. réserve nos souverains l'accueil le plus chaleureu: Nous n'en sommes pas surpris, car noi n'avons jamais doute des sentiments de ne excellents voisins. Les relations de la Belg que et du Grand-Duché ont toujours été en preintes de la cordialité la plus entière et ] plus sincère. Ces relations ont eu cette fo tune particulière de n'avoir jamais été a térées par le moindre désaccord. Le Grant Duché est, au surplus, une prolongation naturelle de notre territoire, ses populatior s'identifient si bien avec les nôtres, s( mœurs s'accordent- si merveilleusement av( nos mœurs à nous, que nos innombrabh touristes qui vont, chaque année, demande à son ciel et à ses jolis paysages le repo la joie ou la santé, n'ont jamais Pimpressic d'avoir quitté la Belgique et s'y sentent ch< eux. La Belgique et le Grand-Duché ont t ce bonheur commun de vivre dans la pai et ils ne connaissent d'autre ambition qi de travailler dans la paix à leur compl épanouissement. Tant de traits communs suffiraient à e: pliquer la sympathie que les deux peupli éprouvent l'un pour l'autre. C'est en toui sincérité que le roi Albert nourra expriim à la grande-duchesse Adelaïde les sentimen de cordiale affection de la Belgique et no\ nous associons joyeusement aux vœux qu' formulera pour 1 avenir et la prospérité c Grand-Ducné. — < A qui la faute 1 — Nous avons exposé hier la détresse des c toyens socialistes expliquant craintiveme: à leur clientèle que si la loi sur les assura ces sociales n'est pas votée cette session, i n'auront aucune responsabilité dans l'a faire. Dans le même moment que MM. C. Huy mans et Van der Velde se friotionnaie: mutuellement pour se blanchir,le « Peuple tenait à honneur de participer au me toyage. Sauvourez ces quelques lignes qui,- dai l'esprit du « Peuple » résument adrnir blem&nt la situation : La gauche socialiste est décidée, pour g gner du temps, à réduire ses interventions quelques brefs discours. Les députés libérai ne parleront guère vraisemblablement : ce s rait bien la première fois qu'ils auraient trou beaucoup de choses à dire au sujet d'une r forme ouvrière. D'où viendraient les longueur: De la droite? Cest ça! Vous verrez que ça finira p; être de la faute de la droite. Pour M. Hymans, c'est de la faute c gouvernement... qui a déposé son projet y a plus de seize moisi AllonsI Allons 1 J piter veut perdre ces gens-là. Arrêtons-nous quelques instante et t nons-nous en contemplation devant Vam bilité — pleinement méritée — décernée p< le « Peuple « aux libéraux. _ n ...Ce sorait bien la première fois qu'i Auraient trouvé beaucoup de choses à di au sujet d'une réforme ouvrière. Saluez, messieurs les libéraux sans pr gramme, saluez d'un petit geste modeste reconnaissant. Pour nous, ce qui nous interesse, c'e beaucoup moins le coup de pied envoyé £»< le « Peuple » à ses alliés que la premiè p!hrase de la citation. Pour que les assurances sociales puisse: aboutir encore, les socialistes ont décid pour gaigner du temps, de réduire leurs i torventions à quelques brefs discours. C'est l'aveu, confirmant l'aveu fait pi M. C. Huysmans, que cette réforme déper d'une question de temps. Ils sont drôles, les bons citoyens qui ve lent aujourd'hui faire d'héroïques soci fices pour gagner quelques heures et qui a: gaspillé quatre mois avec préméditatio avec obstination. Ëaalletin poSifticgosis Pour rappel hier dimanche ont eu lu les élections législatives françaises. N lecteurs trouveront d'autre part, sur journée et sur les incidents de la veille, d détails que nous a transmis par téléphoi notre correspondant de Paris. Pour la pr mière fois, les électeurs votaient sous env loppe. Les opérations de dépouillement on de ce chef, été retardées partout. — Le Brésil, VArgentine et le Chili oi offert aux Etats-Unis leurs bons offic pour arriver à une solution pacifique à conflit mexicain. On apprend de source o ficieuse que le plan des gouvernements sut américains comprend Vélimination du g néral Huerta, sur laquelle le gouvernemet des Etats-Unis a insisté depuis le début d conflit actuel. Des notifications de Voffi de médiation ont été envoyées aux repr sentants diplomatiques de VArgentine, à Brésil et du Chili au Mexique, ainsi qu'a quartier général des constitutionnolisU du nord du Mexique. Cependant le sentiment général qui i manifese dans les milieux parlementait aux Etats-Unis est en faveur de la prise a l'offensive. On estime généralement que Vo t'exposerait à des complications interne tionales si Von se bornait à attendre Vera-Cruz que Us Mexicains attaquasses l&s premiers. — Le ministre de Grèce à Rome a faï savoir au marquis di San Giuliano,minis trè des affaires étrangères, que le gouvei nement grec avait donné ordre à ses trou pes d'évacuer la partie qu'elles occupen encore de la province de VEinre attrihui< à V Albanie., LES NOUVELLES \ Un conseil de cabinet 9 se tiendra lundi matin au ministère de h guerre. Il est probable que la droite sera convo quée mardi matin. Au ministère dos Colonies _ La réorganisation de l'administration co loniale métropolitaine sera, assura-t-on, ui 8' fait accompli dans une quinzaine de jours ■ Ainsi qu'il était à prévoir, un certain nom 'r bre de commis seront versés dans les autre e départements ministériels. Les autres fonc tionnaires et agents dont le ministre se voi dans l'obligation de se séparer seront mi en disponibilité avec la moitié, les deu x tiers, les trois quarts ou l'entièreté de leu . traitement, suivant le nombre de leurs an g nées de service. . M. Denyn, chef du cabinet, abandonnera •_ dit-on, la direction générale du service de 1 L justice pour devenir conseiller juridique d a département. j" ^ Lo milltary belge }" Le military national belge est terminé.L coupe n été remportée par M. Cavalière, d 51 l'Ecole d'équitation d'Ypres, dont les pa ^ cours ont été particulièrement brillants. c Le casque Voici les modifications qui seront appoi ;r tées au casque : s, Les jugulaires et le plumet sont supprimé n complètement. Les visières sont raccourcie légèrement, afin de diminuer la laigeur de 1 n coiffure et de la rendre plus élégante. Le ca! *■> que est pourvu d'une mentonnière. le En tenue de campagne, il n'a ni cimier, i 't tête de lion, ni plaque frontale. A la parti supérieure une plaque vissée vient remplace la tête de lion, en laissant quatre ouverture >s pour la ventilation. Le casque pèse alors 26 -8 grammes. En tenue de campagne, il n'a ni cimier, i la tête de lion et Pétincelante plaque froi taie. Il portera toujours un signe distinct n pour les différentes armes; pour la ligne, u numéro du régiment; pour les grenadier une grenade; pour les carabiniers, un fusi _ uour los chasseurs, un cor de chasse; poi l'artillerie, un canon ; pour les lanciers, ue i lance; pour les chasseurs à cheval, un sj » bre, etc. ^ Voici, à titre documentaire, le poids moye de différentes co'iffures : un chapeau meloi 1_ 150 grammes; un képi d'officier, 200 à 2] ^ grammes: le Chapeau des carabiniers,en can 4>agno, 300 grammes; le shako, èn eampagn *s ojG grammes. Pour îa jeunesse catholique bruxelloise s- Rappelons que c'est aujourd'hui lundi qi it se tient la journée des œuvres de la jeunes? >» catholique bruxelloise. it- Après une grand-messe solennelle chant* à 9 ih. 1/2, à Sainte-Gudule, par Mgr Evrar< is et pendant laquelle on entendra une alloc a- tion de M. le chanoine Cocheteux, dire teur do l'Institut Saint-Louis, les réunioi des sections auront lieu à 10 n. 1/2 au loc; à uPatria». îx L'après-midi, à 2 heures, aura lieu l'a ej semblée générale où prendront la parole 3\ té Levie, ancien ministre des finances, et é- R. P. Rutten, dominicain. ' ' Les adhésions sont venues très nombre ses au comité organisateur et tout fait pr l1' voir que cette journée sera pour nos jeun* amis un très gros succès. il B-a Commission des slîes j- s'est réunie samedi. Elle s'est occupée d classement de deux sites le panoroma c e- la \ ille de Huy et le marais du Liereman a,- Vieux-Turnhout. Elle a entendu ensuite 1( tv rapports d'inspection sur l'aménagement ô nouveau quartier à édifier aux abords c ls l'église Samt-Gommairo à Lierre et sur ' L-e situation du Bois Impérial de Saint-Jean Ougrée. gt La Société protectrice des animaux a ienu dimanche soir son assemblée gén ^ raie au Palais des Académies, sous la prés xr dence du baron de Fierlant. A .près plusieurs discours, le secrétaire donné lecture de la liste des récompenses a + cordées aux personnes qui se sont signalé) / par leur bonté envei'3 « nos frères inf ' rieurs ». Ces lauréats sont au nombre de 2( parmi lesquelles Mgr Bolo, les religieux d Mont-St-Bernard et plusieurs soldats. Les r Li compenses accordées à ces derniers leur Si ront -émisés par les chefs de corps devai lo front des troupes. L]- S Le mouvement des œuvres Q, AU CERCLE « RERUM NOVARUM » Le Cercle •« Rerum Novarum » a tenu sj i medi soir une importante séance au cou: de laquelle il a reçu son nouvel aumônie M. l'abbé Fierens, professeur de rhétoriqu '■u à l'Institut Saint-Boniface. Le présider os Paul Coppens a souhaité la bienvenue a ia sympathique professeur, qui a promis a Cercle tout son dévouement et des applai es dissements unanimes ont ratifié cet éohanç te d'engagements où il est permis de voir poi e. le Cercle le gage d'un nouvel essor. M. Paul Coppens a ensuite donné une coi férenoe très documentée sur l'action socia t* des catholiques allemands et en pa-rticuli( le mouvement syndical qui groupe en de ,/ fortes organisations les ouvriers d'Outrt Rhin. :S Les débuts de ce mouvement, ses progre u rapides, son épanouissement actuel et aus f. les difficultés auxquelles il s'est heurté, 7 Coppens a exposé tout cela fort clairemen terminant par le rappel de l'^Etocyclique o ' Pie X a précisé les devoirs des catholique i t allemands en matière syndicale, u De vigoureux applaudissements ont soul gné la péroraison de cette excellente confe rence dont le vice-président Gram a très jus tement félicité l'auteur. u Le Cercle c Rerum Novarum» célébrer u samedi et dimanche prochains par de grar des fêtes le Ve "anniversaire de sa fondatio 's et le grand souvenir de l'Encyclique d Léon XIII, dont il réclame le patronage, r Voici l'ordre de ces fêtes : ,g Samedi 2 mai. — A 8 1/2 heures précises à la salle «Union et Travail », 11, rue Brial e mont, Assemblée générale : 1. Rapport su n les travaux de Fannée écoulée; 2. conférenc sur « les Maladies du corps social », p<ar 1 président d'honneur, M.H. Carton de Wiart a ministre de la Justice ; 3. discours de M. Ma t 'oiibipmtîo a^isjoAiuQ,! ^ .xnossojo.id Ddmanche 3 mai. — 1. A 8 heures, messi ^ d'actions de grâces et communion général-eh l'église Saint-Nicola» (Bourse) ; 2. dé jeûner en commun, et visite de la Boulan - gerie «Notre Pain», du Secrétariat socia . de la rue du Boulet et des chantiers de h t nouvelle Centrale sociale ; 3. à 1 heure, ban quet par souscription (3 fr.. 50). Les adhé ? sions peuvent être adressées au secrétaire M. I. De Vis, rue des Aduatiqiies, 64. qhronique du Jour »——»<£>€ U « GAZETTE » ETL'AUTONQMtE DES CHEMINSOE FEfl La « Gazette » qui décidément en est réduite à faire flèche de tout bois, se targue de l'intéressante conférence de M. d'Aspr-e-niont Lynden sur l'autonomie financière de« I chemins de fer pour prétendre que le gou* 9 vernement catholique est gravement coupable de négligence. «Elle appelle meane k j. remarquable exposé du conférencier : ta s pavé de l'Ours. s Si la législation budgétaire est défec-r tueuse, dit-elle, à qui la faute, sinon aua . cléricaux? Nous lui ferons remarquer que le système de la fusion des recettes des chemins de fei avec celles du Trésor remonte à 1839. Si nous a étions de sa trompe, nous lui demanderions pourquoi les libéraux n'y ont pas mis fir lorsqu'ils étaient au pouvoir. L'organisation des régies a fait l'obiet a ces derniers temps, d'études remarquables e et l'idée de l'autonomie, telle qu'elle se fail •- jour, est neuvé. Il faudrait féliciter le gou vernement au lieu de le blâmer de s'en êtr< inspiré. Au risque d'irriter l.e journad libé ral bruxellois, nous ajouterons que lej hommes d'Etat catholiques semblent avoi] pressenti les mérites de oe système, alors qu< s Frère Orban, qui fut si longtemps au gou s vernement, ne parait pas a»voir saisi les in a oonvénients et les dangers de la situatior aotuelle. Malou, notamment, insista à main . tes repri&es sur la nécessité qu'il y ava>i' II d'industrialiser l'exploitation et de perfec e tionner la structure financière du réseau r Quant aux influences politiques qui e® s travent aujourd'hui la marche des services 0 tout le monde sait qu'elles proviennent au . tant de g>auc!he que de droite. 11 Que la « Gazette » ouvre donc le necuei !" des « questions » de la Chambre. Lt Qui donc propose des trains inutiles, dei ■e dépenses de tout genre? Qui porte au pi naole des agents révoqués pour insubordi nation grave et répétée? ir Oe sont de ses amis ou alliés. e Que la « Gazette » garde donc ponr elL son ours et son pavé... n • *0« i, UN BON POINT 0' au <( Peuple » qui demande comme nous- i i- 1' « Assemblée wallonne » d'expliquer com 3, ment et de qui elle tient le droit de parle; au nom de la Wallonie. Si les amis de M. lo citoyen Destrée eux mômes se mêlent de la juger avec bon sens :e on peut se demander ce qui restera à eetfc ie pauvre (t Assemblée wallonne »... e —— >> LES INFAMES LOCK-OUTEURS ' 1_ On nous communique une intéressant-c" nouvelle. ^ Le Dimanche 12 avril, quinze musicien) de la Maison du Peuple — on se met bien chez les socialistes — se mirent en grève. Il entendaient ainsi, par cette ultime raison ^ obtenir le redressement d'abus autoorati ques dont ils se plaignaient. Du coup, les dirigeants de la Maison eus sent dû ressentir pour eux l'amour et 1 i iS fierté qu'ils éprouvent pour les prolétaire conscients et organisés, chaque fois qu-ceux-ci, suivant leur conseil et leur exemple se mettent en grève. u Eh bien ! non 1 Sans phrase, ils décrété e rent le lock-out. ;\ Les grévistes qui avaient jusqu'à présen !S une foi robuste dans les principes, en son u encore tout ahuris. 0 Lo prolétaire qui nous écrit cela termin-a sa lettre par la phrase suivante. Elle serai à drôle si elle no montrait l'incroyable laci lité avec laquelle les meneurs rouges, dupen les pauvres gens : î- Il me semble que c'est en contradiction fla j. grante avec les principes. a Dire qu'en 1914, il est encore de pauvre p. diables qui s'étonnent d'être bernés par le ,s socialistes ! »o« u LE GOUVERNEMENT ET L'INDUSTRIE NATIONALE S- Nous découpons dans l' « Industrie natio >- nale », organe purement technique et com it.. merci al les lignes suivantes : _ Interrogé sur le point de savoir si les ma tériaux belges étaient exclus des travaux à exé cuter aux nouveaux bassins, M. Helleputte : dit : « Les clauses relatives à la fourniture de: matériaux en terre cuite inscrites au cahie; L_ des chargés n. 225 de 1913, relatif à la con struction de l'écluse du Kruisschans sont celle! _ qui ont été appliquées en vertu du cahier de: ' charges n. 52 de 1908, aux travaux des dem ^ nouvelles darses d'Anvers, sauf la stipulation '' prescrivant que les briques seront de qualit» u et de couleur uniforme et exemptes de pyrites u » Aucune de ces clauses n'est de nature i i- exclure les produits belges, lesquels au poin ;e de vue de la résistance à l'écrasement notam ir ment, donnent souvent aux essais des chiffre: supérieurs à ceux exiges par le cahier de: j. charges cité. » c C'est là une vérité qu'il nous plaît de voii reconnue et proclamée par un de nos minis j très — faut-il le dire? Mais cela montre auss que M. Helleputte, si sympathique à nos in dustriels, l'est sincèrement, en connaissance d< • cause; ayant reconnu la supériorité des pro 's duits de notre industrie, il considère comme ur ïi devoir d'en recommander l'emploi partout oi !. c'est possible. C'est là la meilleure façon,vrai-5, ment, de concilier les intérêts de l'Etat et ceua h de nos producteurs. 8 ;— : L'màaifllÉiÉ à . —,o«— ? LE CONTROLE DU TEMPS DE Mme CAIL- LAUX ÉTABLÎT QUE LA MEURTRIERE A MENTI. Afin de vérifier les dires de Mme Caillaux, l' relativement à son emploi du temps dans l'a-3 près-midi qui a précédé le crime, le juge d'ins-3 truction Boucard a fait demander, au Crédit , Lyonnais, lheure à laquelle la femme de l'an-- cien ministre des Finances était descendue [ dans les sous-sols de cet établissement de cré-> dit pour y prendre des papiers dans son coffre-j fort. On délivre, en effet, une fiche permettant ' l'ouverture du coffre et portant la date et l'heure de cette opération. [ Or la fiche porte : 16 mars, 5 heures du soir. Comme Mme Caillaux était au « Figaro » à 1 5 heures 10 minutes, elle n'a pu'se rendre pen- * dant cet espace de temps du boulevard des Ita-" liens à la rue Alphonsc-de-Neuville, écrire une , lettre à son mari et se faire conduire ensuite rue Drouot, ainsi qu'elle l'avait prétendu. La Pêche au Congo | I! IOI-—- FILETS INDICENES ET MATERIEL EUROPEEN. — COMMENT ON PECHE DANS LE LAC MOERO. III (1) I Parlons maintenant, si vous le voulez bien, des genres de filets et d'instruments de pêche qu'a employés la mission expérimentale de la pêche au Katanga. Ces filets ont été l'objet d'une sélection raisonnée, car il s'agis; sait de savoir, non pas seulement ceux qui étaient les plus propices aux divers modes de pêche, mais encore ceux oui avaient le c moins de chance » de souffrir ae la présence et des attaques des grands sauriens et des n hippopotames, qui sont nombreux, on le sait, ^ dans tout le bassin du Congo. # J 1 II faut, en tout premier lieu, citer le grand P chalut à perche, qui est, en somme, à peu j3 de chose près, le filet employé par les pê- l, cheurs de crevettes ostendais. Il est muni de c patins qui lui permettent de glisser plus fa- 13 cilement sur le fond du lac ou du cours d'eau où se pratique la pêche. Car le chalut à per- n ehe doit toujours râcler le fond, de façon à c capturer les espèces de poissons plats du 1< genre des raies; des soles et des plies, qui se n collent, pourrait-on dire, au fond de l'eau. g Le enalut, long dé 8 m. 85 et accroché à e l'arrière du bateau,aurait dû — étant donnée n la puissance de celui-ci — être traîné à la d vitesse de deux à trois milles à l'heure, selon 1 qu'on utilise le vent ou qu'on se sert de la q vapeur. Mais on n'a jamais pu dépasser n douze hectomètres à l'heure. Il ramasse poissons, crustacés et coquillages, qui viennent r s'accumuler dans sa vaste poche et, qu'on ait t Séché à neuf mètres de profondeur ou à t ouze, les résultats obtenus ont été sensi- & blement les mêmes : en une heure de pêche, - l on prenait généralement 100 kilogrammes de n poisson. Ce résultat est énorme, il faut le p 5 reconnaître. Mais nous avons dit que l'engin o ■ employé par le lieutenant Goor et ses hom- ■ mes était un très grand filet. Le chalut à plateaux n'a pas donné les résultats qu'on en attendait. Il faudra recom- 1; > mencer l'expérience. # _ n Mais c'est la t senne » qui semble devoir s être le filet le mieux approprié pour la pêche e au Congo. Vous savez tous, n'est-ce pas, q ce qu'est une senne 1 C'est le filet qu'on b L emploie dans toutes les parties du monde, le filet traînant, avec ou sans poche. Il est t «ans poche, ici, et les indigènes le connais d sent sous le nom de u mokwao ». Sa hauteur, fi ~ au centre, atteint rarement plus d'un mètre c ' cinquante, pour décroître vers ses extrémi- t1 ' tés jusque 70 centimètres. Mais le lieute- r na<nt Goor et ses hommes avaient à leur dis- e position une senne longue de 150 mètres et ^ haute de 3 mètres au centre. U ne fallait fi pas moins de vingt pirogues, montées par * de robustes gaillards, pour la diriger — ce qui n'était pas toujours facile. Et plus d'un 5 noir au cours de la manoeuvre, tomba à p » l'eau. Ce n'eût été qu'un jeu pour eux - s ' car le nègre aime l'eau comme l'aiment les C » canards — si le lac n'eût abondé en croco d * diles qui font paresseusement la planche au c soleil, pareil a des souches d'arbre, mais d " qui, à la vue de la moindre proie, se préei f 1 pitent sur elle à la vitesse d'un éclair. I1 3 Heureusement on n'eut guère d'accident t 3 grave à déplorer. Jl ' Un « mokwao » indigène est généralement construit au moyen de lianes éminemment flexibles, de racines et de feuilles de plantes , , grasses. On conçoit, dès lors, qu'eue soit , J d'un joli poids et qu'il faille que ces mes 6 rieurs les mor'icauds « en mettent un bon , coup », en dépit de leur fainéantise eit g J trêrne pour le manœuvrer. Après l'avoir ^ ■ traîné sur une assez longue distance par- e J fois» on ne le tire qu'à proximité de la rive. f Les pirogues décrivent un arc de cercle, se rapprochent, et les noirs, par des traction» . simultanées, ramènent la senne, en la main- F tenant du haut et du bas, de façon à empêcher toute fuite du poisson, qui est, de la' î sorte, rejeté sur le sable, où l'on s'en em- i pare assez aisément. r Les engins ci-dessus désignés sont les plus J, communément employés. Riais il y a encore c la pêdhe aux cordeaux, qui est très fruc ^ tueuse. Ce sont, ou bien des lignes dorman- n tes, munies d'une centaine d'hameçons mon- ^ - tés sur de solides bas _ de ligne de 70 j; centimètres de long, et immergées sur le cj fond de l'eau, ou bien des lignes flottantes, " retenues à la profondeur voulue par des p morceaux de Liège. Dans les deux cas, on 0 1 se sert, comme amorce, de morceaux d'un j, j petit poisson argenté nommé « musewele » - par les indigènes. C'est toujours au large - au lac Moëro — à 2 ou 3 kilomètres de la ; rive — et à 9 mètres de profondeur au mi- ^ » nimum, que les résultats les plus probaaits ti : furent obtenus. Chaque fois, les lignes fu- ^ ! rent, immergées aux premières heures de la j. : matinée et relevées vingt-quatre heures plus ç tard, et, sur trente expériences officielle- \ 1 ment constatées, on recueillit une moyenne ]< ! de 18 kilos 4CjO de poisson pour cent hame- q i çons restés vingt-quati'e heures à l'eau. p ; Malheureusement, la pêdhe à la ligne, au ( Congo, offre de sérieux inconvénients : les ' silenes, qui forment la base des poissons ; congolais, ont la bouche remplie de dents ^ 1 minuscules et broient les empiles des lignes, ; les limant véritablement, pourrait-on dire. • ; Bref, la première mission expérimentale , de pêche a donné de très heureux résultats. Souhaitons au lieutenant Goor, qui l'a a menée à bien, d'obtenir le même succès dans a : ses prochaines expériences. n c- c p Le temps qu'il fait... | et celui qu'il fera ^ Uccle, 26 avril. n La pression est faible sur le nord et forte ti sur le reste de l'Europe. Le minimum, infé- a rieur à 740 mm., se trouve au large des côtes septentrionales de la Norvège, et le maximum, voisin de 778 mm., sur l'Irlande. c' Le^ baromètre descend sur l'Océan au nord j/ des îles Britanniques, et sur la plus grande J1 partie de la Scandinavie» le Danemark et la te Finlande; il monte partout ailleurs. q Le vent est modéré d'entre nord-est et est ri sur nos contrées, où la température est com- é' prise entre 5° et 8°5. Prévisions : Vent sud-ouest à nord-ouest fai- ^ ble ou modéré; nuageux; réchauffement. O- — LE XX» SIÈCLE té est le moins cSiei* des grands ... quotidien» belges illustrés ra 19 (1) Voir le « XX# Siècle • des 15 et 21 avril. 1 jè juMe parlementaire de M. Helleputte ■ i i ■ .es catholiques l'ont fêté dimanclie avec enthousiasme à laeseyck (De notre envoyé s!oéciaî\ L'aspect de la ville Maeseyck, le 26 avril. Pour célébrer ces noces d'argent parlementaires, Maeseyck, la paisible et çoquette ité nochalamment assise sur les rives de la leuse, s'est mise en grands frais : Des dra eaux, des guirlandes où Je feuillage sonv re du sapin s'éclaire de la couleur écla-inte des fleurs champêtres, des oriflammes, es chronogrammes aux formules parfois aïves, mais toutes ardentes et sincères... Fête officielle et politique? Oui, assuré-tent et les habitants de Maeseyck, presque Dnfus, semble-t-il, de voir s'assembler dans >s murs de leur ville tant /le hauts person-ages, ont prodigué jusque dans le pro-ramme des Jetes, les expressions officielles t protocolaires. Mais surtout fête de fa-liHe, toute de spontanéité et de cordialité, ont nous avons eu la pleine mesure dès arrivée, rien qu'à voir avec quel élan et. uelle vigueur s'échangent les poignéos de îains. 'Songez donc : vingt cinq années de vie arlemen taire, le souvenir-de tant de ba ailles livrées en commun et de tant de vicaires triomphales ont créé entre l'élu et îs électeurs — l'arrondissement tout entier; - une telle communauté de vie, de senti-' lents, d'intérêts, d'aspirations, qu'il n'y a1 lus d'officiel qui tienne. Foin du proto-j oie et vive Helleputte! L'arrivée de M. Helleputte C'est le cri qui accueille le ministre jubi-tire au moment de sa descente du train qui ous a conduits un peu péniblement à Mac-syck. Il y est salué par les représentants t les sénateurs de l'arrondissement aux-uels sont venus se joindre toutes les nota-ilités du Limbourg. Toute la population de laeseyck est sur pied. Elle s'est grossie de; >ute la série des délégations accourues de; ix lieues à la ronde pour s'associer à la îte du jour. Tandis que s'échangent les ompliments et les poignées de mains, le cor-^ge se forme et c'est, précédé de la gendarmerie, qu'il descend rapidement la route induisant de la gare à la Grand'Placc. Sur m parcours les ovations se répètent sans n. A l'Hôtel de ville Nous voici à l'Hôtel de Ville. M. Heile-utte y est reçu par le bourgmestre do Mac-îyck,M. Driessens, entouré des membres du ollège et de l'administration communale et u haut du perron, il assiste au défilé du ortège : délégations de sociétés agricoles, e sociétés mutualistes, sections cyclistes, infares, sociétés chorales, défilent devant îi au pas gymnastique, bannières au vent, indis que, au loin, le canon tonne et que î carillon de l'église paroissiale de Sainte-Catherine sème dans Pair ses notes un peu igrelettes. Après le défilé, M. Helleputte a été reçu! ans les salons de l'Hôtel de Ville, où la! ienvenue lui a été souhaitée en termes ex-j ellents par M. Driessens. L'ïhonorable: ourgmestre a rappelé en termes émus quels ont les liens qui rattachent le héros du jour l'arrondissement et à la ville de Maeseyck t énuméré tous les progrès dont ils lui sont Bdevables. Courte et vibrante réponse de M. Helle-utte : cAi-je fait tout ce <^ue j'ai pu? Je espère, répbnd-il, et mon désir le plus sin-ère a été de vous être utile dans la plus irge mesure possible." Mais dans le domaine es réalisations pratiques, nous sommes tou-| >urs à la merci des circonstances. Si je! ompte sur vous,vous savez que vous pouvez ompter sur moi.Par delà ces questions d'or-re matériel qui ont leur gravité, sans doute, îais ne sont pas capitales, il y a autre chose ui nous- unit depuis vingt-cinq ans çar un en indestructible : c'est notre volonté égale e défendre la religion et la patrie ! » On applaudit, le vin d'honneur circule : uis le cortège se rend à l'église paroissiale ù une messe basse suivie d'un Te Deum so-;nnel est dite à l'intention du jubilaire. L'assemblée générale officielle Voici la cérémonie officielle proprement ite, la grande séance jubilaire se tenant ans la salle des fêtes de la ville. Sur l'es-rade avaient pris place, aux côtés du ju-ilaire, MM. Schollaert, président de la 'hambre ; les ministres de Broqueville et an de Vyvere ; les sénateurs de Renesse et ^eesen; les députés Cartuyvels,Gielen, Van •rmelingen, Pollet; M. Koelauds, greffier rovincial; Mgr Deploige ; des membres du onseil provincial, etc. C'est M. Moors, membre de la députation ermanente, président du comité organisa-sur, qui le premier a pris la parole pour ouligner la signification de cette grande mrnee et pour présenter à M. Helleputte 'hommage cordialement respectueux de arrondissement qui sait quelle part son élu prise au cours de ces vingt-cinq années iïx affaires du pays et avec quel éclat les lus nobles intérêts de la patrie et du parti itholique ont été défendus par M. Helle-utte. L'orateur a signalé surtout aux vifs pplaudissement3 de l'auditoire l'interven-on du député jubilaire dans la question mi-taire et dans la question scolaire, mais il associé à ces éloges les noms de M. de Bro ne ville et Schollaert et les vibrantes accla-lations qui ont souligné ces paroles ont ontré combien les assistants savaient pra-quer la justice distributive. M. Moors a ors offert à M. Helleputte, à titre d'hom-age de l'arrondissement et de mémorial de îtte belle journée, un souvenir dont le ca-Lctère particulier aura vivement touché le îros de la fête : c'est une reproduction pho-•graphique du retable « Agneau mysti-îe » de Saint-Ba» on, et ainsi dans la glo-fication de cet anniversaire s'est trouvé roqué le souvenir des deux cités qui se parlent le cœur de M. Helleputte : Gand et aeseyck. LE DISCOURS, DE M. HELLEPUTTE Quand M. Helleputte s'est levé pour ré->ndre à ces belles paroles, on devine quelle mpête d'acclamations l'a salué. « Vingt-cinq années de vie parlementaire, Bcrie-t-il, est-ce possible! Je ne l«e croi-is pas si l'aritîimétique ne me disait que 14 moins 1889 reste 26... » (Rires.) Et .voilà M. Helleputte, avec cette verve extraordinaire et pittoresque, qui fait de lui un orateur incomparable, rappelant le souvenir de la première bataille électorale et de cette première victoire; rappelait aussi sa premiere profession de foi à laquelle il est resté fidèle : « l'idée que je me suis faite alors de la tâche qui incombe à un représentant du peuple, î'ai-je suivie fidèlement P G est a vous de le dire! Oh! je crois bien que mon excellent ami M. Moors a singulièrement exagéré et que sa trop fidèle amitié obscurci son jugement, mais c'est à vous à vous prononcer. J'ai défendu les intérêts religieux parce que je tiens que ces intérêts -sont le plus solide fondement du pays. J'ai défendu les intérêts,tous les intérêts de mon arrondissement, et continuerai à le faire au-tant que je piiis. J'attends votre jugement et je vous remercie tous, amis présents et éloignes, amis de Lduvainç de Gand, amis du J. arlement, amis du gouvernement, qui me comblez vraiment dans l'expression de votre réconfortante amitié. » Dans une admirable péroraison, M. Helleputte s'est inspiré de nos vieux lieds flamands pour dire que la Belgique et ies ca-tnoliques ne doivent jamais reculer devanl la lutte, quand la lutte a pour objet les intérêts les plus graves et notre liberté. Vous, mes amis cathc^iques de l'arondissement de Maeseyck. vous l avez admirablement compris. contmue-t-il ; vous avez traversé triomphalement 1a période critique qui nous a fait passer d'un corps restreint de 522 électeurs à un corps de 12;000 électeurs. Vous ave* maintenu nos positions. Vous les avez fortifiées et il est des cantons de cet arrondissement où nous disposons de 9ô p. c. de# voix! Nous devons cette situation à notre union.Restons unis.Je vous demande de consacrer par les résultats de la prochaine élection vos victoires de 25 ans.Je vous demande de garder votre fidélité à nos croyances, à nos principes. Elevez vos cœurs à là hauteur de toutes les situations et, suivant l'admirable parole de sainte Thérèse, ne redoutes qu'une chose, c'est d'avoir jamais peur. Ce sentiment-là, le Limbourg ne l'a jamai* connu, n'est-ce pas? Eh bien! concluons une nouvelle alliance, alliance pour Dieu et poui la patrie! (Longs applaudissements.) Le banquet Le banquet se donnait à 2 heures dan» la grande salle des Fêtes de l'établissement des Dames Ursulines. Il réunissait 300 con* vives. A la table d'honneur, présidée par le D* Moors, avaient pris place MM. Helleputte, Sdhollaert, de Broqueville, Van de Vyvere, de Renesse, Keesen, Cartuyvels, Van Or* me(lingen5 Gielen, De Coster, Pollet, De* ploige, Dryckoningen, Caimo, Dcrriks, Del-vigne, etc. A l'heure du Saint-M arceaux, le D" Moors porte le toast au Roi. L'assistanei qui s'est levée pour écouter ce toast, a/p* plaudit vigoureusement, tandis que l'orchestre qui, depuis le début ie oe banque! nous prodigue ses airs {es plus mélodieux, joue la (( Brabançonne ». C'est M. de Broqueville qui prend ensuit® la parole. L'assemblée lui fait une iformi-dable ovation. En portant le toast à M. Helleputte, M. de Broqueville rappelle quelques traits particuliers d'une carrière si admirablement remplie et d'autant plus dignes d'être retenus qu'ils se rattachent tous à une pensée maîtresse, à une politique de solidarité : organisation des corporation* et des gildes paysannes; limitation des heures du travail; interdiction du travail du dimanche; représentations des intérêts opposée au suffrage universel inorganisé. C'est de là, s'écrie l'honorable ministre, et d'une communauté de vues entière, qu'est née entre vous cette amitié inaltérable. C'est cette communauté qui nous a fait créer le «XX'Siè-çlo», qui bientôt pourra célébrer lui aussi son jubilé. (Applaudissements.) De là encore,avec le concours de notre excellent ami, M. Schollaert, cette création des « Boerenbonden » ; de là encore cette activité prodigieuse dont M. Helleputte a su donner la mesure au ministère des chemins de fer comme au ministère des travaux publics. Et quànd je lui ai succédé au ministère des chemins de fer, j'ai eu la preuve de cette activité. Notre honorable collègue est resté toujours fidèle à son arrondissement, lui réservant le meilleur de son cœur et c'est pour donner à ce dévouement une sorte de consécration particulière que j'ai décidé la construction d'une école de pupilles à Maeseyck et de deux écoles de régiment à Tongres. (Applaudissements.) Jo bois à M. Helleputte et y associe dans ma pensée Mme Helleputte. Mes amis, criez tous avec moi : « Vive Helleputte ! Vive Tongres I Vive Maeseyck ! » (L'assemblée salue les paroles du ministre par de bruyants applaudissements.)M. Seelen, député suppléant de l'arondissement, prononce à son tour un toast plein de ferve, dans lequel il souligne tout ce dont .'arrondissementde Tongres-Maeseyck est redevable à M. Helleputte. Le comte de Renesse, comme président de l'Association catholique de l'arrondissement, célèbre aussi les mérites de M. Helleputte, aui a continué dans le Limbourg les gran-Jes traditions des Vilain XIIII,des de Tneux st des Tbonissen. M. Helleputte répond très spirituellement i M. de Broqueville que îe secret d'Etat ne lui permet pas de répondre. Aux autres orateurs il ne répond que d'un mot : On m'a dit gue je suis votre ami à tous; cette parole je [a retiens, car c'est la seule à laquelle j'attache un véritable prix et je bois de tout îoeur à cet arrondissement. En terminant, le ninistre remercie M. de Broqueville des paroles aimables qu'il a prononcées à l'adresse îe Mme Helleputte et il convie l'assemblée ï acclamer deux noms : celui de M. Schol-aert, qui a pris l'initiative de la réforme scolaire sans pouvoir l'obtenir, et celui do M. de Broqueville, qui a repris cette initia-nve et l'a fait aboutir. (Longs et chaleureur ippl.) Il boit encore à la jenflesse catholique ît la convie à s'inspirer des exemples que ui donnent ses devancières. (Nouv. appl.) Ces paroles enflammées ont terminé la se-•ie officielle des toasts. Au dehors, la population de Maeseyck ivait sa part de ces manifestations joyeuse» ;t les harmonies de Maeseyck et do TongTea épandirent sur elle des flots d'harmonie*, L'UNION DANS L'ACTION LUNDI 27 AVRIL 1914 VINGTIEME ANNEE — N® ITT

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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