Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1506 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 18 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44jv5q/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

JEUDI 18 JUIN 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE- N° 169 ABONNEMENTS Four toute la Belgique Un an. ..... ., fr. 9.Q0 Six mois . . . . . 4.80 Trois mois •••««• 2.15 Gr.-Duché d« Luxemb. 20.00 Union postais SO.OO Directeur : Fernand NEURAY Edition Jf if if (6 h. soir) Edition ifif (10 h. soir) Edition Jf (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphones 3B46 et 358& Instan'+ are oxnnia in Chrlsto Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.49 Réclames (3* page), la ligne. 1.53 Faits divers corps . . » 4.00 Faits divers fin. . . » S.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologie» . • . • o 2.09 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes (e numéro EDITI ON ¥ UN ESSAI de Révolution sociale en Italie —>o« (£»e notre correspondant particulier.) Rome, le 15 juin. C'est bien le parti socialiste qui l'a voulu L'ordre est -présentement rétabli à Ra-venne, mais les révoltés continuent à dominer dans la campagne... La situation reste grave dans les Komagnes : on espère que 10.000 soldats suffiront à y ramener la paix... Tels sont les aveux officiels. On les trouve dans les déclarations de M. Salandra, président du conseil des ministres, et dans les « communiqués » de la Stefani. Les^ particularités que l'on commence à connaître justifient le ton inquiet de ceux-ci et de celles-là. Ravenne, Rimini, Ancône, et d'autres villes secondaires, Imola, Forli, Castelbolognese, Faenz-a, Cesena, ont été au pouvoir des insurgés. Des églises ont été saccagées, et quelques-unes même brûlées : l'une de ces dernières, à Forli, était un monument historique. Nombre de gares ont été détruites, et je ne parie pas des rails enlevés, des poteaux télégraphiques abattus. Le pont de bois jeté sur le Rubicon a été brûlé : la ligne Rimini-Bologne, du coup, se trouve interrompue. On a appris avec stupeur qu'un général — le général Âgliardi, qui commande la brigade de Foligno — avait été arrêté, avec tout un groupe d'officiers, par les paysans, obligé ae rendre ses armes, garcfé à vue dans un café républicain, et qu'il avait failli être conservé comme otage. La république avait été prodamée dans toute cette région : on y a vécu, durant plusieurs jours, dans la persuasion que la monarchie était par terre, et qu'un nouveau régime, issu de la grève générale, l'avait remplacée dans toute .la péninsule... •** Je viens de vous résumer les nouvelles qu'on a apprises ici au lendemain de la grève générale. Je passe les détails grotesques, comme ces « laissez-passer » qu'il fallait obtenir des nouvelles autorités sociales poux entrer dans ces républiques improvisées, ou pour en sortir ; on sait déjà que, dans nombre de localités, les conflits entre la troupe et les émeutiers ont coûté plus d'une vie humaine; peut-être se représente-t-on moins facilement, de loin, d'état réel d'une vaste région où toutes les communications ont été pratiquement supprimées, et qui s'est vue livrée, soudain, a quantité de tyranneaux improvisés. Le «comité . — le comité-, par antonomase, incarnant la révolution — reliait entre elles ces républiques fragmentaires : ses délégués les visitaient en automobile, semant en chemin les nouvelles les plus fantastiques sur le succès foudroyant de la révolution... Ce détail prouve que M. Salandra n'a rien exagéré quand il a parlé de préméditation criminelle. La grève générale, éclatant le même jour dans toutes les villes d'Italie, n'avait pas d'autre objectif que la révolution. Monici, secrétaire de la chambre du travail de Rome, l'avait déclaré tout net dès le premier jour, et 'les autres orateurs n'avaient pas tenu un autre langage que lui. Au sortir ae la 'réunion, les cincj ou six mille auditeurs qu'on avait chauffés a blanc faillirent arriver jusqu'au Quirinal, ayant rompu à deux ou trois reprises les cordons de troupe qu'on leur avait opposés. L'«Avanti» a- découvert avec insolence le caractère délibérément insurrectionnel du mouvement, t Au mot d'ordre lancé par la direction du parti socialiste, dit-il, un million au moins do prolétaires... sont descendus sur les places et dans les rues. Deux éléments essentiels distinguent la récente grève générale de toutes celles qui l'ont précédée : l'extension et l'intensité. La grève s'est effectuée d'un bout à l'autre de l'Italie : dans les grandes -villes et dans les petites bourgades; dans les centres industriels et dans les régions agricoles... Toutes les catégories d'ouvriers y ont participé : services publics non exclus. Mais ce qui confère une particulière signification au mouvement, c'est son intensité. Ce n'a pas été une grève de défense, mais d'offensive. La greve a eu un caractère agressif. Les loulles qui, naguère, n'osaient même pas entrer en contact avec la force publique, ont su, cette fois, résister et se battre avec un élan inespéré. Çà et là, la multitude des grévistes s'est réunie autour de ces barricades que certains rabâcheurs d'une phrase d'Engels... s'étaient trop hâtés de reflo.jraer panmd les défroques romanesques de 48. Çà et là — et les tendances véritables du mouvement s'y manifestent — les boutiques des armuriers ont été assaillies ; çà et là, des incendies ont flamboyé, et ils ne dévoraient plus les gabelles, comme dans les premières révoltes du Midi; çà et là, on a envahi les églises et — surtout — un cri a été lancé, suivi d'une tentative, le orî: o Au Quirinal ! », qui donne, par lui seul, un singulier relief aux événements... ■> Le dessein est d'une clarté parfaite. On en peut discerner aisément la partie chimérique, et en apercevoir cependant la dangereuse gravité. Le parti socialiste italien a été conquis, dans ses masses profondes, par ces syndicalistes révolutionnaires qui déchaînèrent, voici quelques années, l'énorme grève agraire de Parme et de l'Emilie : De Ambris, qui avait dû, alors, fuir à l'étranger, est présentement députe au Parlement. Amsi^ s'explique l'évolution radicale qui a décidément élimine du socialisme officiel italien les éléments réformistes. Il <ne compte plus parmi ses dirigeants que des révolutionnaires, — ou des gens que feignent de l'être. L'article de ï'«Avant!», dont on vient de lire un extrait, montre le ton qui a prévalu. Il reste encore une barrière — combien fragiQe ! — qui sera renversée demain. La Confédération générale du travail, qui reunit les grandes fédérations de métier, est dirigée par des réformistes. Ils détestent la grève générale, car, pour être de dangereux sectaires, ils n'en ont pas moins acquis une certaine compétence économique. Mais les chambres do travail, qui, dans les grandes villes, mêlent, pour la guerre des classes, toutes les catégories professionnelles, sont au contraire animées d'un esprit tout différent. Là, les fameuses théories de Sorei sur « la violence B ont trouvé des adeptes infiniment crédules. On dit que Sorel s'est converti socialement, ou que, du moins, il a changé de camp. Ses idées continuent à remuer ce pays et à y préparer des explosions TxmmmaÊmBmmmÊnmmmwmmmmmmÊmmmmmmmmmmmmm Voyant leurs troupes s'écarter d'eu*, le dirigeants de la Confédération générale di travail n'osent plus formuler leur systènn temporisateur ; ils recourent à ia ruse pou: le faire prévaloir. Us décrétèrent donc eux mêmes la grève générale, tout les oremiers au lendemain de la fatale échauffourée d'An | cône : ainsi -pourraient-ils aussi en marquei ' la fin. Ils n'y manquèrent pas au momem précis où, la grève des chemins de fer étanl décidée, l'aventure menaçait de prendre de^ proportions irréparables. Ce n'est pas la première fois que la Confé dération générale du travail traverse de l£ sorte les projets du syndicalisme révolutionnaire. Mais ses interventions sont de plu* en plus timides. On peut prévoir qu'elles seront bientôt impuissantes. I Où sera l'obstacle véritable ? En des manifestations comme celles que les nationaliste* de Rome viennent d'improviser à la veille de ces élections municipales? Nécessaires peut-■ être en ces circonstances extrêmes, elles 1 risquent toutefois d'accentuer l'antagonisme des dasses. En fait, il n'y a qu'un moyen d'écarter le cauchemar de la grèrve générale : c'est que les travailleurs catholiques, organisés en des syndicats puissants, soient en mesure de se protéger eux-mêmes contre d'odieuses intimidations. La Belgique en a fait l'exipérience. M. Fldsly. Bulletin politique ,o« — Les toasts prononcés à Constantza par le Tsar et le roi de Roumanie, font dans la presse européenne l'objet de longs commentaires. Les journaux russes en exaltent la portée, peut-être jusqu'à l'exagération. Par contre, pressée allemande et presse autrichienne cherchent visiblement à en atténuer la portée. La vérité, plus exacte parce que plus objective, se trouve, croyons-nous, dans la presse italienne. Celle-ci relève l'importance de Ventrevue de Constantza au double point de vue de la politique européenne et de l'équilibre des Balkans. Elle admet que la Roumanie doit être considérée comme perdue pour la Triplice. — Voici, d'après ce qui se dit à Cons-tantinople, dans quel sens sera conçue la réponse du gouvernement turc à la note du cabinet grec. Elle sera conçue en termes conciliants, mais elle regrettera certaines demandes formulées par la Grèce, notamment celtes qui ont trait à la faculté réclamée de contrôler l'exécution des mesures de protection à prendre en faveur des Grecs ottomans. La Turquie considère qu'elle ne peut admettre aucune atteinte à sa sàwic •insti: On conçoit que la Turquie prenne celte attitzide, ncais il est à craindre qu' elle ne satisfasse pas la Grèce, qui redoute les atermoiements si chers à la diplomatie turque et qui craint d'être surprise par les événements à une époque moins favorable à ses intérêts et à ses espérances. LES NOUVELLES Un Belge poursuivi à Constantlnople A diverses reprises, nous avons déjà signalé l'information judiciaire poursuivie à Constantinople par un magistrat belge contre un Belge aujourd'hui inculpé d'assassinat. Nos lecteurs trouveront à ce sujet, à notre quatrième page, un article qui résume à leur intention 1 état actuel de cette singulière et troublante affaire. Le pèlerinage btlge à Lourdes Un télégramme envo3ré mercredi, de Nor-cenx, par le chef du pèlerinage de Saint-Trond à Lourdes, nous apprend que, par suite d'un léger incendie qui s'est déclaré dans le wagon-hôpital, les malades ont dû être transbordés dans une autre voiture. Que les parents et amis des pèlerins ne s'inquiètent point, d'ailleurs. Non seulement il ne s'est produit aucun accident de personne, mais le train a même pu continuer sa route sans éprouver de retara. A la Cambre Répétons,puisque certains font mine de ne pas le comprendre, qu'il n'est pas question le moins du monde de toucher à l'église de la Cambre et que celle-ci sera bien consacrée au culte et le plus tôt possible affectée à la paroisse Saint-Philippe de Néri. ~~<>~Une nouvelle ligue jolie et gracieuse comme les jeunes filles a qui elle s'adresse la « Ligue des petits sacrifices » — sacrifices de coquetterie ou de gourmandise — fera éclore les roses de la charité. Petits sacrifices réunis en gerbes vous donnerez la joie, la sécurité à d^autres jeunes filles, des ouvrières dont- la vie souvent est tissée de sacrifices journaliers ! Gentilles ligueuses savez-vous ce que peut donner une de vos gerbes de petits sacrifices 1 20 francs, dans une mutualité, représentent 20 journées d'indemnité en cas de maladie, c'est-à-dire un peu de quiétude dans les jours de souffrance — 20 francs dans un syndicat c'est le lourd temps de chômage allégé — 20 francs dans une maison de la Providence, c'est la jouissance pendant 30 jours d'une cham-brette, d'un lit, d'un foyer familial — 20 fr. dans un restaurant féminin, c'est 15 journées de nourriture assurées — 20 francs à l'œuvre du repos pour la pauvre petite ouvrière anémiée, c'est 16 jours à la mer, dans les dunes blondes 1 Cest la santé et c'est la, vie ! Gentilles ligueuses votre été sera plein de douces joies, vos petits sacrifices vous porteront bonheur! «Cueillez les roses à pleines mains 1 -o— Chez nos Jeunes gardes La Jeune Garde catholique de Bruxelles (3° section) a procédé au renouvellement du comité qui se compose désormais de la façon suivante : Président, Joseph Goffin; vice:président, Robert Hupin; secrétaire-trésorier, Franz Van der Borght; bibliothécaire,Robert Courtois; commissaires, MM. Palmers, N. Du,-riau, J. Duriau, Dumolin. <Dans^la garde-civique M. le major Wagemans, du régiment dea chasseurs-éclaireurs de la garde civique de Bruxelles,a retiré, à la suite d'une lettre collective signée par plus des deux tiers des | hommes de son régiment, la démission qu'il i lavait présentée il y a quelques jours. L'orage êt Paris > Deux vues qui en disent long I. — A La place Saint-Augustin : te trou dans Lequel, a disparu le taxi, accident ' qui a coûté la vie à deux personnes. II. — Uexcavation de la place Saint-Philippe du Roule : les sauveteurs travaillent au dégagement des corps des victimes. à ibmimmmmii aiaiNii [; Le mal e bureaucratiqu .. Les « indemnités » an ministèj des finances é ^ L'auteur de l'article publié dans le « X !. Siècle » du vendredi 12 juin nous adresse i- piquante note ci-dessous : ^ « Je vous ai dit le chiffre élevé auquel ^ sont élevées les indemnités pour travai extraordinaires, au ministère des Finance en 1913 : .127,000 francs. Cela représente traitement de toute une administration q e serait composée d'un directeur général, tre n directeurs, trois sous-directeurs, quatre che a de bureau, quatre sous-chefs de bureau e quinze commis, soit trente employés. a Les indemnités pour travaux extraorc naires du ministère des Finances sont a sorbçes pour une forte partie par l'admini tiation de la Trésorerie et de la Dette p s biique. M semble bien, d'après les chiffre que chaque fois que les employés affectés e la Dette publique travaillent, ils reçoive] a des indemnités. Lorsque l'on confectionne des fouilles c - coupons d'obligations de la Caisse d'anni s tés d'Entre-Sambre-et-Meuse et Est belg t les fonctionnaires de la Trésorerie touchei - des indemnités. s Lorsque l'on confectionne des obligatioi de la Dette publique, les fonctionnaires c s la Trésorerie, par rang d'oignon, touchei 3 des indemnités, ainsi que des conseillers - la Cour des Comptes. 3 Lorsque l'on confectionne des bons c s Trésor, de nouveau on touche des indemnit» i du haut en bas do l'échelle, et une douzair - de fonctionnaires vont, à grands frais, i promener à Londres, on ne sait trop pou s quoi. 3 Donc, des indemnités extraordinaires soi ; allouées aux employés de la Trésorerie sur 3 1° L'article 2 du budget des Finances ; ! 2° L'article 9 du budget de la Dette pi » blique ; 3° Les artilces 34, 35, 36 du budget de 3 Dette publique ; 4° Sur divers crédits spéciaux des budge des Finances et de la Dette publique : Pour émission de bons du Trésor ; 3 Pour émission de titres de la Dette pi i blique; î Pour renouvellement de feuilles de co pons ; , Pour travaux relatifs aux titres des sociét< z de chemins de fer rachetés par l'Etat - Grand-Central, Anvers-Rotterdam, Gharl roi-Louvain, Tongres-Bilsen, Est-Belge, Li geois-Limbourgeois, Ohemins de fer de Elandre Occidentale ; Pour émission de titres de la Société d< s Chemins de fer vicinaux. t) Sur l'état dressé pour 1910, par exempl - du chef de travaux relatifs à la confectic s d'obligations de la Dette publique, soo 1 portés : Le directeur général, 3,000 fr. ; un mspe Iteur général, 500 fr. ; un sous-directeur, 30 un sous-directeur, 250; un inspecteur gén rai, 2,000 ; un sous-directeur, 400 ; le chef < d service des titres, 800 fr., etc., etc. ^ La confection des titres est un travail pur nient matériel. Il est certain qu'aucun de c hauts fonctionnaires n'y a mis la main , -so.n't oniployés subalternes qui l'accoT 'c plissent. L)onc, ces sommes ne sont que des grati cations que les chefs s'accordent à eu. mêmes et à leurs protégés; elles ne sont paiement d1 aucun travail. la Que l'on estime que \es fonctionnaire sont, en général, assez peu payés comparât BC vement à ce que l'on gagne dans la finarn lx et l'industrie, et qu'on cherche à leur o-^ troyer quelques suppléments : cela peut î jg défendre. Mais ce n'est pas une raison rw tolérer des abus de cette espèce. ,js Ainsi, tel haut fonctionnaire qui tbutj fs 3,000 francs pour confection de titres de 1 Ç.J. Dette publique est déià pourvu, outre so traitement d'administrateur-directeur gen< • ral, de deux places d'administrateur et d'ire 0. de commissaire. En tout : 40.000 fran-oe a s. moins. Est-ce verser dans la démagogie qu d_ de trouver cela excessif? El il n'est pas s seul qui, étant à la fois à la Trésorerie et ^ la Banque Nationalez ayant ainsi résolu 1 problème de l'ubiquité, reçoit encore un indemnité pour un travail exécuté pa [e d'autres. •_ Nous pourrions citer un inspecteur de 1 t comptabilité des Vicinaux avec un suppl* ment de ce chef de 5,000 francs : un vérifier teur du compte annuel de 3a Caisse d'Epai gne (2,500 fr.) ; un liquidateur du portefeuil'l te de Niederfullbach. 2,000 francs.. C'est le pillage du Trésor public. à Que ces messieurs accaparent les sinécure ou quasi-^sinécures à la Banque Nationale. u la Caisse d'Epargne, à la Société Natriona^ :s des Chemins de fer vicinaux, à la Donatio e royale, à Niederfntllbach. aux Ohemins d ;e fer du Congo, etc. ,etc., c'est déjà beaucoup y- mais qu'ils profitent encore des moindre occasions pour se faire allouer des indemn it tés, non. . ; Si vous voulez bien m'y autoriser, 3 exipl querai, dans un prochain article, la faço !- irrégiutfiètre dont on a procédé pou* introduir en dépense ces gratifications, de façon qu a l'attention ne soit pas trop éveillée sur cett dilapidation des deniers publics. » Nous avons reçu d'autres lettres encor. toutes sur ce même sujet. Nous les publieror prochainement. 1- — Le temps p'il iait... eî celui p'il fera !S D<>« Uccle, mercredi matin. X- La pression reste sensiblement uniforme si: ia la plus grrande partie de l'Europe; elle n'e: inférieure à 758 mm. que sur l'est de l'Alh magne et l'ouest de la -Russie, et légèremer supérieure à 765 mm que sur l'Atlantique, ! sud de l'Irlande, l'Angleterre, la Bretagne et 1 péninsule hispanique à l'exc«ption du nord-es ,n Le vent est faible d'entre ouest et nord-norc ^ ouest sur nos contrées où la température e.c comprise entre 10° et 14° c- Prévisions : Vent faible; nuajreux. "Los Réflexions de M. Graindorge Sa tête La tête de qui? De Nestor Wihnari. ' Le XX0 Siècle a reproduit, pour la plus grande édification du public, ce profil qui tient plus du groin que du visage, avec son nez aplati et ses lèvres épaisses, tel qu'il était il y a deux ans. Car tel qu'elle est aujourd'hui, au dire de ceux qui Vont vue à Vaudience, la figure est plus bestiale encore ne dissimule plus les ravages opérés par le vice charnel. Cet homme a perdu, dans le commerce des filles, le sens moral des choses de la vie. Wilmart est le fils de ses œuvres. Le masque de Vex-seigneur de Morialmé confirme la justesse de cette parole qu'un homme d'esprit de nos contemporains, aimait à répéter : « Tout homme, est respon-j sable de sa tête ». Non pas de celle qu'il ap-! vorte avec lui en naissant, mais du visage qu'il revet aux environs de la quarantaine, j alors que sont -fixées les idées et les mœurs d'un chacun. L'homme de quarante ans ne change pas plus de traits physiques qu'il ne change de principes et de conduite. Le : pli est pris, presque toujours indéformable.Or les mœurs dissolues3 les habitudes honteuses, la vie déloyale creusent de si profonds sillages sur le visage humain qu'il | faut être aveugle pour ne les point voir, . tant Vinfluence plastique du moral sur le ; physique est réelle et pénétrante. La débauche marque ses victimes d'une estampille d1 ignominie. <( L'esprit, dit Michelet, est Vouvrier de sa demeure. Voyez comme il travaille la figure humaine dans laquelle il est enfermé, comme il en forme et déforme les traits. » 1 Ce qu'il y a de surprenant dans les préjugés répandus sur cette matière, c'est que le monde qui attache grand prix à la culture physique, professe une coupable indulgence pour les écarts de la vie morale. L'eurythmie est à la mode; on tient avec raison Que l'éducation corporelle et le sport, en même temps qu'ils donnent au corps la santé, l'hygiène, la beauté, prédisposent l'âme au courage, à la décision, au sang-froid, aux qualités viriles. Mais par un illogisme frappant, on excuse avec une incroyable aisance le vice et l'immoralité qui abrutissent le visage humain, ternissent les yeux, épaississent les lèvres. Avis à ceux qui souscrzvent à la morale de l'opportunisme, et nient que le bien et le mal moral soient fondés sur l'immuable nature humaine. En vérité, la tête de Wilmart devrait être mise sous les regards de la jeunesse, avec la mention : « le faciès de l'immoralité ». Il y a un masque de la débauche, comme il y a un masque de V ivrognerie et de /'alcoolisme. Graindorge. r*3" otre ColGsxie »o« LA DACTYLOSCOPIE AU CONGO Un employé de l'administration coloniale, M. De Coninck, est parti récemment pour Je wongo, après avoir accompli un stage au service d'identification judiciaire, afin d'installer - dans notre colonie un service analogue. Il sera * aidé dans sa tâche par M. Van der Stichelen, j qui partira le 29 de ce mois. Le service colonial d'identification ne ser vira pas seulement aux recherches judiciaires, mais il rendra de grands services à l'administration de la colonie en ce qui concerne la perception des impôts et aux industriels en ce qui oiiicerne les contrats de ^travail. Il arrive tics ' freuuemment que des nègres, après s'être sous traits aux obligations d'un contrat de travail, reviennent demander de l'ouvrage et, pour eenapper aux sanctions que leur mérite la rupture du contrat, prennent un autre nom. Il arrive aussi que, dans le but de se soustraire à l'impôt, ils prennent le nom du voisin qui a déjà satisfait aux exigences du fisc. La pratique de l'identification rendra désor-mais ces fraudes impossibles. Le nouveau service sera basé uniquement sur le procédé dac tyloscouique .c'est-à-dire qu'il reposera sur le système des empreintes digitales. Les nègres atteints par le service d'identification fourniront les empreintes de leurs dix doigts ; mais le classement des fiches reposera uniquement sur l'empreinte de l'auriculaire; le peu d'étendue du nouveau service rend inutile une classification plus laborieuse, et d'ailleurs les nc-gres ont ordinairement la pulpe du pouce, de 'index et du médius abimée au point de rendre es empreintes illisibles, à cause de leur habi-ude de prendre entre les doigts les braises du nr en guise d'allumettes. 1 Le S. U. pur et simple n'est pas un progrès pour tout le monde Le vote plural réclamé, en France, au nom de l'intérêt public Socialistes et radicaux, chez nous, récla-1 ment à cor et à cris le pur et simple au nom du progrès et de la justice. Ces messieurs et citoyens retardent, nous le leur avons déjà dit. Voici que la mode du iS. U. pur et simple commence à passer en France, du moins dans l'estime de l'élite. Le socialiste Deherme (voir « XX0 Siècle ^ du 4 juin), s'est déclaré formellement contre le S. U. pur et simple dans l'intérêt supérieur de son pays, livré, selon lui; à une démagogie sans scrupule. Voici maintenant le docteur Jacques Bertillon, répondant lui aussi à la consultation organisée parmi ses lecteurs par le journal le « Matin », qui préconise sans ambages le vote familial, c'est-à-dire le vote plural. « Il faut, écrit M. Bertillon, pour l'exécution de ces réformes (et de bien d'autres encore qu'il serait trop long d'exposer) que « le grand électeur » soit uniquement le père de famille : IL FAUT QU'IL AIT AUTANT "DE VOIX QUE DE PERSONNES A NOURRIR. Alors seulement nos législateurs s^apercevront que la France ne peut pas durer si elle n'a pas d'ea-fants ». Enfin, last not ledit, dans le « Temps o> du mercredi 17 juin, sous le titre significatif : « LE SUFFRAGE UNIVERSEL DOIT ETRE COMPLË-TE PAR LE VOTE FAMILIAL », M. Adolphe Carnot, républicain de gauche qui passerait malaisément pour un réactionnaire ou pour un clérical, demande également l'établissement, en France, du vote familial. M. Ad. 'Carnot commence par retracer brièvement l'histoire du suffrage universel en France. Le principal défaut au régime, à ses yeux, est de ne pas justifier son nom et de n'être pas réellement universel. Motif : appartenant exclusivement aux hommes majeurs, il ne s'applique qu'à un quart ou à un cinquième de la population française. Il faut organiser, tout de suite, selon M. Carnot qui se défend pourtant d'aborder la question de l'élcctorat des femmes et de leur éligibilté, la représentation légale des intérêts des femmes mariées, des adolescents et des enfants.Cette thèse ainsi posée, ce « vieux républicain » la développe en ces termes : a La représentation intégrale de la population française par les électeurs se ferait simplement en attribuant à chacun d'eux un nombre de suffrages epii serait Teglé par la loi selon le nombre des personnes de sa famille qu'il aurait à représenter. La règle la plus simple, et qui éviterait toute difficulté d'appréciation, serait de proportionner exactement le nombre des suffrages au nombre des personnes, indépendamment de leur sexe et de leur âge. Elle s'énoncerait ainsi : A chaque Français, un suffrage ! Et eMle pourrait se traduire par la remise au chef de famille d'autant de bulletins de vote qu'il aurait de suffrages à exprimer en vertu de la loi. Iî en résulterait que le chef de famille aurait, en outre de son suffrage personnel, un suffrage pour sa femme et un suffrage pour chacun de ses enfants, à l'exception de ceux d'entre eux, qui seraient eux-mêmes électeurs à titre de citoyens majeurs et libérés du service militaire actif. La valeur de ce vote du chef de famille ou vote familial serait établie en conformité avec le livret de famille remis par le maire aux époux lors de deur mariage, et sur lequel ont été inscrits ensuite les naissances des enfants et les décès de membres figurant au livret. La valeur du vote familial se réduirait à un double suffrage pour deux époux n'ayant pas d'enfant. Un seul suffrage appartiendrait au veuf sans enfant ou au célibataire ayant atteint sa majorité. A défaut du père, la mère ou le tuteur serait investi du droit au vote familial. On voit qu'ainsi s'introduirait tout naturellement le droit de vote pour la mère au nom de ses en fan-ts, ce qui ouvrirait la voie à l'admission graduelle.du vote des femmes ». Condamné par la science, par l'expérienco -t par l'élite du monde politique français, le S. U. pur et simple sera bientôt, n'en douiez pas, un des articles les plus réactionnaires qu'on puisse imaginer. Nouveaux -! ' j Léon Hourlier 48 nouveau chamoion de France d« uitnnea I crnue Otto s 1 lo nouveau champion de Belgictuo de vîtes»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes