Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 15 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g44hm53m5m/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION rjiîi ras de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : FERME ffiURA? Tentes les communications concerna^ la rédaction doivent être adressées aSut,rue de la Bourse,Le havre. LONDON OFFICE: £1, Panton Street Quotidien iseiye paraisse?!t eu riavrt ABONNEMENTS Prano® 2 fr. 50 par mots. » 7 fr. 50 par trlmest»*® finglttftrr*.... 3ah.0ii. par cRSào. » .... 7 sh.tf d. par trimeaff-filtres pay».. tri. » . 9fr. » par trlmaatfo PUBLICITÉ S'zdrasser à l'Administration turnal au Havre ou à Londrew annonças 4' page: Ofr. 40 la ligna P3ttt6sa/ifiono9s4% paga: 0fr.30lallgn« Les petites annonces sont également remues à Iaî)ci6t6 Européens d) Rubli-cité, io,rae dota Victoire, Paris, qa en n Le monopole pour l'aris. L'ALLEMAGNE : DEMOCRATIQUE f prophétisée par un allemand }* »o« Ja V; «Vous avez plus à craindre Él'llesnasp n dàiii/rés que é la Sainte Aiiiance pi toute entière » % écrivait Henri Heine il y a trois quarts v de siècle ^ Démocratique ou féodale, l'Allemagne Teste toujours VAllemagne et la barbarie allemande reste la môme dans le cerveau en ébiUlilion du sozial-democrate que sous le casque du joncher poméranien. Aux uto- à pistes qui refuseraient d'ouvrir les yeux sur \\ cette vérité, nous dédions une page prophé- 1 tique où Henri Heine donnait, il y a IroUs 1 quarts de siècle, un avertissement particulier ement impressionnant sous la plume 1 a un Allemand : \ n Nous ne serons pas assez sot pour réfuter d sérieusement ces mécontents. La Philosophie allemande est une affaire importante qui regarde l'humanité tout en--\erA * "os arrière-neveux seront seuls en état de decider si nous méritons le blâme ou 1 eioge pour avoir travaillé notre philoso- 1 phie en premier, et notre révolution en- ~ -suite. Il me semble qu'un peuple méthodi-ç[ue, comme nous le ,ommes. devait commencer par La réforme pour s'occuper ensuite de la philosophie," et n'arriver à ln révolution politique qu'après avoir passé par ces phases. Je trouve cet ordre tout à ; fait raisonnable. Les têtes que la philosophie a employées à la méditation, peuvent être fauchées à plaisir par la révolution • niais la philosophie n'aurait jamais pu em- ( ployer les têtes que la révolution aurait tranchées auparavant. Pourtant n'ayez, mes chers compatriotes, aucune inquiétude, là [ révolution allemande ne sera ni plus débonnaire ni plus douce parce que la. critique de la nature l'aura précédée. Ces doctri- ! nés ont développé des forces révolutionnaires oui n'attendent que 'e moment pour faire explosion et remplir "e monde d'effroi et d'admiration. Alors apparaîtront des ka,n-tistes qui ne voudront pas plus entendre parler de pitié dans le monde des faits que dans celui des idées, et bouleverseront sans miséricorde, avec la hache et le glad-ve, le sol de notre vie européenne pour en extirper les dernières racines du passé. Viendront sur la même scène des fiGntéens armés dont le fanatisme de volonté ne pourra être maîtr ' ni par la crainte ni par l'intérêt ; car ils vivent dans l'esprit" et méprisent la matière, pareils aux premiers chrétiens qu'on ne put dompter ni par les supplices corporel® "ni par les jouissances terrestres. Oui, de tels idiéalistes transcen-dantaux. dans un bouleversement social, (seraient encore plus inflexibles que les premiers chrétiens ; car ceux-ci enduraient le martyre- pour arriver à la béatitude céleste, tandis" que l'idéaliste transcendantal regarde le martyre même comme pure apparence. et se tient inaccessible dans la .forteresse de sa pensée. Mais les plus effrayants de tous seraient les philosophes 'de la nature, qui intewi end raient par l'action dans une révolution allemande et s'identifieraient eux-mêmes avec l'œuvre de destruction : car si ia main du kantiste ifrappe fort et à coup sûr, parce que son cœur n'est ému par aucun respect traditionnel ; si le fichtéen méprise hardiment 'tous les dangers, parce qu'ils n'existent (point ipour lui dans la -réalité ; le philosophe de la nature sera terrible en ce qu'il se met en communication avec les pouvoirs originels de la terre, qu'il conjure les forces aachées die la tradition, qui! peut évoluer celles de tooit le panthéisme germanique et qu'il éveille en lui cette ardeur de combat que nous trouvons chez les anciens Allemands, et qui veut combattre, non pour détruire, ni même nour vaincre, mais seulement pour combaitre. • . Le Christianisme a adouci, jusqu'à un certain point, cette brutale ardeur batai'ieuse des Germains ; mais il n'a pu la. détmire, et quand la Croix, ce talisman qui l'enchaîne. viendra à se briser, alors débordera de nouveau la férocité des anciens combattants : l'exaltation frénétique des Berser-kers que les poètes du Nord chantent encore aujourd'hui. Alors, et ce jour,hélas, viendra, les vieilles divinités guerrières se lèveront de leurs tombeaux fabuleux, essuieront de leurs-veux la poussière séculaire ■ TJior se dressera avec son marteau gigantesque et démolira les cathédrales gothiques Quand vous entendrez le vacarme et le tumulte soyez sur vos gardes, nos chers voisins de France, et ne vous me pas de l'affaire mie nous ferons chez nous en Allemagne : il pourrait vous en arriver mal. Gardez-vous de souffler le feu, gardez-vous de l'éteindre : car vous pourriez facilement vous brûler les doigts. Ne riez pas de ces conseils, quoiqu'ils viennent d un rêveur oui vous invite à vous défier de kan-tistes. de fichtéeos, de philosophes de la rature : ne riez point du poète fantasque qui attend dans le monde des faits la même révolution qui s'est opérée dans le domaine de l'esprit. La pensée précède 1 action comme l'éclair le tonne/rre. Le tonnerre en Allemagne est bien à la eérité allemand aussi: il n'est pas très leste, et vient en roulant un peu lentement; mais il viendra, et quemd Vous entendrez un craquement comme jamais craquement ne s tpt fait encore «m tendre dans l'histoire du monde, sachez que le tonnerre allemand aura enfin touche le bUA ce bruit, les aigles tomberont •mortejJti tout des airs, et les lions, dans les deser.s les .plus reculés die l'Afrique, baisseront la queue et se glisseront dans leurs aetr s royaux. On exécutera en Allemagne un drame auprès duquel la révolution française no sera qu'une innocente idylle. Il est vrai qu'aujourd'hui tout est calme, et si vous voyez çà et là quelques hommes gesticuler un' peu'vivement ne croyez -pas que ce sont tes acteurs qui seront un jour charges de a représentation. Ce ne sont que des roquets qui courent dans l'arène vide, aboyant et échfm°®ant quelques coups-de dent, avant l'heure ou doit enitrer la troupe des gladn- iurs qui combattront à mort. Et l'heuire sonnera. Les peuples 6e g-rou-eront comme sur les gradins d'un amphi-léâtrc autour de l'Allemagne, pour voir de rands et terribles jeux. Je vous le conseille. Tançais, tenez-vous alors fort tranquilles, ! surtout gardez-vous d'applaudir. Nous ourl ions facilement mal inierpréter vos incitions, et vous renvoyer un peu brutale-':ont vaut notre manière impolie ; car, -i adis, dans notre état d'indéfense et de ser-•gv . ; is avons pu nous mesurer ave<-'ous, '.jus le pourrions bien plus encore dans 'ivresse arrogante de notre jeune liberté, /ans savez par vous-mêmes tout ce qu'on >eut dans un pareil état, et cet état vous n'y tes ptus... Prenez donc garde ! Je n'ai que 1c- bonnes intentions et iè vous dis d'emères 'érit-és. VOUS AVEZ PLUS A CRAINDRE 3K L'ALLEMAGNE DELIVREE QUE DE .A SAINTE ALLIANCE TOUTE ENTIERE ivec tous les Croates et les Cosaques. D'i->ord, on ne vous aime pas en Allemagne, ce [ui est presque m<xsnp.réhenàibl©, car vous ■1 .-.3 pourtant bien ajimiables, et vous vous Mes donné, pe;ndinni votre séjour en Allerua-\ beaucoup de peine pour "plaire, au mom» i la muilieun-e.-i „ .u piûs bete moitié du peu-île allemand. Mais lors même que cette moi-ié vous aimerait, c'est justement, celle qui te .porte pas d'armes, et donit l'amitié vous erviraît peu. Ce qu'ob vous reproche, au juste je n'av jamais pu le saivoir. Un jour, à Goettingue, dons un cabaret 'à. bière, un jeune Vieille-Allemagne dit qu'il fallait venger dans te sang des Français le supplice de -"oraradin de Hohenstaufen que vous avez iécapité à Naples. Vous avez certainement •ublié cala depuis longtemps ; mais nous l'oublions rien, nous. Vous voyez que, tors-(ue l'envie nous prendra d'en découdre ivec vous, nous ne manquerons pas de raisons d'Allemand. Dans tous les cas, je vous conseille d'être sur vos gardes ; qu'il arrive ■t: qu'il voudra en Allemagne, que le prince royal de Prusse ou le docteur Wirth parvienne {i la dictature, tenez-vous toujours armés, demeurez tranquilles à votre poste,l'arme au bras. Je n'ai pour vous que de bonres intentions, et j'ai presque été effrayé qiand j'ai entendu dire dernièrement que vos ministres avaient le projet die désarmer la FranceGomme, en dépit de votre romantisme a<-t.oel, vous êtes nés classiques, vous connaissez votre Olym'i». Parmi les joyeuses divi aités qui s'y régalent de nectar et d'ambrtH -,{e, vous voyez une déesse qui, au milieu d-: ces doux loisirs, conserve néanmoins tou jours une cuirasse, le casque en tête et i? U îv.e à la main C'est la dé3sse de la sagesse. Henri HEINE. (L'AUemaqne, édition Bibliopolis, premièw par1®, p. 121.J PENSÉES ® L-E FUTUR PAPIER DE PAD POURRA ETRE CONFIRMÉ PAR AU TANT DE CLAUSES EXPLICATIVES DE PROMESSES ET DE SERMENT! QUE L'ON VOUDRA, L'EFFET DU PA PIER SERA TOUJOURS PLUS LEGE1 QUE LA FORCE METALLIQUE DEi EPSES. E. M. ARNAT. (Le Rhin fleuve, mais non frontière aile mande, Leipzig, 1813). Le ilévousnieni de M, Maurice Wilmotti M. Witaotte nous répond ( Heure d 14 juin) : u De mes cinquante conférences e France, on Italie, en Espagne et en Suiissf j'en ai organisé une douzaine. Elles ont val à nos réfugiés la somme de 2,522 fr. 02, e tous frais déduits, elles n'ont pas représent pour moi lé cachet d'une seule heure de pt rôle, en France, avant la guerre. Les autre oonférences m'ont été demandées par de grou/pes, des journaux, des municipalité! etcl, "qui m'ont simplement payé mon dép-l< cernent. Le dossier de cette campagne est la disposition du ministre belge des Science et des Arts, le serai homme dont je croi être justiciable en l'espèce, quoique n'ayar été ni commissionné, ni subventionné pu lui. » Tons Irais déduits ? Quels frais ? Et ma gré cette déduction, il est resté un cache que M. Wilmotte dit modeste, mais qiu' ivoue tout de même. Ce professeur de l'Un versité de Liège n'est cependant pas, qr nous sachions, sur la paille. M. Wilmotte préfère au jugement du pi blic le jugement de M. le ministre de Scien-ces et des Arts. Bizarre. Il serait bie plus simple de pubUer le dossier dons 1 presse. Ainsi tout le monde connaîtrait : modération d'es frais, la modicité du cache et l'admirable dévouement de M. M-auri< VViïm- t-te à la cause des réfug/iés... La vérité est que M. WHmotte, emploj et manœuvré pair des gens que nous oo"i naissons bien, commence à.parler et à ag em ennemi de. son pays. Mais on le tient l'œil. SÏJR~MEF »0« UN SOUS-MARIN RUSSE COULE UN NAVIRE ALLEMAND Selon un télégramme de Copenhagu deux navires marchands allemands esct tés par quatre chalutiers armés se tfo vaieret lundi au large die Kairiskrona, da les eaux internationales, lorsqu'un grat sous-marin russe émergea près d'eux, torpilla un des navores marchands et di parut avant que les chalutiers eussent j ouvrir le feu. IfS III! il csitiausnt à avancer [uiiium.. qui »0« COI lisi Les aviateurs Bshaeghe st Callignon bombardent la steaiuei1 " Sraf von Sotzen" se, à 250 kilomètres do lenr base Xi ■\Ti —o— c«l sui Le ministère belge des colonies publie le n'c communiqué suivant : po — do « Le Havre, 14 juin. sm » Les forces allemandes, après avoir à opéré leur retraite vers le Sud, semblent^ se rai concentrer dans la région de Kitega. Var- n0 mée du général Tombeur, continuant la pe poursuite de Vennemi, a atteint ev tr,ois ie5 points la grande route qui réunit le lac vie- su toria au lac Tanganika. » La colonne de. droite, après avoir oc- la, cupé Usumbura le 8 juin, poursuit sa marche m, vers Kitega. , Pr » Au centre, deux colonnes ont atteint. qV respectivement.. Lusarasi et Kasima, cette ç^. dernière localité à environ deux cents kilo- ^ mètres à VEst d'Usumbura. sn » La colonne de ga.uche a atteint la haute ^ Kagera, dont elle tient les passages. ^ » Au lac TanganiJw, les lieutenants aviateurs Behaeghe et Collignon, montant un pT hydravion, ont survolé le port allemand de Kigoma le 10 juin : ils ont bombardé la ca- ^ nonnière allemande « Graf-von-Gœtzen ». _ Deux bombes ont porté, infligeant de graves tr avaries au navire. » q, et Trois colonnes sont donc en voie de cer- „ ner les Allemands ayant fui vers Kitega où Jj. ils se concentrent. Kitega, en pleine région n montagneuse, se trouve à 100 kilomètres ^ environ à l'Est d'Usumbura, appuyée au h Sud de la rivière Ruv.-uwu. ri La grande voie sur laquelle en trois points Si se sont portées les troupes du général Tom- ^ beur — les Allemands la dénomment « la p route impériale '> — est la seule voie do communication importante qui relie entre eux les grands lacs. Sa possession farilitera Y considérablement, faut-il le dire, l'action de ^ nos troupes. ■ Usuirnbiiira, qu'occupe notre colnnne de c droite, le chef-lieu ije la province d'Urundi, est sis sur la partie seplentrionale de Tan- ganyka, en face de la station belge d'Uvira. c Lusarasi et Kasima, points atteints par !f nos deux colonnes du centre, se trouvent a respectivement à 80 et à 200 kilomètres à i l'Est. dTJsumtv'-ra. Stations allemandes sur r la route impériale, elles constituent des v nreuds de communications importants. r Notre colonne de gauche, "arrivée h la 1 Haule Kaigera, se trouve donc sur le plus r important des fleuves qui se jette dans d Lac Victoria. r C'est avec raison que le Ministre des Co- p lonies, dans son communiqué, inscrit au tableau d'honneur les lieutenants-aviateurs j Behaeghe et Collignon, ca.r leur prouesse : j^fnse assurera ?i la BelsTiqu^ et h nr-s c alliés anglais la liberté de communication sur toute l'étendue du lac Tangnnvka.Celui- . " ci était encore dominé par le plus gros des bateaux allemands n Graf von Gcet.zen ». 'e , seul qui pût encore inouiéter nos troupes J dans leurs communications d'une rive à l'autre du lac. C'est dire le mérite de nos lieutenants-aviateurs.RAPIDE AVANCE ANGLAISE 1 I Une dépêche de Londres nous fait savoir ! d'autre part, que l'avance des troupes bri-tanniques dans l'Est Africain se poursuit , ' avec vigueur, malgré une tentative de l'en- j J nemi de détruire le pont de Mkalamo et la < '> résistance offerte au pont de Sheppard ou ® l'ennemi s'est retiré précipitamment. La colonne llanningx>n a occupé la jooe- ( s tien de Mowbo. . . , s A Koudoa-Iranigi, l emnemî essaie sans ; succès d'arrêter l avance du colonel Van- ] £ devcvlir. , î iJoiANSONNIER i DU SOLDAT BELGE ; |_ |AftA/WVV\*. i Volet un petit volume qui réjouira bien \ " des coeurs belges. e Soigneusement imprimé sur papier de luxe et coquettement présenté sous une s •ouverture ornée d un joli tableau du pein-n ire Paul Mathieu, le « Chansonnier du sol-a M beige « aura auprès du public belge un f iccueil dont est garant le succès que son •è édition populaire a obtenu, dans les tran-chées.é un de nos aumôniers militaires, M. Vabbê i- rph q. y a réuni une centaine de chants de î chez nous, chants de Flandre et de Wallo-à nie"dont les accents langoureux ou alertes suflisent à porter dans le plus lointain exil une bouttée d'air du pays. ' Les paroles de ces chants sont accompa-L qnées de leur notation musicale et le volume ne coûte qvt 1 /r. 50. Il sera envoyé iranco contre toute demande adressée, avec un bon postal de 1 /r. 65, oui bureaux du XX* Siècle, rue deJa Bourse, 28'", Le Havre. r Buenos-Ayres, 13 juin. — Le collège pré- -, sidentiel élu le 2 avril dernier par le suf-frage universel s'est réuni hier. M. Hip- id polvte Iriçoyen, chef et candidat du parti II radical, et M. Pelagio Luna, ont été élus s- président et vice-président de la Républi-*u que Argentine et prendront le pouvoir 'e 12 octobre prochain. LES LEÇONS DE LA GUERRE < ^ " On ne peut rien fonder ; sur le rêve " ——■ou—— Ch va C'est encore Lysis qui écrit cela dans la cè-« Victoire <> du 13 juin en faisant remar- lui quer que les idées démocratiques sont une pa-conception de l'esprit qui ne peut être réa- [a lisée que par une lutte contre les lois du pa monde. ^ a Quel enseignement que ia guerre fie tue Ile 0 écrit-il à ce propos. Nous voyons le monde, tel qu'il est, aveugle et sans sensibilité, comme le volant de la machine qui broie le pauvre ouvrier. Démocratie, iustice. bon droit, est-ce que cela pèse une once aans ia lutte qui 50 pour-suit ? La nature est indifférente à nos idées, elle î n'a pour elles ni symjontïiie ni répulsion, elle poursuit sa marche inexorablement pn avant, donnant la victoire au plus habile et au plus fort, sans se soucier de sa moralité fr< A côté de lldénlisme éclairé que nous tenons i]e à conserver, parce qu'il est l'honneur ie notr® à ' rac^. il y en a un d'un caractère vieillot auquel nous devons faire la chasse, parce qu'il induit le oc I peuple en erreur et l'empêche de s'orienter vers Ci f les voies raisonnables qu'il a tant d'intérêt â ■ suivçe. Rien de plus néfaste que la crovance d'après d\ laquelle des idées doivent se réaliser inévita.ble-e ment, parce qu'elles sont justes et généreuses. Partant de cette foi naïve, on tient pour certain • que Ton connaît la mentalité et les formes so- ciales qui régneront dans trente ou dans cin- (j " qunnte ans d'ici. Disposint de cette connais- q sance, on se croit à mftme de solutionner les n e questions actuelles et de déterminer ce qu'on doit faire aujourd'hui. N'est-ce pas absurde ! il est piquant d'observer que des penceurs qui n prétendaient connaître l'avenir éloigné n'ont pas ^ e pressenti les faits énormes qui se préparaient dans un délai très proche, ni la terrible guerre '• qui s'nnnonçait, si visiblement, ni l'imminente s trahison du parti socialiste allemand, pas' plus f qu'ils n'nnt cnifetalé la cféicndence économique et politique dans laquelle notre pa>*s était en-r gngé si gravement qu'il ne pouvait plus atten-1: dre son salut que d'un cataclysme. F^t d'où ve-nait leur aveuglement, si ce n'était de in ten-18 dance de leur esprit à vivre dans un monde em- | II bell'i qui n'existait pas encore, mais qui ieur pa- S , raissait si certain que les laideurs du temps pré- ij sent étaient pour oux provisoires et que, ne voulant ni s'y attacher ni les considérer, ils ai-jG maient mieux ne pas les voir ! » Lysis fait remarquer ensuite que ce mau-vais idéalisme a été introduit dans la cer-Iç, velle des travailleurs par des intellectuels qui n'ont jamais eu de contact avec les diffi-9 cultés de l'existence active. Ii, « Cette tendance a mêler une philosophie dou-11- teuse appartenant à la catégorie des vérités non -i a. contrôlées à des décisions pratiques intéressant J ir la vie de tous, les jours qui devraient s'inspirer rit avant tout des réalités du moment, n'a pas joué à un rôle médiocre dans nos malheurs. On n ir meurt encore en ce moment. Nous sommes cônes vaincu que les ouvriers laissés à eux-mêmes auraient souvent un plus juste sentiment des réa- f fa lités que les savants qui se font leurs conseillers; f is nous croyons aussi qu'ils ont ass.z des mots et c des grandes phrases et qu'ils aspirent à des ma- c nières de voir plus sincères, plus modernes et c !o- plus scientifiques. » 1 J? On en - meurt encore en ce moment... , Parole terrible et pourtant terriblement c ^ juste. Ebperons que des leçons payées si cher ne seront pas vite oubliées. T ^n 1 ii- i es i J L'Islam et la quesfisa du KSsalifat j ts- ENCORE UN ECHBC DU PLAN GERMANIQUE Nos lecteurs ont vu, il y a quelques jours, 1 leur a btentian aittirée sur la question du K-ha- ' lifat, par un article très intéressant d'un savant orientaliete de nos einis. ' Nous touvons dons la n Gazette de Liu- 1 san-ne ii du 9 juin, un entrefilet signalant des ,n" faits nouveaux où 6e trouve coniirm-ée une ^ des thèses de notre éminiant collaborateur : . « L'intense propagande organisée par En-ver pacha pour faire de l'islamisme un bloc compact et poor lie jeter -tout entier dans la j, guerre ictuelle aux côtés des puis.sane:s n gt rm iniques risque, pour l'instant, d'aboutir à des résultats diamétraJement opposés à oeux que rêvait le dictateur ottoman, lin e.f- : [et, tant que les confréries musulmanes restaient isolées et somnolentes, elles n'étaient pour la Turquie qu'un appui médiocre, mais p en revanche elles no gênaient en rien les fcf-^ forts militaires ou diplomatiques du gouver- ; nement de Constantinople. Aujourd'hui, tp-pelées à la guerre sainte, ailes ont été natu- 1 rellcm-ent amenées à échanger leurs vues, à ' en non.Eronter leurs impressions, à discuter ! leur orientation.Et de tout cela, il est résult" 1 de "ne manifestation de mécontentement ass-e?. ne icoantuée, contre laquelle les années ottomanes sont restées impuissantes jusqu'à m~ présent. °l- Les viecx ressentiments des Arabes contai Ire les Turcs se sont réveillés. On apprend on ,m'en Syrie,les imams, les hedjas et les muf-!'is protestent contre une guerre qui n'es! raiie qc'-aux dépens dies populations araibes et qui ne leur apportera te réalisation d'o.i-ibi' "une de leurs revendications. D'autre part, (je 'tains le Hedjaz, les mêmes éléments er<alr-n l s'unissent, sous l'influence de leurs chef.-. religieux, pour latter contre la domination !ei ottomans et mettre à profit les eirranstanr's xil actuelles. La question du khaSifat qu'on croyait, hier encore.d'une importance secon-tSaire, est aujourd'hui discutée avec passion h Médine et à La Mecque. C'est a.u nom du me khalifat arabe que cette sorte d'insurrccti''m ico s'organise et grandit. Ceux qui la conduisent •on reprochent au gouvernement ottoman de fai-;;a ne servir l'islamisme à un but exclus-ive-' " ment politique ; ils demandent que, pour épargner aux musulmans, dans l'avenir.des fautes de la même nature, le khalifat soit r^" transféré en Arabie, c'est-à-dire aux lieux uf- saints de l'islamisme. ■ip- Cette situation, sans avoir peut-être une irti influence directe sur la marche des évitas ments militaires, n'«n -souligne pas moins bli- un échec caractéristique du plan germani-7e que dans l'un des domaines où Berlin espérait cueillir le plus die fruits. » Les journaux germanophiles des Etats Unis ont montré une grande joie de H desi gnation de M. Hughes à la Convention d, Chicago. Cela s'explique de la façon sut vante. Les Progermains craignaient le suc la ces de M. tloosevelt qui eût signifié la rup r- ture probable avec l'Allemagne. U autr ie part, ils ont de profondes rancunes contr a- la nolitique de M. Wil*on ; ils novblien lu pas que le président a refusé de s'opposer t le.worlaliov des munitions et des armes . , l'adresse des Alliés ; qu'il n a pas voul «i intervenir dans l'affaire du blocus conlr le l'Angleterre ; qu'il a forcé l'Allemagne a ac erpter, L\ prr.pns de l'affaire du Sussex, un „p note d'une extrême sévérité. " Mais il n'y u rien dans la personnalité d If. Hughes qui puisse inquiéter les Allies. lis mwwvwwi ît, rt, Une compagnie de soldats russes ayar franchi var erreur la frontière roumaine ns l'est, de Czernvvitz, l'attaché militaire russ xt à Bucarest s'est rendu au ministère de l ici Guerre roumain ; il a fourni toutes les expl le cations nécessaires et a présenté des e: ;rs Cuses au nom de son gouvernement. â Le foudroyant développement de la vi loire russe en Bulcovine et en Galicie pn •ès duit une immense impression en Boumani le- i'mwwwv es. lin II se confirme que c'est à la demande d( 5f>" puissances de l'Entente que la démobilisa ti.on a été décrétée en Grèce. Mardi, le r lis* Constantin a .-Uiné le décret de démobilis< les non de ta llotte, 'on 71li NOS LF.GT^yP.S TROUVERONT PLI, LOIN UN ARTICLE DE NOTR II, * COLLABORATEUR RAOUL MARS SUR « EMILE F A GUET ». 1l£S FAITS DU JOUh LaîrateiMarijsIraiiEO-liBii UNE MANIFESTATION DE L'ENTENTE CORDIALE ENTRE NOS DEUX ARMÉES On nous signale de Parigné-l'Ev&que uimî manifestation où nous sommes heureux do tn'o'ivor une nouvelle preu.ve des liens d'amri-tro qui unissent désormais la France et la Belg'kjuœ. Les troupes belges du centre d'instruction de Parigné-l'Evôque ont saisi, dimanche, l'occasion qui leur était offerte de fraterniser avec l'aimée française. Un bataillon dtu ...• de ligne français, composé de recrues de '.a classe 17, s'était ar-rôtiô, au cours d'une manœuvre, h Rrettè, d'où' il est reparti lundi matin, passant par Pfiirïgné-1'Ev'ôque et e dirigeant vers d« nouveaux cantonnements. Invités par les o-i liciers belges, les officiers français vinrent assister à une K-te org-anisée dans le camp au profit de l'Alliance franco-belge. Puis, la coupe h la» t main, Français et P.elges s'affirmère-nt lenf i mu^ue-lle admiration pour 'eurs vaillante ? armées '.eur commune confiance dans lia i vvc.toire finaie. Pendant ce temps, les schs- - officiers des «leux armées fraternisaient de - leur côté. Lundi rna.tin, par une délicate - colonel commandant le» troupes beiges, B& - vnufticfwe l>el?e alla à la rencontre d'es trou-. pes françaises et' acconvpa^na. callea-ci juô- cju'«u delà de Parigné-''Êvèque. Après un défilé imi-e -oahi^ des jeunos recrues dont l'a.lflîre c-rAne fr.isflit plaisir à voir, est l'exécution d'une vibrante Mar-seilkiise et d'une non moins acclamée Bret-1 bançonne, ïielîîea et T?rancais se séparèi^eni aux cris chaleureux de « Vive la France ! », « Vive la Beslgiïfue ! ». Dans un beau geste de généreuse sol/îda» S lilé, l'es soldats français remirent au oom-E i mandant diea troupes bel£e« une somm^ d^ / i .^orixante-quin/.e francs au profit de l'Ai? m lience franco-beilge. 1 Jj*offemsiwe russe Les Russes étendent leurs succès &zx Volhynie L'ENNEMI S'OBSTINE EN QAIJC1E uinmau H i. lillH i il*—' "l ' ' '■11 ' »»'■«—■ Nouveaux progrès russes sur le Dniester et autour de ^zernowitz Pétrograd, 13 juin. -- En raison de ce fait que les troupes austro-hongroises et austro-allemandes ont quitté en maints endroits la sphère d'action de nos armées dans le sud, le nombre des prisonniers indiqué dans le communiqué d'hier n a que peu augmenté. Pour le moment, le total des prisonniers est d'environ 1700 officiers et 114.000 sol- dals- , , - - Il a été constaté que les troupes du général Letchisky dès le début des opérations firent prisonniers un général, trois coin-mandants de régiments, 754 officiers, 37,832 soldats, et capturèrent 120 mitrailleuses, 49 canons, 22 lance-bombes, lt lance-mines. EN VQLHYNIE Au nord-ouest de Rojistche, après avoir délogé les Allemands, nos' troupes se sont approchées de la rivière Stokhod. A l'ouest de Loutsh, nos troupes ont occupé Torciyn et continuent à refouler l'ennemi.EN GALISÎE Sur le front de la Strijpa, au nord du vil-loge de Boboulintze, lutte persistante. Le village de Zarvanitza, après une défense acharnée, a été pris par nous. Dams plusieurs secteurs furent découverts des ouvrages hâtivement érigés par l'ennemi afin de fortifier des positions préalablement préparées. EN BUKOVINE D ans le secte wr du Dniester et plus au sud nos troupes, ayant après une lutte très vive passé la rivière ,se sont emparées du bourg de Zalestchiki ainsi que de beaucoup de points fortifiés et continuent leur progression. Le village de Gorodenka, au nord-ouest de Zalestchiki, est entre nos mains. Dans le secteur du Pruth, entre Bojan et .N'epokoloutz, nos troupes' se sont approchées de la rive gauche de la rivière. Près 1 de la télé de pont de Czernovitz un combat acharné se poursuit. , Dans les mômes endroits, près du village de Malymiitcha, l'ennemi a laissé intact un monument visible ds très loin, élevé à la oomimémoration dœ victoires autriehienh ' nés. Ce monument affecte la forme d'une haute colonne surmontée de l'aigle autri-; chien. Dans le village de Sadamou-r. nu nord de | Czernovitz, nous avons saisi un grand dépôt de munitions, de matériel de génie et de che-| mins de fer. Sur les points abandonnés l'ennemi a . laissé une quantité énorme de butin de euer-n. Ainsi, sur le chemin .de ter. de Dubm. à Kozino il a^abandonné un réseau de fils I téléphoniques, me .grande quantité de cartouches, de lance-mines, d'automobiles, un chemin de fer à voie étroite avec une gran-p de quantité de wagons et un dépôt de pro-, visions. —o— c SUR LE FRONT NORB » Bombardement sur la Dwlna ^ Pétrograd, 13 juin. — Officiel. Sur le front de la Dxvina et au sud de . Dvinsk lies Allemands ont bombardé en plusieurs points no& positions» Mercredi 14 juin-. Les Russes poursuivent leurs succès q du point de vue stratégique, leur dernier communiqué est un des meilleurs qu'ils aient publiés. Et cha-cnn de se desnarxler ; « Est-ce là le signe précurseur da victoires décisives au front oriental, ou n'estree qu'ua, simple repliement des lignes autrichiennes ? » Un avenir prochain répondra . ces questions ; en attendant, ce qui est certain parce que c'est un fait acquis, c'est que la glorieuse poussée russe vta hâter singulière1 ment le cours de la période de « ruptuie d'équilibre des forces » que nous vivons» après avoir vécu d'abord la période de 'a « surprise », puis celle de r « établissement de l'équilibre des forces » pendant les dix-sept ou dix-huit premiers mois de la guer» re. A l'aile droite, en Volhynie 1-es Russes s'appliquent à « débrider *l>a plaie n qu'ils ont ouverte dians le flanc de l'ennemi, efc l'opération réussit à souhait. lis marchent, en effet, hardiment vers l'ouest, en direction de Kovel et de Wladymir-Wolynski r ils ont franchi la rivière Sjerna, pris Rojistche et Torczyn et *e sont approchés des rives de la rivière Stokod. Ils sont ainsi à 30 ou 40 kilomètres à l'ouest d© Loutsk, â mi-chemin entre cette pl»ace et Kovel et Wladymir-Wolynski. Le communiaué de Pétro* grad ne dit pas le point atteint par les trrou- £es qui. marchent, d'autre part,au sud de outsk et qui se sont emparées de Demi-dowka. à 40 kilomètres au delà de l'Ikwa. En s'en tenant à ces données acquises, l'offensive russe se déploie en éventail, à l'ouesfs et au sud de Loutsk sur un de>mi-corcl<ji de plus de 100 kilomètres d'étendue. Voilà qui mesure la trouée faite par l'aile droite russe. A l'aile gauche russe en Galicie orienta* le, où l'ennemi s'obstine au nord de Bo* bouJintze, il est vraisemblable que les c©^ lonneg russes qui, tu sud de Bucracs., avaient atteint déjà les rives do la Zlote-Lipa auront fait tête à droite pour reanoariiter vers le nord et réduire la résistance de l'ennemi.La surprise et La promptitude des opérations du général Broussiloff ont été teBeé que nombreux sont ceux qui se demandent avec miel que (angoisse si le cour» n'a pas été précipité et aveuglément porté. Nous nous permettons, au contraire, de penser qne l'offensive russe est toute classwôv.e et ooiv forme aux principes les nreux établis. Opérant sur un vaste chamt) le général Broussiloff s'est apnliqué h « fixer » la ligne on- 1 nemie en l'attaquant sur tous les points à. • la fois : puis cette « fixa-tion » obtenue e»t, ■ dissimulant habilement ses concentrations d o f^ces. il a agi par les deux ailes et ▼ 1 de forces, il * agi p«ar Iop deux of. y ■ U a tiré habilement parti de la circonsta©» • ce que lie front ennemi v forma , < , ,r- 5 nière » et qu'il présentait donc une moins - grande résistaïïîee, tout en réservant à l'a- > grosseur des résultats plus féconds en ca<s ■ de réussite. A la manoeuvre du général - Broussiloff, l'ennemi répond comme il convient par une vigoureuse riposte en plein centre, à Tarnopol et Boboulintze. Débordé et courant risque d'être tourné par le» ailes l'ennemi tente de rompre le centre de l'adversaire. C'est "à encore une action toute, classique. C'est pourquoi le général Broussiloff, qui l'a prévue, pare le coup > avec une rare énergie et para t devoir con- 1 tenir tout l'effort de l'ennemi jusqu'au moment où ses ailes, poursuivant leur mou- Le numéro 10 Centimes (5 SMTMliSS Mï F!§$âf) i n un i n i ni il n i*iii ■! i iMiirviiii mi' i mnrTî'i t ïi i~—■-"V"" Jeudi 15 Juin 23c — Série nouvelle. —W 535

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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