Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 06 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9p2w37mq9c/
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LE XX SIÈCLE ABONNEMENTS Pour toute la Belgiqti* On Mt Six mois 4.80 Trois mois . 2.15 Gr.-Duché do Luiemb. 20.09 Union postal#. » » • ^> « 30*00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition ifif (10 h. soir) Edition if- (minuit) ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.&9 Réclames (3* page), la ligne, l.5<9 Faits divers corps . . » 4.C0 Faits divers fin. • « » 3.00 Réparations judiciaires » 8.00 Nécrologies « « • • » 2*00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro sœBW"ww""»«w.siii«» Téléphones 3G4Q et 3586 Instars-are omnia in Cbristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION & Le discours du Roi, la î Charte coloniale l - la presser ; »o«—• l i Romantisme libéral! ^ Les romantiques de notre presse libérale ^ sont clianc à jamais incurables"? Lee vorià qui traduisent lo discours adressé par le Koi, le jour do l'An,à la délégation du Sénat,comme une leçon do tolérance au gouvernement et c à la majorité parlementaire. O admirable t, délicatesse, ô magnifique sentiment des con- n veiKinces! Le Roi a affirmé, avec autant ^ d'élévation que de fer ce, la nécessité de respecter le patrimoine traditionnel de la nation. a a « îl est désirable, a dit Sa Majesté, que la j. rivalité des partis, qui doit avant tout creer une saine et loyale émulation pour la sauve- h garde du bien public, ne pénètre pas à ce point q les esprits que l'ordre et la paix en. soient trou- ^ blés ot que les citoyens de ce pays se trouvent irréductiblement divisés dans des domaines ou <■ tout indique qu'ils devraient rester unis. Dans q un pays, il ne doit y avoir que des enfants d'urne même Pairie. Craignons de toucher, Mes- . sieurs, dans les controverses des partis, à ce pa-tri moine commun de tempéramenits et de lan- y gages, patrimoine de traditions qui fait la . force du peuple belge. C'est là que se trouvent déposées les acquisitions profondes de notre e race que l'on doit évite; de heurter ou de oom- u : promettre. » . h Pas de doute possible : !e Roi a « donné i sur les doigts » au gouvernement et à la ma- g jorité!... > . t, Si nous nous chauffions du bois de nos confrères libéraux, nous dirions que Sa Ma 4 jesté a voulu inviter nos adversaires à res- a pecteir 'la religion traditionnelle de la très c grande majorité du peuple belge, respectée, c comme on sait, en 1842, même par les li- , béraux, môme par les incroyants, qui prê- , éèrent la main à l'établissement d'un régime * scolaire conforme au sentiment du pays. t Mais nous ne le disons pas. Nous nous / gardons soigneusement, comme d'une inconvenance,^ de mêler le Souverain aux querelles religieuses ou politiques, et de solliciter ses paroles de façon à l'embrigader en quel- 6' que sorte dans nos rangs% Est-ce que nos a confrères libéraux sont incapables, vrai- h ment-, de comprendre celât Figurez-vous que l'« Etoile belge » ose L écrire : 'l n « Mais ces paroles ne peuvent manquer T( d'inspirer à nos compatriotes des réflexions intéressantes, qui ne seront pas de nature à 11 plaire au gouvernement, puisque leur effet le à plus sûr sera d'établir une distinction peu ^ constitutionnelle entre le chef de l'Etat et son __ gouvernement. » Dans la pensée des politiciens qui ont commis ces lignes, la fonction essentielle du ebef de l'Etat serait donc de faire publiquement la leçon, au profit de la minorité, au gouvernement qui représente la grandie majorité de la nation ! Et l'« Etoile » se prétend monarchiste!... L'« Indépendance » elle-même, - si elle applaudit sans réserve au programme colonial tracé par le Roi, essaie^ d'exploiter au profit de sa politique anticléricale la réponse du souverain aux vœux du Sénat. Quelle hauteur de vues ! Fureurs démagogiques Le « Peuple » continue de fulminer contre» le roi Albert, contre Léopoid II, contre la politique coloniale — sans oublier le « XX0 Siècle », naturellement.^ Tant mieux. Ces explosions de fureur finiront par réveiller de leur rêve les libéraux qui croyaient encore à la possibilité de gouverner la Belgique et le Congo avec la collaboration du parti socialiste.On a invoqué l'exemple de l'Angleterre pour demander la révision de la Charte coloniale. L'exemple de l'Angleterre? Le « Peuple » s'en moque. Pour gouverner les colonies, les dlo-cteurs du parti socialiste n'ont pas besoin de modèles. Ils ont leurs dogmes, et cela suffit. Qu'on les laisse tranquilles avec l'exemple de l'Angleterre. Le premier qui doutera de leur science infuse aura affaire à eux. Encore un peu do temps, et ils traiteront le Roi, coupable d'avoir des idées personnelles sur la politique coloniale et do les manifester, sans leur permission, connue ils traitaient, hier encore, Léopoid II. Hier encore? Qu'est-ce que nous disons là ? Aujourd'hui même, coule dans le « Peuple », à l'adresse du défunt souverain, un flot d'invectives et d'outrages. Parce que la vie privée de ce grand roi a laissé à désirer, le moniteur socialiste, qui encensait le citoyen. Furnemont au moment même où les déborde- S/1 ments de cet illustrissime défrayaient le J-u plus la chronique scandaleuse, voue sa mé- 'e.: moire aux gémonies. Cette pudibonderie °F prête à rire. P1 Démagogie, jacobinisme, grossièreté : on peut résumer ^ dans ces trois mots tous les £° articles publiés par lo « Peuple » sur les dis-cours prononcés le l"r janvier par le Roi. Encore une fois, tant mieux. Le « Peuple » a travaille ainsi pour nous,puisque voilà,grâce f à lui, toutes sortes d'illusions dissipées, et to pour jamais sans doute!... P1 la < or av Grèves eî conflits ouvriers « na »o« UNE GREVE DE DANSEUSES DANS UN THEATRE ALLEMAND Les dames du corps de ballet du théâtre national à Mannheim se sont mises en grève sur l'ordre du syndicat de la danse. se La direction du théâtre avait présenté un su nouveau contrat par lequel les dames de- 73 vaient, sur sa réquisition, danser dans cer s'e tains cas avec les jambes et les pieds nus. iei Le corps de ballet intenta aussitôt une ac- !aa tion devant les tribunaux, pour immoralité. J™ La direction remit aux danseuses leur avis de renvoi, mais celles-ci cessèrent immédia- j* tement le travail, et le syndicat mit le théâtre en interdit. ou ■ —>—♦—<—-—-— ijl, LE XXe SSÈÛLi ™ 1© moins cher «les grands quotidiens belges illustrés. p], BasBietirs pœEïtif|u® — Le Président Wilson, après une limite conférence avec son envoyé personnel Mexico, M. Lind, a dit que rien n'était hangé à la ligne de conduite politique 'es Etats-Unis vis-à-vis du général Huer-7. De son côté, le Président du Mexique, ui paraît recouvrer toute sa bonne hu leur, au fur et à mesure que ses troupes in-\igent des insuccès aux rebelles, a saisi occasion que lui offrait le ier janvier, our adresser au Congrès américain « une eureuse nouvelle année au glorieux peu-le des Etats-Unis ». — La crise politique en Serbie est-elle »solue? Et tout cas, le roi Pierre de Sérié, hostile à la dissolution de la Skoupch-na, a chargé M. Pachitch de constituer le ouveau ministère dont feront -partie tous 's ministres du précédent Cabinet, à Vex-•ption du général Bozanovitch, ministre e la guerre, et peut-être aussi du ministre e l'instruction publique. Dans les milieux iformés de Belgrade on considère la crise ùnistêrielle comme terminée. On annonce ue Vopposition, à la Skoupchtina, s'abs-endra dans le vole, eu seconde délibéra-on, sur les douzièmes provisoires, elle uittera la salle des séances. — Nous signalons plus loin les derniers icidents -provoqués par l'affaire de Sa-eme. Cette affaire menace de prendre une iiirnure spéciale et bien dangereuse, car '.le paraît devoir mettre aux prises, dans n conflit d'attribution et de dignité,l'élé-lent civil et l'élément militaire.Ce conflit, itent depuis le vote du Reichstag, s'est xacerbé à la suite de la double intèrven-on du préfet de police et du Prince héri-er.Or voici que la Taëglische Rundschau tuionce que, le premier jour de l'an, les immandants de corp d'armée réunis au hâteau de Potsdam ont ouvertement pro-".sté contre l'attitude de la majorité du 'arlemenl vis-à-vis de l'armée. La réac-\on provoquée par cette indiscrétion dam :s milieux démocratiques est très vive. I — Dimanche, le roi Ferdinand a reçu < n audience le président de la Chambre, l il a tait appeler M. Iiadoslavoff et lui t confié la mission de former un nouveau : ùnistère. A ussitôt, M. Radoslavoff a ^ invoqué les ministres sortants. On s'at-'nd à ce que tous les membres de l'ancien ùnistère, à l'exception de M. Ghenadieff, 'prennent leur place dans le nouveau mi-Istère. Les agrariens pafàissenl disposés donner, sous condition, leur appui à M. adoslavoff. Un grand artiste?" o*c*o Raoul Pugno Nous avons annoncé la mort de Raoul Pu-no. Né à Montrouge (Seine), le 23 juin 1852, aoitl Pugno avait fait ses études musioa-:s au Conservatoire de Paris. Après avoii btenu successivement le premier prix d-e iano (1866), le premier prix de solfège 867), le premier prix d'harmonie et d'ac-ampagnement (1867), le deuxième prix de igue (1869) et le premier piix d'orgue (1869), devint organiste et maître de chapelle l'église Saint-Eugène à Paris (1871-1872). Son éclatante carrière de pianiste l'avait >rcé de délaisser la composition.Nous avons ublié la liste de ses œuvres. i\u moment où l mort l'a surpris, il venait de terminer un péra, « la Ville morte », en collaboration vec son élève, Mlle Nadia Boulanger. Cet péra sera monté prochainement à Bru-elles, ainsi qu'à l'Opéra-Comique do Pais.L'OBSERVATOIRE Uccle, lundi maitrn. Le minimum signalé hier à l'est de l'Islande 3 trouve ce matin sur la côte norvégienne, au ir de Christiiansund; il a urne valeur d'environ 31 mm. et ilia dépression dont il forme le centre étend depuis l'occan Glacial jusque sur l'Al-•magne du Nord et nos contrées, et depuis l'At-jnttique, an nord-ouest des Iles britanniques, usqu'en Russie La pression reste forte sur les pays du sud; Ae dépasse encore 770 mm. sur le sud-ouest s la France et la péninsule hispanique. -Le baromètre monte très légèrement au nord-rest de l'Irlande et sur la presqu'île ibérique; descend partout ail-leurs. La baisse dépasse mm. en trois heures sur la Balitique orientale. Le vent est assez fort d'entre 6ud-ouest et jest sur notre ipays, où la température est emprise entre 0°5 en Ardenne ot 9° sur le iit-ral.Prévisions : vent ouest à nord-ouest, fort; ui.e. Température stationn aire. Un violent incendie place de Brouckère ». Un grand immeuble en feu. — 200,000 fr. de dégâts Les réclames lumineuses après l'incendie (Voir détails en S0 page) ÇA ET LA Liberté, tolérance, etc., etc. Nous avons dit que les socialistes de Mor-1 lanwelz,patrie des députés Warocqué et Ber- , ■ loz,avaient rompu les relations diplomatique L' avec les libéraux. Motif : ceux-ci, en^ majo- ! : ; rité au conseil conimu'na'l, ont conféré un {: 1 poste d'institutrice à une candidate qui avait i • passé par l'école libre. i Voici que les libéraux se « justifient ». ! î L'Association 'libérale de Morlanw;elz çépand : en ce moment une circulaire dont noua déta-. chons ce passage : « Les socialistes devront reconnaître : » Que les deux candidates avaient toutes . deux un diplôme de vécole normale provir-. ci aie- » Que si l'une des deux a commencé ses études d ans une école oongréganisto, c'est qu'elle n'a pu entrer dans un établissement . officiel, vu les mesures prises par le gouvernement pour restreindre les admissions ; » Que l'école normale provinciale n'existait pas alors; » Que la candidate choisie par le Conseil avait de solides recommandations émanant prer-que toaties de dirigeants socialistes et d'anticléricaux notoires, de nature à donner, au point de vue laïoue, tous leurs apaisements aux membres du Conseil ; » Que dans une séance antérieure, lors d'une interpellation sur la nomination do l'intérimaire, M. Bcrloz a demandé des éclaircissements et qu'il s'est alors déclaré satisfait : » Que la préférée du Conseil appartient à une famille anticléricale, qui a donné -des preuves indiscutables de ses opinions ; , » (Disons aussi que les libéraux du Conseil, depuis que les écoles normales provinciales , existent — c'est-à dire bien avant qne les libéraux aient donné place aux socialistes au , Conseil — n'ont nommé que des diplômés de ces écoles (5 à l'école des fitllies, 2 à l'école des garçnos). » Donc, malgré son anticléricalisme affirmé, garanti et recommandé, les socialistes né ; veulent pas nommer une institutrice parce qu'elle a passé quelques jours dans une école . congivganiste ! ^ Et l'on peut mettre hardiment les libéraux • dans le même sae. Toutes leurs protestations < d'anticléricalisme, et l'énumération, faite par , eux, des mérites <et aptitudes qu'ils exigent , de leurs institutriees, sont édifiantes. , Ce qui donne aux anticléricaux en quête < d'instituteurs « tous leurs apaisements », ce \ sont, non point des garamtiies de capacité ni <l'e moralité, mais « de solides recommanda- j tions d'anticléricaux notoires ». Il faut que \ le candidat « appartienne à une famille anti- . cléricale qui a donné des preuves indiscutables <le ses opinions ». Tels sont donc les titres exigés par nos adversaires.des candidats instituteurs. Il y a longtemps qu'on le savait ; mais tout de même l'aveu catégorique (le l'Association libérale en question — qui considérerait -i comme un crime de nommer une institutrice non indisoutablenuent antiolérica'le — vient T à son heure. Il est temps de protéger la liberté des pèi-es de famille et l'éducation do leurs eniants \ conitre l'intolérance cynique die pareils sec- i taires, pour qui l'instruction est, uniquement j et exclusivement, une question d'anticlorica lisme. ,L < Nos danseurs à la lune ^ ont recommencé à faire du tam-tam à propos de la recente- circulaire du vioe-gouvenieur Henry. Nos journaux libéraux veulent bien ^ reconnaître que le vice-gouverneur n'a pas ' tort d'interdire des danses obscènes. Ils sont 1 bien bons ! Mais ils ont grand peur que cette <- proscri ption 'ne poi*te quelque atteinte à la 'F liberté religieuse des noirs. A la c Flandre ^ libérale», c'est aux danses païennes qu'on s s'intéresse en les trouvant plus dignes de ^ respect que la procession du T. S. Sacrement ^ de Miracle. Le «Matin», 'lui, réserve ses sym- c pathies à l'islamisme devenu, à l'en croke, c ira agi&nt idéal de civilisation. S'iil fallait 1 prendre au sérieux ses fantaisies, on pourrait se demander quel esit le mérite des Belges qni n ont disputé le Congo aux Arabes et à leur a « civilisation » musulma.nie. Aux yeux diu e Matin» leurs campagnes doivent sans douite I paraître insensées, sinon criminelles! t: Le «Matin» croit nous asisommer, il est h vrai, en nous lançant à 'la tête l'opinion de p M. le procureur Detry. qui a consacré une = partie de ses loisirs, paraîtnil, à réhabiliter l'islam. Quand M. Detry aura prouvé par des -titres sérieux son autorité scientifique en l'esipèce, nous discuterons 6es affirmations. En attendant, nous prenons la liberté de lui préférer M. René Vauthier, qui a publié sur lis chancre de l'islam, au début de la guerre balkaninue. d an s une feuille libérale de Bru xelles, un article aussi péremptoire que subs tantiel. Que l'on invite les autorités à user de pru denoe vis-à-vis des arabisés et à tenir compte du progrès relatif que constitue l'islam, en Afrique, sur le fétichisme des nègres : nous comprenons cela-. Mais oser mettre sur k même pied une religion dont le sensualisme et le fatalisme sont les points cardinaux avec le christianisme ! c'est pure aberration. Le christianisme protège, élève, ennoblit la femme ; l'islam la dégrade. En ipays musulman, la mère, ce •c'hef-d-'œu.vre de notre civilisation occidentale chrétienne, est totale ment inconnue. N'importe, en haine du catholicisme, il faut traiter également ces valeurs civilisatrices inégales : voilà l'alpha et -l'oméga de leur sagesse. Et le fétichisme aussi, 6 ils veulent être logiques. Nous les attendons là... Gratitude! M. G. Lorand attaque violemment, dans l'«Exprèss» de Liège, un de ses collègues à ia Chambre, coupable à ses yeux de publier le « Bulletin antiuraçonnique ». Nous ne croyons pas pourtant que oe député ait ja mais attaqué son collègue Lorand. Si nous nie nous trompons, jamais le «(Bulletin anti maçonnique» n'a même dit un mot des lettres, des terribles lettres de M. Marquet à M. Lo rand, bien que le silence de celui ci ait donné du poids aux accusations de celui-là. N'im porta : les 'intolérants, les fanatiques, c'est nous !... Le même M. Lorand insultait l'autre jou\ dans une feuille hebdomadaire les ministres Espagnols et en particulier lie chef du cabinet, M. Dato, qui allaient profiter de leur passage iu pouvoir « pour s'emplir les poohes », gémis->-ait cet homme austère. Or il se fait qu'un miiinistre étranger, ami très cher de M. Lo rand, est en ce moment même sur la sellette, lan;s son pays, où il est accusé d'histoires où 1 est question, justement, de poches et même le vide-poehes. Nous voulons parler de M. Ghonadieff, ancien ministre bulgare. Bien entendu, nous ne préjugeons rien. Nous sou laitons même, pour le lx>n renom do l'auto-ité en général,que M. Chenadicff soWxî blanc ?on_ime neige de l'avtanture. N'impoi*te, son sumi M. Ix>rancl est médiocrement qualifié ^our distribuer ou pour refuser des brevets l'intégrité... Il est vrai que ia gratitude n'est pas une •ertu antiolériealie, ou guère. Voyez un peu 'acharnement de l'extrême gauche, M. Bru-let en tête, à jeter de la boue sur le président le ia Chambre, qui est, même aux yeux de la >Jupart de ses ennemis politiques, tout le :ontraire d'un homme intéressé. M .Schollaert >ourtant avait été plus que gentil, si nous omnies bien informé, dans l'affaire Furné-nont ? Si il a reconnaissance était bannie de îa sur-ace de la terre, ce n'est pas dans l'âme jaco- )ine qu'elle trouverait asile, assurément... ^ — LES NOUVELLES Audience royale Le Roi a reçu, lundi matin, au Palais de jiaixelles, Mgr Ladeuze, recteur de l'Uni-'ersité de Louvain. Le prince Eitel-Frédéric Le prince Eitél-Frédléric de Prusse, second ils de l'empereur Guillaume, est arrivé à Bruxelles lundi, à midi et derpi, venant de îerlin. Quoique voyageant dans le plus strict in-ognito, le prince Eitel fera visite à nos ouverains. Il quittera Bruxelles mercredi, etournant directement à Berlin. Una nouvelle comète îent d être^ découverte en Amérique dans 5s derniers jours de l'année 1913. M. Pickf-iD£> directeur de l'observatoire de Harvaixl-Jollege, aux Etats-Unis, vient de télégra-hier, eu effet, au bureau international de Liel, bureau chargé de transmettre aux ob-arvatoires du monde entier les nouvelles agronomiques, que l'astronome Delavan a i^ouvé dans le champ de son télescope pne d me te assez faible,de onzième grandeur. La ^mète -Delavan est la sixième de l'année 313. lie nouvel astre chevelu a un très petit oyau et une courte queue; mais son éclat va a gm entant. M. Kobokl, directeur de l'observatoire die i©l, en calculant l'orbite de l'astre errant, a *ouvé comme date de son passage au péri-élie c'est-à-dire au point où elle sera à la lus faible distance du soleil, le 2 mars 1914. LE XXe SIÈCLE est lu pour sa RUB0ÏQUE SPORTIVE comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES PT LITTERAIRES i Les Réflexions de M. Qraindorgi »(**)': Tout arrive! Cet aphorisme banal vie re venait à Vesprit Vautre jour comme f êtai assis, mon parapluie entre les jambes, dan la salle où M. Anatole France, aux côté d'un généreux multimillionnaire, servait t un audi'taire populaire, les tartes à la crêm< de circonstance. Vainement ai-je cherché de yeux M. Bergeret. Il n'y était pas. Gepen dant pour un homme friand de relever le petits travers, les petites vanités, les me nues inconséquences de l'espèce humaine, l> spectacle n'était pas ordinaire. L'auteur des Dieux ont soif, faisant le beai pour un auditoire populaire et reprenan pour son compte les théories grandiloquente et vides du socialisme contemporain ; un phi lanthrope engraissé des sueurs du peuph (style de la maison), abandonnant quelque, gouttes de ces sueurs pour éduquer ces r/en, encore incapables de saisir les finesses du so cialisme scientifique et énergetique; ce boi populo enfin, toujours prêt à s'écraser dan, des salles saturées d'haleines humaines poui boire les promesses jamais réalisées de mes sieurs en redingotes et aux mains blanches.. A vrai dire, je pense bien qu'Anatoh France avait oublié d'inviter son ami.Quellt qu'en soit la qualité il est si bon de respire■> Vodeur de l'encens, sans qu'un importun soit là pour vous rappeler qu'il est frelaté! Naturellement, j'avais relu quelques pa ges de l'orateur et j'avais parcouru le beat travail que vient de lui consacrer M. Victoi Giraud. Eh bien, je dois l'avouer, Anatoilt France socialiste ne m'a pas paru si différem de lui-même que je l'eusse cru au premier mo ment. C'est, au fond, un impie et un révol té. Dans un récit autobiographique, il ra conte que sa mère était très pieuse, mais qut sa grand-mère, enfant du xviii® siècle, étaii absolument volt-airt-enne. Quand la vieilli femme voyait sa fille_ partir pour la messe, tenant dans sa main la petite main de l'en fant, elle ricanait ironiquement et, au retour, elle contait au petit garçon des histoi-1 res tout imprégnées de l'impiété desséchantt des disciples de Voltaire. C'étaient les graines qui tombaient sur un terrain disposé pat : l'atavisme même, à lo.\ faire fructifier. I Prenez au hasard n'importe quel volume ^ ' d'Anatole France et dites-moi s'il n'y sou-. ' rit pas du sourire sardou'que et mauvais de . I Voltaire! -4 certains jours de sa carrière lit-. • téraire, son impiété s'est rogné les ongles, i ses lèvres ont essayé un pli moins âpre; il ' lui a paru qu'un peu d'indulgence dans le i \ sourire lui donnait plus d'agrément et de • distinction. Mais le sourire garde quelque chose d'amer. N'a-t-il pas au reste écrit : <« Les martyrs manquent d'ironie et c'est là un défaut impardonnable, car sans l'ironie le monde, serait comme une foréi sans oiseaux.» Et cet ironiste qui ne respecte même pas Vhé-; roïsme du martyr réclame, pour son ironie, te droit de s'attaquer à tout! « Les droits de ht pensée sont supérieurs à tout, a-t il écrit autre part, c'est la gloire de l'homme d'oser toutes les idées. » Son audace, sur ce point, n*a pas connu de bornes, et avant qu'il fût entré, avec l'Affaires dans le feu de la politique, ses romans lui avaient mérité, de la part de Barrés, Vèpithète de corrupteur. Avec un tel esprit de révolte, une telle horreur de l'autorité, « quelque titre qu'elle prétendit s'imposer, ce sceptique de façade, cet. impie de cœur était tout désigné pour Sembarquer sur ce torrent de passions troubles et fangeuses que fut le dreyfusisme. L'affaire enterrée, le torrent, par ta pente même de son cours, est allé se perdre, avec tout ce qu'il charriait, dans la mer socia-h s t e. Qu'à certaines heures, l'ami de M. Bergeret ait la notion claire de la mauvaise compagnie avec laquelle il est embarqué, c'est ce que prouve les Dieux ont soif; il a l'esprit trop fin pour ne point le saisir. Mais il a, avec cette mauvaise compagnie, trop de points d'attache pour se séparer d'elle. Qu'il se soucie aussi médiocrement que le généreux philanthrope, du partage de* bien*, c'est ce dont je suis persuadé; mais si Je socialisme lui plaît-, c'est par son affirmation antiautoritaire et antichrétienne. Ce fils de Voltaire reconnaît dans l'appel du socialisme, tout ce qut se remue de convoitises et de sourdes révoltes dans les âmes grossières, l'appel que son père adressait au sensualisme élégant des grands seigneurs chamarrés du xviii® siècle. Et il y court sans respect pour ses cheveux blancs, sans souci de ses élégances un peu prétentieuses d'autan! Pauvre M. Bergeret, je vous ai rencontré en sortant; votre rire sonnait comme un sanglot. Graïncîorge. Hommage à un brave Tous les t( Africains » de Bruxelles s'étaie; i rendus, lundi matin, à l'église du Sacré-Cœur pour y assister au service funèbre célébré pour le repos de l'âme de M. Florent Cas sart, un des glorieux participants de la campagne arabe, décédé en octobre dernier, à Kinshasa. Affluence aussi de fonctionnaires coloniaux, de missionnaires, d'officiers venus pour rendre un dernier hommage à l'ancien compagnon d'armes du 1er chasseurs. Les membres de la famille, très émus, avaient pris place au premiei rang... On remarquait dans l'assistance MM. de BroquevilLe, chef du Cabinet • Renkin, minis t-re des Colonies ; le général baron Wanis, ancien gouverneur général du Congo; Arnold, secrétaire général du ministère des Colonies • De Keyser, Lemarinel, Mahieu et Olyl.i, mu même département; le major Michaux, Edouard Hinck, le colonel Jacques et le docteur D<rujpont,qui iparticipèrent à la campagne arabe avec les regrettés Dhainis et Cassart ; le général baron Donny ; le Père Cambier ; le Dr Van Camipenhout ; Dryepondt : l\e docteur Caré; des officiers de toutes les armes ainsi qu'un grand nombre de notabilités du monde j colonial, dont la présence prolongea l'offrande jusqu'à 'la fin du service. : I\ou\ elles diverses SAINT-SIEGE. Le Pape a nommé bibliothécaire du Vatican, en remplacement du cardinal Rampolla,le cardinal Cassetta, évê-que de Frescati et préfet de La Congrégation des Etudes. ITALIE. — Le professeur Boni a annoncé au ministère de l'instruction publique qu'il a de-, couvert sur lie Palatin un « raundus » consacré à Piuiton et à Proserpine et qui marquerait le centre de la Rome primitive. Le Conseil communal ; s'occupe des gabegies du Conseil des Hospices »0« Un discours rageur du citoyen ïïuysmaiis contre le « XXe Siècle » Un réquisitoire terrible de M. De Met contre MM. Bauwens et consorts Le conseil communal de Bruxelles 6'est réuni lundi après-midi. Après un court débat consacré à la Grande Boucherie que le Conseil a décidé d'acheter pour la restaurer, on a abordé Ha discussion relative aux gabegies du conseil des Hospices. C'est le citoyen Camille Hûyemans qui a entrepris de blanchir les politiciens dont nous avons révélé les jolis exploits. On vierra le 6uccès qu'a obtenu sa harangue de pion rageur. M. C. HUYSMANS. — Nous serons d'accord pour discuter dans son ampleur la question des Hospices et les attaques dont le conseil des Hospieles est l'objet. M. BRASSINE. — Tout à fait d'accord. M. C. HUYSMANS.— On veut discréditer les membres du Conseil. Outrages, bassesses, vilenies, rien ne manque à cette campagne nauséabonde. J'ai conseillé, il y a quelque temps, à mes amis d"attendre. M. CLAES. — Il était plus prudent d'attendre.M. C. HUYSMANS. — Il étaiit plus politique d'attendre. Maintenant nous savons ce que vous avez dans votre sae. Nous avons deux adversaires : les cléricaux, parce qu'adversaires de la laïcisation, et les doctrinaires, parce qu'ils n'aiment pas le partage. Un clérical est un inverti intellectuel II confond organiquement l'honnête et le malhonnête. Quand il vous tend la main, faites attention, parce qu'il a peut-être un autre bu* que de vous dire bonjour. M. BURTHOUL. — C'est trop sot pour qu'on y réponde. M. C. HUYSMANS. — Quant à La presse cléricale, elle s'empare d'un fait pour en tirer des conclusions contre une institution. M. BRASSINE. — Vous pouviez parier de cela! M. C. HUYSMANS. — Prenez le «XXe Siècle», organe de M. Brassine... M. BRASSINE. — Ce n'est pas « mon » organe, mais j'approuve tout ce qu'il a écrit. C'est lui qud a dévoilé toutes les saletés des Hospices. M. MAX. — N'interrompez pas. M. BRASSINE. — M. Huystmans n'r. qu'à ne pas s'adresser à moi. M. MAX. —- J'invite l'orateur à no pas s'adresser personnellement à ses collègues. M. C. HUYSMANS. — Quant aux doctrinaires, ils ne se consolent pas de n'être plus les maîtres. Ids ont partie liéte avec les cléricaux. Au conseil des Hospices ils sabotent l'administration. Ils fournissent de copie lca journaux cléricaux. | M. JACQMA1.N (riant). — Incroyable! POUR FAIRE DEVIER LE DEBAT Un vif incident éclate. Les socialistes cherchent visiblement à faire le tumulte et à-faire : dévier la discussion. MM. C. Huysmans et Pladet, aidés par M. Lemonnier, hurlent : — Nous sommes d'honnêtes gens ! aussi honnêtes que M Brassine. M. MAX. — Si vous continuez à vous conduire corn me des enfants — et des enfants m ail élevés — je suspendrai la séance ! M. Max HALLE T (furibond). — Nous ne pouvons laisser suspecter notre honorabilité ! M. MAX. — J'engage tout le monde à respecter l'autorité du président. M. C. HUYSMANS. — On peut résumer en trois pointe les griefs releves par le « XX* Siècle » : les places et nominations : l'hôpital Brugmann; les banquets. Les cléricaux ont pris presque toutes les places et ils hurlent lorsque leurs adversaires se réservent les mandats et les places des postes dépendant de l'administration communale.Les fils et neveux des députés et -sénateurs cléricaux sont pourvus de postes bien rétribués. Et puis, il y a la Banque Nationale, 1s Société Générale, ets. Les coupables, c'est nous! le voleur crie au voleur! Mais le public distingue fort bien les fils de cette co> snédie. M. Elbers est attaqué injustement par î© « XX" Siècle » ainsi que M. Maes. Il faut considérer ces affaires avec objectivité. L'affaire dlu docteur Delcourt est très jolie. Nous lui avons préféré le docteur N..., un catholique. M. VANDEVELDE.— Pardon ! il est libéral ! (Rires à droite.) M. BAUWENS. — Soit. Mais on noua l'avait présenté comme catholique! (Nouveaux rires à droite.) M. C. HUYSMANS. — On nous trait» d'inquisiteurs, d'intelligences médiocres, parce que -nous n'avons pas nommé le docteur Delcourt. Quant à l'incident Thoelen... M. MAX. — Nous ne pouvons discuter ici de questions personnelles. ^ M. C. HUYSMANS. - Il faut que je réfute ici certaines accusations. M. DE MOT. — Seriez-vous membre du Conseil des Hospices 1 ^ M. C. HUYSMANS (écumant). - Vous cherchez à atteindre non le Conseil des Hospices mais les radicaux-socialistes. TOUJOURS LES DIVERSIONS M. DE MOT. — Et vous, vous cherchez à faire une diversion. M. MAX._— Si M. Huysmans veut parler ici de questions personnelles je devrai déclarer le comité secret. M. C. HUYSMANS. — Il y a des questions personnelles que la presse a rendues publiques.M. MAX. — Là presse a le droit de parler de ces questions-là. Mais la loi interdit au conseil communal de discuter ces questions publiquement. Je serais désolé d'avoir l'air d'étouffer le débat en comité secret. INI. C. HUYSMANS.— Le docteur Thoelen, collaborateur da «XX0 Siècle»... M. BRASSINE. — .Soyez sûr qu'il ne Test pas. M. C. HUYSMANS. — Qu'en savez-vous? M. BRASSINE. — Ses opinions politiques l'en séparent M. C. HUYSMANS critique la conduite du :locteur' Thoelen. Puis il parle du docteur Del-bastée.M. MAX. — Do nouvieau je vou6 rappelle que la loi m'oblige de prononcer le huis clesi si cela continue. LUNDI 5 et WIARDI 6 JANVIER 1914 l_rUfMiQ>M PAINS L'ACTION VIPiGTlEWC Rirncf= - m- o-o

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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