Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1260 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 24 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wd3pv6cf26/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

M-teIVum<4ro ÎO Centimes ,S C.enthr)Pf: nn T-^i-orrC) c^RCREDi 24 JANVIER X9r(. ïS* x^^V.IS — Série nouvelle — N" Y- RÉDACTION & ADMINISTRATION 93, rue Jaan-Jacques-Roussèau, 3S PARIS Téléphon* : Guienbarg 139.CS J<":SAUX AU HAVRE: St<,r, rss il la Bgiru — LE EATBI ÎÊLÉPHONE:n'64BELOE -mQO - UONDON OFFBCE5 21, CANTON STHEET le ic aster Square, S. Vf. Directeur : FESHAND OSAI LE XXE SIÈCLE mmm JBÊÊ*. MÊÊKmmÊ' .Jl Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS Fp*nc» 2 if. 60 pai> mois " 7 '■-• 50 p«r trlma«tr« ânglelerr».. S sh. 6 d. pac mois • 7 eh. G a. par trfmestp# «ttr»s pays. 3 rr. - par mo!» » . 8 fr. — p«p trlmsitr» PUBLICITÉ S'adresser à I'Adaiiiistratioï du Juan* ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont égetlen\«tm reçues c La Société Buropéeun* da PîiblicJtô, 20. rue da Ca Victoire, Parito gu* fin ei le monopole four Paris. WUOilC (Tptfpnnîrîïnrï luî f»ît un ac.c.upM nussi réservé auz courtois Si la presse française et anglaise s trouve d'accord pour rendre hommag £ la pureté des intentions du Présider Wilson, elle n'est pas moins unanirn pour dire que seule une victoire de Alliés rapprocherait le monde de ce qi est réalisable dans les vues idéales d' Président. L'avènement du règne d Droit exige que ceux qui l'ont viol soient châtiés et mis hors d'état d | nuire. On est un peu surpris de voir M. Wi • son s'exprimer comme s'il pouvait ci en être autrement et argumenter de 1 paix in abstraclo sans même accorde une mention à la situation si claire de 1; Belgique écrasée par l'Allemagne préci sèment pour avoir cru à la possjbilit du régime que le Président appelle d ses vœux. V Les développements oratoires de M Wilson auraient peut-être pu retenir ui instant l'attention du monde, si l'iinag douloureuse de la Belgique ne restai présente à tous les yeux. 11 semble qui M. Wilson lui-même'ait compris que lî seule évocation de notre martyre suffi ?ait à disperser les nuées où il se com olaît. Son silence sur le fait qui domini toute la guerre, n'aioutera nulle par ^'autorité à son plaidoyer... la presse française Nous avons, dans notre numéro d'hier publié déjà les appréciations des jour naux français du matin. En voici d'au très, extraites des journaux du soir. Le Temps écrit : « La paix par consentement mutuel qu M. Wilson voudrait voir à la base d'un uni vers nouveau ne nous paraît pas avoi Ifrande chance de se réaliser. L'Amérique ; appris à connaître l'âme allemande par le crimes de la piraterie sous-marine, par le violations de sa neutralité sur son propr territoire. Le cabinet de Washington a pro testé contre les massacres d'Arménie et le déportations belges. C'est pourquoi nou croyons que lorsque le président de 1 grande République transatlantique parle d paix sans victoire, il n'envisage pas un paix prématurée qui préviendrait une déci sion et renverrait dos à dos les auteur responsables de la guerre et leurs victime: Les guerres de l'Amérique ont été poussée jusqu'à la victoire. M. Wilson ne peut pa demander aux alliés de renoncer à faire pré valoir leur bon droit contre un adversair qui ne reconnaît que la force. Il est plus pre bable que le président a voulu dire que 1 guerre ne doit pas être poursuivie jusqu' l'écrasement de l'adversaire, jusqu'à rendr impossible par une humiliation définitive 1 I travail en commun de toutes les races d l'avenir. En cela il se trouverait une fois d plus en accord avec les alliés, qui ont dé claré ne pas poursuivre l'anéantissement d l'Allemagne alors que celle-ci leur prome une guerre sans merci. » Le'Journal des Débats écrit : « Sans doute, il serait infiniment désirabb pour le repos du monde que la conflagratioi générale s'éteignît dans de l'eau bénite, e nous ne verrions pas d'inconvénient à c< que le président des Etats-Unis présidât cett< cérémonie. Malheureusement, depuis que h terre tourne, on n'a jamais assisté à une ré conciliation de ce genre. Les causes qui on! déchaîné les grands conflits rendaient impossibles ces solutions académicmes. Dans toute affaire humaine, on ne peut faire abstractior des passions humaines... « La partie de l'exposé concernant les alliances n'est pas plus pratique. M. Wilsot « propose que, dorénavant, toutes les nations évitent les complétions d'alliance ». I n'admet que la grande alliance de toutes les nations des deux mondes. Seulement, cetti grande alliance serait le chaos et, commt dans toutes les sociétés, il y aurait de? groupes, une majorité et une* minorité. Le plus forts et les plus hardis trouveraienl toujours le moyen de s'assurer la prépondérance. Les combinaisons d'alliances restenl encore le seul moyen connu de refréner les ambitions et les convoitises aussi enracinées dans les traditions de certaines nations que les passions élémentaires dans le cœur des hommes. » la présse anglaise Londres, 23 janvier. — La presse anglaise, avec une grande modération de termes et beaucoup de fermeté, proteste ïontre certaines assurances contenues e dans le discours du président Wilsor e devant le Sénat américain. I Le Times écrit : " Le langage du président Wilson a été pesi . avec tant de soin que tout commentaire pré II maturé pourrait fausser certaines nuances di -l sa pensée. Toutefois, il semble difficile qui il les impressions d'ensemble soient inexactes é Ce discours enregistre, mieux qu'aucune dé e claration antérieure, l'idéalisme pacifique d; président et la prudence de sa politique I .Vous n'avons pas besoin de discuter la des l" cription que cite le président d'une paix pa: 1 la victoire. Les alliés considèrent que la paii a par la victoire est tout aussi nécessaire pou: r eux qu'elle l'était pour. Abraham Lincoln i durant la guerre de Sécession. Il ne peu pas y avoir de cote mal taillée entre l'espri du militarisme prussien et celui des alliés L'esprit du militarisme prussien ne peut ètr< conjuré que par la défaite militaire. Aussi les Alliés ne veulent-ils pas qu'oi leur propose d'autre paix qu'une paix pa] 1 la victoire. 3 La Moming Post : , Le discours du président Wilson est empreint de nobles aspirations et de louable: ' sentiments. Mais Lincoln anrait-il été satisfait d'une paix sans victoire ? Le Nord battit le Sud, imposant au vaincu ses conditions ; Si le président désire mette fin à la guerre j qu'il intervienne dans cette guerre et qu'i nous aide à la terminer. Le Daily Chronicle : Le président Wilson croit-il que si l'Allemagne, telle qu'elle est actuellement, entrai! dans le concert des puissances, les Alliés st , sentiraient suffisamment à l'abri contre ses agressions par la promesse de la protection des Etats-Unis ? Ajoutons que l'expressior de «_ liberté des mers », qui se trouve dans le discours du président, produira une impression d'incertitude dans l'esprit de maint ? Anglais. Si cette expression signifie que les merî r doivent être libres en temps de paix, noui i sommes d'accord; si elle doit dire qu'un plan de paix perpétuelle aura pour effet de permettre cette liberté, nous sommes également i d'accord avec le président. Mais si M. Wilson pense que, dans le cas 5 d'une nouvelle ouverture des hostilités, les puissances continentales pourront se servir 1 de leur' arme militaire alors que nous ne ; pourrions pas employer notre arme navale, ?. il nous ferait peut-être payer un peu cher la promesse de la protection américaine. s le sentiment americain ! D'après le correspondant du Times à 2 Washington, le discours du président - Wilson recueillera l'approbation de Fopi-i nion libérale américaine, qui est en ce 1 moment celle de la majorité des Etats- Unis. Ce correspondant télégraphie notamment : La phrase du Président sur la paix sans victoire est interprétée par certains comme t favorable à l'Allemagne. Mais d'autres considèrent qu'elle est favorable aux Alliés du fait que le Président a vanté le principe des nationalités. D'autre part, il paraît avoir sous-: crit à l'accès de la Russie à la mer par i Constantinople. un commentaire allemand avant la lettre Les milieux allemands informés connaissaient sans aucun doute l'intention du président Wilson de faire une nouvelle démarche. L'Agence Wolff» on le sait, se faisait ces jours-ci l'éeno du désir américain de voir l'Allemagne formuler ses buts de guerre. La Gazette cle Francfort du 20 janvier prévoyait que le président Wilson "« préciserait l'attitude des Etats-Unis à l'égard de la guerre mondiale ». Elle oppose d'ores et déjà les « buts de la guerre » des Etats-Unis à ceux des nations européennes. Elle écrit : « Les hommes d'Etat américains devront se poser dès à présent la question, quelle attitude les diverses puissances adopteront en cas de conflit entre le Japon et les Etats-Unis. » Ce conflit, la Gazette de Francfort le déclare « inévitable ». La « question du Pacifique » ittend une solution et d'ailleurs la récente offensive économique des Etats-Unis en Chine nrésnop lr» nnnflît , LA 6ÏJERRE AERIENNE quatre avions ALLEMANDS abattus, deux autres capturé Les communiqués français d'hier anno cent ce qui suit : Dans la journée d'hier, un de nos pilât d abattu un avion allemand, qui est loin, dans nos lignes, près de la ferme de N< varin. Dans la région de Monlraédy, un auX appareil allemand, mitraillé de très pr par un des nôtres, s!est écrasé sur le s dans les lignes erurnemies, près d'Amel. Dam l,a matinée, des avions ennem ont jeté cïïnq bombes sur Montdidier. Unfokker a atterri dans nos lignes, pr de Fismes. Deux autres avions alternant ont été abattus, l'un en combat aérie-aux environs de Marchélepoi.„ l'autre pt le tir de nos canons spéciaux, vers Am {Oise). un avion allemano atterrit dans l'eure Evrôux, 23 janv.:e T*ftnx aviateurs allemands ont atterri, ai jourd'hui, vers mâ'di. sur le ternaire (l1 1 cofmmùfnë de S$in t- A n<d r-é-d e-1' F.u re, pr suifp (Fune panne do moteur Ils ont & arrêtée et conduits à Evtvmix, puis à Rouei T/^s d^ux avlatéums étaient si affamé «îu'ils dévorèrent *j*oite livres de pain. Port su commissaire île police île fllaisi&sip Le vaillant commissaire de police de Mal-aeig-hem, M. Moerman, est décédé en captivité le 28 décembre dernier, à l'âge de 54 ans, ?.ç des suites d'une attaque d'apoplexie. )é Nos lecteurs se rappellent les circonstances 2. dans les quelles 11 avait été interné en AUema-gne Des démarches avaient été faites pour re " "?t soit libéré, soit autorisé à séjourner . en fuisse ou en Hollande. Ses bourreaux * ont toujours reftusé. oL I'I est donc mort, en captivité, pour son pays, après avoir souffert cruellement d'un is dur exil, de privations, d'un traitement rigoureux.* ILa un fUs au*front> le sous-lieutenant ls A. Mœrman, auquel nous présentons nos sin-^ cères condoiéances. i r ' " —— ! L'appel des jeunes recrues anglaises Londres, 23 janvier (officiel). — Le cabinet de guerre buitaimiau© a fait savoir au i- secrétaire d'Etat pour la guerre nu'il avait <1 à convoquer, pour le service militaire, tous r les jeunes gens ayant atteint l'âge de 18 é ans an lieu de 18 ans et 7 mois comme il i a Até fi: '• jusqu'à présent. >s Lî proclamation nécessaire paraîtra immédiatement, Le piege allemand i ; Le XX0 Siècle publiera prochaineanei ' une étude écrite à son intention, il y .juciques jours, pai un confrère b4ge avi qui nous n'étions pas tous les jours d'à eond, BruxJlles, au temps heureux de ! paix. C'est M. a'Arsac, réoacteur en oli . iu Soir, qui est l'auteur de ce réquisitoi] précis, vigoureux, substantiel, où l'âme c la nation allemande est pour ainsi dii mise à nu, et où le piège de la paix adl mande est exposé et décrit avec une c-lair' lumineuse. Cette étude est trop longue pour être pi bOLée en une fois. Il n'y a pas une ligr ; à en retrancher, cependant. Nous la pi i baierons dans notre rez-de-chaussée, soi forme de feuilleton. Le lecteur qui prei ■ dTa la peine de donner un coup de ciseau 1 dans notre rez-de-chaussée enrichira e • documentation d'une œuvre où la rnauva ; se foi, la barbarie, Vinivumanité alflemai : des — dans le sens plein de ce mot — soi • démontrées par les Alllemands eux-même . Car voilà — après sa dlarté et sa préc sion — le gTand mérite de l'étude de à • d'iArea-c : pour faire connaître nos em-; mis, il se contente de les faire parler i d'emprunter ses traits aux hommes qui 1( i connaissent le mieux. Ajoutons que notre confrère a s éviter, depuis le commencement jusqu'à 1 fin, l'écueil des travaux de cette espèc< L'abondance de sa documentation ne nu ni à la dlarté ni à la vigueur de sa thès< Ni fatras ni pédantisme. Il est le maîtri et non point 'l'esclave de ses textes, pftU et asservis, sans l'ombre d'une altératioi au but qu'il se propose. Quant à ses conclusions, eflûes portent 1 marque du pilus ferai e bon sens et d'u ardent patriotisme. M. d'Arsac voit netti ment le péril auquel l'inhumanité alemar de expose l'Europe et la civilisation. Ni doutô que nous ne nous retrouvons, lui ( nous, après la guerre, dans le cam-p o tous les publicistes patriotes lutteront,d'u même cœur, contre l'étemed ennemi, pou la libération définitive de la Belgique d'où les dangereuses chimères de pacifîî me et d'internationalisme ne décamperor pas, hélas ! avec le dernier soldat prus sien ! Intitulée la Guerre et la Paix, avec comme sous-titre : le piège allemand, l'éfa] de de M. d'Arsac est dédiée au professeu L.-M. Bossi, président de la Ligue itaHei ne d'action antiallemande. Défense de payer «.autriche-hongrie interdit a ses nationaux de payer leur; dettes en suisse Sous le titre « Est-ce la banqueroute ? >: île Journal cle Genève signale que tes tléibi teurs austro-hongrois, par suite des mesu res prises par les gouvernements, ne peu vent arriver à, se libérer vis-à-vis de leur, créanciers suisses. « No'ùs avons en main, dit le journal les déclarations de Vienne et die Budapest établissant que les débiteurs austro-hon grois ont fait, tout ce qui dépendit 'l'eu: pour sa libérer vis-à-\ùs de leurs créan ciers suisses, mais que les prescriptions rj; gouvernement, représenté nar il < JJevi gen Centrale », interdisent jusqu'à nouve ordre les payements. L'eng»j;ement .J< payer les produite achetés est un chif (on de papier », et la Suisse pourra-t-elle id'ans ces conditions, permettre des paye ments destinés à l'Allemagne ? On paraît d'ailleurs, dans ce pays, vouloir suivre le: mêmes"éTKSftianits. Des versements faits i Berlin et à Dresde, pour le compte de mai sons suisses, depuis le 30 décembre, son Testés en souffrance jusqu'à ce jour 22 jan vier. » ■ ; >o®&-< Grève générale à Sarragosse Saragosse, 23 janvier. — Hier après midi a commencé la grève générale, pai solidarité avec les métaJ)iurgÈst,es. Les tramways sont conduits par des soldats. Les journaux ont dû suspendri leur publication. Dana la soirée d'hier, un incendV o éclaté dans les usines de wagons d'iïoco riaza. Des soldats signalèrent le sinistre et maîtrisèrent le feu avec l'aide d&ç pompiers.L'usine d'Escoriaza avait reçu line lettre anonyme lui annonçant que la fabri que serait sabotée. L'incendie est dû au lancement de matières inflammaiW dans un dépût d'étoupes. IL FAIT FROID, et pas seulement chez nous Londres 23 janvier. Suivant une dépêohe de Copenhague, un froid intense règne en Allemagne. Hier, ù Berlin, le thermomètre est descendu. i\ 12'de-grès. et dans la Prusse orientale, ù. 20 degrés au-dessous de zéro. Dans toute l'Allemagne le trafic par chemin de fer est considérablement réduit et les trains arrivent partout avec plusieurs heures de retard. En Prusse Orientale, huit personnes sont mortes de froid et trois autres cas semblables sont signalés ailleurs. — Un télégramme de Budapest à la Gazette de Francfort du 22 annonce que l'ouverture du Paiement hongrois aura lieu le 28 janvier pour une session assez longue. L'opposition estime le moment favorable ù l'assaut général contre le cabinet Tisza. ant au Havre et a LES SOUTES D'IISIIi as m (as mains « IMPÉRIALISTES : \ p 168 socialistes aiiemap: 'î « La paix »aus victoire serait ilisent'Us. line ruiue » ® Genève, 23 janvier. — On mande d< Vienne qu'une réunion des hommes d< confiance du parti socialiste aûlemam d'Autriche a eu lieu hier, à l'occasion di " refus de l'Entente d'accepter les offres dt i paix de la Quadruple-Alliance. " La réunion a voté à l'unanimité la réso lution suivante, qui est nettement im-pé ^ rialliste et nationaliste : a Le renversement et l'anéantissement de i» VAllemagne et 'de VAutriche sont les buU i_ de guerre ouvertement avoués deVEntente. it Cela signifie pour nous un asservissemeni 3. déshonorant et pour les classes populaire.< i. le m,anque de travail, la faim et la ml [. s ère. En conséquence, toutes les forces dv i- peuple doivent être mobilisées pour obte-;t nir par les armes une paix qui ■assure à s nos Etats, fidèlement alliés, la liberté et la séourvté au dehors, la possibilité de déve-u loppement intellectuel et économique av a dedans. î. Comme ouvriers de l'Empire, nous re• it nouvelons, nom aussi, en ces heures gra-ves, notre serment de rester fidèles â î, Vempereur et à l'Empire et de consacra s toutes nos forces au service du pays, soii i, en campagne, ou soit dans la patrie menacée.a Notre mot d'ordre n'est pas seulement q <( Tenir jusqu'aru bout », mais encore : i- <c Vaincre ». car la. paix sans la victoire i- serait urne ruine. û . . _ Le recrutement de l'armée " L'entrée eu fom-tiunB «les nouvelles Comuiiisaivi s gieruia-iienles de recrutement Nous avons annoncé, dans notre numéro - du dimanche 21 janvier, que 8 commissions permanentes de recrutement allaient être substituées aux 24 commissions actuellement en fonctions. Le Moniteur Belge (numéro du 15-20 janvier 1917) .publie un arrêté royal qui déclare que les 8 commissions permanents entreront immédiatement en fonctions. ; Toutefois, resteront en fonctions, ù tite» provisoire et seront dissoutes par des arrêtés ministériels ultérieurs, les commissions die recrutement suivantes : 1 N» 2 à Watott; N°» 2, 3 et 4 à Palis; N° 7 à Manchester. J Jusqu'à la date de leur dissolution : La Commission tempararde n° 2 à Watou , statuera à l'égard des hommes se trouvant , dans l'arronci seement d'Ypres; Les Cominis.-ions temporaires n0' 2, 3 et r j 4 à Paris, statueront sur ies affaires qui • leur seront transmises ptar la Commis-l : sion pramianesnte de Paris. La Commission temporaire n° 7 à Man-1 i^TEster statuera sur les affaires qui lui se-i ronit transmîsrs w 1 ■ directeur du service • central de recrutements COMPOSir.w. -.iS COMMISSIONS PERMANEKV.iS D£ FiEDHUTEMENT j Nous avons aussi publié, dnas notre aiu-; méro dlu dimanene 2 janvier, la liste des . présidents-, présidents suppléants, membres t militaires et aeciiétaiires-rappiorteiu'is des S . Commissions nouvelles permanentes de recrutement.Cette liste doit être complétée par les noms suivants que publie le Moniteur Belge (numéro du 15-20 janvier 1917) : La Panne. — Le capitaine en second ilas-sart, membre suppléant; le médecin de régiment d'e lr° classe Daels. Paris. — Le ca.pitaine-commandant Van Ypensele de Striibou, membre suppléant; le • capitaine en premier liayet, membre sup-oléant; le méd'ecin de régiment de lr» classe Mioeaiaext IMai — Le sous-lieutenant Masson, membre suppléant; le médecin de régiment de 2° clas=- Jo.cmlnot. Rouien. — Le capitaine en second Ver-haegein, mamibre suipNéant; le médecin de Tégiment die 2« classe De Neet. Bordeaux. — iLle capitaine-commandant P.ustin, membre suppléant; le médecin de régiment da SP crasse Gillis Lyun. — Le lieutenant Raygœars, membre suij>l téant; «e médaoin de régiment de 2' classe Franeau. Londres. — Le capitaine en second Gabriel, memibrc suppléa,nt; le medeem de régiment -de lr» classe Godts. Folkestone-, — Le lietitenant-colonel Van Zuylen van Nyevelt (baron), membre suppléant; le médecin d'e régiment de 2° classe justice. ■ ■ ' Jlticun B'igs O p ri dans l'explosé h VtStniUB 0 M LOMîgS M. le ministre Vandervel-de,ayant adressé au maire de Westiham, M. MansfieW ses condoléances pour la terrible catastrophe qui s'est produite dans cette localité, a reçu du maire la réponse suivante : <c Sincèrement reconnaissant de votre aimable message qui sera transmis aux familles des ouvriers victimes. « Je regrette profondément que quelques-uns de vos infortunés compatriotes soient il nouveau sans abri. Mais toutes les dispositions sont prises en leur faveur. <t Je sais qu'il n'y a pas de Bejges parmi les victimes ». Paris en a le monopole pour Paris. , — J —a.iL_L i : Le corsaire a.'leoiaod de ('^antique coulé par uo croiseur angisis Le pirate a péri devant les côtes du Brésil Aew-York, 22 janvier. — Un téJégram-me particulier de Para (Brésil) au « rsew-York Herald » annonce que le croiseur britannique u Glasgow » a rencontré et .coulé à 130 milles aiu large de I embouchure de la rivière de Para le corsaire allemand qui écumait l'océan Atlantique.s-'sgumeur des mers etaît accompagne de trois sous-marinsSfclon aine dépêche de Bernambouc, de M. Ch. P. Stewart, le correspooidant particulier de r « Uniite«d Press », le -corsaire allemand, -étaat accompagné de trois sous-marins, longs d'une vingtaine de mètres; capables d'agir dans un faible rayon. Ce correspondant estime que le corsaire pouvait filer 22 nœuds à l'heure, n navfi> gnait à toute vitesse et ralentissait sa mar-dhe pendant la nuit. le croiseur a glasgow » te (t Glasgow », qui a coulé le pirate, es1 un croiseur de 2° rang de 4.800 tonnes. Acheté 'en 1910, il ipitit part, le 1er novembre 1914, au combat navafl devant Coronel f Chi. 'li), au cours duquel les croiseurs cuiras sés (( Good Hope » et « Monmouth » furent coulés. Au large des lies Malouines, le « Glasgow » se distingua encore, lorsque le vice-amiral F. C. D. Sturdee coula l'escadre allemande du vice-amiral von Spee. Le corsaire allemand que vient de couler le « Glasgow » avait torpillé du 12 dé cembre au 12 janvier, plus de douze va, peurs d'un total de plus de 60.000 tonnes. La liste dles victimes de ce corsaire dépasse 500 morts, dont, a-t-on «dit, plusieurs ci' toyens américains. AU bresil, DEUX VAPEURS ALLEMANDS AVAfPNT TENTE DE REJO!N< DRE LE PIRATE Rio-de-Janeiro, 22 janvier. — Le gouvernement a, décidé de renforcer la surveillance des côtes brésiliennes dans la. régiou de Pernambuco. Un journal dit que cent marins de la ^nonni&re/ allemand^ Eber, internée ù Bahâa, ont été embarqués à bord d'un navire suédois, la « Sainte-Croix », qui a quitté Piiio il y a, quatre jours pour joLdra •en baute mer le corsaire. Ces matelots devaient s embarquer à bond de l'écumeui des mers. Un reporter d'un autre journal a visité le vapeur allemand « Hohendihufen » (G.48Ç tonnes), de la « Hamburg America Line ». a Rio-de-Janeiro. •i 9+ ?a,v^le f^is^it ses wnes et son eau: h était sous pression, ainsi que le « Cap-a "a tonnes), de 1" « Hamburg bouth America Line »; 1' « Ho'hendhufen f sambOait appariedller. UN VETO DES ETATS-UNIS Londres, 23 janvier. — D'après des nouvelles de Washington, le département d'Etat a décicTS de prévenir l'Allemagne qu elle ne peut pas transformer en corsaires les navires marchands capturés en mer. ECHOS Mort du général Jacque : Nous apprenons de Pau la m-oo-t du géné l'ai Jacquet, décédé en cette ville dimanche, après une longue maladie contractée at front. Colonel du 1" oliasseurs, au début d( ; la guerre, il fit avec vaillance la pramiè re partiiie de la campagne ù la tête de son régiment. En avril 1916, il fut appelé i i succéder au général Idertrandi à la tête- de j la 3° division d'armée où il continua brillamment les traditions du héros -de Liège, i Entièrement dévoué à sa tâche, le gené-! rai Jacquet était un père pour ses soldats. ! Il n'abandonna son poste que contraint par : une maladie dont il avait contracté le ger-1 me en s'obstinant à vivre <dians ' des conditions JiusaJutares aussi longtemps que l£ logement ûè ses soldats ne serait pas as-j su ré. Obligé au reipos, le général Jacquet fut : soigné -d'abord à l'hôpital Cabour, puis à Pau où il vient itle succomber. ! Le Roi l'avait nommé grand-officier d« l'ordre de la Couronne et luii avait témoigné à plusieurs reprises une grande sympathie au cours de cette maladie où il se plaisait à voir l'équivalent d'une blessure de guerre. Consulats honoraires Démission honorable de ses fonctions a été accordée, sur sa demande/à M. Feys (P.), consul de Belgique, à Alicante. M. Mouivet (E.), a été nommé consul de Belgique à Aîicante, avec juridiction sur le les provinces di'Albacete et d'Alicante. Baerle-Hertog Ce fut, comme on le sait-, une heureuse fortune pour les Qeilges -die posséder en Brabant hollandais 1 enclave de Baerle-Hertog (Baerle-Duc). Cette enclave a joué, dans la guerre, un_rôle qui ne fut pas sans im-portanco et elle continue à le jouer. Son histoire curieuse, presque inconnue naguère, n'est plus ignorée aujourd'hui. Cependant il importait qu'eile fût racontée par lî la-enu. C'est ce que vient de faire M. F-rans van dier Perron, docteur -esn droit, dans une Notice Historique, qu'édite l'imprimerie belge P.. de Beukelaer, où, van Limbourg Stirunstraat, à La Ha-ye (coût: 60 centimes), avec i^rte et piiotog- apaies. On y voit l'enclave a.ctuolle vivant d'une vie belge depuis le lointain! des âges. Le traité de Munster de 164S, qui détacha de la Belgique, en même temps que la rive gauche de l'Escaut et Maastricht, le Bra-bant seiptentrional, respecta Baerie-Hertog, et, depuis lors, toutes les tent itivej tnji forent faites, notamment depuis la P.évolu-tion de 1830, pour régler cet «incident fie frontières » furent vaines. Baerle-Hertog était belge et entendait le rester.S^s droits étaient injcontestables et-, ne l'eussent-ils point été, que cette guerre les eût consacrés en témoignage du patriotisme de ses habitants et du service que l'enclave rendit à la patrie. Pour mieux connaître le Congo Nous avons parlé, en son temps, de la très intéressante conférence sur le Congo, donnée au Gymiiasium de La Haye, le 27 avril 1916, par M. le professeur Deriyn, chef du cabinet de M. le Ministre des Colonies. Lo texte français de cette conférence vient d'être publié par la Nouvelle Sooiété d'Edition de Journaux Prinsegracht, 16, à La Haye. C'est toute l'histoire politique, militaire et économique de notre grande colonie africaine qui s'y trouve condensée. La guerre nous a rendu cette terre d'Afri-que plus chère encore, surtout depuis que ses troupes se sont convertis de gloire au Cameroun et dans l'Est-Afràcain allemand. MaS Ti ne peut sufire aux Belges d'aimer leur colonie. Ils doivent bien la connattre. . conférence ide M. Dsnyn les y aidera. Uue se passe-t-il en Russie ? la lutte de la bureaucratie contre la nation Il est extrêmement difficile de démêler exa^oment le sens des événements qui se déroulent en Russie depuis quelques semaines. Reproduisons, à titre documentaire, une intéressante correspondance en-voyée de Rétrogradé au « Temps » par M. Charles Rivet : « La volonté impériale est formelle. Le tsar veut la victoire- 11 a toutes les raisons pour ne désirer qu'elle. Les partis ultraconservateurs, omnipotents dans les chancelleries, ont plus d'une fois fait a de I opposition à droite », témoin en 1914. en se refusant à admettre les réformes polonaises demandées par le monarque. Aujourd'hui encore — quelque paradoxale que puisse paraître la chose — ils professent un point de vue différent de CV"1 du pouvoir suprême. La guerre a révélé bien des plaies à la nation, des faiblesses, des lacunes, voire, avec Soukhom-hnof, des crimes; elle lui a révélé l'état d esprit très particulier de certains réactionnaires, dont les préférences allaient à Berlin. La nation a pu juger du patriotisme de certains qui ne voient la pairie Quau travers de l'intérêt de coterie et qui n hésiteraient pas à tout sacrifier au nom de cet intérêt. La nation a vu, surtout, que sans son concours la conduite de la guerre, l'organisation de la victoire étaient impossibles... Et cette grande muette, qui tremblait naguère à l'idée d'une victoire venant raffermir la réaction, s'employa toute, avec ferveur, à Rassurer, confiante dans l'amour et la reconnaissance de son tsar, qui lui accorderait en retour le droit de cité, persuadée que par cette victoire lui viendrait, à elle, l'organisatrice, l'émancipation.« La caste bureaucratique comprit I»? danger... Elle se rendit compte que ' î victoire marquerait la fin de son règne. 11 ne lui était guère possible de s'opposer trop ouvertement aux desseins du trône, meme, cette fois, sous couleur de loyalisme; du moins pouvait-elle consolider ses positions pour l'après-guerre, en mettant °n oeiivre tous les moyens d'action que nous lui connaissons. Et la lutte s'engagea, sourde toujours, mais plus formidable que jamais, entre d'un côté tout ce qui en Rusfîe est russe sans autre et l'infime minorité qui exploite le régime. Les changements ministériels, les événements inattendus, se contredisant au lieu de s'enchaîner, auxquels il nous a été donné d'assister ces derniers mois, n'en ont été que les péripéties. La réaction, exploitant habilement le meurtre de Raspoutine pour agiter le spectre révolutionnaire, a représenté le danger que l'on court hors de son giron. Elle a prêché la manière forte, seule susceptible d'éviter le retour des journées sombres de 1905. « Le tsar veut la guerre à outrance; sa loyauté et ses griefs nous en sont garants. La bureaucratie, elle, veut le maintien de son pouvoir... Elle masque ses fins en les représentant comme conformes aux intérêts de la couronne et de Ja patrie, sachant combien l'empereur est soucieux du bien de son peuple. » Aux dernières nouvelles, on signale qu<? ie tsar a reçu en audience M. Rodzianko, président de la Douma, et on interprète favorablement l'accueil très aimable que le souverain a réservé au président. — LA situation intérieure en Allemagne va de mal en pis. Les prix formidables des denrées ont occasionné des bagarres sérieuses dans la capitale. Jeudi après midi, uno foule de femmes en furie saccagea des boutiques de bouchers. — Le maire de Bar-sur-Aube a interdit la projection du fllm « les Mystères de New , York,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes