Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 21 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gt5fb4xm8z/
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ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique Un an. . , . . . . fr. 9.00 Six mois . . . .... 4.ao Trois mois • 2. S 5 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Ornoii postale» ..... 80.00 Directeur r Fernand NEURAY Editfcn 3f.if.if. (6 H. soir) Edition (10 h. soir) Edition if. (minuit) LE XXe SIECLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . #,4# Réclames (3* page), la ligne. 1,69 Faits divers corps . , » 4*00 Faits divers fin. . . s» 8.00 Réparations judiciaires » 3,<'0 Nécrologies . . . . » 2*00 Les annonces sont reçues •u bureau du journal Téléphonas 3S4S et 3&8Q Instaiti-are omnia in Ohristo f" l^j, centimes Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles w »e numéro L'Autriche est-elle à la veille de disparaître? uw uis|rai ciui g i — ï>J<0>ï«« C'est un non-sens dont fait justice l'examen des réalités Correspondance particulière du XX8 Siècle Vienne, le 17 avril. , Il n'est pas rare de voir annoncer par les j journaux étrangers la prochaine dislocation ] I ^ de l'Autriche. La plupart, d'ailleurs, reçu- j lent l'échéance jusqu'à la mort du vieil em- ( pereur François-Joseph. Je ne sais plus quel , ministre russe se faisait, il y a peu de temps, l'écho de cette persistante rameur et ajou- ^ tait que la dislocation serait le moyen choisi t par fa Providence pour dfesurer la paix à c l'Europe. Cette disparition de l'Autriche de ? la carte des peuples permettrait à l'Aile- j magne, qui s'enrichirait de tous les élé- ^ meuts germaniques de la monarchie, de rendre à la France l5Alsace-Lorraine. La ^ Russie recevrait les pays slaves du nord, et T la Hongrie serait un Etat independa.it et autonomie, au même titre que la Serbie et la Roumanie; la Croatie et l'Herzégovine se- - raient rattachées à la Serbie. Telle est la „ prophétie qu'a faite le ministre russe, s'ap- ^ puyant même, ajoutait-il, sur l'opinion, de plusieurs diplomates étrangers qu'il avait ' consultés. i N'en déplaise à ces diplomates et à leur 0 interprète, la question n'est nullement aussi simple qu ils* paraissent le croire. Le comte Witte, qui connaît un peu mieux l'Autriche que tous ces hâbleurs de salon, disait, le « lendemain, à propos de cette interview, que r la dislocation de l'empire d'Autriche ne pouvait être considérée comme une éventua- r, lité prochaine. ... p Et c'est lui qui avait raison. Il n'est pas niable qu'il existe en Autriche, entre les c divers éléments qui forment la monarchie, des divisions^ profondes^ qui se font jour à a tout propos, à temps et à contre-temps. Elles n sont si profondes que le Reichsrath imaginé f, pour concilier ces divers éléments sur le ter- p rain de l'intérêt national autrichien, en est d à peu près réduit à ne plus tenir de sessions, r. tant les passions des divers représentants de j( peuples allemands, tchèques, ttaîiens, polo- £ nais, y sont surexcitées les u#cs contre les j\ autres. Beaucoup se demandent s'il n'est p pas plutôt un obstacle à la pacification des p nationalités et cherchent le moyen de le ^ remplacer par une sorte de fédéralisme donnant à chaque groupe ethnique son indépen ç dance et son gouvernement personnel, sous I certaines garanties permettant de sauvegar-■ der les intérêts et l'âme de l'Etat autrichien tf I On assure que l'archiduc héritier Franz- Ferdinand entrerait dans ces vues et que la Q réalisation de ce projet serait un de ses pre- c* miers actes, arrivé au pouvoir. Songez que tJ !e Reichsrath, depuis octobre dernier, n'a pu p avoir qu'une dizaine de séances! On a dû le £ fermer à deux reprises, à cause de l'obstrue-tion des Tchèques et des Allemands de p Bohême. Les lois les plus importantes sont en suspens. L'empire n'est plus gouverné c que par décrets. _ c5 Il existe donc entre les diverses nationa s< lités autrichiennes des divisions profondes, d Mais les étrangers s'y arrêtent trop pour conclure aussitôt que la monarchie va bien- j"; tôt s'effriter en une poussière de peuples inclinant chacun vers ses frères d'origine et § de langue. Ils voient trop ce qui les divise ^ et pas assez ce qui les unit. Ils oublient que depuis Charlemagne, qui fonda l'Empire de l'Ouest, Oesterreich, celui-ci a subsisté avec p cette diversité de races, combattant sur les il mêmes champs de bataille et pour les inté- r< rêts ou la gloire du même Etat. La djmastie r< des Habsbourg est arrivée ensuite qui a cl travaillé patiemment à ramasser autour d d'elle ces âmes diverses, en se les attachant c< par les liens de l'amour, « plus fort que la p mort», dit l'a Imitation ». On ne se rend pas assez compte au dehors de la force unifica- n trice qu'a été cette dynastie, au temps de la }' Réforme, sous Marie-Thérèse, sous Jo- s< seph II, et avec leurs successeurs contre Napoléon. Cette force, elle la garde,^ et le long ]i ï'ègne du très aimé et très vénéré François q Joseph l'a plus que décuplée. c< Un diplomate anglais, M.Henry W. Steed, qui fut peudant' cinq ans correspondant du «Times» à Vienne, dans un livre suggestif e< très récemment publié sur « The Habsburg ^ Monarchy » (1), écrit que s'imaginer que la n disparition de l'empereur régnant puisse ,v amener la disparition de l'empire, est « un _ non-sens ». C'est avec raison qu'il soutient que la vénération et l'affection dont Fran çois-Joseph est entouré assurent à son successeur une influence sur ses peuples que rien ne saurait ébranler. Il sera d'ailleurs aidé Q dans son rlôe de protecteur et de conserva-teur de l'Etat autrichien par trois auxiliaires îl très puissants, dont rien n'affaiblira le lo.ya^ re lisme. Par l'armée d'abord, dont la fidélité m et le dévouement à la dynastie défient toutes te les épreuves. Ses principaux chefs sont pour la plupart des princes du sang ou des grands c< seigneurs. Apres l'armée, la bureaucratie et v< la police forment l'armature puissante de la p: monarchie bicép'hale. En Bohême aussi bien qu'en Hongrie, en Pologne comme dans le el Tyrol autrichien, elles reçoivent les inspira d< tions, les ordres, les avantages et, par là, él l'esprit du pouvoir central. Enfin l'Eglise dt catholique, en faveur de laquelle la dynastie qi des Haosbourg a tant fait et à qui, par re- m connaissance et esprit de légitime déférence, cr le clergé est si attaché, paraît le lien le plus fort, qui rassemble et unit tous ces peuples H autour des Habsbourg. Les louanges et d1 Vamour de François-Joseph et de sa famille ro peuvent, dans les chaires, s'exprimer en allemand, en tchèque, on hongrois, en italien, en croate ; ils ne diffèrent pas par le —■ cœur. *** i M. Steed, dans le livre cité plus haut, soutient qu'un des plus gros dangers pour 1 unité autrichienne est le juif, dont l'influence, par la richesse et la culture intellee-£ j s! g.ra"de à Vienne et à Budapest. (< Un juif, dit-il. peut aussi peu devenir allemand, qu'un nègre peut enlever sa peau et Pn léopard se débarrasser de ses taches... |P- 1Ï5). » De ce point de vue pu comprend 1 lmPortance. pour l'avenir de l'Autriche, du Mouvement chrétien-social, inauguré par u immortel Liïeger. il visait, et vise encore te3 surtout, à abattre la domination intellecr no I h u•®cono.mi(lue. des juifs dans la mo- ]:u ■ «archie. Je reviendrai sur cette intéressante ail ■ Question .. Karl Wallinger. cs< d) London, Constable and Comp. 8 sh. — EDITION +* + Ose aspta intm —m**).— M. Hymans ne veut plus qu'on vote pour les socialistes... M. Hymans écrit un article solennel clans la ■« Chronique » du 19 avril. M. Hymans est victime d'une fâcheuse mésaventure. Il avait perdu le programme du parti libéral et ne pouvait raisonnablement savoir que l'« Etoile belge » venait de le retrouver juste au moment où il écrivait ! l'article publié par la .« Chronique ». Aussi considère-t-il toujours son programme comme égaré. Peut-être, dans le secret de son cœur, s'af-tfiige-t-il de la témérité de la presse libérale qui, après avoir suivi son conseil prur dent pendant trois semaines, veut crâner aujourd'hui et exhume pour le proposer à l'admiration des foules, le programme-cadavre qu'il avait enterré-de ses propres mains. Nous voudrions bien savoir à quoi nous en tenir. Oui ou non, a-t-il un programme, le parti libéral? A la vérité, ça n'a aucune importance puisque, quand il a un programme, il vote contre. Cependant, pour pouvoir composer une belle polémique ^ien ordonnée, il serait désirable que nous sussions par quel bout nous devons prendre ce grand parti. Nous nous accrochons aux pans de sa veste trentenaire et lui crions avec désespoir : « S'il vous plaît, monsieur, dites-nous, définitivement, si vous avez un programme.» <*"* M. Hymans dans la a Chronique », entend « poser la question ». Il ne la pose pas. Il la résout. Et voici comme : Primo, il faut voter à gauche, non pour renverser le gouvernement, ce qui n'est pas 1 . possible, mais pour diminuer sa majorité. ( Secundo, il ne faut pas voter pour les so- ! eialistes mais bien pour les libéraux. De voir M. Hymans recommander à ses ' amis de voter contre le gouvernement ne -, ?ious surprend pas outre mesure. Des esprits ^ friyoles pourraient juger ce conseil oiseux. 1 Point. 11 ne faut pas oublier, en effet, que, ^ dans la pensée de M. Hymans, le parti libé- , j ral a perdu son programme. Cela pourrait jeter quelque trouble dans l'esprit de ses e électeurs et créer de regrettables confusions. ^ Aussi fallait-il annoncer au public que si le .. parti libéral a fermé boutique, tout au moins 4 provisoirement,il ne veut pas perdre la clien- u tèle. Le secundo de M. Hymans mérite plus de c, considération. ^ « Voici, maintenant, écrit-il, la raison de vo- ^ ter, à gauche, pour les candidats libéraux. ^ D'aucuns, les ardents, les impulsifs, ceux h qu'exaspère la prolongation démesurée de la £ domination cléricale, pourraient se laisser en- c: traîner à voter pour les socialistes, dans l'es- n poir de donner à leur irritation son extrême » puissance d'expression. C'est ainsi qu'on voit, ° en Allemagne, des milliers de bourgeois voter pour les socialistes ,par haine du régime, et pour accentuer leur opposition. Ce serait commettre une faute insigne. Car a ce qui a éloigné le libéralisme du pouvoir, r, c'est la peur du socialisme. Fortifier la repré- sentation socialiste, c'est ,en conséquence et J directement, fortifier le gouvernement. , Fortifier, au contraire, le parti libéral, c'est rassurer les timides, fournir des garanties à ^ l'opinion moyenne, aider à prolonger une 111 grande tradition politique, qui a des racines 1' dans notre histoire, qui forme l'un des élé- M ments permanents de la psychologie belge. » ti Ç08 lignes jetteront dans une profonde stu-péfaction les braves électeurs libéraux qui. ' il y a deux ans, assistèrent au meeting libé- ^ ro-socialiste du Cirque royal, ceux qui vi-rent, le 15 août 1911, les chefs libéraux mar- ,.j cher dans les rues, derrière les groupes des drapeaux rouges et bleus confondus, tous jj ceux qui, depuis plusieurs années, suivent la cj politique de l'opposition. vj M. Hymans serait-il donc aussi radicale, ment converti? Il semble bien qu'il le soit, à j, } entendre proclamer que de voter pour les ; socialistes serait une faute insigne. ^ &a conversion est donc totale. Le leader libéral avait bien répudié le cartel, depuis hc quelque temps. Aujourd'hui le voilà qui le te combat désespérément et qui l'abjure avec fracas. » Il a compris qu'il fallait crier haut pour couvrir la voix des faits. Déjà l'autre jour., | à la Chambre, pendant que M. Franck donnait au cartel une consécration nouvelle, il avait l'air navré. Pendant tout ce débat auquel prirent part tç>us les chefs de parti et le ministre de l'intérieur, il resta à son banc, muet, agacé et nerveux. Malheureusement,son abjuration n'engage que lui. Nous ne nous étonnerons pas, toutefois, d'entendre la presse libérale s'associer ) à ses paroles. Les paroles volent, les actes restent. Le cartel disparu des affiches, par mesure de prudence, reste en fonctions. Partout où ils le peuvent sans danger électoral, nous voyons les libéraux et les socialistes coopérer à une œuvre politique commune : voyez ce qui se passe dans les assemblées provinciales, communales. L'attitude des anticléricaux liégeois n'est-elle pas plus éloquente que la plus éloquente dénégation ? Ils répudient le cartel pour les élections législatives, parce qu'il y a donné de mauvais résultats. Ils font le cartel, quelques jours plus tard, pour les élections communales, parce qu'il n'y a aucun péril à craindre. Nous ne suspectons pas la sincérité de M. Hymans, d'autant moins que nous le jugeons plus clairvoyant que ses amis. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps CAZAVEGH. y-m*< Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, lundi matin. La pression reste forte sur presque toute l'Europe. Elle est inférieure à 760 mm. sur l'extrême nord du continent, et elle atteint 773 mm. au sud-ouest de la Baltique. Le baromètre baisse sur les régions méditerranéennes, l'Autriche-Hongrie, la Russie, le nord et l'ouest de la Scandinavie et l'océan au large des côtes norvégiennes; il monte partout^ ailleurs. Le vent est faible d'entre est-nord-est et sud-est, sur nos contrées, où la température est comprise entre 10°5 et 15°. Prévisions : vent est, faible; beau. Le Roi chez nos éleveurs Le Roi quidam uimanciie le Cinquantenaire après la distribution des récompenses ■ Deux citoyens qui parlent comme quatre!,. J ,ot—. ^ j ; Donc, M. Max Hallet, échevin, séuacôuy, bourgeois, citoyen et propriétaire, voudrait voir la Belgique sous le sceptre des ra-di- j caillaux français. Il est opprimé, le pauvre ; homme. Admirez son désintéressement!' Français, il paierait au fisc, sur sa fortune, au moins le double des impots qu'il acquitte en Belgique. N'importe. L'Idée avant tout! M. Max Hallet est prêt à immokr ses intérêts sur l'autel de l'Idée. Depuis la nuit du 4 août, le monde n'avait plus rien vu d'aussi ( beau. ( L'Idée qui enflammé jusqu'au sacrifice le ^ cœur de M. 'Max Hallet est l'Idée' wallonne. M. Max Hallet aime la Wallonie comme ( O'Connel aimait l'Irlande et Kozicsuko la c Pologne. Pour la Wallonie il est prêt à par- f 1er, à combattre, à mourir, à payer même... 1 N'empêche qu'il dirige, de concert avec le s citoyen Huysmans, une petite feuille hebdomadaire radicalement et violemment flamingante.On mettra le sabre de M. Pnidhommo sur f le piédestal de la statue de M. Max Hallet... ^ M. le citoyen Lekeu, parlant l'autre jour au Sénat, a remis a sa pjace, ayons le cou ^ rage de l'avouer, la morale chrétienne, qui d trouve encore grâce devant quelques fana- " tiques, mais dont son œil d'aigle a, depuis 1 longtemps, découvert toutes les tares. Qu'est-ce que c'est qu'une morale qui se é mêle de réglementer les relations entre j' l'homme et la femme? M. Lekeu la réprouve, ii M. Lekeu là flétrit, au nom de la sainte lia- n ture, bien entendu. p Nous nous souvenons pourtant d'un certain citoyen Lekeu qui dénonçait à l'indi- C gnation de la Belgique et du monde, il y a p quelques années, ce qu'il appelait les « lion- q teuses amours » d'un souverain. Cette rfhéto- n rique, gonflée d'indignation et de vertu, fut t< jetée par paquets sur les pavés de Bruxelles. T Deux mois après, on en retrouvait encore, p chez les fruitières, des ballots toujours q vierges. v Nous prenons la liberté de rappeler ce Juvénal de carrefour au respect de la îo- c' gique. Si l'amour relève de la « sainte na- t; ture » uniquement, et non de la morale, il 1^ n'y a pas, il ne peut y avoir d'illicites ni de honteuses amours. Rois ou simples citoyens, tous les hommes ont droit à la même liberté, b De quel droit prétendre établir entre eux 1 des distinctions réprouvées par l'égalité . démocratique ? I En somme, le Vengeur Lekeu a cassé son ] * flétrissoir, au Sénat, sans le faire exprès et < Isans même le savoir. Heureusement, l'eau j de son Intercommunale vaut mieux que sa logique. Il y a lieu de croire que ce n'est i pas de sa faute... LFS NOUVELLES; Première Communion princiers Le prince Charles-Philippe d'Orléans, duc de Nemours, a fait sa première communion, dimanche matin, au Vatican. Il l'a reçue de i la main du Souverain Pontife. Le Saint Père a célébré la messe lui-même, 4 dans sa chapelle privée. En même temps qu'au jeune prince, il à donné aussi la sainte communion pu-duc et à la duchesse d'j Vendôme, ses parents ; aux princesses d'Orléans, ses. sœurs, et aux personnes de la suite. - -o— Mort d'un député catholique Rarement législature aura compté tant de deuils que celle qui fut inaugurée au matin du 2 juin 1912 par la mort du regretté dé puté Pitsaer. Quelques jours à peine après la mort de, Victor Delporte, on nous annonce la mor?: de M. Van Sande, député catholique de Ter-monde,^ pieusement décédé en cettG ville lundi, à. une heure du matin. Depuis qtiulque temps déjà, M. Van Sande' était gravement malade et son état avait inspiré, on s'en souviendra, les plus graves inquiétudes. Il sen*blait avoir triomphé du mal, mais celui-ci a eu raison des s^ins les plus dévoués. Le docteur Van Sande 4tait entré a la Chambre il y a deux ans et low électeurs s'apprêtaient à lui renouveler son mandat dans quelques semaines. C'était un dévoué et un modeste qui n'a pas eu le temps de donner ; toute sa mesure. Dans l'arrondissement de Termonde où on le connaissait bien, on appréciait unanimement la conscience avec laquelle il accomplissait sa tâche, et se dévouait à tous les intérêts de ses mandataires., En présentant à la famille du défunt nos* chrétiennes condoléances, nous sommes certains d'être les interprètes de tous ceux qui [ le connurent et le virent à l'œuvre. Le suppléant de M. Van Sande à la ChaM-v bre est M. Vermeersch. m;.- "jnraagsMc i ijjji i —iwMBnBW J JVos courses cyclistes vainqueur» ue ia -coursetir uxtiies»Liège A gwucne : ter dus*. i?i<lépendartt>6 ; à droite Rteékemfilen, ter des amateursM Les Réflexions DE M. Graindorge »(►&»!«}« La déconvenue pacifiste de Tampic Il y a quelques semaines, raisonnant à l lumière des leçons exytrimenlalts de l'hit loire, sur les rapports des Etats-Unis et d Mexique, je notais que pour avoir tro voulu la paix le président Woodrow ÏTf son allait être acculé à faire la guerre c peut-être dans des conditions pires que d'abord il n'avait pas eu tant peur du n cours à la forcc. Lisez les dépêches expédiées de Washinc ton, observez ce qui va se passer à Tampicr et dites-moi si j'ai eu tort... Le président W oodrow Wilson, M. Bryai son secrétaire d'Etat, les chefs du parti df mocrate, sont d'excellentes gens, animé d'excellentes intejitions, ayant, en politi que ultérieure, des vues justes sur beaucoul de choses, et sincèrement dévoués, semble t-ily à lettré généra t ion des mœurs publique »ux Etats-Unis. Je les crois malheureuse | ment fort imbus d'idéologie, à juger d'eu par leur action politique extérieure. Pacifistes et humanitaires, ih avaient so lennellement annoncé qu'ils allaient con sacrer leurs efforts à extirper d'Amériqu et même d'Europe, sinon du monde entier t le. fléau de la guerre. Toute difficulté sur venant entre les Etats-Unis et une autr. •nation, serait d'office et en tout cas, résolu, , par la conciliation ou l'arbitrage. L'armé< , deviendrait inutileJa marine exclusivemen ' l défensive. La diplomoAie américaine n> j s'inspirerait j)lus dans ses démarches que d< ;3S3 ï la Justice et de la Morale. Le beau pro — i gramme!... îux * Mtilheu reusèment', on avait omis de pren lité | ^re au Vr^alable la permission des circon l stances et de s'informer des convenance. son « ve!'sonnelles de quelques brouillons mexi | cains. jau jj Ceux-ci, il est vrai, ne demandaient riet ga ^ à personne, sinon qu'on les laissât vider ei est | à leur aise, leurs petites difficulté■ 5 particulières. « Leur querelle est intérieure. V la •.Justice ne nous donne pas le droit dt \ nous en mêlerf n avait cru pouvoir décidei Sî le président IF oodrow Wilson. ! Un mois ou deux ne s'étaient point passé: (U/ue l'excellent président apprenait, à se.' dépens, ce que ses cours d'ancien professeur d'histoire politique eussent dû lui gardei lue Posent à la mémoire : c'est que l'état, intérieur d'une nation n'est jamais indiffé- i ' rent à ses voisines. e 4 Autre vérité méconnue par les bons paci-i fistes des Etats-Unis : c'est qu'en renonçant » à employer éventuellement la force pour dé-ite fen^rc la politique d'une nation, on re nonce, en réalité, à cette politique et même )3 ' on abdique virtuellement tout droit d'à 1 voir une politique internationale quelconque. Et c'est là, à proprement dire, ut.e absurdité.de Aucun Etat ne peut se passer d'avoir une jn politique extérieure. La raison fondayien-la<le de l'indépendance d'une nation, c'est la particularité de son intérêt national .Qui ie, jlt nation distincte, dit intérêt national rf distinct et donc politique internationale ,r_ propre, puisque la politique n'est autre que le l expression quotidienne de l'intérêt vivant de la nation. .te . Les H fats-Unis ont, de fait, une politique ,it internationale: la doctrine de Monroë, qui es anx Américains le monopole de lu l établissement politique dans l'Amérique du r>s i\ ord et du Centre et qui, par une consé quence naturelle, oblige ses tenants à as.su la mer eux-mêmes, à la place de l'Europe, les p. charges de la protection effective des Euro is péens. m Double raison, dès lors, pour les Etats-3r : Unis de se tenir constamment en forc< le d agir: d'abord pour faire respecter par p. l'Europe la défense portée contre elle d'in-a- Wervemr à main armée dans le Nouveau-é- Monde; ensuite, pour lui enlever tout pré-s texte d'enfreindre l'interdiction. )Sl Ces leçons de bon sens, ces réalités con-r. crêtes de la situation de fait des Etats- ii i Mms, le président W oodrow Wilson et son parti les ont oubliées ou plutôt méconnues-L* $ ex ces des brouillons mexicains, l'invé-tei a t ion de l anarchie au Mexique viennent de les leur rappeler durement. , j ht les voilà, dépourvus d'armée et nantis de forces navales mal mises au point, obli-gés, malgré tout, de finir par où ils auraient " du peut-etre commencer : par amener des ^ cuirassés et un corps de débarquement devant Tampico. Et nunc erudimini, dirais-je volontiers a aux pacifistes, si ces braves yens n'étaient f incorrigibles... ! Graindorge. " ~ —' ■ ^ Il ne semble^pas que la presse italienne témoigne d'une bien grande satisfaction \ des résultats de l'entrevue d'Abbazia. • L'opinion publique en Italie, il est bon de le noter, s'intéressait bien moins à la question d'Albanie ou à la question du Dode-canese qu'à l'influence que pourrait avoir l'entrevue sur le sort des Italiens restés sous la domination autrichienne. Or elle constate à ce sujet que le communiqué of ficieux reste muet. D'où une froideur et une méfiance non dissimulées. —Les Souverains anglais seront aujourd'hui les hôtes de la République française. Georges V rend à M. Poincaré la visite que le Président lui fit à L.ondres, il y a environ un an. Les journaux français profitent de cette visite pour dire que l'Entente cordiale, même si elle ne doit pus se transformer en alliance positive, doit cependant se resserrer et qu'elle doit comporter entr'autres une entente directe des autorités militaires de France et d'Angleterre, èn vue cl'opérations à mener de concert. Ainsi se manifeste encore une fois, au sujet de l'attitude, éventuelle de l'Angleterre, cette inquiétude française que nous avons déjà signalée à diverses reprises.LE XX" SIÈCLE 1© moin» «rliei* «fies grauds IqiiotirlienA i1In^^a*ÔA v La Pêche au Congo lie 11W LES POISSONS DU CONGO. — LES MEMES ESPECES SONT RETROUVEES IÎCO PARTOUT—SIMPLE NOMENCLATURE. — CONSERVATION PARFAITE A L'EXPOSITION û'ELISABETHVILLE. j la his Nous avons dit, dans notre précédent ar-: ({u ticle, quels avaient été les brillants résultats rop obtenus par le premier coup de filet jeté '1/7- dans le lac Moèro. Au cours de la munie s et journée, plusieurs levées de chalut eurent e si encore lieu, qui ramenèrent à bord autant re- de ces excellents poissons dont les blancs et les noirs sont également friands. ing Ï1 est 'curieux de remarquer que dans ico, presque toutes les eaux du bassin du Congo se retrou vent les mêmes espèces de poissons. tan, Ceux-ci diffèrent cependant de grandeur et dé- . poids selon qu'ils s'adaptent plus or. niés m')ins bien à certains milieux. Ain i ies pois-liti S0I1S:' cyprin n des, du genre de la carpe, no-0Ui) tammentj bien qu'ils préfèrent les fonds bit- vilseu:<- 7e trouvent également dans les eaux ,nc . vives. D'autres, qui se rapprochent un peu <l<c_ de nos truites et qui, *par conséquent, re-ea i cherchent les eau.\ claires et courantes, se retrouve-il dans les eaux stagnantes. A>0. _ Des station-; furent donc établies sur les ,on bords du lac Moëiv». Dans chacune d'elles, vingt noirs fuient laissés en permanence, ler tandis que le lieutenant Goor et ses trois pêcheurs flamands poursuivaient leurs expé-rienees et surveillaient le travail des nègres, ^ ^ qui s'étaient très rapidement initiés aux ?l ■ mystères de la saurisseric et qui fournis-saiént des spécimens ne le cédant en rien,. ' par l'aspect, aux « laddocks » sortant de la "/ fabrique la plus en vogue du Royaume-Uni (Pas dé réclame!) " Bien que les poissons soient nombreux au Congo, ils se rattachent surtout à l'espèce en~ « silure ». Il y a là, notamment, des « chri-012 sichtys », des « entropiùs », des c ciarias », 'rt? des « ancihenaglanis », etc. Mais en vous xl~ citant tous ces noms scientifiques^ je ne vous apprends rien, en somme, et j'ai l'air de len vouloir, faire du pédantisme... J'aime mieux *]1 vous dire que le poisson le plus abondant tes là-bas est appelé «monde» par les indigènes. r*: C'est également le poisson le plus utile, car il peut être conservé salé, séché ou fumé. ^er C'est, pourrait-on dire, la morne du Congo. , Ses dimensions sont très variables, quoique fses ]e lieutenant Goor n'en ait jamais capturé 6'^ de plus de dix-sept livres. Les indigènes °J(r assurent pourtant qu'il en existe de beau-ier. coup plus grands.Mais on sait que les nègres m- ne sont pas morts de leur premier mensonge. ffé- Le « kima » est la sole au Moëro. Très îiri de goût, il est fort apprécié à la table des ick- blancs et il se prête tort bien à la mise en rnt conserve. On en a péché qui pesaient sept dé- livres et demie et mesuraient 61 centimètres re de longueur. Si ce pauvre défunt Marguery me eût été là, quelle sole normande il eût pu !'a- confectionner avec ce kima-làl ■jn- Le « sampa » est le plus grand des s^ftrej» •xb- conigoîais. L'expédition de peclie en a un jour péché un à la ligne de fond qui, mesu-:ne rant lm80, ne pesait pas moins de 84 livres 1 °n- Et ce gros poisson, quand on est venu rele-ext ver la ligne, s'est à peme défendu. Le hame* )ui çon qui le maintenait était petit, en somme: xal avec un peu d'énergie il se fût détaché et il île eût pu continuer, durant de longues années'. t-ue peut-être, à explorer les mystérieux fonds ,ut du vaste lac Moëro. Mais, tout comme les brèmes en notre pays, les a sampas » sont ue des poissons doues de peu de ressort et, •ui comme les cabillauds que, vers le mois d'oc (je tobre, les gamins de notre littoral s'amusent du à prendre à la -ligne sui- les estacades d'Os-S('. tende ou de Nieuport, ils se défendent à )W/. peine et, une fois hors de l'eau, pendent, lcs sans se débattre, comme un hareng-saur qu'on aurait attaché par blague à la ligne d'un pécheur endormi. (s. Il y a un grand nombre de poissons du .C(. genre <(mormyres», de taille plus réduite et ar qui pèsent quelques centaines de grammes ■n au plus. Le plus abondant d'entre eux est lh faut-il le dire? — un méchant petit pois-son de rien du tout, le « wasobele », comme l'appellent les indigènes. Ce petit poisson, n muni de dents acérées, fait le malheur des pêdheurs. Il semble prendre, en effet, un 'yn malin plaisir à venir couper les cordes qui ,. retiennent les hameçons. C'est le « ketje » des poissons congolais ! Les percoïdes sont très nombreux : le « pale », le « kasonswe » ou « makobo », se-, Ion les endroits, et le « Diela » sont égale-j S ment bons à sécner et à fumer, au contraire , de ces cyprins dont la chair, trop peu n grasse, se conserve mal. Les.noirs les appré-f* cient fort et les mangent frais. Quant aux e~ blancs, ils s'abstiennent, et on les comprend ! Enfin, je terminerai cette petite nomen-clature des poissons congôlais en citant une sorte d'à alestes » apj)elce « musewek » par lès noirs. Ces characinidés qui, arrivés à leur entière croissance, pèsent une demi-livre, peuvent être considérés comme les harengs du Congo. Ils sont très abondants ; leur chair est assez savoureuse, et ils constituent l'appât par excellence pour les lignes ie dormantes. Les « museweles » sont bons fumés, mais, en général, les ciharacénides ont n les chairs trop peu grasses pour se prêter 2. à la conservation. 'e Toutes les expériences faites, aussi bien îa nuit que le jour, ont donné des résultats analogues et des plus satisfaisants : le poisson abonde et la presque totalité des espèces 'f sont comestibles. Il y a fort peu de poissons 's venimeux et la plupart des aiverses espèces > capturées se prêtent fort bien à la conservation.Au bout de quelques heures de pêche, le e bateau rentrait généralement avec ses vinçt barils bondés de poissons qui, à bord déjà, -, étaient étripés et salés, et prêts à être sé-c'nés et fumés — opérations faites ensuite dans les différentes stations. Ils étaient, de e là, expédiés flans toutes les direetions; et, a bien qu'Elisabeth ville fût à quelque vingt-i. cinq jours de transport, le poisson capturé par le lieutenant Goor et les membres de la mission expérimentale, y arrivait chaque ç fois en excellent état et était jugé savoureux 7 par les blancs. Quant aux noirs, ils s'en r_ lèchent encore les babines ! # ç Du reste, ces poissons, ainsi traités, ont été exposés à l'exposition d'Elisabethville '* en 1912 et ils ont été trouvés irréprochables. ■- O. -, *>€>4» — Echos parlementaires »o« POUR LES PECHEURS MARITIMES Le gouvernement vient de déposer line série d'amendements au projet de loi instituant une caisse de prévoyance de la pêche ^ maritime en vue d'assurer une plus parfaite équité dans la répartition des charges et la distribution des indemnité» iviardi 21 AVRH. L'UNION DANS L'ACTION vjngtieme annee - n» m

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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