Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 09 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3j879/
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23e ANNEE. Série nouvelle. — N*577 Le numéro : 10 Centimes (5 SU.WIMES AU FK0HT) Vendredi 9 Juin 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION rus fie la Bcnise — LE HAVRE Téléphone: Le Havre u" 14.05 Sirscintr : FEP4KD N1URA7 Tcvles tes cQmir.unicalions concernai la rédaction doivent Cire adressee s aSur,rnede la bourse,Le llavre, LOKQOiM OFFiCE: £1. Pantcn Street LE XXe SIÈCLE Quotidien s^eiye paraissant eu Havre ABONNEMENTS Frano® 2 fr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 par trimestra •nglaterr®.... S ah. ôd. par rasta, » .... 7sh.G<t. par trlma®tf âMtres pays.. Un. tyu an* » . 9 rr. » par trlmastr# PUBLICITÉ S'adresser â l'Administration iurna] au Havre ou à Londre» Annonças 4' page: Ofr. 40 la ligne Patitosa.monoes** paga:Ofr.301aligna Les petites annonces sont égalemen reçues à la Société Europôene c/a Pub 11 cité, io,nie delà Victoire, Paris, qu en a le monopole pour Paris. Les leçons ë Reiclistai Les journalistes neutres que n'aveugle pas la passion n'apjprécient pas autrement que noms le discours du chancelier. Le journal de Genève écrit que « pour le lecteur attentif éloigné fie l'atmosphère surchauffée du Parlement, c'est un tableau ipjaisissant, brossé à larges traits, de la» phase difficile et «Je plus en plus trafique quie l'Allemagne traverse à cette heure ». Cette constatation ne doit pas nous eni-oôdher d'être attentifs aux autres leçons <],uii se diéga^ant du débat actuellement en cours au Reichstag. La discussion du budcfct a amené les d'ieîs dles différents partis à répéter ce1, qu'ils .pensent des buts et de la conduite de la guen r;, et leurs déclarations sont restées toutes aussi farouchement et aussi effronté-ment allemandes que jamais. M. Spaihn, le leader du centre, a proclamé «la victoire de l'Allemagne et il a remercié le chancelier de l'avoir rassuré en commission sur l'emploi des zeppelins et des sous-marins.M. (Iradnauer, on tonnant au nom des socialistes majoritaires, une fanfare non motins belliqueuse, a affirmé sans saur, ciller, tout comme le chancelier lui-même, quie » l'aillégaticn de l'Entente est fausse selon laquelle l'Allemagne aurait provoque fla guerre ». 11 parait q,ue l'on a fort ap-plaïuidi ce socialiste dru kaiser qui n'a pas «daigné accorder même un mot de réserve £ l'agression die la Belgique. Ce cynisme n.ous ■donne la mesure exacte de l'important qu'il faut accorder ù. la déclaration de -M. T^edieboiur appelant de ses vœux une pai> où il n'y aurait ni vainqueurs ni vaincus Réserve purement formelle de la minorité d'une minorité du Reichstag. M. Basserman a renouvelé les revencKca lions annexionnistes du parti national-libé ■rai et a réclamé une plus grande et une plus puissante Allemagne <» qui gagnera a.u ger onanisme les peuples allemands des E'at< ennemis en les arrachant à la franicisatior et à la russification » Le progressiste populaire Payer a affirmi la confiance du peuple allemand dans 1( chancelier, et le conservateur Wcslarp n'e fait grief à M. von Bethmann-Hollweg qu' de sa timidité vis-à-vis de M. Wilson dans •la question de la guerre sous-marine. De tout quoi il résulte une fois de plus clair comme le jour, qu'il n'y a pas de dis tiactiun il faiie entre i^AiftiiUngne °-t • gouvernement et qu'il ne faut pas attendre de ses partis politiques, '«gue ce «oit le Gcn 'tre ou la Social Démocratie, qu'ils abandon nent en rien les visées du militarisme et d< d'impérialism» allemands. Rien d'étonnant donc que M. von Beth mann-TIolhveg ait pris acte aussitôt de ce accord patriotique. Ce qui est plus intéres •sant. c'est que le chancelier n'a pas hésité d'ans' son appel h l'union nationale, ù porte ses reg'ar-ds au delà même de la présenti guerre. Sans doute, a dit le ministre du kaiser des divergences continueront à exister en-tri les députés de la droite et ceux de la gau che, entre les socialistes et les autres parti; et on ne les verra pas aller bras-dessus ihras-dessaus. Mais pour ta moment 1p. i divergences provenant de programmes d< partis ou de doctrines de partis doivent pas ser oju second plein et le chancelier gardi l'esp'oir que viendra un moment, après h giL'urro, où l'opposition entre la nation ^t li gouivcrnemenf aura disparu. C'est cet eipoi. .qui Lui donne une grande partie des force: dont il a besoin da^ia cette j=fu<îrrc. N'est-il pas intéressant die noter cett< •préoccupation du chef d'un gouvernemen qui n'est pas un gouvernement d'opjnion ' •Combien la poli tique d'union qu'il préconis< 'pou,r Theure actuelle et aussi'pour le len demain de la paix n'est-elle pas plus néces saine encore pour un petit pays comme \> •nôtre, 1 >ien moins fort, bien moins dis"» jplinô, bien moins habitué à penser natio •nailement comme il est nécessaire dans le: grands périls ex pour les grande» >v,con «truclions ? Puisque aussi bien il est boi de nous instruire chez nos ennemis, il v < là des leçons qu'il serait dangereux de lais ser se perdre. Ce n'est pas à dite que la politique natio maie que préconise le chancelier soit facili à pratiquer. Dans le même temps où les ra dicaux et les socialistes applaudissent à soi discours, les conservateurs et les catho liques lui font un crime d'accepter l'appu de la gauche et la Kœlnische VolItszeWini aie lui ménage pas l'expression de la colèr< des partis de droite. Ce sont là les embarras que mous signa lions hier. Pour que' le chancelier les ai affrontés, il faut qu'il v ait été rédiu.it par 1; crise que traverse l'Allemagne, mais il fau aussi qu'il se soit promis dte cette politiq-m nouvelle des a vantais dont ses ennemi: feraient les frais. Aux Alliés donc de suivre plus attentive ment que jamais ce qui se passe à Berlin afin de ne pas se laisser leurrer par les ap parenccs nouvelles sous lesquelles tâche rait de s>e dissimuler la véritable Allemagne Plus que jamais, c'est à la ruse qu'elle v< demafli'dier ce qu'elle n'a pu obtenir par le force. PE DF!!XIÊ!Wr LISTE DE PRISONNIERS BELGES NOUS VENONS DE METTRE SOUi PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRI SONNIERS BF.T GES CAPTIFS EN ALLE MAGNE. CFTTE LISTE COMPREND DE! NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS. ELLE SF.RA EXPEDIEE FRANCO CON TRE L'ENVOI DE 0 fr. GO (SOIXANTE CEN TIMES) EN UN BON POSTAL,AU BUREAt B® JOURNAL, RUE DE LA BOURSE; 2Stor LE HAVRE. NOUS NE DOUTONS PAS QUE CETTI LISTE OBTIENNE AUTANT DE SUCCES QUE LA PRF.CÎEDF.NTE. AUSSI PRIONS NOUS CEUX QUI DESIRENT SE LA PRO CURER DE NOUS ENVOYER SANS RE TARD LEUR SOUSCRIPTION. Les coEdolêaaees da l'Armés et du Gsu?3ragm@af belges à la fade-Srefagns A l'occasion de la mort de Lord Kitche ner, M. de Bfoquevi'Ue, ministre de la guer re et chef de cabinet, a adressé à M. As qui't'h, premier ministre du cabinet britan nuque, le télégramme suivant : « J'ai appris avec émotion la ^prte du na viire qui portait Lord- Kitchener. La mort d< 1 illustre maréchai, dont le nom restera as socié au magnifique effort de l'Angle terri et à la formation des puissantes armées qu luttent si vaillamment contre l'ennemi com m un, sera déplorée par tous les Belges. J.i vous prie d'agréer mes plus vives condo leances. Broqueville >». L'appsI des iefpi de 11 à ¥0 om »0çc De foules r«rts, nous viennent des lettre ue compatriotes nous demandant des détail siir l.i lu, o en a,pplicauon de l'arrété-ioi ai îctù en principe [jar le conseil de cabinet. 11 nous serait difficile de répondre, dûs • présent, aux questions qui nous sont ains posées. Et oe, pour l'excellente raison qu la commission ministérielle chargée de l't ■ laboralion de 1 arrôté-loi n'a pas encore ter mule ses travaux. Ses membres ont ton jeudi malin une nouvelle réunion et tout fai espérer qu'un projet définitif pourra Ctr. soumis aux délibérations du conseil de ce bmet qui se tiendra lundi prochain. ; un fait toutefois est acquis, c'est que tou les Lagcs do 18 à 40 ans se trouvant soit e . lielgiquc non occupée, soit hors de Belgi que, seront appelés ù collaborer ù la défens ; nationale, soit dans les rangs, de I'arméf . soit dans les ateliers,-soit fi l'arrière. ; lous, nous a dit un haut fonctionnaire ! devront leur concours à la défense natir naie que ce soit au front, dans les service ; auxiliaires, dans les ateliers, voire mêm ; dans les bureaux des ministères où les n!u ; âges pourront prendre la place de plus ici , nés, aptes au service actif. ; la fî!u§ wsgdâ wiî/taa.Hi .. : - - - du mosdi )îO(t—- (De noire correspondant particulier.) Paris, le 8 juin 1916. ' n^ni.d®P.u'.é français qui avait été invit ; Pai \e ministre des munitions anglais prendre part à la visite que les délégués d la Douma viennent de faire dans les usine ; de guerre de la Grande-Bretagne, a bie - A-°uiu me communiquer ses impressions C i nh.'i fa„ ™ de Plus curieux,' à son avis, d înachevife"-111 ° 6S 1X116 I)ouc'rerie encor ' 9," nous avait prévenu, ixie dit-il, cru nous allions voir la plus grande poudreri , du Rbvaume-Uni, peut-être du mond< • Beaucoup d autres ont été prêtres avan J elle, et sont en pleine activité tandis qu'o ; travaille encore à la construire, à l'étrn: ■ P-?f' a la,remP'ir de son peuDle ouvriei > JMte sera 1 une de ces réserves formidable toujours prêtres à remplir un vide soudair ; a reparer un désastre imprévu, ou qui ai t rivent a.u plus fort de la lutte, pour dor > ner le coup de grâce. , » On nous avait parlé d'une fabriqui Mais c est une véritable province qu'entoi . rent ces fils de for, étendus sur des lieue j de distance. D'abord on ne voit rien qu . 1 espace la lande plate et sans limites, qu _ parcouraient, il y a quelques mois, des troi . peaux de moutons. Elle est maintenant si . lonnee de voies ferrées. Il a fallu en nom i ,™ir?. nous dit-on, près de cent cinqu.uit l kilométrés : elles s'allongent en tout son! rattachant lun à l'autre des ateliers. le entrepôts, les habitations, entourés chacu d une zone de protection qui limitera !e ■ conséquences des explosions possibles. ' » Le train qui nous transporte a traver - cette immensité, sous le ciel gris et la plui i fine que chasse le vent de mer. s'arrête d'e - bord devant un village. Tout un village i sorti de terre en quelques semaines : lin l petite ville plutôt, qui logera plus de quf ; tre mille habitants. Une ville de bois et d tôle, comme celles qui naissent, soudain! . ment, autour des puits do mine, dans le i pays neufs de l'Amérique ou de l'Austrc , lie : une église, des écoles, de petites ma t sons sans étages, bien alignées en rue pei , peridioulaire, tout cela neuf et proore cotr ; me le iouet qu'un enfant sort d'une boitf et même une compagnie de pompiers qu nous attendent, fiers de leurs pompes fra' chement peintes et de leurs casques relu Gants. « Le trnin reprend sa marche. L'espace la lande, la pluie. Mais à nos côtés cou vent sans fin, portés sur de hauts pylône 1 métallicrues, les conduits oui transporteron 1 d'un atelier a l'autre les liquides, pompé dans de lointains réservoirs : tentacule démesurées d'une pieuvre fabuleuse. De deux côtés surgissent. l'un après l'autre les hantrars les pavillons, les fourneaux les cheminées, dont cette terre déserve es , maintenant warsem'ée. I.es hautes carcasse i *les constructions métallioues auxquelles on met la dernière main, sé détachent su te ciel. Plus loin une autre ville de bois - sortie hâtivement du sol. Et tout à cou] notre train entre — croirait-on — dans un gare gigantesque. Elle est haute comme h - nef d'une cathédrale.. A droite à gauche s . dressent comme de puissants pilliers, le chambres de fer et de plomi où se prépa reront les acides. Clracune â trois mètres d . diamètres et dix de haut. Combien de cen tiaines de tonnes d'explosifs cela nous pro met-il ? r> F Les visiteurs russes, â qui l'on avait hésit un instant_à montrer cette grande installa lion inacîievîe, ont fait part de leurs im pressions à mon député. L'un d'eux lu ! a dit : « On prend ici quelque idée des res , sources inépuisables de l'Angleterre. » E un outre : « Nous savons maintenant que le: - Anglais iront jusqu'au bout. Quelle qui puisse être la durée de la guerre, ils s'1 préparent. Ils ne s'arrêteront nue vain ' queurs. » A, Virey. tave&ui sueoès belges en Afrique Nos troupes continuent leur avance dans l'Est Africain Allemand Des nouvelles parvenues hier d'Afriqu ■ il résulte que l'avance des troupes du g ■ néral Tombeur continue. A lheure pï sente, nos soldats sont à plus de 250 Ici! . mètres à l'intérieur du terriotire ennemi. Geiuii-ci cherche partout & fuir le co: ^ tact, mais il n'a pu réussir ù l'éviter to . jours. Nous avons fait do nombreux priso i niers blancs et les Allemands en dérou - font sauter leurs canons. Le joug allemand, dont les populatio: . souffraient déjà vivement avant la guen élait devenu effroyable depuis août 191' aussi, partout, lets soldats du roi Albe sont-ils reçus en sauveurs. Les indigèn " du Piuanfia leur ont fait un accueil entliu i siaste. ) Le roi Musinga a fait sa soumission promis son concours effectif à nos solda et leurs chefs ont eu la joie de voir flott ; en maints endroits le drapeau tricolore. 5 ii LES TROUÉES IÎFX«FS REMPORTE!1 UN SUCCES CONSIDERABLE » écrit le u Times ' î Notre confrère le Times a aiccompag 1 des commentaires suivants la publicati du dernier communiqué du déparleine " belge des Colonies au sujet do la campag dans l'Est africain. . « Il résulte clairement dm eomrnuîiiq , du Havre que les colonnes belges parties *. la, région du lac Kivu ont remporté un si cès considérable. L'ennemi a abandonné 3 majeure partie des territoires nord-ouest j l'Est Africain Allemand, y compris la rie _ et très peuplée régioi. du Ruanda qui n'éti „ 'soumise que depuis peu d'années à l'air " Tité aUeman.de. ' » La rivière Kagera, à laquelle s'appi 'la gauche belge, se jette dans le lac Vie ^ ria et forme, sur une partie de son coui j la frontière entre l'Ouganda occidental . l'Est Africain Allemand. Dans cette dit' s tion les Belges opéreront probablcmc avant peu loinr jonction avec les forces 1; tanniques placées au, sud de la basse li geiia, _, )) Mais ce qu'il y a de plus intéresse dans le communiqué belge, c'est l'annor que la colonne belge de droile a.pproc 1 d'Usumbura. Usumbura est le port al I- : '. Ojjtyi. ' k •• rl sur le lac. Tau: nika et le point de jonction de routes c duisant au S. vers Udjiji et a.u N.-E. ve le lac Victoria. L'avance belge à l'éxtrém norni du Tanganika coïncide avee l'avar des forces du général Northey sur la ri S.-E. du lac, elle marque la pression c s'eserce sur l'ennemi dans la moitié oc dentale de sa colonie. » LÉS ANGLAIS, RE LEUR COTE, CON' é NUENT IJ2U1'. MARCHE PROGRESS1V 1 Un communiqué officiel anglais, daté e 7 juin, nous apporte les détails suivants 7 u Les. colonnes britanniques qui ont frt e clii la frontière du Nya-ssalond le 25 n e ont poursuivi jusqu'au voisinage de N< 0 Utengulé l'ennemi qui s'est replié dans direction d'ininga.; elles se sont emparé e de rvrisoimiieirs, de munitions et d'appro e sionnemenits. ii D'autre part, la garnison de Namen t investie par les Anglais qui ont forcé le c* 2 «on durant la nuit du 2 au 3 juin, a éprou - de foir-les pertes et nous a abandonné p ■. sieurs prisonniers donit un commande s allemand blessé. » Les perles britanniques sont très f ■- blés dans ces opérations. » Les populations accueillent bien. ; troupes britanniques sur leur passage, i. ii Du côté des Allemands, les soldats .- les porteurs indigènes sont démoralisés s désertent. « e : Leurs victimes H0<C e COMMENT FUT ARRETE LE GRANÏ RABBIN s I.e grand rabbin était fort peu sympa.l a que aux Allemands, écrit le correspond'; a bruxellois de 1' u Echo Belge ». Sa nation: té française, son vif amour du droit — < s devaient lui faire aimer davantage la Bel e que depuis le 't août 1914 et détester l'Ai , magne, — sa parole éloquente et l'ardeur j :, trioùiqne dont ses discours ont toujours • n empreints, lui causèrent déjà de nombre désagréments. Il était mouchardé, espion e sans relâche. Les u salariés » des Bocl :- avaient mission de le pincer aussitôt que p. s siblo, car les Allemands savent que la vér .- ne sort pas que de la bouche des enfan - Elle sort aussi de la b<3uche du grand rabl - de Belgique et elle fait mal à entendre à ce - qui ont renié leur signature ©t qui se sont >, gnalés par toutes les exactions, tous les c ■i mes qu'une année barbare put commettre Or, à l'octfasion du Grand Pardon, M.Blc - dit textuellement aux fidèies assemblés da V temple de la rue de là Régence « qu'il < fendait le droit imprescriptible à un prêtre - prêcher la morale. Et que, dans cette mora s 'i avait le droit et le devoir de comprendre t dévouement h la Patrie et à la famille roya s Ce prêche, ajouta-t-il, je le fais ehaque ann s à nette époque. Je le ferai cette année conu s je l'ai fait les années précédentes. » Sui m éloge vibrant de la Patrie, du Roi et de , Reine. t Peu après, M. Bloch était arrêté. Des Isn ? lif.es allemands étaient allés le dénoncer et nv.lient trouvé en Julius Werilicimer un i i" pui... et des remerciements. M. Bloch ,dans son amour de la véri ) n'avait plus jiensé aux espions. Je puis vo 2 "erlifier que le grand rabbin, eontrairemen 1 ce qu'on a écrit, n'a pas été déporté en Ai i magne. Il est toujours dans la prison 3 Saint-Gilles. ' Les envois de pain à nos prisonDie: S Une communication du ministère do - Guerre de Berlin est arrivée mardi soir - Paris. i Elle fait savoir que, conformément aux i ■ mandes répétées du gouvernement frança. t le délai pendant lequel seront acceptés ' 1 ! colis individuels de pain et de biscuit, adn i hi'\3 aux prisonniers de gueire, est proro <■ JUSQU'AU 15 JUILLET PROCHAIN. Les œuvres de secours et les familles pe vent donc, jusqu'à cette date, continuer leu envois individuels comme par le passe. ! UN HOMMAGE ANGLAIS > A DEUX MEDECINS BELGES » Sir Edward Orey ioue !e courage et !b dévouement des Éoieurs Destrée et Boliand t, é. »o« é- ^ Nous avons signalé l'autre jour les horreurs dont le camp allemand de Wittemberg , a 6té le théâtre. * Le gouvernement anglais vient de rendre " à deux de nos médecins qui s'y sont dévoués un hommage que nous sommes heureux de signaler. Voici le texte d'une lettre adressée du Fo reign Office le 18 mai dernier à M. Paul Hy-mans, ministre de Belgique à Londres : « Le Secrétaire d'Etat a l'honneur de faire ss i -savoir au Ministre de Belgique que depuis u" ! la publication du rapport du Comité officiel . i -institué pour examiner les traitements imfli-p ! i^és par l'ennemi aux prisonniers de guerre angkiis, rapport relatif aux conditions exis-er j tant au camp de Wiltenberg lors de l'épidé-1 mie de typhus, le major Priestley «et le «^n.pi-JT , laine Vidal, les seuls survivants du corps ; des officiers de sanlé britannique, ont porte | à la connaissance clu Comité les services si-1(\ : gnalés rendus pendant l'épidémie au corps in médical et aux médecins anglais pair les ni DOCTEURS DESTRÉE ET BOLLAND, du ri"c service médical l>elge, cfui ont pi"ûté leurs soins aux prisonniers anglais avant l'arrivée au camp des officiers de santé britanniques. ^ » Les médecins belges précités ont rendu les services les plus dévoués et si le comile 10" avait été au courant de L'HEROÏSME DONT Ja ILS ONT FAIT PREUVE, il n'aurait pa£ ûc manqué d'en faire état dans son rapport. l\c » Sir Edward Grey prie M. Ilymans de hier lit vO'UHoir transmettre au Gouvernement du Ro: l'expression de la vive gratitude avec laquelle le Gouvernement de Sa Mafesté a appris lie les services marqués rendus aux prisonniers e- anglais par les docteurs Destrée et Bolland.» •s. e! Nous félicitons nos deux compatriotes d' :c- ce bel hommage dont tous les Belges sau nt ront gré au gouvernement anglais, ri- ^ s LÉS FAITS DOJOUh lie» - —-»o«—•—• 'Bien n'est encore décidé concernant suecestion da lord Kiichcaer. Provisoire ment, c'est M. Asmilh qui dirige le Wai Office, le travail réel étant {ait sans doutt 1 par le cliel d'état-majur général, sir Wil c liam Roberston. Le seul nom- de civil mis et-v0 avant est celui de Aï. Lloijd George ; si c'es V ù un soldai que vont les préiérences du ca cl" binet, sir William Jloberston a les plus gran. des chances de l'emporter. Pï- wwvttwwvu E Aftrôs deux iours de discussion sur la ™ motions Turali et autres, au sujet de l'in • ternement des citoyens suspects, el aprét n- un discours applaudi de M. Salandra, U iai Chambre italienne sur la demande du pré-:ii- sidenl du. conseil, a repoussé, à l'appel no la minai, la motion Turali par 211 voix cônes lté .15. ri- C'est un vole de confiance pour le gouver nement. ,a, — L'ancien sous-secrélaire d'Etal à Vins >r- truclion publique M. Corlùse, emprisonné i vé Bologne il y a quelques jours par ordre de u- l'autorité militaire, aurait été arrêté poui nt soustraction de documents militaires. Cor lèse était engagé volontaire et avait le gra-ii_ de de sergent. iwvvwwvwi es ; Le Beichslag a adopté délinitivement, 1 contre les voix des deux lraclions socialis et tes, le budget supplémentaire, el contre les eé voix du groupe « Union du travail » les crédits de guerre de douze milliards de mark, ' LVWVtWWtU Le député français Abel Ferry. qui avaii donné sa démission de rapporteur de la commission de l'armée parce que le gouver■ l nemenl refuse de lui donner communication de certains documents, vient de relirer sa lu- démission. int IVVWiAVA VIA! lJi: M. Romanonès a prononcé, mardi au Sé-IU1 nat espagnol, un discours où il a exprimé tî1" ta décision du gouvernement de maintenir le" la neutralité. — Quant à la médiation eue»-lUelle de l'Espagne, il a déclaré qu'elle ne se 5tl- produirait qu'à l'appel d'un des belligé-l,x rants. né es mm^nvu- )s. On redoute des troubles à Pékin â cause de la mort du président Yuan-Chi-Kaï. Tout ts est encore calme dans la ville, mais des ,;n trains arrivent à Tien-Tsin bondés de ri-ux. ches Chinois, surtout île femmes et d'en-si_ fanls, qui viennent chercher un. refuge dans r:_ les concessions étrangères. Le fils ainé de Yuun-Chi-Kal s'est suicidé cll aussitôt qu'il eut appris la mort de son père. ns — dé Les Belges pourrontdésormais .é" se marier par procura tion ée ,)0(t „— "t UN ARRETE-LOI LEUR ACCORDE la CETTE .FAVEUR A la suite d'un rapport de M. Carlon de ié- Wiart, ministre de la Justice, le Roi vient de ils signer un arrêté-loi délibéré en conseil des p- ministres et ainsi conçu ; Artioie 1er. — Pendant toute la durée du Sé, temps de guerre, les parties qui veulent us contracter mariage peuvent comparaître de-; à vant l'olfiçier de l'état-civil, soit en persoii-!«- ne, soit'par un fondé de procuration spéciale rie et authentique. Si les époux ou l'un d'eux comparaissent — par un fondé de procuration, il est fait mention du mandat dans l'acte de mariage. .S Le mandataire ne (peut reconnaître un enfant naturel en vue de sa légitimation que s'il y est spécialement autorisé. l-'i Art.- L'..— Le mariage déclaré nul comme i célébré postérieurement au décès d'un dès époux produira cependant tous .ses effets au e- point de vue de lu légitimation des enfants s, et des droits du conjoint survivant, es Art 3. — I.a procuration est dispensée ■s- des droils de timbre et d'enregistrement. P EUe peut être dressée par les agents diplomatiques ou consulaires de là puissance u- étrangère chargée des intérêts belges dans rs les pays où los sujets belges, prisonniers de guerre, sont retenus en captivité. LE SUCCES RUSSE jflu fort de Vaux —o —■ Jeudi, 8 juin. Le magnifique bulletin de victoire do Pé-trograd, encore qu'il nous détaille le butin, ne nous renseigne point sur les régions et les péripéties de la bataille. Les dépêches privées ne comblent guère cette lacune. Il semble cependant que c'est principalement contre le front Loufsk-Doubno, en Volhynie, que les Russes portent le plus rude de'lear effort. Ce front mesure une soixantaine de kilomètres et il est bordé par le Styr et son affluent l'Ikwa. Pour le ravitailler en hommes et en munitions, les Russes disposent de trois grandes voies ferrées. On ne sait encore si l'armée du général Broussilof a atteint la ville de Loutsk, mais elle parait n'en être -plus qu'à quelques kilomètres. Pétrograd est très réservé dans l'appréciation des résultats tactiques et stratégiques des premiers jours do la lutte. On y dit simplement que « ces combats contribuent ù affermir la foi qu'avec le développement du -matériel, les lignes ennemies fortifiées seront plus efficacement détruites. » Les dépêches particulières parlent déjà de rupture du front. Il convient de ne point trop précipiter le jugement Mais quel que doive être son lendemain, l'attaque russe est un incontestable et grand succès. * * A Le fort de Vaux est donc virtuellement pris. Même si cet événement doit être considéré comme définitif, qu'on se garde cependant bien de le dramatiser. Le fort de Douaumont, lui aussi,est aux mains de l'ennemi et il l'est depuis le 27 février. Or, les Français ont leur ligne de défense sur le glacis même de ce fort et y tiennent bon. Ils y tiennent même si bien qu'ils ont pû reprendre le fort et y résister pendant quelque quarante-huit heures. Le for! de Vaux est îi la cote 325, tandis que le fort de Tavaunus, situé ù deux kilomètres plus au Sud, est fi la cote 360. Les Français possèdent donc une ligne de repli d'où ils commandent la position où, au pr'x de sacrifices énormes, les Allemands ont réussi h s'accrocher. Entre le fort de Vaux ■ et le fort de Tavaunus s'étend le bois de la Laufée et, sous la butte que couronne ce fort, passe le tunnel du chemin de fer de Verdun à Etain. Toute la butte est couverte par les ouvrages du fort et par une ligne ie batteries qui s'en va. rejoindre h l'ouest le village de Fleura et les hauteurs de Douau-irami. Toutefois, du f u i de Tavaunus ou corps de la place de Verdun il n'y a plus que.G kilomètres et c'est pourquoi il faut s'atfendre à des combats acharnés aux approches du fort de Vaux et sur le front de Tavaunus. Les avances tactiques des Allemands sont bien lenies et payées d'un prix énorme. Par contre, les Français épargnent visiblement leurs forces et ne contre-attaquent que dans le cas d'absolue nécessité. C'est d'une grande sagesse. L'ennemi s'use terriblement à ce jeu et il y a gros n parier qu'avant le jour où il croira enfin pouvoir saisir la proie de Verdun tant et si longtemps convoitée quelque grande action sur la Meuse où ailleurs 1 abreuvera de toute (l'amertume de Tantale.Paul CROKAERT. LA GUERRE VUE DE LONDRES LA MORT DE KITCHENER (Correspondance particulière du » XX0 Siècle ». Le 7 juin 1916. Aucune -de nos joies, depuis vingt-deux mois, n'aura été sans mélange. L'aube de la victoire russe est assombrie par la mort do Kitchener. Le vaisseau qui le portait a-t-il heurté mie mine ou fut-il torpillé ? peu importe ; en aucun cas les Allemands ne pourront se réjouir de cotte perte, même si elle est leur œuvre. Elle eût été un désastre il y a vingt mois : aujourd'hui l'effort est accompli, la machine immense mise debout par Kitchener est en ma/rche, et la mort même' est incapable de l'arrêter. S'ils ont voulu frapper le peupe anglais dans sa confiance ou dans sa volonté de vaincre, ses ennemis, se sont trompés. Mais une grande souffrance Tétreint au cccur, — que n'avait apportée ni la sanglante retraite de Mons, ni l'abandon de Gallipoli, ni le premier communiqué sur la bataille du Skager-raçk ; que n'apporterait même pas une non vcl'le défaite. La mort de Kitchener est, pour l'Angleterre, plus qu'un deuil national, avec tout ce que ce mot comporte d'officiel : c'est mie douleur. Des gens qui, deux jours auparavant, avaient appris sans faiblir Ja mort glorieuse d'un frère, d'un époux, disparaissant sous les flots avec la « Queen Mary » ou la « Shark » n'ont pu résister à l'aocablement die cette nouvelle : Kitchener mort. On ne peut , croire à la disparition de certains hommes, parce qu'iiis ont, depuis toujours, représenté la vie même, et l'action. Kitchener était de ceux-là. L'action faite homme. On a dit, à satiété, ses exploits et ses honneurs. Un journal, le (premier soir, traduisait avec exactitude l'impression générale... « li y a eu un lieutenant Kitchener, un colonel Kitcihen-er, un général Kitchener; il y eut un Sirdar d'Egypte, un baron, 1111 vicomte Kifc chiener, un comte Kitchener de Kharthoum... Mais, depuis longtemps, pour nous tous, il était tout cela ; il était aussi plus et mieux. I: était Kitchener ». Et il était également — le cœur se serre d* tristesse et de fierté lorsqu'on écrit ces mots, qui doivent être lus en France — il était ég 1 lement le soldat de 1870, le volontaire d( CJianzv... Depuis quelque temps, on n'entendait plus beaucoup citer sou n01n.Ccrtai.11s le croyaient înaotif.. En réalité, il n'avait iarnais aimé k « bluff )> ,et continuait à travailler en silenoe. maintenant que la tâche inouïe du début était accomplie. Ceux qui l'avaient vu en ces derniers temps lui trouvaient l'aspect d'un hom. me fatigué par deux ans de labeur écrasant, — mais n'ayant rien perdu de ses qualités; ayant conservé la parole qui ordonne, la von qui décide, — et l'impérieuse pureté de sou beau regard bleu. On parlait peu de lui Vivant, l'Histoire l'avait pris. Il était une grande figure défini-tive, un caractère. Tel Galliéni. Nous lea voyions si hauts, si surhumains, que nous sommes presque surpris de les pleurer. El nous les admirions tant, qu'il a fallu leui mort pour nous rappeler combien nous le* aimions. GUTT. LA DEFAITE AUTRICHIENNE > '1VVVWV VWVWWVWA Wt VVWVWWW Nos Alliés s'emparent de 900 officiers, 40.000 soldats, 77 canons, 134 mitrailleuses et 49 lance-bombes relrogmd, 7 juin. — Officiel. — Les s accès de nos troupes en Volliyriie, en Galicie et en Bukovine se développent. La total des prisonniers el des trophées captures au cours des combats qui nous ont permis de déloger l'ennemi de ses positions puissamment fortifiées continue à s'accroître. DEPUIS LE COMMENCEMENT DES DERNIERS COMBATS JUSQU'AU G JUIN, t MIDI, LES ARMEES DU GENERAL BROUSS1LOW ONT FAIT PRISONNIERS 900 OFFICIERS ET PLUS D'J 40.000 SOLDATS ; ELLES ONT PRIS 77 CANONS, 124 MITRAILLEUSES ET -1-9 LANCE-BOMBES. '■-'[.LES SE SONT EMPAREES liN OUTRE DE PROJECTEURS, DE TELEPHONES, DE CUISINES DE CAMPAGNE, DE BEAUCOUP D'ARMES. DE MATERIEL DE GUERRE TAT DÉ RESERVES CONS1DE-RABT.ES DE MUNITIONS. QUELQUES BATTERIES ENTIERES ONT ETE PRISES PAR NOTRE INFANTERIE AVEC TOUS LES CANONS ET LES CAISSONS. Les derniers combats ont démontré par le fait à l'ennemi l'accroissement de notre matériel de guerre. Ces combats contribuent à affermir la foi qu'avec le développement de ce matériel les lignes ennemies fortifiées seront, plus efficacement détruites. La vaillance et l'élan de nos troupes ont été démontrés par les résultais alleints en trois jours seulement de combat. I.a prudence ne permet pas de divulguer actuellement les noms des vaillants, régiments luttant parfois jusqu'à la perte de-ious les officiers. Il est également impossible de publier les noms des braves généraux cl ollieiérs tués ou blessés, ainsi que d'indiquer ta- région et les localités où les combats se déroulent. LE FRONT ENNEMI SERAIT ROMPU SUR PLUSIEURS POINTS Pétrograd. 7 juin.— Dans le combat sur -lès rives du Pripet, les Russes, après avoir rompu le front ennemi en maints endroits, ont tourné quelques positions importantes de l'Adversaire. .Dans la .région de Loutsk (Volhynie), le terrain perdu" par l'ennemi est d'environ vingt kilomètres. LES AUTRICHIENS AVOUENT LEUR RETRAITE SUR LOUTSK Les Autrichiens avouent avoir battu en retraite sur Loutsk — qui se trouve sur le Styr, à 30 kilomètres àl'ouest du front précédemment occupé par eux. Ils déclarent que l'ennemi n'a pas gêa sérieusement leur repli. LES AUTRICHIENS AURAIENT PERDU 100.000 HOMMES Pétrograd, 7 juin. — Les milieux militai) res compétents évaluent à cent mille hom. mes au moins les pertes autrichiennes de oe; deux derniers jours dans les grands com bats du front Prîpiat-frontièrc roumaine. LA PREPARATION DE L'ARMEE BROUSSILOF Le Conicre délia Sera- publie ces rensei. finements sur l'état cïe préparation de i'ar. mée du général Broussilof. Les réserves en munitions sont quatre fois plus grandes qu'au co-mmeaiceimient de t'a guerre. Les canons sont aussi plus nombreux et meilleurs. Le moral des troupes est superbe Les Russes disposent do plusieurs lignes de po-.sitip'ns.minutieusement préparées. Ils possèdent rte nombreuses batteries automobiles de mitrailleuses c-'t en font largement usage dans les tranchées. f<N. D. L. R. — On sait que les Belges ont envoyé en Russie, un oorns d'autos-canons et, d autos-mitrailleuses.] Le nombre des aéroplanes est aussi extraordinaire. Avec leurs colossaux Sil.orshi/ les Russes ont dans les mains une arme re-doiitable. Ces appareils peuvent transporter mille kilos d'explosifs. Mêm\s protrrès et même état satisfaisant pour ee qui regsLfrêa les voies de communication. Le génis a construit de larges ponts A travers les ma-. rais et des routes longues de plusieurs ki. lomètres établies sur des planches plantées dans 1 eaui LE TSAR FÉLICITE SON ARMÉE Pétrograd, 7 juin. — Sa Majesté, comman. dant suprême, a adressé hier, la dépêche suivante, saluant les troupes du généra] Broussiloff (pour les succès obtenus : « Transmettez, dit le tsar, à mes troupes bien aimées, sur le front confié ù votre commandement, que je surveille avec fierté et satisfaction leurs actions hardies. J'apprécie leur élan et leur exprime ma gratitude la plus cordiale. n .Que Dieu nous prête assistance pour chasser l'ennemi de notre territoire, .le suis convaincu que tous se tiendront fermes el unis et oombatlront jusqu'à une fin glorieuse pour les armées russes. Signé : NICOLAS. «

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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