Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 05 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1z41r6nz5d/
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jMBBBBBBaBÉMBBBMBMMBBWMWlEBBBÉMBBMMÉMMMMlMlll J'avais prévu jadis dans ces colonnes, la construction de sousMiutrins de 1.700 à 2.000 tonnes avec une force de 4.000 H.P. Je ne vois pas pourquoi il ne serait pas possible d'en construire de 6.000 H. P. MOINS Dl CANONS, PLUS DE VITESSEL'expérience de la guerre a montré qu'il ne faut pas plus de deux canons mais qu'au ïontraire une plus grande vitesse est nécessaire. Nous avons vu dans les premiers mois 1 de la guerre des sous-marins réalisant la vitesse de 20 nœuds. L'U-33 représente le milieu entre les sous-marins d'ancien système et ceux qui ont été construits pendant la guerre. Son armement est moyen et sa vitesse n'atteint pas celle des autres navires de cette classe. Ce qu'il a de .merveilleux, c'est son ■rayon d'action. Il a seulement 2 canons alors qu'il aurait pu en avoir 4. Il n'a que 4 tu-£es lance-torpille et sa vitesse ne dépasse guère 18 nœuds en surface. C'est là le point qui intéresse vraiment nos ingénieurs navals. Le rayon d'action est tout pour le submersible. Au début de la guerre, l'exploit de VV-9 qui arriva jusqu'à Hoek van Holland et coula trois cargos en décembre Ï914 fit sensation. Deux mois plus tard, les sous-marins allemands vinrent opérer dans la mer d'Irlande En mai 1915, le premier bateau de ce îype arriva aux Dardanelles après avoir, il sst vrai, été ravitaillé en cours de route. En septembre de la même année, on les signala en Méditerranée et lorsque la situation devint périlleuse dans ces parages ils s'en allèrent faire le pirate dans l'Atlantique. Leur -arrivée devant les côtes d'Amérique n'a donc 'pu surprendre personne. —— ■o-a » LIVRE D'OR DE L'ARMÉE BELGE DISTINCTIONS HONORIFIQUES POUR ACTIONS D'ECLAT Ont été cités à l'Ordre du Jour de l'Armée et décorés de la Croix dé guerre : Hoebanx, Hector, sergent d'infant. : Pour îe bel exemple d'abnégation et d'attachement à ses hommes qu'il a donné en se oortant spontanément au secours d'un ©lessé au poste avancé, traversant l'Yser ■st ramenant le blessé sur l'autre rive, en plein jour. Coenen, Albert, m- d. L d'artill. : A donné depuis le début de la guerre de grandes preuves de courage et de dévouement. Le 30 juin 1916 a continué à tirer malgré un bombardement ajusté dirigé sur sa pièce. Ses trois servants ayant été mortellement blessés, est resté à son poste, éteignant un in- . cendie qui s'était déclaré dans l'abri à munitions et prodiguant des soins aux blessés înalgré le bombardement. Rodrigue, Maurice, 1er serg. d'infant. : & fait preuve de grand courage et de sang-froid en observant le tir de notre artillerie sur les postes avancés ennemis, situés & moins de 50 mètres, et ce pendant plus de 8 heures de violents bombardements par lance-bombes ennemis. • Torsin, Jean, soldat d'infant. : A fait preuve de grand courage et de sang-froid en observant le tir de notre artillerie sur les postes avancés ennemis situés à moins de 50 mètres, et ce pendant plus de 3 heures de violents bombardements par lance-ibombes ennemis. Dewalque, François, soldat brancard. : ■Pour le dévouement et l'abnégation dont il n'a cessé de faire preuve en secourant les blessés pendant un violent bombardement par bombes d'une durée de plus de trois heures. Thomas, Charles, soldat d'artill. : Soldat d'une grande énergie. Le 30 juin, un projectile ayant éclaté dans l'abri de la pièce qu'il servait et ayant blessé son chef de pièce et 3 servants, dont lui-même, a pris le commandement et a continué à tirer malgré le feu violent auquel était soumis son canon. Vanderstraeten, Benoît, brig. d'artill. : Gradé fort courageux appartenant à une ancienne classe de milice, arrivé au front sur sa demande, s'est particulièrement distingué le 30 juin 1916 en continuant le feu de la pièce qu'il commandait, malgré un bombardement précis et très violent de l'ennemi. Mortier, Aimé, m. d. 1. C. T. ; Blessé assez sérieusement au combat de Haecht, le 12 septembre 1914, a continué à transporter des blessés jusqu'au moment de son évacuation. Est rentré au front à peine guéri. Peeters, Joseph, soldat d'infant. : Volontaire de guerre très courageux. A déjà été cité à l'O. J. D. pour avoir, en plein jour, transporté des blessés des lignes avancées vers l'arrière. S'est encore distingué, dans les mêmes conditions, pendant un violent bombardement récent. Janssens, Joseph, aumônier : S'est toujours bravement comporté au cours de la campagne en n'hésitant pas à se porter eux endroits battus par le feu de l'ennemi pour y donner les soins de la religion aux militaires blessés, et notamment aux tranchées de « Het Sas », où i s'est résolument porté sous le bombardement à un endroit fortement battu où gisaient des blessés et a transporté l'un de ceux-ci, grièvement i atteint jusqu'au poste de secours. Lecomte, Raoul, Sergent d'infant. : Un 1 caporal de sa compagnie ayant été tué à -1 20 mètres de la première ligne ennemie, est allé spontanément rechercher son corps, < traversant une zone de 150 mètres de ter- < train découvert, dominé par les vues des i postes ennemis. < Brabandts, Albert, sous-lieut. aux. d'in- ] fant. : Ayant appris qu'un caporal de la ' compagnie, chef d'un poste d'écoute très dangereux, avait été atteint par une gre- ] nade et n'était pas rentré dans la tranchée, i Est parti seul et en plein jour pour recher- t cher ce caporal, dont le poste était séparé i du sien par 150 mètres de terrain décou- t vert et dominé par les vues des tranchées s ennemies. A aidé à rapporter le corps de ce Caporal dans sa tranchée. Claeys. Emile, aumônier adjoint : Aumônier adjoint d'un dévouement absolu, se -prodigua sans cesse pour soulager, réconforter et consoler. Le 29 juin 1916, n'a pas hésité à se porter' à plusieurs reprises au Secours de blessés qui se trouvaient entre les lignes ennemies et les nôtres, malgré le feu nourri de l'adversaire. ^ Van Doolaeghe, Cyrille, soldat d'infant.: Soldat modèle, au front depuis 16 mois D'une bravoure à toute épreuve. Le 29 juin dernier, s'est porté résolument, à deux reprises, à travers une zone de terrain violemment battue par l'artillerie pour y rechercher des blessés. ?a belle conduite an- ! térieure lui a valu déjà la Croix de guerre I française. i _ Van Swaeien, Auguste, soldat d'infant. : j Soldat volontaire de guerre, marié, au Iront depuis plus d'un an. Modèle de bravoure et de sang-froid, s'est offert spontanément pour remplir une mission périlleuse. Au cours de celle-ci. malgré l'intensité du feu adverse, est resté en observation à proximité immédiate de l'ennemi, très supérieur en nombre. Dutholt, Raoul, médecin adj. : S'est spontanément porté, malgré un violent bombardement, en première ligne, du segment voisin du sien, où fortuitement il savait qu'aide avait été demandée pour assurer le service médical. Une jolie lettre d'un poilu belge à sa marraine UNE SEMAINE AU FRONT BELGE. LE PRISONNIER. — UN EXPLOIT DU CAPITAINES VIATEUR JACQUET. Un de nos braves poilus a écrit dernièrement à sa bonne marraine une lettre qui dénote un tel esprit d'observation, une si joyeuse humeur et donne des détails si intéressants sur la vie de nos braves au front, que nous ne pouvons résister au plaisir de la communiquer à nos lecteurs. Voici.cette lettre savoureuse que nous trouvons dans le Courrier de l'Armée : Front belge. Chère Marraine, Je vous fais aujourd'hui brièvement le rapport de la semaine, comptant vous donner encore quelques autres détails dans deux jours, lorsque je serai au repos. Lundi. — Journée absolument- calme ; il pleut à torrents. Mardi. — Tout près de mon poste, un prisonnier a été fait cette nuit, api es un violent combat de bombes. J'ai vu l'homme ce matin : c'est un grand diable roux; il est de Baden-Baden. 11 se plaint de la brutalité de ses chefs et du manque de nourriture. Cela n'est qu'un détail ; l'homme affirme que beaucoup de régiments rechignent à partir au front; il explique à notre commandant qu'auparavant on envoyait sur notre front, pour se reposer, les troupes ayant fait un stage sur la Somme ou à Verdun, mais que depuis un mois, il mourait autant d'hommes ici que sur les autres fronts, les uns de maladies contractées dans la plaine de l'itser, les autres démolis par le feu de notre artillerie. Mercredi. — Toute la nuit il a plu et les tranchées sont dans un état épouvantable. Nos canons tirent sur les tanks à pétrole et, dans la unit noire, je remarque qu'un obus vient d'allumer un incendie à Dixmu-de. Malgré la pluie qui fait rage, les flammes progressent incroyablement vite. Un coup de téléphone, et je signale le fait à l'artillerie ; aussitôt une pluie d'obus s'abat sur le pourtour de l'incendie ; c'est probablement un dépôt de munitions, de matériel ou de matières inflammables qui brûle. Jeudi. — Il pleut toujours! Vers le soir, la pluie cesse, mais toute la nuit il gèje à pierre fendre. Fichu pays, va ! Vendredi. — Il fait terriblement froid, maintenant ! Mon browning me colle aux doigts ! Des pièces lourdes sont en action. Le vacarme des 380 et des 400 est assourdissant et nous entendons parfaitement les » trains-blocs » qui passent en sifflant, ou plutôt en gloussant. « Bon voyage ! » ricanent mes amis. Une « saucisse » boche est montée depuis le début du bombardement et cherche visiblement à repérer les pièces : elle est là, flottante, et le bombardement cesse. ■Mais au-dessus de nos têtes nous entendons un ronflement de moteur ! Ce ronflement-là, tous les « jas » de Dixmude le connaissent ! et bientôt le nom vole sur toutes les bouches : « C'est le capitaine Jacquet! » Ah ! oui, qui ne connaît pas Jacquet ici ? Jacquet, c'est la terreur des Boches. Monté sur un petit avion, mais vite, vite, —> oh ! cela tient vraiment du prodige, — il donne la chasse à tous les Boches, avec deux autres aviateurs. Les Boches, lorsqu'ils voient le petit monoplan, ne se montrant plus longtemps : ils savent pourquoi ! Aussi le bruit du petit appareil est-il très connu ici; et l'on sait que lorsqu'il monte, ce n'est pas pour rien. Ainsi, aujourd'hui, nous sommes tous le nez én l'air pour le voir ; mais bernique ! il est trop haut ! Cependant, au bout d'un moment, on yoit les sphrapnells boches éclater clans le ciel et nous montrer la/ direction de l'avion. Aussitôt, la même phrase s'échappe de toutes les lèvres : « Jacquet va descendre la saucisse boche ! » On ne dit pas : « Il va essayer de la descendre ! » Non ! on sait que lorsque Jacquet a une idée dans la tête. il ne l'a pas dans les pieds ! La lutte se poursuit là-bas, les obus éclatent, mais Jacquet avance toujours. On voit distinctement la saucisse qui commence à descendre : les Boches la rentrent ! Et bientôt, anxieusement, on se pose la question : « L'aura-t-il? ou bien les Boches vont-ils le descendre, lui, notre cher Jacquet ? » On dirait que tout le front observe- le vaillant Belge aux ,#iïses avec les artilleurs boches ! Quelques minutes angoissantes !... On voit l'avion qui descend en spirale ! Tout à coup, un cri immense ! Toute la tranchée hurle : « Vive Jacquet !» Mais oui ! ça y est ! Jacquet, en plongeant vient de tirer en plein dans la saucisse! Une grande flamme !... un nuage de fumée !... elle a vécu ! Et là-bas de toute la vitesse de son appareil, notre ami revient, encadré par la fumée des obus boches qui tirent, tirent, mais sans résultat. Bientôt nous voyons l'aviateur qui, descendu très bas, nous fait des signes ami-caA avec un mouchoir. Alors les piottes n'y tiennent plus ! Ils dansent, hurlent, chantent, et le bombardement par les pièces lourdes reprend, avec lenteur, avec méthode.Samedi. — Rien de particulier ; on tire beaucoup au fusil mais il fait atrocement froid ici. J'ai entouré mes pieds de sacs ^e terre et j'ai encore froid ! Ne pas pouvoir faire de feu ; bon Dieu de bon Dieu ! Enfin! c'est la guerre et ce mot clôt toute discussion ! Votre filleul respectueux, X... f HYGIENE") oe TOILETTE 1 | Pour assainir la bouche, raffermir les | | gencives, fortifier les cheveux, pour les! | ablutions hygiéniques, pour le lavage jp SS des nourrissons, etc., il est recommandé | il de faire usage du I Coaltar Saponiné le Beuf I «qui possède les propriétés s'2tisep-|| H'tiques et détersives ISJDiSPE&SASLES Si lj'aux produits destinés à ces usages, f [1 qualités qui lui ont valu son admission | j|j dans les Hôpitaux de Paris. H o DANS LES PHARMACIES j, IL Se méfier des Imitations. jf*. ";££g que son Succès à fait naître. Çfflgr • • 1 — ' I J ; Nouvelles de la Patrie Belge ; Nouvelles déportations d'ouvriers belges l lo, Nous lisons dans l'Indépendance : i « Les Allemands continuent à prélever , dans la main-d'œuvre poui leurs usines de munitions, parmi la classe ouvrière beige. Nous avoiis signalé hier la déportation de a.DOO ouvriers gantois. A ce nombre il taui ajouter G00 bourgeois de Aitiiie (.commune | située sur la ligne de Bruxelles à Uand), i qui, durant ces dernières semaines furent i forcés à travailler aux défenses alleman-. ' des, près de Dixmude. Ces derniers sont ; rentrés et se plaignent de la nourriture j et des traitements brutaux des Allemands. On signale également des déportations en masse dans le Hainaut et dans la provin-. ce de Naniur, d'où 1.200 citoyens (pour Na-■ mur (ville) et Charleroi seulement) furent envoyés en Allemagne. Les Boches font des préparatifs en vue de déportations militaires dans plusieurs villes belges. » D'autre part, on annonce au Courrier de la Meuse qu'à Liège égalemnt les Allemands ont commencé la mise en exécution ; contre les chômeurs des mesures annoncées dans l'arrêté illégal du général von ; SanberzYeig. De la même Source, on dit que la mi-sere .est très grande à Liège et que depuis une huitaine les Allemands ont supprimé les postes de garde près des ponts. A Anvers l'autorité allemande a ordonné que fous les ouvriers sans travail se lassent inscrire. Le correspondant des Nouvelles apprend de source sûre qu'il a été décidé de faire un premier enlèvement' d'un millier d'hommes qui seraient expédiés vers une destination inconnue. L'expérience a hélas démontré à quels travaux ces malheureux étaient condamnés. Le même crime est à la veille d'être commis à Ma-lines.* A ce propos, on écrit d'Anvers à la Belgique de Rotterdam : « Vous pouvez signaler cette chose ignoble à propos du travail forcé en Belgique. » Je n'ai plus à vous dire que l'occupant contraint les chômeurs de toute nature à s'employer pour lui à des travaux militaires. On se lasse de relever les dérogations aux conventions de La Haye dont 1 ennemi se rend coupable en territoire occupé._ « Mais l'abus de pouvoir devient particulièrement odieux dans des cas comme celui que je veux vous signaler. « Les cultivateurs — terrassiers improvisés — que les Allemands font travailler autour d'Anvers et prés de la frontière néerlandaise au nouveau système de défense que vous savez, ne sont point autorisés à rentrer chez eux, une fois leur travail accompli. Les autres encore reçoivent licence de revoir leurs familles lorsqu'ils ont fini de servir, par misère, l'ennemi. Pour les hommes ayant travaillé aux tranchées, il faut qu'ils acceptent d'autres travaux de même genre et renoncent à communiquer désormais avec les leurs autrement que pour leur envoyer, sans un mot, tout ou partie de la paie qui doit, assurer l'existence du ménage. En cas de refus du travailleur — qui, bien entendu, n'avait point été prévenu de cette clause de son contrat de travail — il est aussitôt expédié en Allemagne où la rigueur des camps d'affamés lui fera bientôt passer le goût de l'indépendance. « Il ne reste vraiment plus à « nos maîtres » qu'à couper le cou de ceux qui ont travaillé pour eux. Ils seront aussi beaux que leurs ancêtres du moyen âge. Pour amadouer les ouvriers belges, les Allemands ont fait afficher dans toute la Belgique un « Manifeste tendant à l'appel des ouvriers sans travail. « En voici le texte : « La situation grâce à laquelle un grand nombre d'ouvriers jouissaient d'assistance sans travailler avait été considérée depuis longtemps comme intolérable. « Tout le monde saisira les conséquences désastreuses qu'entraînera pour la classe ouvrière cette situation anormale. Les mains habituées au travail sont déjà depuis deux années inactives ! Cette situation doit entraîner une dépression morale et physique qui sera très difficile à guérir. Des pertes en salaires et en propriétés foncières seront causées également par cëTïe stagnation obstinée dans le travail général. Comment ces maux seront-ils combattus vigoureusement ? En procurant du travail aux chômeurs. C'est à quoi nous nous attachons. Le bruit que les ouvriers doivent combattre au front est répandu dans le but malveillant de terroriser les parents des ouvriers et d'inciter .ceux-ci à la rébellion. Il est clair que, pour lès troupes allemandes, l'introduction d'éléments étrangers parmi elles serait une dangereuse expérience. « Les hommes appelés au travail jouissent de soins empressés, de liberté, d'un salaire de trente pfennigs par jour et d'une bonne pension. Leur salaire peut être augmenté en raison directe du zèle déployé par eux. Les meTTTeurs ouvriers reçoivent en moyenne 50 pfennigs par jour. Chaque semaine, ils peuvent échanger une carte postale avec leurs proches parents séjournant dans la commune où eux-mêmes sont cïomrcïliés. Si les travailleurs forcés veulent se présemer plus tard comme ouvriers libres, afin de Jouir de salaires plus élevés, ils en auront tout loisir. « Les lignes que nous publions aujourd'hui montrent que tous les bruits qui ont couru sont dénués de fondement. » nouvelles'de paetout transmission En vertu d'un arrêté du gouverneur général du territoire occupé, en date du 27 septembre, « tous les stocks de courroies en cuir ou en d'autres matières, se trouvant le 10 octobre dans le: territoire, doi- ï vent être déclarés le 1CT novembre 1916 au /' plus tard à la « Kriegsfeder A. G. » bu- i reau de Bruxelles. Quand le stock ne dépassera pas 50 kilos, la déclaration ne sera pas exigée. A partir du 10 octobre 191G, toute tran- : : saction ou tout transport d'un lieu dans un autre, sont interdits. < Les contraventions à l'arrêté seront pu- j nies, par les conseils de guerre, d'une pei- ! ] ne d'un an d'emprisonnement au plus et • < d'une amende pouvant atteindre 20.000 i mark ou d'une de ces peines seulement. j ; On conçoit sans effort,,que des décisions ' ] de ce' genre ne sont pas de nature à re- i lever la vie économique d'une petite na- < tion industrille, à laquelle l'envahisseur < inflige, en outre, une amende de guerre < annuelle de Fr. 480.000.000, ] 1 La question des pigeons ) Les multiples mesures prises par les autorités militaires, en Belgique occupée, pour empêcher l'utilisation des pigeons voyageurs au profit des ennemis de l'Allemagne, semblent insuffisantes au gouverneur général. La destruction totale des pigeonniers en Flandre, le recensement strict des pigeons dans les autres parties du pays, l'établissement de leur état civil, la défense' de les l;lcher, tout cela n'Offre ' pas encore ies garanties nécessaires, pa- i " raît-il. Voiià pourquoi, en vertu d'un ar-/ rêté de M. von Bissing, il est défendu, depuis le 15 octobre, de se procurer des an-' neaux pour pigeons. La Fédération colombophile belge, sous ~ la surveillance de l'autorité allemande, a prendra les mesures nécessaires pour ré-J partir les anneaux officiels aux colombo-' philes. Un arrêté allemand sur les betteraves Un récent arrêté du gouverneur von t Bissing stipule : 3 <• E.-l interdite, dans les petites comme . dans les '.'.randes entreprises, l'utilisation industrielle des betteraves demi-sucrières, ; betteraves fourragères, carottes, navets, . de toute espèce et de choux-raves,ainsi que , t de leurs parties. Le séchage et la torréfac- j . tion sont considérés comme utilisation ! i industrielle. Il est permis de torréfier des betteraves fourragères en vue de la fabri-. cation des succédanés du café. Dans tous ; les autres cas, le chef de l'administration ; civile a le droit d'autoriser des exceptions. » A BHÛiËLLES L'enseignement technique Le nombre des élèves inscrits aux écoles professionnelles et techniques de l'agglomération bruxelloise,a augmenté diine façon surprenante. La plupart des communes se voient obligées de prendre des mesures pour faire face à la surpopulation des classes et des cours" ; il faut trouver de nouveaux locaux et de nouveaux professeurs. Déjà l'année dernière le nombre des élèves s'était considérablement accru, mais cette année il a dépassé toute attente. Les œuvres ds protection de l'enfance A Bruxelles une conférence intercommunale des œuvres belges de pro"?!*tion de l'enfance s'est réunie. Elle s'est occupée de répartir en sections le travail qu'il convient d'accomplir et de surveiller. La première s'occupera des œuvres alimentaires de l'enfance du premier âge, consultations de nourrissons, gouttes de lait etc. ; la deuxième veillera à la multiplication et au bon fonctionnement des cantines maternelles et la troisième et dernière, enfin, se consacrera spécialement aux crèches. Tandis que l'intercommunale des ;œu-vres de l'enfance s'organise et travaille, les administrations communales de l'agglomération bruxelloise améliorent toujours le régime alimentaire des écoliers. ' et particulièrement des élèves débiles des 1 écoles gardiennes et primaires. Le matin, en arrivant à l'école on leur donne une couque de pain blanc préparée au lait et à la graisse. A midi, on leur sert un re- , pas complet, composé d'un potage, d'un 4 plat de viande avec légumes et pommes de terre, ainsi qu'un dessert de farineux 1 Enfin, à 4 heures, à la fin des classes, ils ' reçoivent encore un plat de soupe. ' Grâce à ce régime, l'état sanitaire des enfants est devenu beaucoup meilleur. AU PAYS DE LIÈGE < Les gardes bourgeoises 1 Il y a quelques semaines, des patrouil- j les recrutées dans le monde agricole c avaient été organisées pour la protection t des récoltes à Bressoux. Ce service vient 1 d'être élargi et une garde bourgeoise est ( instituée. En présence de la multiplicité - des vols et dans le but d'assurer la sécu- ^ rité des propriétés, l'administration a fait j appel par voie d'affiches aux hommes va- i lides de 21 à 45 ans. S'ont exemptés : les ( membres du clergé, les médecins et les I pharmaciens. t Le service est obligatoire. Celui qui ne 1 se présentera pas ou qui essayera de « ti- ® rer des carottes » sera passible d'une ^ amende de 5 à 25 francs et d'un emprison- e nement de 1 à 7 jours. s A HUY \ A la mémoire dss héros Les Echos de Huy (n° 24, 15, oct. 1916), qui portent en épigraphe la devise de la " ville de Huy : Plutôt mourir de franche volonté, Que du pays perdre la liberté... I publient le nécrologe des soldats de Huy et environs, morts pour la Patrie. Dans un article intitulé Le Droit de nos morts, l'abbé Delmotte exalte la mémoire des défunts ét, s'adressant aux vaillants qui défendent inébranlablement le dernier lambeau de territoire inviolé, il leur dit • 2 « Vous surtout, le meilleur de la jeunesse c de chez nous, qui, dans la tranchée, gran- ri dissez à l'école de l'énergie et de l'héroïs- b me, vous serez plus tard les favorisés de la 1 Belgique et sa meilleure espérance ; car P vous aurez puisé1 dans cette atmosphère ^ d'orage où vous vivez la vigueur de la vo- , lonté qui fait les hommes de devoir... A i travers les derniers sanglots de nos trop a justes deuils, il semble qu'on les entend h déjà, nos héros, là-haut dans la gloire, t< préluder au chant triomphal qui accom- c' pagnera votre retour, quand vous condui- f1 rez tous les Belges au banquet de la vraie justice et de la divine liberté ». Décès g Un service solennel a eu lieu récemment i1 pour le repos de l'âme de Mme Henry De- , < lattre, née Marie Godin, dont nous avons n annoncé le décès le 1er octobre, à 59 ans, i< des suites d'une grave opération. La mort le de cette dame, dont la générosité, de tradition dans sa famille, était proverbiale, sera vivement ressentie. Mme De- ^ ' lattre était la fille de feu M. Eugène Go- ^ din, des réputées papeteries du même nom, j, et femme de M. Delattre, administrateur de d' la Banque nationale à Huy. Dernièrement ont été célébrées en l'égli- di se Saint-Pierre, à Huy, les obsèques so- D lennelles de M. Joseph Daxhelet,ingénieur- directeur de la Métallurgique Austro-Bel- cc ge de Vorphalie, membre du conseil des se prud'hommes, décédé le 7 octobre, à l'âge cc de 48 ans, après une courte maladie. Une ui foule extraordinairement nombreuse v as- bt sistait. L'inhumation a eu lieu au cimetiè- ra re d'Antheit. Cl M. Joseph Daxhelet, entré en qualité ?" d'ingénieur au service de l'Austro-Belge, en devint le directeur, en 1910. à la mort i de son beau-père, le regretté M. F Wes- I jr mael I Pour Ies soldats alliés morts au champ d honneur Un service solennel a été célébré, samedi matin, à 10 heures, a Notre-Dame, a la mémoire ues soldats qui ont sucoombé, depuis le début de ia guene, dans les rangs ue 1 ar-mee irauçaise "St des armées aillées. Plus de quatre milie personnes, la plupart en grand deuii, assistaient a cette imposante cérémonie. Aux premiers rangs, on remarquait : ( Mme Haymond i'omearé, la colonelle Renault,les princesses ue Monténégro. Mme Hen-nique, vice-présidente de l'Association des Dames françaises ; MM. Isvvulski, ambassadeur de Russie; Sir Francis Jtieitie, ambassadeur d Angleterre; le | bai on de iiaUtler ministre ue Deigicxue a Pu-ris; le gentiai florentin, gmnd-chançelier de la Légion d honneur ; Den>s Cochin, ministre d iitai. colonel JStelanovitçh, attaché militaire à la légation de Serbie; le commandant Fou- ; cault, commandant la Place beige à Paris; le t colonel baron Empain, directeur général des services techniques du génie belge; le com- ! mandant Marchand, chef des services techniques de l'année belge. Le président de la République était représenté par le chef d'escadron Nazareth; le ministre de la Guerre par le commandant Cas- ! sagne. Etaient également représentés ; le ministre des Affaires étrangères; le ministre de la manne; le gouverneur militaire de Paris; l'atn- : bassadeur d'Italie: le roi de Monténégro, etc. La messe a été'dite par Mgr Fages, archi- ' diacre de Notre-Dame. Le cardinal Amette, qui présidait, a pro-I noncé une émouvante Edlocut'on, Le cardinal I a rappelé que, pour la troisième fois depuis i le début des hostilités, l'Eglise rendait un hommage solennel aux morts de la grande guerre, en même temps qu'un devoir de justice et un devoir du cœur : } K Tout ce que nous pouvons faire, a-t-i ajoute, pour honorer nos morts n'égalera jamais tout ce que nous leur devons. I.'hommage que nous apportons à nos morts lorsque nous déposons des fleurs sur leurs tombes serait incomplet si la religion n'y ajoutait ses prières; la religion est la meilleure force de ceux qui meurent et la consolation de ceux qui les pleurent. La mort de ceux que nous pleurons semble avoir été un malheur : elle les a introduits dans la paix, car Dieu a reçu ceux qui sont tombés au champ d'honneur comme l'hostie de l'holocauste; car si plusieurs n'étaient pas justes, ils se sont justifiés en combattant pour a justice et a pus juste des causes, et Dieu agréera l'holocauste pour régénérer les peuples qui combattent pour le droit et la civilisation. « Le cardinal Amette a donné l'absoute au milieu de l'émotion générale. UN VRAI POILU L'HOMME LE PLUS BARBU DE FRANCE Les journaux du Centre annoncent la mort du doyen des métallurgistes de Montluçon, Louis Coulon, ancien mouleur à Saint-Jacques, qui était probablement l'homme le plus barbu de France. Louis Coulon est mort à quatre-vingt-dix ans, après une vie de labeur ae soi-xante-d'ix ans. Sa barbe était exceptionnelle. Elle avait 3 m. 35 de longueur. Et" sa moustache avait 1 m. 50 d'envergure. Dès sa plus tendre enfance, Louis Coulon se révéla barbu : à douze ans il commençait à se raser, trouvant encombrants ses quinze centimètres de barbe, n'avait-il rien trouvé de mieux que de vahissement, puis il y renonça, de guerre lasse. Et il rendit la bride. La barbe prit son essor. On se dira qu'elle devait bien le gêner •«ans son travail. Mais Coulon avait trouvé le moyen. Il enroulait sa barbe en une sorte de matelas, placé sur sa poitrine, sous sa chemise, et de la sorte il n'était pas encombré dans son travail. Unè pareille barbe demandait de l'entretien. Il fallait la tenir propre et en ordre, y sans quoi, dit un de ses b'.ographes, elle fût vite devenue une forêt désagréablement peuplée. Mais une cuvette ordinaire, et même extraordinaire, ne pouvait suffire à la toilette requise. Aussi le « Père Fils », comme on l'appelait, quand fi voulait faire la toilette de sa barbe, n'avaitil rien trouvé de mieux que de descendre sur Ta berge ou Cher. Les habitants de Montluçon s'attroupaient volontiers à voir immerger dans la rivière la barbe ondoyante de leur phénomène. Celui-ci jouissait d'une grande considération : la population lui témoignait beaucoup de d'éférence quand, les jours de fête, il se promenait, toute barbe dehors, tenant celle-ci à la main. Cette barbe avait, été admirée de deux empereurs, à Vichy : vers 1SS4 par Napoléon III et en 1891 par l'empereur du Brésil. On lui avait offert de fortes sommes, parait-il, pour l'exhiber à l'exposition de 188&. Mais c'était un philosophe : l'or ne le tenta pas. Il préféra rester chez lui. Il était de petite taille (1 m. 59 : moins de moitié de la longueur de sa barbe) et robuste. Le travail n'avait point diminué sa vitalité, et celle-ci n'avait pas été atteinte ». non plus par le développement exubérant du I système pileux de son visage. Il est mort dans une modeste aisance, après une existence la-àorièuse, et il serait certainement mort riche s'il avait écouté les propositions des barnums. Le générosité anglaisa au service se oos suais — -»o< fl • I Dimanche après-midi, 29 octobre, en une 8 délicieuse fête artistique et musicale, ies 3 membres du First Aid Nursing Yeomanry ° Corps, sous la présidence de leur aimable di- ' reetnee, au dévouement généreux et inlassa- t* ble, Mistress Me Dougaii, ont tenu a célébrer l'anniversaire de leur deuxième année complète d'installation charitable à l'ambulance celge de l'Ecole Lamarck. L elite de tout ce que Calais renfermait de hautes personnalités dans le monde militaire et civil, tant trançais, anglais que belge avait tenu a témoigner, par sa piesence iâ haute estime et l'admiration que tous ressen- 9 tent pou.' l'œuvre de sublime générosité ac- — compile, en ces deu.v années, pour le soulagement de plus de 4,000 soldats belges malades et blessés. ; Etaient notamment présents à cette cérémonie : Mme la duchesseï de Sutherland' M le général" Ditte, gouverneur de Calais;' M. le ' heutenant générai Clooten, commandant supérieur de la Base belge; M. le colonel Taylor, commandant de la Rase anglaise; M. le général-"Petit de Thozée, Sir Arthur Sloggeti directeur général du service de santé anglais; le lieutenant-colonel Wielemans, commandant la Place beige. M. ie médecin général Martin, en son nom personnel et en celui de M.l'inspecteur général du service de santé Mélis; a tenu a remercier ces ouvrières de la premièie heure pour tant de soins prodigués depuis les jours sombres l'Anvers. ( Le personnel de l'ambulance, par l'intermédiaire d'un de ses membres, offrit a Mme la Directrice une superbe gerbe de fleurs, et, en quelques paroles émues, exprima toute sa re-l'onnaissance, qu'avivait encore l'idée d'une séparation prochaine. Jamais le soldat belge n'oubliera ce petit :oin béni de Calais où une charité constante ~ .me patience toujours identique mirent du tourne à ses souffrances physiques et morales, lui firent sembler l'exil moins dur et ii'oire la Patrie plus rapprochée. Les actes héroïques passent, mais leur souvenir reste d ineffaçable, indélébile, vivace au fond du :œur généreux, qui sait les apprécier et. avec „ lut les noms de leurs auteurs. Il faut citer ci : Mistress Me Dougall, seule directrice et c lepuis plusieurs années déjà, cheville ou- V vrière de cette société d'élite; Misses Joynson, Marshall, Moring, Mistress Lane, Misses Alien. Faulder, Roynoads et Cole H en n lion, ses plus zélées collaboratrices. Parmi les altistes qui apportèrent leur concours à cette agréable séance, on remarqua spécTalement : Misses Lewis et Campnell, le lieutenant Hunter, M. Colin, du théâtre royal de la Monnaie; M. Tombal et Pte H. E. Hlll. BIBLIOGRAPHIE LA REVUE HEBDOMADAIRE — Sommaire au numéro du 4 novembre. — Partie littéraire. — A. Gérard, ambassadeur de France; La Revanche latine. — Edmond Peiner, de l'Académie des sciences, directeur du Muséum d'histoire naturelle : La Dejadence et la fin prétendue des races; — Einiie Verhaeren : Le Général Léman (poème); — Mis Humphrv Ward : Le Calvaire de lady Win g (Eitnairi-House) (XI). Traduit par M. Maur?-; — Charles Géniaux : Les Cimetières kabyles; L'En-i terrement du tirailleur ; _ Paul Blanche-_ main : Chronique agricole ; La Récolte de 191<5; ... René Moulin : L'opinion a l'étranger. Nos devoirs, par Paul Deschanei. — Lo lutte d'artillerie sur la Somme (d après les témoignages allemands. — Les faits et le* idées au jour le jour. Partie illustrée. — L'« Instantané », partie Illustrée de la « Revue hebdomadaire », tiré | chaque semaine sur papier glacé, peur être relié à part à la fin de l'année. Il forme deux volumes de 300 pages. Envoi sur demande, 8, rue Garancière, Paris, d'un numéro spécimen et du catalogue i des primes de librairie (26 francs de livres par an). > » « 1 Nécrologie — On annonce la mort du marquis de Brç-: teuil, ancien député des Hautes-Pyrénées, décédé à l'âge de 68 ans, en son hôtel de l'avenue du Bois-d'e-Boulogne. Le défunt, très répandu dans la haute société parisienne, avait été le mentor du roi Edouard VII alors que ce dernier était prince de Galles; il était resté son ami. Pendant quinze ans, de 1877 ù 1892, il a représenté l'arrondissement d'Argelès à la Chambre. C'est dans l'hôtel du marquis de Breteuil que résida le prince actuel de Galles, aujourd'hui officier sur le front, lorsqu'il vint, il y a quelques années, passer plusieurs semaines à Paris. — On nous annonce de Liège, à la date du 10 octobre, la mort de Mme veuve Halkin; la défunte, âgée de 6S ans, était la belle-mère de M. Arthur Detry, procureur du Roi au Congo belge. MBEEBIMlÉESs BELGES GRANDE TAVERNE 14, Rue Ed.-Larue (près la place de l'Hôlel-de-Ville) ' U, , LE HAVRE >l<- RESTAURANT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 45 BILLARDS FRANÇAIS et ANGLAIS DE PASSAGE A PARIS RETENEZ BIEN CETTE ADRESSE : RESTAURANT CAUELS « CAUSSE 2, RUE VIVIENNE, 2 (près la Bourse et le Palais-Roval) En même temps qu'une cuisine soignée, à des prix très modérés^ tous êtes certain de rencontrer bon nombre de compatriotes. C'EST LE RENDEZ-VOUS o- —o DE TOUS LES BELGES I - Cordonnerie MSMûLIKS NOTRE SÉRIE IMPERMÉABLE double semelle SPÉCIALITÉ EN CAOUTCHOUC GUETRES, MOLLETIÈRES. U 5 e/o de remise aux Réfugiés [Distribution de Timbres du Commerce Ha vrais 11, Rue Thiers — Télép. 10-33 LE HAVRE IWTWWMBB—CT—gi—'wm'fl.w /ar^^JnTrwCTBnrrM|rr^ I NOUVEL HOTEL I §2. Rue de Paris-Havre S Confort mod<oi*n& Chauffage Central S Chambres RSpolSn, ÉSectrScItô Cisisine soSgnéo |P3asias BÉSTiSRàST aepais 100IP i? PMSIOS COMPLETE itp. 100 if. 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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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