Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 24 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f47gq6s294/
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LE XXE SIÉCLE *à\r JTS.A1 L.\U)LA. —— K7V11 RÉDACTION & ADMINISTRATION JStn iHfi de la Boarse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n° 14.05 Direefsjjï : FERMA m&î Tôillés les communications concernant la rédaction doivent être adressées sS{",rue de la Bourse,Le Havre. LOftlDON OFFiCE: 213 Panlon Street (Broadmead House) ABONNEMENTS FranC9 2 fn. 50 par mois. ù 7 fr. 50 pan trimestre Hors Franco.. 3 fr. )i par mois. *■ .. 9 fr. » par trimostro Angleterre— 2 sh. 6 d. par mois. » •... 7sh. 6 d. par trlmdBtra PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: L«s 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire o fr. 2s Angleterre : la ligne 3 d. ^-««as «W-iai- Quotidien beige paraissant au Havre M fiflt&fele itat d'wpri ds§ lilgêi Ardeur et Confiance ! Le « Journal do GenoèV'0 » a publié, clai ■ soii numéro du 11 avril, une lettre (]£ so: correspondant romain contenant l'intervie cîd un personnage belge venant directeme] du Havre, qui touche de près au gouverne ment belge et au gouvernement anglais » < qui avait <t vu plusieurs fois le roi Albert a cours de ces dernières semaines ». « Ce personnage, qui occupe (toujours s dire du correspondant)une place éminen dans le mondé politique belge », tout en e: primant l'entière confiance "des Alliés dar la victoire finalç, aurait laissé néanmoir •«percer un désenchantement étrange. u Da.is lo3 milieux franco-anglais, dit-i on est c jn vaincu que la guerre sera finie ci mois d'octobre. Les belligérants,me disait-i n'auront pas le courage d'imposer à leur troupes et à leurs populations une nouvell campagne d'hiver. On fera la paix, même ; cette paix ne doit pas être celle que nous Belges, pourrions désirer. — Qu'entendez-vous par là ? demandai-ji — Je veux dire qu'il ne nous suffirait pai a nous autres Belges, de reconquérir notr territoire : nous avons subi de telles pertei et de telles dévastations que nous avon droit, de la part de l'Allemagne, à de très aortes indemnités. Réussirons-nous à les ol tenu- i Gela dépendra des succès de la pr< •chaîne offensive. Mais je crains, comme i vous le disais tout à l'heure, que les France Anglais, pour éviter une nouvelle année d •guerre, ne soient disposés & se contente il un succès relatif ; il leur suffira peut-être pour conclure la paix, d'expulser les Aile mands de France et de Belgique, sans vou loir pousser les choses à fond. Au point d vue de la Belgique et de son avenir on pourrait peut-être -désirer davantage. » 11 serait ù peine besoin de relever Pin vrai Fomblance d'une telle déclaration de la par d'un homme d'Etat belge éminent è un re porter, si elle n'avait fait, naturellement son tour de la presse allemande et germano /philc. Elle n'y aurait pas été accueillie avec plu: d empressement si elle avait été publiée ex rprès pour l'utilité de cette presse. La contradiction frappante qui se révèle flans l'interview, entre « la confiance entièri fles Alliés dans la victoire finale » exprimée par Ivnigmatique .personnage et les prnnn: pleins dtr syccpH^isiiiu qui suivent irninèdia tement, eussent dû suffire à mettre en gardi àa rédaction du « Journal de Genève »" , On ne connaît nos.dans les milieux be]p-<?.= •de personnage politique éminent réuni s s an les traits par lesquels le correspondant ca ractérise son interlocuteur. En tout cas, cet interlocuteur, s'il a réelle ment parlé comme on le dit, n'a réussi qu'à démontrer sa complète ignorance de d'esprit qui règne dans les sphères gouver ■nemehtales. Il doit, notamment, n'avoir ja mais eu l'honneur d'approcher le Roi ni d'être témoin de sa radieuse et exaltant* confiance dans l'issue de la campagne d< '1915 et dans l'avenir de la Belgique, pour ■^yoir pu s'imaginer que ses déclarations vomiraient élire prises (pour le reflet des oen sees royales. TouS Î5S Belges et les étrangers qu'à ont été reçus par Sa Majesté on rapporté unanimement de ces audiences uni impression d'optimisme, de certitude, d< vaillance, d'où toute anxiété est absolumen ibannie. C'est une erreur absolue, trop souven 'commise à l'étranger, que de représente] Fôron iv.io'n d'à posent comme mélancolique !èt hésitante. Energie, résolution de vaincre, assuranci du succès, indifférence au sacrifice, joyeux entrain au combat, application têtue aux travaux préparatoire? de la restauration d< la Patrie : voilà la vérité sur l'état d'esprit de la Belgique d'à-présent. il correspond dignement à l'irréductibilité patriotique de l'opinion belge en Belgique occupée et opprimée. Le côrres-ni " • ! romain, diu .« .Tonma] du Genève », au surplus, n'a pas tardé à recevoir, d'un Belge authentique, un-démenti c ■son étrange information. Nous liions, en effet, dans, le numéro cil ■19 avril de ce journal,, une nouvelle lettre du correspondant romain rapportant une in •terview de M. Mélot, député dé Namur, qui 'est présentement encore à Rome : « Jo crois, moi aussi, m'a-t-il dit, que la ■guerre sera finie au mois d'octobre, mais je crois qu'elle prendra fin non par l'épuisement des Anglo-Français, qui ne voudraient pas imposer une nouvelle campagne d'hivei a leurs troupes, mais nar l'écrasement des Allemands, qui ne seront nns en mesure de résister à la poussée des Alliés. » J'estime, comme la haute personnalité belge, crue la Bolqique n'a pas seulement droit à la libération de son territoire, mais à une très grosse réparation de la nart de l'Allemagne. Mais je suis pareillement convaincu que l'Angleterre et la France ne feront la paix nu'après avoir imposé cette réparation au gouvernement allemand. Je suis pénétré de cette conviction, parce que les gouvernements anglais et français en on' pris l'engagement et que, pour eux, les en gagements ne sont pas des « chiffons de pa pier ». » C'est le bon sens même. Le correspondanl l'a compris un peu tardivement. « Cette déclaration d'un représentant autorisé de la Belgique, concorde, dU-il, avec le récent discours de M. Viviani. La paix, quand elle sera conclue, devra avoir pour fondement le rétablissement intégral du droit et de la iusîice, et la réparation complète de tous les dommages causés au vaillant peuple belge. » A virai dire, le correspondant aurait bien rou faire de lui-même cette réflexion en pu-.Mant sa première lettre. F. P. Dans la Baltique De nombreux navires de guerre allemands sont maintenant réunis dans la Baltique, co qui amble confirmer nue le» opérations navales y deviendront bientôt •plus vives. Le ii'Svecska DagMadet » dit que l'on a aperçu, le 13 avril, douze torpilleurs a'ie-inands'ëntrs Bornholm et Ystasl cl ''n croiseur allemaiîd aceornpagné de torpilleurs à S.mdhamma-ren. .t L'Allemape ions a enoore proposé fa paix »WWVVV1 Le gouvernement de Berlin a toutes les impudences. is De bonne source, nous apprenons que, 1 vers la fin décembre, il aurait tait proposer ^ à la Belgique de conclure la paix. La propo-sition, — comme toutes celles des geins re-;t tors, — ôteuit conçu? en termes vagues. Le u tesrUœro belge aurait été évacué; mais la Belgique aurait proclamé sa neutralité et u interdit l'accès de son territoire à ses loyaux f et fidèles garaa% la France et la Grande-Bretagne.s II faut en conclure que, dès la fin de l'an passé, l'état-major allemand sentait les pé-1' rils du front immense qu'il a à défendre et J1 qu'il aurait voulu concentrer ses troupes s' sur le .front Meuse-Moselle-Vosges, afin de e pouvoir tenter une offensive contre nos si garants et alliés1. Ceux-oi vaincus, l'Allema-> grue nous aurait à nouveau foulés sous sa lourde botte. Elle aurait ainsi sérié les ef-r torts, e Inutile de dire l'accueil méprisant fait à ; l'odieux marché proposé par ces « tenta- ? teurs de Dieui ». >- ' " ' • LWrànLmÉrarioiss • contre te Alleiaifis ; UNE COURAGEUSE PROTESTATION DE M. PRUM t Nous l'avons déjà signalée à nos lecteurs, ■ mais nous sommes heureux d'en trouver à la fois le résumé et l'éloge dans le «'temps» " au ni avril. Nous détachons de l'article de notre confrère cet intéressant passage ou 1 sont mis en lumière les sentiments de la " population du grand duché : L'opinion du pays se prononce énergiquè-j ment contre l'envahisseur. Les réquisitions des troupes de Guillaume II, de même que i les déatits de l'invasion ont été payés . pi-oiïipK'ihent par le x-resor imtnucàiw -; les feuilles germaniques, avec leur tact la-bituel, ont fait valoir ce règlement comme une prime à la passivité luxembourgeoise, t presque comme un titre à la reconnaissance - du pays. La morgue allemande irrite la simplicité luxembourgeoise, et malgré le clergé, - qui s'est montré nettement sympathique à . l'Allemagne, par opposition à la France républicaine, les populations catholiques dis • campagnes et des villes se prononcent pour - les alliés. Le chef du parti catholique, M. f'rum, a même publié une brochure adres- : eée en forme de lettre ouverte au Centre • catholique allemand, où il reproche à ce parti do s'être mis au service de la morale 1 impériale et du vieux ')ieu des Nietzche et " des Hœckel. Cet opuscule, qui a . été saisi par ordre des autorités allemandes, consti-tue un énergique réquisitoire contre la guer- j 5 re et ts. manière dont nos ennemis la font. ; 11 ne veut tenir nul cpmpte des intérêts ' financiers que la PruSSô est parvenue à créer dans le grand-duché ; il mamtîETlt C4T3- j i rageusement le principè national en face de ' certains membres de l'aristocratie qui pro 1 clamaient ouvertement au début de la guerre leurs Tegrets de ne pouvoir combattre ! aux côtés de leurs parents et amis d'AJle-: magne. , Le peuple luxembourgeois, depuis l'occa-puUon, sait ce qu'il laut penser ue la culvuie, germanique, de la conccptiun du droit que l celle-ci a développée dans les cerveaux d ou. tre-ilhin. U sait ce que 1 envahisseur Uui des pentes nations incapables de se deleu-» cire, et il éprouve pour le geste suolime de la Belgique voisine une admiration profun-, de et une pitié généreuse. La province de Luxembourg se souleva en 183U comme les j tu-très provinces belg s des Pays-Bas et m-fut que partiellement incorporée dams le jeu- ■ ne royaume dont l'intervention de la France assura définitivement l'indépendance. Le Luxembourg belge subit toutes les cruautés de la guerre allemande, et ces horreurs, pour avoir épargné le Luxembourg grand-ducal, n'y ont pas moins soulevé une ia'i- | gnalion fraternelle. La population du grand-duohé n'a pas constaté sans déchirement que ses sentiments ne concordaient plus avec ceux de ia souveraine que le hasard des alliances roya-: les lui avait donnée. La jeune grande-du chesse que le peuple avait adoptée a trahi sa confiance en se laissant, dans cette grande crise, dominer par les liens de sa race. Elle a montré qu'elle se sentait plus près des princes allemands auxquels- toute sa 'i-gnée la rattache que du peuple qui lui avait confié la garde de sa dignité et de son inué-î c-ndance. Le Luxembourg avait espéré que la jeune souveraine lui donnerait une dynastii natio nale. Il se trouve désemj aré, et dans le fond de son cœur, en face dt l'onvahisseur brutal, il attend, lui aussi, silencieux et impuissant, son salut de la victoire des alliés. » Les communications coupées d'Angleterre en Hollande Londres, 23 avril (officiel). — Toute la navigation est suspendue entre le Royaume-Uni et la Hollande. Aucun navire ne partira pour la Hollande et aucun ne sera admis venant des Pays-Bas. L'espérance de reprendre sous peu le service est limitée. Des dispositions spéciales ont été prises pour le courrier. La Haye, 23 avril (officiel). — Les mêmes prescriptions ont été ordonnées en Hollande concernant la navigation entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas. Une autre dépêche d'Amsterdam dit que les Allemands permettent l'entrée en Bel-j gique, mais non la sortie du pays. L'Intervention de l'Italie L'heure aurait sonné ? Genève, 22 avril. — Le correspondant di « Journal de Genève » à Londres téléera^ pliie 1 « J'apprends d'une source que je crois suffisamment autorisée pour vous transmettre cette importante nouvelle que l'Italie a décidé d'entrer en lice d'ici à très peu de temps. Elle sera naturellement du côté que vous devinez. » Ajoutons que nos informations datant de ces dernières quarante-huit heures concordent de tous points avec celle-là. Ajoutons aussi que l'Italie entrerait en jeu avant la fin de ce mois. DES DECRETS TENUS SECRETS Rome, 22 avril. — Les ministres se sont rendus, ce matin, iau Quirinal, pour soumettre au roi de nouveaux décrets. Le et Giornale d'Italia » déclare que la plupart des décrets se rapportant à des mesures de préparation militaire ne seront pas publiés. ——o— UNE NOTE ITALSENNE à L'AUTRICHE Milan, 22 avril. — D'après une dépêche de Petrograd publiée par le « Seeolo », les journaux russes sont informés que le gouvernement italien aurait présenté à la Bail-platz une note qui poserait nettement la question des compensations demandées par l'Italie. L'Autriche, toujours suivant les informations de la presse russe, n'aurait pas encore donné de réponse, mais il est facile de prévoir quelle sera cette réponse, car l'Autriche a commencé depuis quelques jours, avec une hâte significative, des préparatifs militaires à la frontière italienne. —o— PESSIMISME EN AUTRIGKE Londres.^ 22 avril. — On mande de Co- du 21 avril, que, selon une dépêche de Berlin, les cercles bien informés autrichiens ont peu d'espoir qu'on, puisse éviter la guerre avec l'Italie. A la suite du renchérissement de la vie, l'opinion populaire en Autriche devient de plus en plus hostile à la guerre. Depuis samedi, la poste n'a pas apporté de lettres particulières d'Allemagne. o—— M. de Bulow au Vatican Rome, 22 avril. — Le prince de Biilow a été reçu hier par le Pape. La présence de M. de Bùlow au Vatican est très commentée. U est, en effet, contraire à tous les usages qu'un diplomate accrédité auprès du Quirinal ait des rapports publics avec le Vatican. Le moins que l'on puisse conclure de la manifestation est la confirmation de la situation anormale qui ng peut beaucoup se prolonger. L'opinion générale «st que le prince de Btilcnv est allé au Vatican prendre les mesures en prévision d'une rupture et reg'ter notamment la situation du ministre de Prusse auprès du Saint-Siège. Le easîmgest peur SSSI Ainsi que nous l'avons annoncé, les gouvernements belge et français se sont mis d'accord sur l'application de l'arrêté-loi appelant sous les armes, pour former le contingent de 1915, tous les Belges nés de 1890 à 189S. En vertu de l'arrêté-loi du 1er mars 1915, tous les Belges figés de 18 à 25 ans, sans aucune exception, se trouvant actuellement en France et n'étant pas encore sous les armes, seront tenus de s'inscrire pour faire partie du contingent de la levée de milice de 1915, pour la durée de la guerre, avant le 15 mai pi-ocïsain, à la mairie du lieu où ils résident. Des bulletins ont été imprimés en français et en flamand. Chaque intéressé devra remplir un de ces bulletins, sur lequel figurent nom, prénoms, profession, lieu et date do naissance, résidence actuelle, dernier domicile en Belgique. De plus, chacun devra déclarer s'il est mairié ou non, s'il a été exempté définitivement pour cause physique avant la guerre, s'il a servi dans l'armée belge et dans quei i corps, s'il a été réformé ou déclaré inapte i au service. IL SITUATION FINANCIÈRE SE Ik BELGIQUE NOUVEAUX MENSONGES DE LA P15ESSÎ ALLEMANDE La « Gazette Populaire de Cologne » publia une nomvelle,prétendument venue de Milar. d'après laquelle n le gouvernement belge di Havre s'est rendu au. front pour tenir ui Cabinet qui s'est évertué à fournir des fonds à l'Etat, attendu que, depuis le 1er avril l'Angleterre n'accepte plus, comme gage des sommes prêtées à la Belgique, les billets d3 banque créés après le 4 août 1914 ». Autant de mots, autant de mensonges. La question financière a été réglée, d'une manière définitive, il y a trois mois. L'Angleterre, la France, la Russie ont assuré h la Belgique un emprunt de guerre dans le règlement duquel la valeur des billets belges n'a eu et n'aura rien à voir. Nous ajouterons, pour être précis, que, flans les conseils des ministres tenus depuis deux mois, il n'a pas été dit un mot de la question financière. LESFAITSDUJOUÏ I intervention italienne semble mainte nafit pouvoir être tenue rpou<r certaine et irt | mnente. On trouvera à ce sujet plus loi aej renseignements précis et intéressant', fette entrée en scène de l'Italie va-t-ell demneher l'intervention des Etats balkan qvis. On pourrdit le crowe à voir l'aetivit ae\ pourparlers diplomatiques entre les cc P'iïles des pays alliés et les Balkans. ;e pnnee Georges de Grèce, frère du. rc Ccnslantin, qui Vient d'arriver à Paris, s'es rndu le jour même au quai d'Orsay, O' il i eu un lon{/ entretien avec -M. Delcassc mnistre des affaires étrangères. II doit avoi Me autre entrevue avec M. Poincaré et le purnaux girecs attribuent à ces échmwes d lues une.grande importance. i ! La Nea HeULas se dit en mesure de décla 'c.r que l'accord le plus complet se serait fai aure le roi, le cabinet et le grand état-maio c l armée relativement à la politique exté leure à siiivre par la Grèce. Selon ce journal, les heureuses conséquen es de cet accord ne tarderont pas à se ma wester, IWWWWl La presse allemande commente amère-nent la réponse du président Wilson ai •ornementent de Berlin. La Vossische Zeiturag estime qu'il est impossible aux Etats-Unis de songer désormais a intervenir comme médiateurs. I our la Koelnisolie Zeitumg, les vîtes de '• vVilson constituent une plaisanterie, boit, mais les Allemands rient jaune. IWWWVMI Une correspondance de New-York au Dai-) Mail dtt que le colonel Ilouse, ami person-et du président Wilson, ayant fait à Paris ne démarché en faveur de la paix, a, reçu cptinse suivante : « Ce n'est ptos aujourd'hui le moment de t'9gérer des conversations de paix en vue ■■■ terminer la guerre. De telles manœuvres e profiteraient qu'aux Allemands.Les alliés nt assumé la tâche d'écraser le militarisme llemand ; ils doivent rejeter toute tentative ■n serait faite pour les détourner de cette iche. » Le colonel Ilouse a en outre été informé jue toule mission visant la paix serait inop-prtune et demeurerait inopportune tant que (tes troupes allemandes resteraient en France et en Belgique. ; WWl.VVW ^ ">YlliUjlt corrcjpuuutill!, au Pfss- à Amsterdam, le kaiser a télégraphié ùi reine Wilhelmine pour lui exprimer Si rer,rets de la perle du Katwijk et lui don-n l'assurance qu'une compensation sera a irdée à la Hollande s'il est prouvé que caavire a été coulé peur, un sous-marin aile-nid.tVWWWi c correspondant de la Gazette de Fraruc-ff, à Salonique, reconnaît, qu'il n'est pas oitqux que pendant les trois mois et demi viennent de s'écouler la- Serbie a eu toute ? isibilité de réparer ses forces et de com-11er ses armements. Toutes les positions (i peuvent jouer quelque rôle dans une re-1 se des hostilités ont été organisées de telle mière qu'elles se trouvent plus fortes a elles ne le furent jamais. ,a France et VAngleterre ont beaucoup f ' pour combattre les épidémies qui sévissant en Serbie et qui semblent a peu près e mjées. A-WWVWÏ ' j7îe- dépêche de Tokio, en date du 21 et qui ('■té retardée dans ça tmisiriission, annonce ije l'empereur a reçu dans la tournée le iésident du Conseil, qui lui remis un rap-\>rt sur l'état des négociations engagées \)ec la Chine. Une conférence a eu lieu entre les minis-es et le conseil des anciens. Celle réunion mne à croire que la situation s'est aggra-'e.Les journaux de Tokio déclarent que le f ornent est arrivé pour une action très éner-m*. ^ Guillaume Tell dans la tranchée La guerre actuelle aura vu reparaître mites les vieilles méthodes de combat et nême toutes les armes du passé. On fait la guerre de tranchées et on fortifie les camps, comme au siècle de César ; on tend des inondations et on creuse des parallèles dans le limon de l'Yser. comme le fit iadis Maurice de Nassau ; on retape à neuf des vieux mortiers du Premier Empire pour en faire de (redoutables « minèn-werfer » ; on transport© à travers monts et vaux d'énormes canons, connue au temps de Wallenstein : enfin, — et ceci n'est p s le moins déconcertant, — on vient de voir reparaître sur le champ de bataille la vieille arbalète de Guillaume Tell. Geci n'est pas un conte. Un officier nous a dit que des zouaves français, ayant découvert. dans une vieille salle de garde de l'hôtel de ville d'Ypres, des arbalètes et des flèches en carquois, s'avisèrent que ces armes pourraient leur être utiles dans leurs tranchées, dont les arêtes vives touchent presque les tranchées allemandes. Ils s'en emparèrent donc et, d'un même pas, ils s'en furent "les mettre à l'essai. Un zouave, archer habile dans son village, banda l'arme, y plaça une longue flèche à pointe de fer et, pan I au premier alleman l qui leva la tête la lui troua de part en part, mieux que jamais flèche ne troua Saint Sébastien. A La vue de ce projectile inattendu, les Allemands, curieux, se découvrirent pour se rendre compte 'de l'aventure nouvelle. A ce moment, une volée de traits obscurcit les cieux, comme le prétendent les vieux conteurs : les arbalétriers du zouaves tiraient en mesure... P. C. S® joras'sal ne psaî êtes tosïsIis tpe I® SENTIMES ®sj 1 KSOT ©a âatjieien'e. i L'Internationale socialis1 ut morte g GUSTAVE HERVE LUI JETTE QUELQUES PELLETÉES DE TERRE j D'anis la Guerre sociale du 22 avril, Gi ; tave Hervé, danis une apostrophe au soci ' liste italien Turaitii, montre avec beaucoup bon sens la vanité des rêves d'inttennati p mate socialiste : l « Si vous aiffectez, dit-il, une neutrali qui est loin de vos semlimenls intimes, c'e dans l'espoir de vous entremettre entre s » cialistes français et socialistes allemands , d'empêcher une scission définitive au se: de notre Internationale. Turati, vous ne ressusciterez pas ce c davre. ' Notre internationale est morte, et bte morte, du moins l'Internationale telle qu'el s'était constituée soas l'hégémonie du par socialiste allemand. Elle s''est brisé la tê contre lia dim-e réalité. La lutte 'de classe éla le _ principe fondamental sur lequel 1101 avions voulu bâtir dans tous les pays noti grand parti ouvrier. Le grand cataclysme auquel nous assis tons vient de révéler que dans chaque pay il y a quelque chose de plus fort que 1 l]i4te de classe, c'est la solidarité des classe; Oui, ouvriers et bourgeois peuivenit, d'an chaque pays, en. temps calme, s'entredéoh' rer et se traiter comme des ennemis, per dant que d'un, pays à l'autre les ouvrier échangent des paroles de fraternité. Que le canon tonne, et l'on constate subi tonnent que dans chaque pays il y avait entr bourgeois et ouvrions une solidarité d'inté rêts^ une communauté de .sentiments et do passions, faite 'par des siècles d'histoiri commune et peut-être par de mystérieuse* •affinités ethniques qui, en un clin d'œrl, ba laient les décisions les plus solennelles d< nos pauvres congrès internationaux. Voyez ce qui s'est passé en Allemagne, voyez la fraternité qui règne dans nos tranchée®, entre los Français de touies clas ses et .de toutes conditions, ôgaïux en esprii de sacrifice, égaux devant ia mort. \oius verrez demain, quand d'une seule ame tiouile la nation italienne se lèvera contai l'Autrichien, ce que pèsera lie dogme de la lutte -de classe. ..CsnyV0.7.^zhu,S. nma faimmnni/1 -£ii»à/v ci'ler dans des contres mlennaticwia:ux fa vieille antienne de la lutte de classe ? Mais les moirlîs sortiraiient de leurs tombeaux pour venir nous rappeler qu'à l'heure su(blime du sacrifice, riches et pauvres, bourgeois et ouvriers de chaque pays étaient côte à côte, affrontant la mort, pour défendre la patrie commune. » 36 divisions Mtamiipes Nous avons dit que M. Lloyd George, parlant aux Communes, a déclaré que le corps expéditionnaire britannique, fixé au début à C divisions, en oomtpte aujourd'hui 36. Pour mesuer cet effort, il convient de dire que 36 divisions représentent 18 corps d'armée et de se rappeler qu'en 1870, l'armée prussienne, renforcée des troupes bavaroises, wurtembergeoises et badoises* ne disposait que de 16 corps d'armée. La division anglaise comptant en moyenne 20,000 hommes, il y a donc, aujourd'hui, en Franc», au minimum, 720,000 soldats anglais.Sur la question des munitions, M. Lloyé George s'est exiprimé ainsi : « _ Js niaïtorai à la Chambre conmiew a. marché notre proâuicuiibn fuis,Ctu'à présent. Je ne parlerai pas du premier mûfe, OTïm des raisons évidentes. Je puis seulement d'ire ■qu'il y a eu en août une augmentation considérable de la production comparativeemeni à juillet. Mais le premier chiffre que je donnerai concerne septembre. Prenez le chiffre 20 comme représentant noire production er, ce mois. En octobre, il monta à 90. En novembre, il fut de 90 encore, car les nouvelle.< machines maniées ne servirent qu'un mois plus tard. En décembre, il s'éleva à 156 en janvier, à 186 ; en février, à 256, et er, mars, d.388. » Usi i©uiaiiaIM© américain 1»©!!$ fémoipage m H©I illteê et à zmi armé® M. Henri N. Hall, correspondant de guerre américain de The World, de New-York, publie, dlans le numéro dm 26 mars 1915 de ce journal, d'après se® notes particulières, ur résumé intéressant d'es opérations de l'armée belge depuis le début de la guerre. Le distingué journaliste américain ftiit ni éloge magnifique de la conduite du Roi Al berl, dont il cite les paroles énergiques pro noncées devant le Pairîement, l'armée et le nation. Puis, aibordant le récit de la campagne, i décllire que cette histoire pourrait presque s'appeler : « Comment la Belgique a sauvi la France ». n A trois reprises différentes., — dit-il, — l'armée helige a accompli' sa tâche ejui élai hors de proportion avec son importance e sa force ; à trois reprises l'inébranlable cou rage de ses soldats., inspiré par l'héroïs.mi die'leur roi-citoyen, a compensé leur infério rité numérique, .et ils ont conquis l'admira tion et l'éternelle gratitude ele leurs allié; français et anglais. Chacun do ces trois fait.; d'armes correspond à une phase -bien défini; ■de la grande lutte. » Ces trois phases, c'est d'abord la résis tance de Liège et Ja campagne du 4 au 2< août, sur la Cette et lo Dénier ; c'est ensuit; la. défense d'Anvers et les sorties menaçan tes pour les lignes de communication aile mandes ; c'est enfin la lutte formidable su: l'Yser. Tout cela, M. Henri N. Hall le décrit dam un style pr-geis et éloquent où il insiste sarn cesse sur la tâche écrasante qu'assuma viri lement notre armée et qu'elle accomplit ave. la plus admirable bravoure, mais au ,pri: de pertes terribles. UERNICBE t asaii o! Gsmmuaiquê effieiel français t(? t, "7 ~ st Paris, 23 avril, 15 heures. 0- Dans la soirée d'hier des engagements si assez vifs ont eu lieu en Belgiaue -n DANS LA BOUCLE DE L'YSER AU !\'OPiD DE DJXMUDE, les troupes belges 1- ont repoussé une attaque dirigée sur le château de Vicogne et ont infligé à l'ennemi de n fortes pertes. \c. AU NORD D'YPPiES, les Allemands, en u employant une grande quantité de bombes f asphyxiantes dont l'effet a été ressenti jus-il qu'à deux kilomètres en arrière de nos IU s gnes, ont réussi à nous faire reculer daif c la direction du canal d'Yiires vers l'ouesT et dans la direction d'Yiïes vers le sud. L'attaque ennemie a été enrayée et une con-s Ire-attaque vigoureuse nous a permis de re-a gagner 'le terrain en faisant de nombreux prisonniers. s AU BOIS D'AILLY, près de Saint-Mihiel, nous avons, par une attaque à l'est et A - l'ouest de la position précédemment con-3 quise, pris 700 mètres de tranchées et fait une centaine de prisonniers dont trois offi* - ciers,. Le Communiqué belg© Situation, le 22 avril, 19 heures : [ Vives attaques d'artillerie toute la jour■> • née. Les Allemands, à l'est de Sleenstraete, ont préparé une altaqite à l'aide de bombes asphyxiantes.ACTIVITÉ ALLEMANDE; A ANVERS. Londres, 23 avril. — On mande de Rotterdam au Daily Neivs, le 22 avril, qu'une {jïàJuiKWfe.cS'lfe'iJjé. 'Sîa3ie_A_A,iwçm. On a ses irouipes sont parties en chemin de fer. LE MORAL DE L'ARMÉE BRITANNIQUE Londres, 23 avril.— Le témoin oculaire de> l'état-major britannique dit que les divers succès exaltent le moral de l'armée, dont le seul désir est de marcher en avant. LE TSAR EN GALICIE I Petrograd, 23 avril. — L'empereur est ai^ rivé à Lemberg. SUCCÈS MONTÉNÉGRINS Oettigné, 23 avril. — Pendant les niuiis du. 21 et d» 22 avril, iess A.utric3inens ont ouvert) un feu nourri d'artillerie contre les position» monténégrines. L'infanterie autrichienne a attaqué à l'aube l'avantigarde monténégrine à Sumuita-,'ite. Ses tentelives ont échoué. L'ennemi, a eu de iMmibreuix anorts ei blessée. LA REPONSE DES ETATS-UNIS A L'ALLEMAGNE New-York, 23 avril. — L1 « Evening Sun >rt écrit que la réponse des Etats-Unis est un^ document dont l'expression pourrait servir de leçons à ceux qui confondent l'énergie4 avec l'insolence, LA PIRATERIE ALLEMANDE Amsterdam, 23 avril. — Une dépêche d«4 Berlin annonce qu'un sous-marin allemanti ' a capturé le chalutier anglais « Glancarse », ; au large d'Aberden. Londres, 23 avril (Officiel). — Le nombre j total des bateaux de pèche et marchands britanniques coulés depuis le début des hos- ' tilités est de 168. Londres, 23 avril. — Les Allemands se , sont emparés du bateau norvégien n 13rit- ! lant » allant à Londres. LES RUSES ALLEMANDES Londres, 23 avril. — D'après le « Times »,. ' suivant le récit d'un matelot Grec, le tor- 1 [ pilleur qui attaqua le ;i Manitou » battait pavillon russe. Il hissa le pavillon turc ; quand il fut arrêté près du i; Manitou ». ; 1>LÎJS DE CUIVRE AMERICAIN POU L'ALLEMAGNE Londres, 23 avril. — On mande de W'as-' hington au Morning Post que l'Angleterre; ! s'est arrangée avec les grandes sociétés' 1 productrices du cuivre pour prendro tout ! l'excédent de leur production. Il est impossible désormais d'expédier du cuivre en- Aï" j lemagne. LES ALLEMANDS EN TURQUIE Londres, 23 avril. — On mande de Cons-H ; t.antMiople que die® officiers allemands rem-5 placent tous leurs collègues tués dans les" - forts des Dardanelles. - Le numéro ; 10 Centimes s.-,,,,.,!! 94 aTri| i91s

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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