Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 10 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c824b2z71t/
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LE XX® Siècle du 10 Novembre 1916 —a— i il—M——n——Bi»rffia«nea:'j<iîSft—a DERNIÈRE HEURE, 7 heures du matin LES DEPORTATIONS DE BELGIQUE GHMDK ' WLLES SEELG£S C'est par milliers qu'on peut compter les déportés parmi lesquels se trouvent des ecclésiastiques Selon le « Telegraaf », le transport des Belges de Mons, que les Allemands prétendaient s'être passé sans incident, a été l'occasion de scènes violentes. Quel-tpTes Belges se défendirent vivement contre 'lés Allemands et plusieurs furent blessés. La troupe dut charger. Des désordres se sont produits également à Alost, entre Gand et Bruxelles. On mande de la frontière, au « Tijd », <Tue le nombre des citoyens d'Anvers transportés en Allemagne est évalué par les Uns à 5.000 et par les autres à 21.000. Un certain nombre sont arrivés à Ossen-. drecht et seronli évacués en Allemagne avec les pires traitements. Beaucoup des réquisitionnés sont employés à la ligne ferrée en construction entre Lille et Liège. Le départ des Anversois s'effectue à la station du Midi, qui est entourée d'un cordon de troupes allemandes. Il est interdit aux familles de dire adieu à ceux des leurs qui sont évacués. Des scènes indescriptibles ont lieu. Quiconque tente de s'approcher de la gare est passible d'une amende de six mille francs iOu de six années de prison. Parmi les déportés se trouvent non seulement les sarfc-travail, mais des ouvriers (travaillant actuellement dans les usines et jusqu'à des ecclésiastiques. TOUS LES HOMMES DE 18 A 30 ANS DANS LA PROVINCE D'ANVERS DOIVENT ETRE PRETS A PARTIR Dans toute 'a province d'Anvers, l'autorité allemande a fait prévenir les hommes d'âge militaire, de dixAuit à trente ans, de se tenir prêts à partir pour l'Allemagne. Toutes les affirmations allemandes disant que ces mesures atteignent seulement les sans-travail, sont mensongers. Tout le monde doit partir, tous doivent être prêts avec leurs bagages, leur linge, leurs souliers, leurs habits, etc., et aller rejoindre les trains à la gare sud d'Anvers, 'OÙ on leur remet un billet de voyage, sans indication de destination. Les parents peu-Vent accompagner les déportés jusqu'à cent mètres de la gare, où un coïdon de soldats les arrêtent. Les trains, composés de wagons à bestiaux, partent dès qu'il y a 700 voyageurs. Un grand nombre de Belges essaient de gagner la Hollande. Les Belges espèrent toujours en là protestation des neutres. >»< Les pertes prussiennes Amsterdam, 9 novembre. — Selon la « Nieuwe Rotterdamsche courant », les listes les pertes prussiennes, des numéros 660 à 569. renferment les noms de 65.510 hommes alessés manquants. Le total atteint maintenant 3.358.898 hom-nes.' ] i Un prince de Bavière tué j • --I» < Bâle, 8 novembre. — On mande de Munich J que le prince Henri Luitpold de Bavière a été grièvement blessé le 7 novembre, au cours s l'une reconnaissance et qu'il est mort dans la nuit du 7 au 8. Henri-Luitpold de Bavière était né à Mu- c nich, le 24 mars 1884. Il était fils du prince c François-Joseph et neveu d'u roi de Bavière. i e LA CONTRE-OFFENSIVE DES ALLIES EN DOBROUDJA ■ >0» bs Siim-loiiME oui repris lirsova Ils ont avancé de 45kilomètre COMMUNIQUE ROUMAIN FRONT NORD ET NORD-OUEST. -Dans: la vallée du Trobiis, l'ennemi a attaqué dans la direction du mont Munce-lui, à sept kilomètres au nord de Goicosa, mais il a été repoussé- Dans la vallée supérieure de l'Asaul, nos troupes ont abattu un avion type Hindeu burg; nous avons fait prisonniers le pilote et Vobservateur. ëTabla-Butzi, à Bratocea, à Predelus et 1s la vallée de la Prahova, des luttes t en cours. Dans la région de Dranoslavele, nous avons repoussé une attaque ennemie. Sy,r la gauche de l'Oit, le combat continue au sud de Titosti-Hïxovitza. Sur le reste du, front, rien de nouveau. FRONT SUD. —- L'ennemi a déployé une grande activité d'artillerie tout le long du Danube. En Dobroudja, Ilirsova a été réoccupée par nous avec l'aide de l'escadre du Danube.Avant de se retirer, l'ennemi a mis le feu à la ville ainsi qu'au village de Topai.COMMUNIQUE RUSSE FRONT ROUMAIN DE TRANSYLVANIE. — A l'est de la vallée de la rivière Buzeu, les Roumains ont refoulé les Allemands, leur capturant une mitrailleuse et environ cent prisonniers. Dans la vallée de la rivière Jiul, nous avons repoussé les attaques de l'adversaire. FRONT ROUMAIN DU DANUBE. — Nos troupes, ayant rejeté les avant-gardes ennemies, ont avancé vers le Sud. La ville de Ilirsova est en flammes, elle a été incendiée par l'ennemi de plusieurs côtés. L ETENDUE DE LA VICTOIRE RUSSO-ROUMAINELe Matin la mesure ainsi: « Il y a cinq jours, nos alliés avaient été contraints «Je se retirer jusqu'au nord d'Ostrov, dans la région de Koiùm-Bunar. Ils tenaient à ce moment-là le front qui s'étend depuis cette localité, en passant par Babadag, jusqu'aux rives du lac Razim. « Le dernier communiqué roumain nous apprend que Harsova a été réoccupée et que l'ennemi, en se retirant, à également incendié le village de Topai (Topulu). « Ces informations montrent qu'en qua- ! tre jours d'offensive, les Russo-Roumains ont gagné 45 kilomètres vers le sud. Topai n'est plus qu'à 22 kilomètres de Cer-navoda.« Sur un front aussi étroit, il est difficile de supposer que l'ennemi, qui se retire vers le sud sur les bords du Danube, puisse éviter de se retirer sur tout son front entre le fleuve et la mer Noire. Cette re-orise d'activité permet donc les plus grands îspoirs. » LES ALLEMANDS AVOUENT LEUR RECUL Du reste, depuis cruelques jours, les jour- ' laux autrichiens lo'caux, tels que le « Vo-■arlbelger Tagblatt » et le « Grazer Tag-)latt », moins strictement contrôlés par la ( ;ensure que ceux des grandes villes, ne ; lessent de souligner que les Roumains se ; nattent avec le plus grand courage. Us ! ivouent que l'avance austro-allemande a subi un arrêt, aussi bien aux frontières de a Transylvanie qu'à l'est du Danube. Le communiqué allemand publie ce qui uit: < Dans la partie nord de la Dobroudja, les détachements d'éclaireurs avancés ont lù se retirer, conformément aux ordres eçus, après un combat avec l'infanterie nnemie. » || LA MÉTRITE ' ' Éj Toute femme dont les règle3 t - /£'■ > sont irrégulières et douioureu- SI] 3 A Sv?4 ^11 ses accompagnées de coliques, (pS ■ f ! l'fjg» |) Maux de reins, douleurs dans si . . *. • 16 bas-ventre. Celle qui est su- F| ». J\ jette aux Pertes blanches, aux p J f v" I Hémorragies, aux Maux d'es |J§ ; tomac, Vomissements, Ren- É&? .?■' vois, Aigreurs, Manque d'ap Li ti pétit, aux idées noires, doit craindre la Métrite. III [ : La femme atteinte de Métrite guérira sûre- ||g i ment sans opération en faisant usage de la JOUVENCE de l'Abbé SOURY Le remède est infaillible, à la condition qu'il El î, soit employé tout le temps nécessaire. La JOUVENCE de l'A&bé SOURY guérit la g| H Metrite sans opération, parce qu'elle est compo |J sée de plantes spéciales, ayant la p ipriéte de Vj faire circuler le sang, de décongestionner les jpjl organes malades en même temps qu'elle les ci- |§g catrise. Il est bon de faire chaque jour des injections ||1 avec l'Hygiénitine des Dames (la boîte, 1 fr. 50). ||F La JOUVENCE de l'Abbé SOURY est le régu- Il lateur des règles par excellence, et toutes les H t femmes doivent en faire usagf à intervalles ré- §|j guhers, pour prévenir et guérir : Tumeurs, Can- §|| cers, Fibromes, Mauvaises suites de eu ithes, §j| Hémorragies, Pertes blanches, Varices, Hémor- fff roïdes, Phlébites, Faiblesse, Neurasthénie, con- gtlf, tre les accidents du Retour d'Age, Chaleurs, r«! Vapeurs, Etouffements, etc. La JOUVENCE de l'Abbé SOURY se trouve Lj dans toutes Pharmacies : le flacon 4 fr., franco gf 4 fr. 60 ; les 3 flacons fnanco contre mandat- bs poste 12 fr. adressé à Pharmacie Mag, DUMON- wM TIER, à Rouen. g ^ Notice contenant renseignements gratis ■■flUf |T udr L'ELECTION AMERICAINE Résultats encore incertains, mais M. Wilson a de l'avance Les derniers résultats donnent lieu à up pointage On ne connaît pas encore le résultat net des élections au Congrès de la présidence. Jeudi à 10 heures du matin, la situation est exactement la suivante : M. Wilson a <!51 voix assurées au Congrès, M. Hughes 247. Il manque toujours les résultats de la Californie et du Minnesota où le dépouillement n'est pas terminé, et les résultats du North-Dakota et du Nouveau-Mexique sont incomplets. La Californie, dans le Congrès, dispose de 13 voix, le Minnesota de 12, le North-Dakota de 5, et le Nouveau-Mexique, de 3. M. Hughes paraît devoir l'emporter au Minnesota, mais la Californie est extrêmement douteuse. Pour M. Wilson il v a actuellement 439.800 voix; pour M. Hughes 435.400. Manquent enoore les résultats de 1.600 communes.M. HUGHES A LA MAJORITE DES VOTES POPULAIRES Le fait intéressant est que M. Wilson, s'il a une petite majorité dans le Congrès, aura eu une forte minorité dans le pays. Les votes populaires donnent actuellement une majorité d'un million de suffrages environ à Huches. Tous les grands Etats de la République qui présentent une population considérable, le New-York, l'Illinois, la Pensylvanie et le Massachusetts ont voté pour Hughes. Si Wilson est victorieux, il devra sa victoire aux petits Etats de 1 l'Ouest et du Sud. ; i S9 M. WILSON EST BATTU, IL LE DOIT 1 AUX SOCIALISTES ] Un fait intéressant est que les socialis- j tes n'ont pas voté pour M. Wilson, mais se ] sfcni comptée (sur leur candidat. Si M 1 Wilson est battu il le devra aux socialistes. < i ^ i 1 Le prix Nobel de littérature L'Académie suédoise a décerné le prix «îobel de littérature pour 1915. Qui avait été 'éservé à Romain Rolland, et celui pour 1916, 'U poète suédois Verner Heidenstam. >-»«•-< — ■ L'Allemagne et les Scandinaves < 7 LE DANEMARK ET LA SUEDE APPUIENT LA NORVEGE 'g Rien n'a encore été communiqué con- ' ernant la note norvégienne ; mais le Ver- 9 ensgang, de Christiania, écrit : f h <( Le fait que les gouvernements danois t suédois aient mandé au gouvernement n llemand qu'ils sont en concordance de a mtiments avec la Norvège dans la ques- ' on des sous-marins contribue à tranqui- ser les esprits. » >—«»•-< AU FEOÏÏT ITALIEN î d le Rome, 9 novembre. Tout le long du front, les actions d'artil-rie se sont poursuivies, mais entravées W' ir le mauvais temps. fr> Sur le Carso, près de la cote 291, au sud- ^ t du mont Pecinka, on a trouvé une au-e batterie de 150, de trois pièces, avec importantes réserves de munitions. Dans l'ensemble, le nombre des pièces ni ises à l'ennemi, pendant la dernière of-isive, se monte à 20, dont 13 de calibre j oyen. m Les avions ennemis ont lancé des bombes as ès de Monfalcone. Il y a un mort et elques blessés. p; tu o- 'p. dh ne Taxe sur les Notes "j de Restaurant ICI cè. pr I. Malvy, ministre de l'Intérieur, a fait ap-uver, par le Conseil d'es ministres, un pror de loi, qui a été déposé jeudi sur le"l)u- — u de la Chambre, et qui soumet à une e les notes des restaurants et de tous les res établissements similaires où l'on con-ime sur place. >e produit de cette taxe, qui ne sera per-que dans le département de la Seine, î. affecté à l'Office départemental des ivres de Guerre de l'Hôtel de Ville de Pa- a taxe portera sur toutes les notes supé-ires à 5 francs par tête de consommateur. taxe en sera de 3 O/O pour les notes de . 10 francs, et de 5 O/O au-dessus, J les taxes de même nature pourront être tai )lies, pftr décrets rendus en Conseil d'Etat, , s les départements ou les communes qui rp feront la demande. i ^ oni AU FRONT BELGE eJ 9 novembre. ive lutte d'artillerie dans la région de nscappelle et de Pe.rvyse, et plus à l'est, liai LE P0RTUGA ET LA GUERRE . Arrivée prochaine des t?oapes portugaises sarles champs de bataille Le président du Conseil portugais, s'ex- j pliquant, à la Chambre des députés, sur j 1 ajournement des élections administrati- ] ves, a fait la déclaration suivante : ! < " ^1?e. agitation intérieure quelconque se- î rait sérieusement préjudiciable en ce mo- { ment où le Portugal est déjà engagé en Afrique dans un violent combat contre les j Allemands, en liaison avec les troupes de l'Union Sud-AM-caine, ET OU LES PRE- f MIERS CONTINGENTS DE L'ARMEE 1 PORTUGAISE SONT PRES DE PARTIR 1 POUR LES CHAMPS DE BATAILLE DE I L'EUROPE afin d'affirmer la collaboration de notre pays avec son ancienne alliée, la Grande-Bretagne, et avec les autres nations qui combattent également c pour le droit et la justice. » ï Le président fait ensuite l'éloge des trou- t< pes portugaises opérant en Afrique, de leur c vaillance, et a célébré les résultats de leurs e efforts ajoutant : « S'il a déjà été dit et écrit que l'avenir f au Portugal^ est en Afrique et si l'énergie ^ de notre action comme pays coolnial nous s de notre action comme pays colonial nous ^ donne toute espérance, la coopération de c 1 armée portugaise sur les champs de bataille de l'Europe assure l'existence du Portugal comme nation autonome. L'avenir du Portugal est donc dans dans les tranchées de l'Europe. » (Applaudissements.) s. > -<a e ______ li t! Une Note des Aîîiés à la Suisse | ii " v Genève, 9 novembre. — La « Gazette de 2 Lausanne » publie la dépêche suivante de " 3erne . <( Nous apprenons que la France, l'Angle-erre et l'Italie ont adressé hier après-midi tu Conseil fédéral une note fort importante n lans laquelle elles demandent que la Suisse u eur applique les principes admis dans la ip lonvention germano-suif^o. Ainsi l'Allemagne 11 d nterdisant a la Suisse de travailler pour les d Alliés avec des machines contenant du mé- n al allemand, les Puissances de I f ntente de- e: nandent à la Suisse de ne plus livrer à n 'Allemagne des produits fabriqués au moyen v le machines graissées avec des huiles four- ci lies par les Alliés ; de ne plus envoyer aux isines allemandes de la rive droite du Rhin ti e courant électrique transmis au moyen de ^ ils de cuivre fournis par les Alliés, etc. » ri g A Verdun et sur la Somme 1 COMMUNIQUE FRANÇAIS ^ oh 9 novembre, 3 heitres. qr Sur le front de la Somme, grande acti- el: 'ité réciproque d'artillerie. L'infanterie allemande, nerveuse, a fait xécuter de nombreux tirs de barrage; elle m ■ dirigé dans la soirée sur nos lignes de raillisel une attaque qui a été complètement rejetée après un court corps à corvs. 41 heures soir. gU Sur le front de la Somme, pas d'action nu reportante. Duel d'artillerie et petits enaa- gr ements d'infanterie auprès de Sailly-Sail- aP sel et au sud de Pressoire, au cours des-uels nous avons nettoyé quelques îlots et lit des prisonniers. Ceux-ci ont confirmé Su »,ç pertes sévères de l'ennemi r) S ni] lis el. J-,, Bombardement violent du secteur Douav sa lont-Vaux par l'artillerie ennemie. Notre bri rtillerie a riposté. COMMUNIQUES BRITANNIQUES I tre 9 novembre, matin. Pe [ ehî Une émission de gaz a été effectuée au ne: ébut de la matinée, à l'est d'Armentières, rin i des grenades ont été également lancées 1 7?is les tranchées ennemies. Partout ail- tar urs, rien à signaler, Sï 10 h. 55 soir. jpC L'artillerie allemande a montré une •ande activité, au cours de la journée, sur ce ute l'étendue du front au sud de l'Ancre, ous avons bombardé les positions enne-ies à l'est de la tranchée Régina. _ Les Allemands prétendent nous avoir in- I * gé, le 5 novembre, « des pertes énormes il sanglantes », au cours d'une bataille des us importantes, où se sont trouvés enga-s de puissants effectifs. Cette nouvelle est ajouter à la série de rapports radicale-ent faux qu'ils jugent bon de publier sez fréquemment depuis quelque temps. C'est dans le communiqué britanniaue / iblié à cette date que se trouve la rela- coi m exacte des événements. Nos attaques, gui i étaient simplement des actions secon- — ires exécutées avec un petit nombre de — taillons, n'avaient pour but Que nous svrer sur trois points la possession de i rtaines tranchées avancées en vue de nsolider notre première ligne-Vous avons enlevé la majeure partie de ? positions au prix de pertes strictement nportionvéps au peu d'importance des ectifs engagés et du but à atteindre. >-*» a AU FEONT KUSSE — Ri COMMUNIQUE RUSSE L1 Pélrograd, 9 novembre. (Communiqué du arand étal-major) Ma "RONT OCCIDENTAL. — Rien d'impor-it à signaler au cours de la journée. ^_ 1m sud de Dorna-Vatra. dans la région de Ibor, les combats continuent. Lu sud du village d'IIollo, les Autrichiens _ : lancé une contre-attaque. men joug 'RONT DU CAUCASE. — La situation Ce sans changement. d'ac gou- liés. - La procession traditionnelle de l'entrée tions fonction du nouveau lord-maire de Lon- toni s a eu lieu jeudi après-midi. Le nou- mis u lord-maire s'appelle, on le sait, sir Wil- rialî a Dunn, ; salv i Ce qu il y a dans les Journaux de Vendredi malin L'EMPRUNT FRANÇAIS L'Action Fiançaise : M. le ministre des Finances a parfaitement défini le succès de l'emprunt. Ce brillant et rapide apport de ptus de onze milliards ne représente pas seulement le moyen d'organiser et d'accélérer la victoire, il est aussi une victoire par lui-même : c'est une bataille gagnée à l'intérieur du pays contre i ennemi du dehors, qhi avait mis en mouvement ses agents et ses complices naturels toujours prêts à nuire à la France. Le Petit Parisien : En même temps qu'elle s'inclinait, recon-îaissante et émue, devant le magnifique ef-ort financier consenti avec tant de confiance )ar la nation tout entière, la Chambre reniait ainsi un hommage mérité au ministre, (ont loœuvre et l'action personnelles ont si missamment contribué à cette nouvelle ,vic-oire financière que constitue l'Emprunt. Le Matin : La France de l'épargne a manifesté, une ois de plus, sa volonté inébranlable de con-inuer la guerre jusqu'à la victoire et la si-icTarité étriite qui, aujourd'hui comme au iremier jour, unit l'arrière à l'avant. Le Journal : Si l'on compare les deux emprunts, on onstate que l'apport en numéraire, qui représentait 47 O/O de la première souscrip-ion, atteint, cette fois, 54 1/2 0/0 du montant ital. Si l'on examine les petites souscriptions ette proportion est bien plus considérable ncore. L armée elle-même a donné un magnifique t réconfortant exemple. Ceux qui combat-;nt au front n'ont pas estimé avoir assez fait n versant leur sang pour la patrie, et leurs ouscxïDtions représentent exactement le dou-le comme nombre et comme importance <fe îlles recueillies pour le premier empfunt. LES EVENEMENTS OE DOBROUDJA Le Petit Parisien. — Lt-col. Rousset : Il se pourrait parfaitement que Macken-sn, plutôt que de s'enfoncer davantage dans î cul-de-sac de la Dobroudja, cherchât forme plus à l'ouest, et fît tàter le terrain our découvrir un point mal surveillé ou ropice à la surprise. La coincidence de son îouvement de retraite avec l'activité signale par ailleurs rend cette hypothèse assez raisemblable, de la part d'un homme qui 'a pas pour habitude de rester longtemps ans l'inaction. Le Matin. — Ct de Civrieux : Après avoir refoulé les avant-postes enne-îis au long du Danube les Roumains en ne brillante victoire, ont enlevé Harsova, uis rejeté les Bulgares en désordre jusqu'au elà de Topai, à 20 kilomètres au sud. Cette éfaite ayant affecté l'aile gauche de l'ar-lée de Mack-ensen, l'aile droite de celle-ci igagée dans la région maritime se trouve e mauvaise posture, son flanc étant décou-îrt, elle sera sans doute contrainte à un re-îl précinité. L'offensive austro-allemande stlr les fron-eres moldaves, qui parut un instant pré-ïminante, a fait long feu. Elle semble to--lement enrayée par l'arrivée des renforts isses, peut-être aussi par les difficultés de rogression en des passages mal desservis i sévissent les premières intempéries de uver. Le Figaro : Reietés maintenant au sur d'Harsova les ugares se réserfent sans doute d'opposer ie défense pus énergique sur la ligne du emm de fer Cernavoda-Gonstantza. Quel e soit le succès de 'l'offensive roumaine e aura du moins pour résultat de fixer r cette position le gros de l'armée de Mar-nsen.Ce n'est pas pour favoriser le développent du plan allemand contre la Roumanie Le Gaulois, colonel XX... : Les Russo-Roumains ont repris Hirsova ' Il est aisé de voi dans ce fait la preuve e nos alliés contiennent « victorieuse-int » l'offensive ennemie et que la pro-îssion au nord du maréchal Mackensen res avoi marqué un temps d'arrêt pendant elques iours, paraît être enravée à tifu -S définitivement "t ]. - --- t se d'Hirsova semble encore nous prouver e les Russes m nui v(-e pou v.|-courir Je's Routaa'iiis, -* sous le poids d'une double offensive îs-quement décleno :ée .e Çaulois : / « Osservatore romano » confirme que is archevêques français recevront le c'ha-au a>u Goryùstoire du 4 décembre pro-iin : SS. Duboiirg, archevêque de Ren-Dubois, archevêque de Rouen, et Mau-archevêque tlu de- Lyon et de Vienne. a France comptera donc huit représenta dass le F a-cré-Collège : LL. EEmm. les 'dinanx Luron, \ndrieu, A mette et de Cadres; le cardiml Billot de la Compagnie de lis, qui appartient à la Curie romaine et in les trois prélats à qui Benoît XV'va e^ner les honneurs de la poupre. La Fran-cathollgue peut être flère de cette représen tation insigne et nombreuse dans le Sénat d l'Eglise. Les sièges de Rennes et de Rouen ont d été occupés par de nombreux cardinau. i « deux derniers cardinaux-archevêques d Rouen furent les cardinaux Thomas et Soui rieu, et ceux de Rennes, les cardinaux Plac M. Labouré. Qifnt < ^ siège primatial d< Lyon, il est traditionnellement cardinalice. Mgr Dubourg, né dans le diocèse de Sain! Brieuc, ancien évêque de Moulins, occupe 1 siège de Rennes depuis dix ans Le vénérabl prélat célébrait, il y a quelques jours, ses m ces d'argent épiscopales et ses n"?es .l'oi "-a cerdotales. La oarrette rouge our urne digne men sa belle vie toute XM^aorée au sei;\ici de l'Eglise et de la Patrie Mgr Dubois, du diocèse du Mans, enciet évêque de Verdun, fut transféré de Bourges i Rennes en 19101. Quant à Mgr Maurin, il a franchi en cinq années les plus hauts degrés de la hiérar chie ecclésiastique : nommé évêque de Grenoble en 1911, il vient d'être transféré à Lyon ei en même temps, créé cardinal. Chose curieuse, la carrière du cardinal Sevin, son émi-nent et regretté prédécesseur, avait été presque aussi rapide : nommé évêque de Châlons en 1908; Mgr Sevin était transféré à Lyon es 1912 et créé cardinal en 1914. L'ELECTION AMERICAINE Le Matin : Le pji^ident, quel qu'il soit, aura à faire face à ^ie situation intérieure des plus redoutables. La guerre mondiale, que les Etats-Unis voulaient considérer avec sang froid, produit sur le territoire de l'Union une véri table guerre civile. LES NOUVEAUX DREADNOUGHTS ITALIENS Excelsior : On sait qu'un navire de guerre dépassai en vitesse tous les « dreadnoughts » existants vient de faire ses essais en Italie. Ce cuirassé, dont l'allure peut atteindre et dépasser 100 milles marins (180 kilomètres) à l'heure, est actionné par des moteurs brûlant du pétrole. Les vagues soulevées à ce train laissent derrière le navire un sillage d'écume de plusieurs milles de longueur. Le déplacement des eaux traversées est si considérable qu'un sous-marin ne pourrait se risquer sans danger à portée de tir. On prétend même que, si quelque pirate réus-sissait à s'approcher du zèbre marin, les torpilles seraient déviées par le jeu des lameï et manqueraient leur but. Le torpillage du nouveau dreadnought est donc un record que les pirates ne mettront vraisemblablement jamais à leur actif. LA PRESSE ENNEMIF CE QUE LES ALLEMANDS DISAIENT QUAND ILS CROYAIENT HUGHES ELU Berlmer Tageblatt : ' Le passage du pouvoir aux républicains complète le changement qui S'est fait des tendances pacifistes à une politique militaire, changement que M. Wilson avait déjà commencé à accomplir, en contraste absolu avec les principes de son parti. Les temps sont loin pendant lesquels la flotte et l'ar mée de l'Union n'étaient qu'un moyen de défense et, vraisemblablement, les temps sont loin aussi, pendant lesquels le principe fon. damental de la politique étrangère des Etats-Unis était l'éloignement de toute alllanc* continentale. Un Vote continental, un vote de confiance pour des tendances guerrières, ne doit pas être considéré, dans le scrutin d'hier ; maiâ si absurde que cela paraisse, il constitue unfl offre aux républicains de continuer le pro-gramme démocratique de paix et de bien-être.Berliner BoerSen Zeitung : C'est seulement le 4 mars oue M. Hughev prendra ses fonctions et personne ne sait s) la guerre mondiale durera encore. Quoi qu'il en soit, la politique étrangère du nouveau président de la République ne se poursuivr» certainement pas exactement dans le même sens que celle de son prédécesseur démocrate. Il y a une grande différence entre les deux partis et il faut s'attendre à une toute autre conduite de la politique de ce pays, le seul qui ne soit pas encore mêlé à la guerre mondiale. On ne -neut. non plus, penser que les points de vue politiques seront les mêmes er ce qui concerne l'Asie orientale et le Mexi que. Pensées ^t méthodes de politique étran gère d'un Roosevelt et d'un Wilson n'ont que peu de point communs et si l'on doit ad mettre que M. Hughes, en tant que prési. dent, n'aura pas exactement les mêmes vues que son prédécesseur, la politique européenne fera bien de considérer avec prudence le fu tur développement des choses aux Etats. Unis. Cela n'est pas seulement exact poui nous autres, Allemands, mais aussi, dans 'a même mesure, pour nos ennemis. Dans la situation ';ù l'Europe s'est trouvée placée par la guerre mondiale, il serait faux d'estimer au-dessous de sa valeur la signification du vote que le peuple souverain des Etats-Unis a réuni hier. IoEtilm Falyiatliipe Belgi OEAUMONT (Eure) / idmet dans sa section scientifique à des '' 1 iditions spéciales, les orphelins de la ^ srre et les Uis d'officiers. " UR&MiiE TAVERNE •T^IkTW®] '«3 1-, Rue Ed.-Liirue iprès la place de l'Hotel-de- Ville JLaK le havr® RESTAURAI? 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Tit- Le Gérant : L COSSON. à l'ambassad.- Italip a Paris. Les nom» en avant sont ceux du marquis Irnpe- , ministre à Londre s et du iéna'f»ui j Imp. de la Bourse de .Comme.ce G. Bureau) ago Ra ;gi. . ) 35. rue J.-J.-Rousseau, Paris.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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