Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 31 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qz22b8wk8z/
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21e ANNÉE.— Série nouvelle. N* 415 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT Vendredi 31 Décembre 1915 HÉD ACTION & ADMINISTRATION !l te ras it fe Bourse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre n" lï.05 Directeur : FERMD SSÎISâ? Tentes tes communications concernant (a rédaction doivent etre adressées 2S'",Tue de la Bourse,Le Ilavre» LONDON OFFICE: 21,Panton Street (Leicester Square s,w)s LE XXe SIÈCLE abonnements Franc® 2 fr. 50 par mof8. » 7 fr. 50 par Angleterre.... 2 sh. 8 a. par rrols. • .... 7 îh. 8 J. oar tri naître Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3 75 flor. par trimestre» Autres pays.. 3 fr. » par mois. • .. 9 fr. » par trim»3tcd PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journaf ad Havre oitk Londres A m on 39? 4 pnotOfr. 40 la ligne Pdtltasa inoniîes*' pags: f)fr.33lallgn» Les petites annonces sont également reçues à la Soc 16tô Européenne do publia oité, lo, rue te ta Victoire, Paris^ qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre 11 fil K 1*1111 Il Les radicaux et les libres penseurs do a fît Gfrzetie' ào Francfort » ne sont pas le f moins du momie effrayés par la perspective d'annexer à l'empire allemand, avec l'ecmpiro d'Autriche, des millions et des millions do catholiques. Un tel réalisme, nous l'avouons franchement., nous lait envie. Quand donc luira le jour où tous les beiges envisageront les questions nationales du point tlo vue national uniquement ? A l'objection que la population catholique garait- majorité dans la confédération aus-1-ro-allet ande, la « Gazette de Francfort » fépifiïM" il y a quelques jours : ;f c V vptélicïisUïns---de cette nature doivent. •' ù pd.«3 on ligne de compte si l'on coiji- ; poafe les avantages de la joa?<olic<n.. [Anschluss) . tut x . périls de la non-jonction. » Ces lianes sont écrites — rappclons-ie Kncove une. fois — par l'organe le plus considérable du libéralisme allemand. Les libéraux et les radicaux allemands pavent bien ce> qu'ils font. Tant que la Prusse sera* le noyau de l'Allemagne, quel-| les que soient les frontières de l'Al-i /iemagne et la religion de ses peuples, l'Al-V ,lomagna rcst|.<a , pru-ssionrte, c'est-à-dire militarisée, caporalisme-, dangereuse pour la paix do l'Europe, hantée du désir de domination universelle. « La Prusse est un noyau d'acier », écrit-vait, il v a quelques jours, dans son « IIom-jp-e Enchaîné, » M. G.Clémenceau, en regrettant que la diplomatie française eût aidé la diplomatie allemande à détourner l'Autriche, après 1860, de songer à prendre sa revanche de Sadowa. L'Autriche, elle, n'a jamais été au'un noyau de massepain, qu'un foyor de force centrifuge. Entre une AillemM.çrno prussienne ot (une Allemagne autrichienne, si nous avions à choisir, pour la-qucUe faudrait-il faire des vœux ? S'il y a encore dos aveugles pour ne point voir où tf est ici l'intérêt de l'Europe, ce n'est pas i nous qui nous chargerons de leur fournir le chien ot le bâton nécessaires pour les guider dans leur nuit éternelle. k Le r-'rMpe' c!e la poliliaue allemande est Qu'il ne faut pas que TAutriche-Hongrie puisse s'entendre directement, avec les Alliés, — représentés surtout, en la circonstance. par la Russi-, constatait VEchà de Paris (n» du 27 rié-- embrel. Ce principe i\e dale pas d'aujourd'hui : . inpix-ljer à tout prix lés conversations direc-k .s entra l'Autriche et l'a Russie, c'est une ma-K :.imû'aui._a Alé.ddjù ,i.i)i£liquée par Bismarck, p ..olaiiMnf.nl rtfîtfS "iïn* -qu? tes Nouvelles 1 de llàraboura ont publié kr 2S janvier .1891. Le chancelier tic fer alors tombé en disgTâoe s'inquiétait d'apprendre le séjour en Russie de rarcitM'.ue héritier d'Autriche, et il faisait écrire fi-ar ri^lerpiéte habituel do ses pensées. M. Hcrrnann llobniann, que l'Allemagne doit s'ar-rani.'-." i r être loiijours en mes"<re de servir ti intermédiairo entre Vienne et Pélersbourg : c l 'às l'kv>tan.t où l'on s'apercevrait a Vienne rçu'il n'v a plus de pont entre l'Allemagne et la IMssie. l'Auliiieh^ prendrait une autre attitude vis-à-vis de l'ATemagric et l'Allemagne courrait lo darder de tomber, on un certain sens, sous la dépendance do l'Autriche.' » L'événement a vérifié, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, hélas ! les vues , du chancelier de fer. Mais si Bismarck avait, raison, comme allemand, de vouloir remuer ciel et terre pour élargir le fossé ; entre l'Autriche et la Russie, l'intérêt de tous les anti-allemands n'est-il pis, des lors, tout juste le contraire ? Pas de doute qu'aujourd'hui encore ce ne soit pour •mpôcher l'Autriche de faire avec la Russie une paix séparée que le gouvernement de Berlin veut resserrer les liens qui attachent les deux empires l'un à l'autre. Il est bien tard poui\ l'empêcher de réussir. Mais il y a un an ? Quelle économie d'or et de sang généreux 1 LES SUISSES S'EMEUVENT DU PERIL Est-ce par intérêt pour la « catholique Autriche » crue, dans lo « Journal de Genève » (27 décembre), organe libéral et protestant. M. Paul Seippel attire l'attention de ses- compatriotes sur le danger que constituerait. pour la Suisse, la subordination de l'Autriche à l'Allemagne ? Commentant lo livre de M. Frédéric Naumana : « Mittc-Iwiropa », signalé par le « XXe siècle » il y a j plusieurs.mois, M. Paul Seippel écrit : « il y aurait entre les deux empires tout d'abord une union douanière, puis toute une or* • ;fanie;ation assurant non seufemenl la cohésion militaire. mais encore l'unité de direction dans i là politique extérieure. On peut prévoir que, f'^on une .loi biologique constante cet orga-. iHsme so centraliserait de plus on plus. La dy-» oastic des Habsbourg ne conserverait" qu'un çouvoir (-'apparat, ù peine plus effectif que celui que font semblant d'e-xereer, aujourd'hui, les souverains allemands médiatisés.' En fait la Prusse gouv^iieraît toute' l'Europe centrale.. F,l flôuc* parler net — ce que no fait pas toujours M. Naumaran — l'Autriciic-liongrie subirait un (lemL-vusseiage. » Notre distingué confrère gonèvois voit fûairement la conséquence de cette opération, <fui semble laisser insensibles certaines gens. L'influence et la puissance allemandes en recevraient un accroissement for taidable. XI invite les Suisses, allemands et romands, a prendre dès à présent les mesures- qu'il faut pour parer le coup et pour ruettre leur pays à I'anri de ce danger. ' Voici la conclusion de son article : « I/o danger le. plus cor-tain, pour nous vien-1 dr-a du cont'-'it «'■conom.'que qui prolongera, sur lin nuire terrain, la guerre actuel le. Quelle nue •soit l'issue- de cette guerre, il semble bien que , ta constitution, du bloc auslro^allomand soit un îcsultat aoquis. Mettons-nous dès mainte-aaut on garde contre l'action dos v forces fables ». sachant bien qu'il n'y a de fatalité ciue pour lès faibles. El.ayons conscience du degré 'le force' qui sera nécessaire à notre petit pays poisr n'être.pas réduit à létat de satellite de cet astre de piv-mièffc grandeur ! Dans ia Suîiâse" a-lémanique, quelques-uns 'i'crjre ceux-là mêmes qui jusqu'il i ,ne voulaient pas voir lo péril de l'influence germanique oornmeuQent ù ouvrir tes yeux. L ouvrage 'ig M. Naumanu a contribué, à les Ôclaiiêr. Pour nous. Romands, notre devoir c-st tout tracé. Plus que jamais. riouft deyons. ^condor de tout notre pouvoir nos confédérés ' dans l'œuvre de fcctaura-tion de toutes les forces natior»a.les a Inffueâde. Us travaillent-avéc leur tenace volonté, 'afin que les luttes que .nous aurons à soutenir demain pour la faiwegurde de notre fâdépeà-â&n?. o ipolitique, «V-onoiniquft ot i.nÉellêclucile ' 'aous tronv,-iH in hssolublcment unis. . » Soyons indissolublement unis ! L'exhortation que M. Paul Seippel adres se aux suisses, nous nous permettons de l'adresser à nos compatriotes: La victoire ios Alliés n'établira pas l'âge d'or en Europe. Méfions-nous dos illusions. L'indépen. :lance de la Belgique délivrée ot restaurée n'aura pas île meilleurs garants que l'union de tous les partis et de tous les citoyens.' S'aincue, l'Allemagne ne cessera pas d'être menaçante pour l'Europe et, en premier lieu pour notre pays, toujours exposé a re^ cevoir le premier choc. Belges de tous les partis et de toutes les classes, soyons unis, indissolublement unis dans la volonté de mettre la patrie au-dessus de tout. iP. N. Seplus Ford en plus Ford!.. La [olosn'ag pad'iste poitsit des muniiisns !.. On n'aurait pu souhaiter un épilogue plus divertissant ù l'expédition pacifiste jiour laqufeUp le fabricant d'auli.mobiles Ford avait frété une arche Iransatlantique. Ridicule et allemande, telle elW était apparue à toute l'Europe et jusqu'aux fjords les plus froids à l'égard des iilïiés. L'amirauté biitamn.iq.ue vient die lui donmelr le coup d's grâce avec un flegme délicieuK. f.LsM ce cornuniqué officiel publié ù l.on-drea,. le 29 décembre : n Siur les 789 sacs postaux que F Oscar II, vapeur qui portail les pcirfjistes américains, amenait en Europe, 55 renfermaient environ 4.000 livres île caoutchouc adressées à un agent bien connu (te transport allemand on Suéde. Ces 55 sacs ont- été saisis, et l'administration îles postas a été chargée d'acheminer les r\g autres leur destination. •QiKtoe mille livres de caoutchouc ! Ko-îossâl... I! y avait; déjà là de quoi monter quelques autos-canoiis et quelques aiutas-iïïi'tiraiiiEieusàs.Il était écrit que la lumière so ferait, sur aetle équipée pneu à pneu... Pour les victimes k l'explosion de Braille UN SERVICE FUNEBRE A L'EGLISE SAÏNT-MICHEL AU HAVRE l e samedi 1« janvier une messe sera dite à 11 h. 1/2, par M. l'abbé Mortier, aumônier de la pyrotechnie belge, pour les victimes de la catastrophe «lu tl décembre. Pmdaat la messe, plusieurs morceaux do musique seroiut exécutés par la Fanfare belge. Une çuêto, pour les familles des victimes, sera faite par M. le curé; de Saint-Micliel et M. l'abbé Dubois, aumônier mïlitaii'e belge. it** La 1V liste porto le total (tes s'.mserip- fio&s à 10&.8C1 fr. 15. Nous la publierons demain. Nous avons encore reçu : ' I,es sous-officiers de l'hôpital îiiiïiiaire belge de Calais - 1.2 fr. — Oye (Pas-de-Calais) : Collecte pendant une messe militaire l>elgo 55 fr. 50 Adrien Leurquin 10 fr. — Anonyme '. 2 fr. — LESFÂITSDU JOUR (o)— La majorité des ministres britanniques parait avoir adopté le principe du service obligatoire pour tes célibataires. Deux cent cinquante mille jeunes gens, dit-on, n'oiU pas encore répondu à l'appel. On s'attend à une déclaration, de M. Asquilli, mardi ]Jrochain à la Chambre lies Communes. Les journaux anglais se demandent avec anxiété s'il n'y aura pas à ce sujet de crise ministérielle cl confirment la menace de lAond. George de démissionner si le gouvernement n'impose j.ias le simvief obligatoire aux célibataires. Le roi George V a demandé à tous les hommes validés de porter le brassard qui indique qu'ils- ont répondu & l'appât du pays. Les journaux socialistes allemands, examinent la .situation que fait au. parti te vote des vingt dans la question des crédits de guerre ci la constitution du groupe des irentie-cinq. La majonté des organes socialistes régionaux blâment tes opposants et critique le Worw-rerts qui leur ouvre ses colonnes et essaye de tenir la balance égale entre les ralliés et la minorilé_ LiebU-rieclit, Kaustckij, llaase, Ledebouf cl lëûTS amis. C'est dans la presse du parti une forte mêlée et beaucoup de journaux socialistes ne dissimulent pas leur inquiétude de l'ej-fet que ces démêlés produisent sur l'opinion du peuple. Le mot tic l'un d'eux. Volksstirnme, de Magdebourg, est caractéristique : « A la fin de R15, trois puissances ont été vaincues : la Belgique, la Serbie et la sozidlàemohratic allemande, n Nous avons confiance que 191 (i restaurera la Belgique et la Serbie, mais nous douions fort que les mois qui vont venir améliorent les affaires de la Sozialdemo-hratie...rvnuu, Jss nouvelles de Rome confirment qu'un accord est intervenu entre l'Italie c-t les puissances intéressées au sujet, de l'Adriatique. L'expédition albanais», dit-on dans les milieux diplomatiques, rend désormais impossible l'antagonisme Halo-slave. wwwwv Les Dernières Nouvelles de Munich ap-pmnnpnt de Vienne que l'Autriche fera ui\v Etats-Uniis une réponso conciliante, qui partira ù la fin de la semaine. % LES RUSSES EN PERSE Petrograd, 29 décembre. — Les forces russes out -occupé Kushum et marchent SU c lepahanî LA PAIX BOCHE... ou la Belgique esclave — D'à,prés \m télégramme de Zurich, en &àte du 27 décembre, publié par le Jovr-nàJ; de Crvnêvc du f>Ù •décembre, la Nouvelle iiazeUé de. Zurich pubac Un article intitulé. Pensées de paix où elle indique, d'après uha.squirce qui, semble pi en iniormee, les bases sur lesquelles on pourrait entamer les négociations de paix. Voici les principaux passages de cet article : <t Bien, que le chancelier allemand, -aiS» rappelé que l'Allemagne délient des gages de liante valeur, tout le monde, à l'heure actuelle est convaincu, en Allemagne, que ce pays serait disposé à entamer des pompai lers dJe paix sans rédamer des annexions de territoires. Pour faciliter uno erït'enife. a»yo.c rervnémi, l'Aî:iemagïi>e mon* t.rerait anijoitr-d'li'iii la Mi'mo perspicacité et la mémo *eondescendance dont elle a fait preuve on 18GG. » Dans les perdes, allemands bien informes, on est d avis que les bases sur les-cfutcii'les on poiirra.it entamer des pourpai'-îors de paix seraient les suivantes : >> J. La Be.gi<jue conserverait son indé-pondjanoc, à la condition que des traites, ]>ei.it-être aussi des gages rendent impos-sjb.o la répéKfcion des événements de 19.4. Lue absorption, complote de l'a Belgique sicract du reste vivement combattue dans la grande industrie allemande, la suppression des barrières douanières devant amc-nor pour cette dernière, une situation inlo-hmble aussi longiemps que les conditions <ni jmva.:l en Belgique sont plus ia'rges ■quen Allemagne, faute d'une loi suffisante :-swr les fabmes. Même la création d'une uffion (louamère demanderait mne période ..transitoire, d'au moins cinq- ans Par c-jn-tre, la Belgique devrait payer ù. l'AUcma- u'fte contribution de guerre an nu t1 .e au m-jntanit de ses anciens budgets mili-; .aines L,Ai «magne exercerait la police en /oigique jusqu'à ce <pie le paiement soit ocitcve. » 2. Les déparlements français occupés serait,ni suns autre naidus a* la iMancc Uilétques petites rectifications do frou iere sçratenl peui-Otre souhaitées dans l'uu-TÙt .des deux parties. l/Anomagne r«3nu'c'ail ! à une iiTUemm?. de fgûiriî ïî pa)er par la. J-rance, si celte dernière lui cédai , ses créances sur ia Uussie, du mon-i-art-L-u-e 2nv,uar.a.s. Ji va de soi quuin ' aes i conditions de cet accord avec Ja 1- rance se-I lait l al? an don de toutes les ooitmies alle-iuèuioes- par l'Angleterre et l'évacuation de j 1 uuais » l a Mogne russe deviejidi'âit u, royaume absolument, indépuutani, avec un pnnen allemand comine ro,. En retour elle «mait à payer à l'Aliemagno une contribution de guerre sur la même Jiase que la Belgique un tiendrai! compte aes itndances a s étendre vers la .mer, qui, depuis des s.èeies dominent, la pohique russes en doniutot à 1 empire des tsars une issue sur le goli ■ oer-SKjtie. ' " I.'ltalie devrait renoncer aux lies tur-9!1,!,s,. <1" f';(o occupait, moyennant quoi on établirait 1e , statu quo an.e ». »■ 5. Il est naturel nue -!a Bulgarie obtiendrait la Maçédo.ne, ainsi qu'un cori idor vers :e. JJa;Mibe, allant de Nich à Semefidiria. La Vieille Serbie resterait in/dépen'dajite on'formerait on seul royaume avec 1e Monténégro.' » G. L'Albanie recouvrei-nit son ii"(i i'en-dwice amérieure, sous "un piiiice qu'elle élirait elie-mênie. i> 7. Les prétentir.ns de la nounianie et de la Grèce ne; semblent pas encore fixées à l'heure actuelle.. ' ij Nous estimons, ajoute le journal conçois, qu'il est du devoir de .'a presse neutre d'ouvrir la discussion sur les bases de la fjilure paix, car sans aucun doute, les conditions sçrdient considérablement aggravées si de nouveaux événements militaires plus importants •venaient ù se produire en faveur des. puissances centrales. Il ne faut pas se faire d'illusions à ce sujet : Si l'Allemagne, malgré, son désir du rétablissement de ta paix, voit renoussée, à cause d'une n.écon-naissancb de la situation- réelle, la main qu'elle tond, elle ressaisira son 'glaive avec -une fureur nouvelle. » L'information publiée par le journal zurichois n'a rien d'invraisemblable. Elle porte la marque de l'audace allemande, de l'appétit alleiiiand, et de ce bluff ko! is=al par lequel les Allemands, jusqu'à l'écrasement fiiuil, essaieront do donner le change au monde. Est-cc cette paix-la que 1' « Osser-vatôTé romano », au risuue de comproiijettro .le Suint-rv.ro. certainement élranger à cette ''grossière manœuvre, cék-brr.it, il y a quol-(fués jours, en invitant les'catholiques â y souscrire pràmritcujïént ? S>.u- nrçtéxté do paix, c'est, la servitude ■que: l'Allemagne ose offrir à la lielgiaue • uh'Oiï douanrère, plus .(l'armée, el une contribution annuc.'lè égale à notre budget de Ma guerre ! Prècheui s do paix, do tout costume et de tout poil, allez dire cela dans nos tranchées. 'CON'nÏEBAiVDK DE GUEltltË~ Rome. 30 décembre. — Les douaniers du nort de Gènes ont découvert au'une maison Ufilieithe envovait en Sjr'sse de= boîtes déclarées contenir des sardines à i'huilc et ni.: renfermaient en réalité des revolvers Bru' ning. t.'eùquCfe a établi que ces boites prenaier ensuite le chemin do l'Allemagne. LES SOCIALISTES FRANÇAIS ET LA GUERRE LA MOTION VOTEE PAR LE CONGRES I.o Congrès socialiste français vient do se ter iiirier par le vote d'une motion qui a été edoptée par 2.736 mandats contre 70 et 102 abstentions, M. Bourderon ayant niain-t.'i.n son point de vue. Voici les points essentiels de la motion votée : 1° Uno \igoureuse affirmation de la défense nationale qui devra ôtro poursuivie jusqu'à la paix victorieuse ; 2" L'objet do la guerre est d'assurer o triomphe du droit par la libération intégrale de la Belgique, do la Serbie et lo retour do l'Alsace-Lorraine à la Franco mutilée ; 3° L'obligation du parti socialiste do maintenir au gouvernement, pour participer à l'œuvre générale de défense nationale, les trois élus socialistes ; 4" L'obligation pour les membres du parti do prendre comme règle de conduite, dans tous leurs actes politiques, fes principes formulés ci-dessus. Il faut cependant qu'après avoir proclamé noter prescrit, le droit de l'Alsace-Lorraine et de la France à se réunir, le® au-, tours de la motion ont introduit, pour complaire à l'infime minorité du congrès, la phrase suivante » « Ce droit rétabli, la Franco saura se montrer prévoyante et juste en dernam-da.nl j, l'Alsace-Lorraine elle-même d'affirmer à nouveau, soleimcUèrncrit, comme, le firent ses représentants k l'Assemblée de Bordeaux, sa volonté d'appartenir ;,, la oani-. munauté française. » Ce n'est pas encore cela qui rendra au parti socialiste la considération de l'opinion française. La « Libre Parole » dit que M. Gustave lii'Yij a été exclu du parti socialiste unifié. Nos cheminots résistent toujours I NE TENTATIVE PII S ALLEMANDS A ROllLEKS Les ouvriers de nos chemins do fer rcs-U-iV. toujours fidèles à la consigne que. leur a donné; la gouvernement de no pas travailler pour 1 Allemands . 1.'•r iléi:."n.eut,.raconte 3e « Telegraaf », les oità-'vi s do la gare do fiou'.urs fui ont convoquas "parles Allemands a ln JusticeWPaixv mais.an dépit des sommations des Allemands ils ont refusé de repr. ndro le travail. II y eut ceoendanl quel.qfies ouvriers, étrangers d'ailleurs à l'administration des chemins de fer. qui. poussés par la faim, consentirent à accepter l'argent allemand. C'est ainsi qu'à un passa.ee à niveau l'on peut voir, à célé de la sentinelle allemande, un de ccs malheureux nui ouvre et ferme la barrièrb. En dehors de ceux-là, il n'y a que du personnel allemand. Ssimuî se rœdpeRt-ils ? 1,' « Œuvre » raconte le fait suivant : tTriè dame, appârténànt ù ruristocratie b.:3gej çl qui. depuis le "début de -! l'Occupa-i i allêmaiidc, u avait, pas quitté Bruxones reee\ ait dernièrement de mauvaises, nouvelles de sa 'mère, en traitement dans une. maison de santé, à Paris. Elle se rend t à la Kommandantur et, exposant ses raisons, demanda l'autorisation de quitter la Belgique et de gagner la Hollande, d'où elle pourrait passer en Prancc. L'officier boche qui la reçut se montra très; aimable et même obséquieux, suivant la nouvelle manière des Allemands (ayant conquis, ils cherchent maintenant à coloniser)... mais un p"i sceptique. — 11 y a beaucoup trop de Bruxelloises dont, les mères se trouvent malades..^ .Pains, fit-'l remarquer... Ko fin. madame, revenez dans quelques jours; nous'prendrons de£ renseignements. Quatre jours olus tard, la dame était convoquée à la Kommandantur et reçue par 'a même personnage. • „ — Yi.ws nous ave/ dit la vente, (lit ! officier boche... Madame votre mère est bien en traitement, dans la maison de santé du docteur IT... 11 v a mémo eu. « avunt-hièr ûfo consultation c-ntre les docteurs M..., S... o D , qui ont jugé son état extrêmement grave et une opération urgente... Voici voire passeport, madame. . lîn arrivant ii Paris la Bruxelloise put constate? IV.xacllIivIe ' des renseignements bâches Quant à leur prompt.ilv.de, je vous bvsce le soin, suivant ia couleur de vo'ie esprit de concluré à la télépàlhV. a la soiri-namluile exlm-lucide, ou à la télégraphie sans.lil. .' aT/â cotb belge (0)— UN NOUVEAU BOMBARDEMENT I,o « Daily Mail » annonce que le 20 dé rembre il v a eu un nouveau bom.bardemea.t -'c la cùte belge. Los obus anglais s'ont t<m ■As principalement entre Oslende, et We~ Il va unavive activité d'artillerie au front de l'V'ser. VSeîtt rte : Une nouvelle liste de prisonniers belges Le premief fascicule do notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers en Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND FORMAT, les noms do quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE LA LETTRE A ET D E T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de 0 fr. 60 EN UN CON POSTAL au buroau du journal, rue do la Bourse, 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Office, 21, Panton Street (Leicester Square) Lomlon S. W, Joindre 6 PENCES. lilfflglSMS M ha presse allemande a glissé discrète-me-nt sur un incident tumultueux dont fut (marquée la gronde séance du Reichstag au cours de laquelle te chancelier de ! Empire prononça soô double discours (0 décembre!. Dams une véhémente apostrophe, dont Vorwaerls fut à peu près seul à rendre compte, llaase s'est é^rié : NOUS VOULONS LA PAIX ! lias sentiniKiïta pacifiques (lu pnésident de lu soziaid'êmoKràtic ne sont point nouveaux. Aussi cette manifestation, — encore que sa violence détonne dans une séance aussi parfaitement ordonnée — .ne couiir porte-t-el'le qu'une signification médiocro. II. en \'a différiinment jiour les discours prononcés ù Budapest, à la Cliambre hongroise, dons le moment même où le Reichstag siégeait h Berlin. Spectacle singulier, on y voit les représentants les plus distingués de l'aristocratie magyare, soutenir la thèse môme dont Scheklemann, au Reichstag, s'était fait le pwle-pai le, aii nom dé la sozialdenio-kiFatie : (''est aux Empires centraux victorieux qu'il appartient de faire la premier pas d«ns la voie de la paix. Toutefois, entre Budapest et Berlin, i! y a'une différence. Si la thèse est la même; criux qui la soutiennent le font, à Budapest, dans des termes bien plus catt-goriqucs q.u'ù Berlia — « Ces! un crime contre l'IranumLUS tout entière, s'écrie le comte Julius Andirossy, (|iie de prolonger cette épouvantob'o effusioai de sang, ro Kll-co qu'un seul jour. » (séance du 7 décembre). Dans sa réplique, le comte Ti'sza, qui ne passe pourtant pas pour modéré, se sert presque identiquement des mêmes termes : — « Prolonger la guerre, c'est faire couler le . sang" sans bat et d'une façon criminelle. » Commentant ccs déclarations, le Berliner Tagcblcitl (n0 032, du 11 décembre) les porte aux nues, puis constate : « La question de-.la^paix est mûre... Tous les partis ont rc-côrîmi que le désir de mettre fin au massacre est partagé par tous. ». Un membre Su Reichstag, lo Dr Luchyig ltaa,s. député libéral de Carlsruhc, disait de son cûté, dans le môme numéro du même Berliner Tayeblalt .- « Un peuple cultivé frémit à la pensée que la {.'lierre pourrait ôtro pr ilongée. ne fut-ce que d'un s.jour, sans bit et sans raison... Il est aussi j. *mis de parler des aspirations du peuple al .nand à la paix. » D'où vient celle horreur si nouvelle du ■sang répandu, des. sacrifices en vies humaines q.u'enJjïi.toe la gueirre V Les Empires centraux ont-ils "été touchés soudain par , -la;grâce d'uiïe pensée Iiiim«n.ilairc ? Lisons plus tiUentivemen.1 tes .paroles de leurs hommes d'Etat. Eux-mêmes'se cliar-gant de nous éclairer sur la nature cl les causes d'une aussi brusque évolution. Ln guerre est devenue criminelle parce qu'elle est désormais sans but (zwecklos). Sans but ? Qu'est-ce à dire ? Ecoutons lù-dossus le comte Julius Andrassy : — « Nous avons déjà atteint, tout ce qui est née.ssaire pour uno bonne paix, oui, davantage même que ce (pie les Allemands, Ai.it,ri. clniis et Bulgares les plus chauvins pouvaient espérer... Nous possédons toutes les conditions pour une bonne paix... » I.e comte Tiszà se sert d'une formule bien plus caràctéi istique encore, soulignée dans son commentaire du 8 décembre par la A'cim f'réie Presse, dans les termes suivants : ■ — '< Les conditions objectives pour la conclusion de la paix existent ; mais les cordllions ■Jubiectfvés. n'existent pas encore clr-z nos ennemis, » 1 Que ' signifie ce langage ? C'est que les Empires centraux évaluent et balancent, il'uno part les gages qu'ils détiennent, (l'autre. part les ressourças dont ils disposent .'iicorc et l'effort qu'ils peuvent encore four-rr. Et de cette çonipàraison ils con-cluent.;.; inais'cédons la parole à M. le chan-; elier do rEiSipird lui-même : — « Il ne sera pas dit, -répanduit-il à Selioi-dcniann, que rous aurons p'ro'longé la guerre ne fiil-ee (|iie d'un soul jour, parce que nous' voulions encore conquérir tel ou loi gage t » La presse allemande a. longuement sou-igné celte phrase, en montrant avec insis-...nce qu'elle laissait la porte ouverte aux «égociafions de paix. Les Empires centraux ie veulent plus conquérir de gages nou-oaux. Ils lie lo veulent plus, parce qu'ils -■.i le peuvent plus. Sans doute sont-ils en^ ire en mesure de soutenir longtemps la juaire. Mais ils sont désormais hors d'éluI len tirer des profits nouveaux. Les sacrifices énormes que la prolongation des hostilités entraîne, — sacrifices d'autant plus ourds que le pays s'épuise davantage, — n'ont plus désormais « aucune contre-partie. » Ils n'ont plus d'objet concret, c lis constituent uno perte sèche ». Les douils se multiplient, la vie renchérit, les finances dé l'Etat sont compromises, de nouvelles charges slannoncent inévitables et écrasantes, le. onys s'appauvrit... el a tout cela, désormais! est vain. » • Les Empires centraux subissent la volonté des Alliés, qui les entraînent implacablement vers un destin inconnu. Us sont entre leurs mains. Et cependant une pensée déprimante s'insinue parmi eux, une pensée qui, au moment où déjà s'appesantit ln fatigue, fait ap" paraître la vanité d'un plus long effort, ruine il volonté cl brise l'énergie. C'est celle qu'exprimait le député I-faas (le Carlsruhc : — c Que In paix nuruit peut-être déjà pu se conclure nujourcUhui, cette même paix qui dans plusieurs mois devra quand môme être conclue, a c'est là une possibilité qui nous oppresse... i> ( " Bcrl. Tog., » n" 632.) mmm lirai Communiqué officiel français Paris, 30 décembre, 15 heures. /t L'OUEST DE PtiRONNE, l'ennemi a teniô de s'emparer de nos sape} devant Dompierre. Il a été complètement repoussé.EX CHAMPAGNE, dans ta région de 1<T ferme de Navarin, nos tirs d'artillerie ont empêché l'ennemi de réparer ses tranchées démolies par nous dans la nuit du 28 au 29. Rien à signaler sur le reste du front ——. OFFENSIVE RUSSE EN HESS Alt AIME Londres, 30 décembre. —• Lo communiqué de Vienne dit que les Russes ont attaqué avec de grandes forces sur tout lé"front do Bessarabie, et reconnaît qu'une division autrichienne a dû battre en retraite u l'Ëst do Purlcanov. (o) UNE BATAILLE NAVALE AU LARGE DE CATTAIU) —o-- Paris, jeudi. — Communiqué officiai de la înariqe .— Une division navale 'autrichienne étant, sortie de Cattaro pour-bombarder Du-razzo, les escadrilles alliées se portèrent à sa rencontre; Le destroyer autrichien «Lika» a sauté sur uno mine èt lo destroyer m Tri-glav ». du mémo type, fut détruit par les escadrilles alliées. Les autres bâtiments ennemis, poursuivis, s'enfuirent vers leur baie. LES ITALIENS EN ALBANIE •—~o— Athènes, 30 décembre. — Les troupes ita( llennes ont atteint, dans. leur avance, lu frontière de l'Epire. « »0« 1 ' LE PASSAGE D^S TROUPES RUSSES EN ROUMANIE Rome, 30 décembre. — Un télégramme de Zurich dit que la mission do M. Schebets à Bucarest a réussie et que la Roumanie ou bien prendra part à la lutte e ...litre la Bulgarie, ou bien permettra Te passage" des ar-ïnées russes^. Dos compensations territoriales lui ont été actordéos. (Sans confirmation^ LA SITUATION MILITAIRE —1°;— Jeudi, 30 dÉc-embro. La vie est dure, en cette mauvaise saî' soîi; duos les tranchées do l'Yser et la .constance de nos -soldais ost vraiment inouïo. Tandis qu'ailîeurs. sur des fronts plus l'or-limes, il c-st relativement a-isé de creiisor dans le sol ot d'y établir dos abris, devant l'Yser c'est là tout un problème dont la solution exige des miracles d'adresse et do force. Ne vous avisez point, en effet, dans cette plaine de West tlandre, imbibée d'eau comme une éponge, de fouiller la terre larges pelletées : ce serait faire apparaître l'eau et noyer les alentours. Tout parapet, tout abri doit donc ôtre construit en sacs à ïerre et pour recueillir cette terre, il faut se borner a gratter superficiellement le sol ou h aller chercher cette terre au loin. Mais les Belges eont obstinés et habitués ù peiner dur ; aussi sont-ils parvenus à faire de leurs tranchées et de leurs abris des mu» railles redoutables et parfois mémo confor» taj>lcs, — lo confort des tranchées : c'est-à-dire quelque chose de passablement relatif, bans ces lignes, nos soldats vivent, tout raidis par l'espoir des prochaînes revanches. Chaque petite chose, tout détail qui améliore un peu leur vie est bienvenu. C'est ainsi qu'on a lait bon accueil au nouveau casque. Celui-ci protège souvent contre les ec-lals d'obus, les balles de shrapnells et in- ba'.iles de fusil quand eelles-di ricoi client. Lo casque résiste même aux baJles tirées de plein fouet, mais à. la condition d'être mobile- : c'est ainsi .qu'un casqua hissé sur un bâton n'est généra.!envnit point percé par la fusillade ennemie. Aussi plus le casque aura de mobilité sur la tête dç. l'homme, mieux il le protégera. Or, noua aporenons que l'on va distribuer à nos soldats. — c'est un vœu que nous avions formulé en leur nom et h leur demande, — un « bonnet de police » qui se portera sous le casque. Ce bonnet de police, — de< < "ni-r ki avec coureurs ^tinctives, — tiendra la tête au chaud, rendra la position du casque moins rigide et servira dû bonne coiffure de repos, — oc que la casquette n'est pas. De plus, — ce qui ne gâto rien, — c'est là une coiffure nationaAo ci fcaractéristique de notre armée. Les oracles continuent à vaticiner, à se. contredire-ot à se regarder sans. rire. Ils nous ont prédit une formidable offensivô sur Calais ; aujourd'hui, ils la démentent avec un impertuabio sérieux. Ils prophétisent ù chaque jour que Dieu donne une attaque imminente vers Salonique et ils v contredisent ù chaque fois que le soleil se lève. Hier, ils annonçaient îa marche à l'Egypte ; demain ils la traite* ront de fable. On a parlé d'une grande bataille en Bessarabie : maintenant il n'en est plus question. A la vérité, l'ennemi fora bien l'n/ne ou l'autre chose, mais lo bon sens dit qu'il n'accomplira pas tout ce qu'on lui prête. S'il pousse à fond sa manœuvre en Albanio. — ce qui est bien possible, — Salonique ne sera pas attaqué sérieusement d'ici quelque temps. Par contre, si Salonique est abordée, il y a gros parier que l'Albanie ne sera parcourue crue pa.r des bandes et Que. sui4 le Ti^.rc ot le canal de Suez, il n'y aura que feinte® monstrations. A la guerre, on hp à la fois qu'à un se»" qu'à la chasse on ne soul lièvre. Les gé gesse que les chas

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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