Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 23 Octobre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0r9m32p872/
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PARIS I 3, Place des Deux-Écus, 5 Téléphone, Contrai 33-04 | PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonce» sont également reçues à la Société Européenne de publicité, iO, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris, LE XX SIECLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tw Téléphona i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois —• 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE ^ht* • "M TT. T T "R À V UN ENTRETIEN sir 11 qiGsl'ai Me ■ Le soussigné demande la permission de reproduire dans le XX" Siècle la réponse cru'il a eu l'occasion de faire, il y a quel-crues jours, dans une maison amie, après un dîner cordial, à un militant du flamin-gantisme, homme instruit, distingué et charmant. Thème du flamingant : « Nous voulons notre droit : notre droit est crue les officiers parlent flamand aux soldats flamands ; pas un seul officier ne devrait ignorer la langue de la majorité des hommes ; sur ce droit naturel et imprescriptible, nous ne transiterons jamais... » Le soussigné parla, ou à peu près, dâns les termes ci-dessous : « Est-ce que tous les Belges n'avaient pas décidé, en 1914, d ajourner toutes leurs revendications particulières jusqu'au jour de la victoire ? Voulez-vous rompre la trêve, oui ou non ? L'union devant l'ennemi exige de tout le monde des concessions, voire des ®acrifiocs momentanés ; sin-on. ce beau mot il a plus de sens ; si tous les partis et tous les groupes se mettent à réclamer, comme vc<us, ce qu'ils appellent leur droit, c'est-à-dire l'exécution immédiate du cahier de leurs revendications, où allons-nous ? . (bensuré) « Vous ne tenez pas compte des faits. V ous posez et vous résolvez la question flamande dans 1 espace uniquement. C'est un fa.it que Is majorité, la grande majorité de nos soldats sont flamands. Pour-cruoi ? vous le savez bien. C est Darce que, jbos provinces flamandes ayant été envahies les dernières, les levées ont pu y être ï'Iuf-- abondantes q~ue dans les provinces wallonne-. C'est un fait aussi que les officiers flamands ou sachant le flamand sont (relativement peu nombreux. Fait regretfa-le. mais qui s'explique si naturellement ! . est-.l pas vrai q-ue lis familles bourgeoi-°S" e1 ^ turulre, ont longtemps détourné Br9M»!t'*6e~ki-rarrièîv militaire ? U" n'v vaif nas dans notre armée, avant la giiér-e. un officier flamand sur trois, peut-être ■as sur quatre. A qui la faute ? Je ne veu-iraia froisser personne, encore moins re-rriier de vieilles querelles dont il faudrait ■ffac >r jusqu'au souvenir Mais il me sera bien permis de constater que la bourgeoisie flamande, au rebours de la.1 wallonne, a svstëuatiquement boudé, nendam un demi-■ièctt■, la minière d'c'flcier. 1 *' « antre part, dans notre ancienne ar-fcee, [celle de Liège, de Kaelen, d'Anvers et Re 1 \ser, la plupart des officiers d'origine Wallonne savaient ast.ez de flamand pour ■oro prendre leurs hommes et se faire comprendre d'eux. Non pas que l'enseignement pu flamand ait toujours été donné, à lEeoje militaire, comme il aurait dû l'être. Cela., je le reconnais sans détour. De même rn a eu tort d attendre jusqu'en 1912, si je fie me trompe, pour exiger des candidats & l'Ecole militaire, quant à la langue flamande, un minimum de connaissances théoriques et pratiques. Mais la vie. de garnison, les nécessités,du service, l'amour Bu troupier enfin, qui a toujours été l'hon-îeur de notre corps d'officier, avaient fini, bez un grand nombre, par combler les lacunes de l'enseignement. J'ai connu, avant a guerre, pas mal d'officiers qui étaient fortis de l'Ecole militaire sans savoir un raître mot de flamand. La plupart, après m an de garnison à Gand, à Anvers ou à gruges, se débrouillaient parfaitement. I « Hjélas .' il n'en reste pas beaucoup, au lessous du grade de major, des officiers l'aincienne armée. Durement éprouvés les premières batailles, notre cadre a décimé sur l'Yser. Il a fallu-fabriquer, Ila fin de 1911, des officiers à tour de s, et au galop. Fallait-il exiger alors candidats une connaissance, même ru-lentaire, du flamand ? On a fait ce que a pu. On a nommé les plus instruits et 'es dIus braves. On ne leur a demandé que dp connaître à peu près leur affaire et de sâAùr risquer leur vie en menant leurs gpupfrs au feu. Si vous avez un jour le malhîur, mon cher Monsieur, de voir votre mfcison on flammes, exigerez-vous des pom-Piprs qui accourront, le casque sur la tête tuyau à la main, qu'ils sachent par-iew^mand ? " « j-tainement, tous les officiers de-savoir parler convenablement la '.a2j* d© leurs soldats. Comme tous les t 4§t.»nna.iTes, la langue de leurs admi-Tialr s et tous les juges, la langue de leurs i®ieiajbles m ■ . . . (Censuré) , I . • ■ • Mais tenez compte, pour y-ur de la Patrie, des faits auxquels tons ne pouvons rien, ni vous, ni moi, ni JpfsTine. Adressez-vous à la bonne volonté et au cœur des officiers wallons. Jamais vous ne le ferez eu vain. En les heur-N*t, en vous hérissant contre eux, . . . . . ■ contre ceux qui, par une jnsoucknce qu'il faut d'ailleurs blâmer, J'om appris le flamand ni assez vite ni W»ez bien, | . » • (Censuré) ....... (H- vous ne feriez pas avancer jutre canse, bien au contraire. N'ayez pas [air d'avoir toujours un ennemi à pourfendre ou un martyr à venger. Méfiez-vous '?« ce tempérament radical qui vous pousse vent à tirer des conclusions fausses de frémisses exactes. Maladie dangereuse, redoutable daltonisme politique. Que de <}ens elle a précipités, tête baissée, contre tin mur| J'en ai vu quelques-uns ainsi mis compote qui étaient désignés, par burs tirants, pour un meilleur destin. Séduit par enix, on les a aimés, on les a exadtés. Hélas ! ]|s ont souvent fait le mal ejf ne voulant faire que le bien. Oui, . . à. . <! - . (Censuré) ,....* IL . ». . . toujours et lAnd "r e- sans tenir compte de la rési^r \ce f\ ! des hommes et des choses ...... (Censure) « Oh ! Ce n'est pas moi qui dirai que le: Flamands n'avaient plus rien à désirer n à obtenir dans la Belgique d'avant 1: guerre. Je ne le dirai pas parce que je ni le pense pas. Avant la guerre, le XXe Siè cle s'est fait du tort, auprès d'un granc nombre de ses amis wallons, mal éclairé: d'ailleurs, en défendant, non point sam énergie, vous ne le nierez pas. vos reven dications. Citez-moi un journal de langui française qui a réclamé, avec autant d'in slstance, non seulement l'Université fia mande, mais, il y a quelque dix ans, l'em oloi du flamand, dans les athénées et col léges des Flandres, comme langue « véhi oulaire » ! Quoi que cela nous ait coûté nous ne regrettons rien. Si c était à re faire, nous le referions. Convenez cepen dant que ce ne serait pas trop d'une angé lique patience pour rester toujours indiffé rent, les chcses étant telles, à de certaine: attaques. « On dit, je le sais bien, ,que le XX* Sic cle a changé, depuis lors, et que la cause flamande n'a pas aujourd'hui de pire en nemi ! Ce n'est, pas vrai. Je défie qu'or cite une ligne, un mot du XX' Siècle contrt n'importe laquelle des revendications fia' mandes. Le XXe Siècle est de l'avis du pro fesseur Van Puyvelde, un de vos chefs les plus instruits et les plus distingués- Il 11 dit et il ne s'en dédit pas. La vérité est qut certaines gens avaient intérêt —; un très bas intérêt — à nous brouiller avec nos amis flamands. Déconvenues personnelles et ignorance de l'histoire de notre pays el de la politique européenne : voilà les deus sources de la campagne qui vise, depuis plus de deux ans, à nous faire passer poui les ennemis de la cause flamande. U ne tiendrait qu'à nous de la faire cesser toul de suite. Si nous voulions caioler M. X..., caresser M. Y..., ctançonnar le branlant piédestal de M. Z... : si nous voulions sur tout abdiquer les idées nationales qui, er politique intérieure et en politique exté rieure, sont notre force et notre légit.jnp orgueil, un mot d'ordre contraire partirai) tout de suite, de certaines officines mie nous connaissons bien, et le XXe Siècle se rait porté a.ux nues par les malheureux qui nous déchirent aujourd'hui uniquemeûi parce qu'ils ont reçu la consigne de le faire Mais c'est trop cher... « Le XX" Siècle a attaqué telle ou telle personnalité- du lïto-uvemeut-flamand-? Distinguons. Le XX" Siècle a, été ie premier à dire leur fait aux naïfs.ou aux traîtres qui ont_ voulu faire le jeu de 1 Allemagne, en 1915, en allumant leur brûlot dans une feuille hollandaise honteusement décédée depuis lors. Ah'! si tous les chefs flamands avaient fait comme nous ! Certains n'en seraient pas où ils en sont aujourd'hui, in-clorieux et lamentables entre leurs deux chaises, et à deux doigts de la culbute. Ce n'est pas notre faute si d'aucuns n'ont su aue chêvrechouter. La crainte, d'ailleurs chimérique, de leurs chapelles et de leurs électeurs, leur a troublé l'entendement. Que ne mettaient-ils hard'nRnt 1 intérêt national au-dessus de tout ! On nous dit de divers côtés qu'il ne faut pas désespérer d'eux, et que la fidélité patriotique dès Flamands de l'intérieur leur a ouvert les veux. Personne ne le souhaite plus sincèrement que nous. « Et puis, si tous vos griefs ne sont pas redressés, si l'édifice des lois flamandes n'est pas encore achevé, à qui la faute ? Voilà trente ans que la Belgique est gouvernée par ui\£ majorité parlementaire flamande, par des cabinets où les ministres flamands ont toujours été majorité. J'entends bien- Ces Messieurs n'étaient à vos veux que des Flamands de deuxième classe. Mais qui est-ce qui les envoyait à la Chambre et au Sénat, s^il vous plait ? Le peuple flamand, mon cher Monsieur, le neunle flamand tout seul. Il les a élus, réélus* investis et sacrés. C'est apparemment qu'il les trouvait à son goût, eux et leur programme. Prenez-vous en à lui, qui les a aimés tels quels, ou à ves amis et à vous, qui n'avez pas su lui fa're partager vcfe convictions. N'accusez ni la. Patrie, ni vos frères wallons. Le professeur Van Puyvelde. d'ailleurs, vous l'a dit avec autant d autorité que d'éloquence. » Ainsi parla le soussigné. On ne s'est pas jeté un seul verre à la tète. On n'a échangé que des paroles agréables et fleuries. Et l'on s'est quitté — esfcce une illusion ? — au moins aussi bons amis qu'avant de se rencontrer... FERNAND NEURAY ■ www ■ ■ HRMAIBE Df\m iB'fgy rMall iriFari. » Un (( repas de corps » — suivant la vieille formule militaire — a commémoré au « Foyer » du quai de Valmy, les jours glorieux de la bataille de l'Yser. Dans le grand hall, orné de verdure et des drapeaux aLlié-s, à de longues tables fleuries, avaient pris place de nombreux soldats belges — dont tou/, les hôtes au « Foyer » —• des soldats anglais, américains et français — oeux-ci choisis parmi la poignée de vaillants qui, sur les rives immortelles, prit sa pa-rt de la gloire de nos soldats. A la table d'honneur avaient pris place le baron de Gaiffier d'Hestroy, ministre de Belgique à Paris; le général Dubail, gouverneur militaire de Paris; le colonel Leroy-Lewis, de l'armée anglaise; le sénateur Empain; les députés Neven et Bru-net; les colonels Vanderstraeten, Four-cauilt, Ledourav, r|e Quebedo , le major Moenaert; MM. Bastin, consul de Belgique; Goldschmidt-Morrem, Coliard; le lieutenant Fierens; les membres du comité, etc. Des discours ont été prononcés par M. le baron de Ga-iffiar, Neven — qui a parlé en flamand — et Brunei Une partie musicale, avec le concours du Théâtre belge au front et d'artistes distingués, a terminé la fête. LA TERREUR EN BELGIQUE iiHHf Beiges -; M [rois ruts -i ouï été fisillés à fisod 5 « Les Nouvelles » de Maestricht appren nent qu'un groupe de Belges dont voici le: noms ont été fusillés à Gand : De Wagenaere, Charles, de Bouchoute Bijn, Macharius, de Gand; Hoste, Charles. d'Oost-Eecloo; Bijn, Alphonse, de Tron chiennes; Un inconnu, de Tron chiennes Stevens, Alphonse, de Gand; Dobbelaere Jérôme, d'Oost-Eealoo (Bassevelde); Var Vlaanderen,. S., de Bouchoute ; la femmt Schatteman, de Bouchoute ; la femme Ra meloo, de Bouchoute ; Iieppens, Louis, de Ledeberg; d'Hondt, Alfred, de Gand; Ver-schuren, Oscar, de Waareghem; De Ca.boo-ter, Maurice, de Courtrai; Van der Velde. Cyrille, de Courtrai; Preenen, épouse Marie, de Gand; erschuren, Alphonse, de Deoriijk; Van Quikelborne,Pierre, de Gent-brugge; Piers, Emile, de Ganid. On ignore le motif exact de ce massacre les Allemands répondraient-ils ainsi à l'avance anglaise en Flandre ? Où veulenvils donner satisfaction a la « Koelnische Zei-tung », qui se plaignait naguère de la clémence dont, à l'en croire, on en usait envers les « espions belges »... Est-ce le prélude d'un autre massacre ' On apprend en Hollande que de nombreuses arrestations viennent d'être opérées pai les Allemands dans la, province de Lim-bourg, parmi lesquelles celles de beaucoup de prêtres. | LA POLITIQUE EN FRANCE i Le Cahinet Paitileve offre sa démission LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE LE PRIE HC ÇTER AH DHilUfîlB Ub il:, w I L 13 A la suite de la séance du Conseil de cabinet tenu lundi soir, le président du Conseil des ministres de France, M. Painlevc, est allé trouver le Président de la République pour lui remettre la démission collective du 'nr'nistè;-.©. Le Président de la République a répondu que la Chambre ayant accordé vendredi dernier un vote de confiance au Cabinet et n'ayant donné aucune autre indication, il ne croyait pas pouvoir accepter cette démission et il a .prié le président du Conseil de vouloir bien la reprendre. A minuit 15, la délibération des ministres ayant pris fin, la note suivante a été communiquée : A la suite du refus de la démission du Cabinet par M. le Président de la République, les ministres ont remis leur démission à la disposition du président du Conseil qui examine la situation. nu i uw iuiii UN COMMENTAIRE Dans i'« Evénement » de ce matin, M. Alexandre Varonne écrit les lignes suivantes sur les origines dé la cjfise : Si l'on se mettait en tête aujourd'hui de taire un gowr'rnement d'un genre nouveau, cjji donc en cherclierait-on la formule, puisque le ministère Painlevé, tel qu'il est, a recueilli autant de voix qu'il lui en faut pouï gouverner avec autorité ? Il n'y a donc qu'un cas où la crise, totale ou partielle, deviendrait inévitable : c'est celui où des dissentiments profonds, violents, irrémédiables, auraient éclaté au sein du cabinet.Le cas s'est-il produit ? On l'affirme. Avec une 'indiscrétion que je n'oserais pas imiter, des informations parues dans la. presse de ces derniers jours ont parlé d'un désaccord entre certains membres du cabinet et un de leurs collègues les plus en vue, que je ne désignerai pas, mais dont je rappellerai qu'il iut le prédécesseur de M. Painlevé à la présidence du conseil. Ce désaccord serait né à la suite de la dernière séance secrète de la Chambre où fut discutée certaine aventure survenue à. un autre homme d'Etat, que je ne désignerai pas davantage et qui fuit, lui, le prédécesseur de M. Ribot. NOUVELLE ATTAQUE COMBINEE des fraiico-bfllanfll(|ues en Flandre Les troupes françaises ont progressé au Nord de Veîdhoek fZT " mj JS^fA.Oubray Al kl \o is /SSdert 3° .'San» hs u/vi "'■"^-OosM-êuwkerp WestroosebevjjtF-Fs ' *ê\ jfyKorteheck 20. ^ fe- -V- ï ■?. :"*îi •%-"/'**. A Là|g W cà»,Ji CARTE DU SECTEUR DE LA NOUVELLE ATTAQUE e COMMUNIQUES FRANÇAIS t e ;. 14 heures. EN BELGIQUE, NOUS AVONS ATTA-r OUE. CE MATIN. A LA GAUCHE DE f L'ARMÉE BRITANNIQUE. SUR UN i FRONT D'UN KILOMETRE-s NOS TROUPES, ENLEVANT TOUS LEURS OBJECTIFS, ONT SENSIBLE-' MENT PROGRESSE AU NORD DE VELD-HOEK.? UN CERTAIN NOMBRE DE PRISON-t NI ERS SONT RESTES ENTRE NOS L MAINS. e ' Nos reconnaissances ont pénétré dans les lignes ennemies, en divers points du front, au sud-est de Saint-Quentin, vers la ferme Mennejean, au Panthéon et dans, la ' région de Tahurc. Nous avons fait une dizaine de prison- TlidVS' La lutte d'artillerie s'est maintenue très vive sur tout le front de l'Aisne. Des coups de main ennemis, entre Reims et Cerny et dans le secteur de la Main-de-' Massiç/es, n'ont donné aucun résultat. Rien à signaler sur le reste du front, e 23 heures- n EN BELGIQUE L'ENNEMI, AU COURS '■ DE LA JOURNÉE, A FAIBLEMENT REA-° GT PAR SON ARTILLERIE. NOS TROU-PES SE SONT ORGANISEES SUR LE s TERRAIN CONQUIS AU NORD DE VELD-" HOECK. DANS LE MATERIEL CAP-" TIJRE PENDANT L'ATTAQUE DE CE f MATIN SE TROUVENT DEUX CANONS ' DE CAMPAGNE. e Sur le front de l'Aisne la lutte d'artille-e rie a été violente dans le secteur Epine de Chevrianu-Panthéon et dans la région de -1 Cernv. Une de nos reconnaissances a fait . 10 prisonniers dont un officier. Sur le front de Verdun actions d'arlille-•_ rie assez vives au bois dAvocourt et au r Ncr'd du bois Le Chaume. Pendant la journée du 21 octobre, un t avion allemand a été abattu en combat aérien et 6 autres contraints d'atterrir désemparés dans leurs lignes. e Dans la période du 11 au .20 octobre, 19 n avions et 3 ballons captifs ennemis ont été abattus par nos pilontes ou par le tir de t nos canons spéciaux. En outre, 28 appareils ■„ ont été sérieusement endommagés. COMMUNIQUE BRITANNIQUE Après-midi. Ce matin, à l'aube, nous avons exécuté en liaison avec les troupes françaises c notre gauche, des opérations de détail dt vart et d'autre de la voie ferrée d'Ypres c Staden. Les rapports sur ces opérations signalen une avance satisfaisante. (VOIR EN DERNIERE HEURE Lfi NOUVELLE D'UN. IMPORTANT SUCCES BRITANNIQUE.) Raids aériens imiannipe: dans les Flandres les assîmes amm toiuuti Londres, 22 octobre. Vers midi, dimanche, des raids ont étrf exécutés par notre flotte navale sur le: aérodromes de Vlisseghean et Hout.tave Les bombes lancées paraissant avoir at teint leur but. Au cours du raid et au re tour, nos appareils armés furent attaqué: par une escadrille ennemie ; deux de leur: machines furent descendues, complètement désemparées. Tous les nôtres revinrent indemnes. Pendant une reconnaissance offensive d< patrouilleurs, cinq des nôtres ont attaque vingt avions allemands, dont deus furen détruits et deux contraints d'atterrir, corn plètement désemparés. Un de nos pilotes n'est pas rentré. (Communiqué de l'Amirauté.) ■ ■ ' ■ WW- '■ ■ .. . I» LE MONITEUR — M. L. F. Lejeunewe est nommé vice consul de Belgique à Bougie. — M- Ernest-P. Bicknell, directeur du département pour la Belgique de la Croix-Rouge américaine, est nommé membre du Conseil d'administration du « Fonds du Roi Albert ». — Le so&dat d'Harveng, L.-V.-G., est nommé sœ-crét-aire-adjoint de la Commission permanente de reoru.teme.nt de Bordeaux. LA PAIX DE STOCKHOLM Le comité d'organisation de la eoixlé-.rence de Stockholm vient de publier un long programme de paix réclamant au nom de l'Internationale la paix sans vainqueurs ni vairicus et le retour au « st-atu quo ante uedluih Ce t'actum écarte la question des indemnités de guerre, mais admet les réparations pour les réquisitions pour les réquisitions et. les dommages contraires aux conventions de La Haye. Ce programme porte en plus d'un article 1 empreinte boche. Pour la Belgique, le manifeste socialiste, réclame sa restauration complète, politique et économique avec I autonomie « culturelle » de la Flandre. II demande le remboursement de toutes las contributions et réquisitions levées en opposition avec les lois internationales. La Cour d'Arbitrage de La Hape recevra mission d'evaluer les dommages que devira payer l'Allemagne, et dont le principe a été reconnu par la déclaration faite le 4 août 1914 par le gouvernement allemand. 1 our l'Alsace-Lorraine, la consultation des populations d£s provinces arrach-ées a la France. En ce qui concerne les Balkans il prévoit l'indépendance de la Serbie et du Monténégro et un condominium serbo-greco-bulgare pour- Salonique et la Macedoine. La Pologne serait constituée en Etat indépendant, av^e autonomie des provinces polonaises d'Allemagne et d'Au-triche. La Finlande serait (f indiëpen-dante », mais resterait pourtant unie à la République russe. D'ailleurs, toutes les nationalités russes jouiraient de 1' « autonomie fédérative ». De même, autonomie pour les Tchèques et les Jougo-slaves dans une Autriche fédéralisée, et liberté de culture pour les Italiens demeurés sujets des Habsbourg. Indépendance politique et économique pour l'Irlande, qui resterait pourtant unie à l'Angleterre; restitution de . Arménie à la Turquie, avec des garanties cle libre développement ; règlement des. questions juive et sioniste ; ligue des nations avec arbitrage obligatoire, et enfin, désarmement, général. Au total, Taéropage de Stockholm feint de croire que le sort des Flamands et. des Irlandais est le même que celui dont « jouissent » les Polonais dans l'empire du Kaiser et les Arméniens sous les massacreurs Jeunes-Turcs et, s'il réprouve les annexions auxquelles on pourrait songer actuellement, il s abstient de condamner celle de 1871. Voilà à quoi aboutit l'idéalisme socialiste sous l'impulsion de M. Camille Huysmans. La liberté de l'Europe sera-t-elle garantie? Qu'importe, pourvu que soient rendus possibles les émbrasse-ments de l'Internationale ! Gageons que les socialistes allemands applaudiront à ce programme ! Ebert en clôturant les débats du Congrès socialiste de Wurzbourg a déclaré que « le parti socialiste allemand refuse de participer aux 6rgi.es de haine dont le monde offre actuellement, le spectacle ». Ce « Kamerade » a aidé d® son mieux les armées impériales en Belgique. Il n'a. rien fait pour empêcher la déportation de nos ouvriers. 11 a toujours servi fidèlement, son Kaisetr. Il l'imite jusque dans ses parades et son anathème à l'orgie de haines est digne du télégramme où Guillaume II pleurait le sac de Louvain : « Mon cceur saigne.... » Ebert se doit de télégraphier à Stockholm... — Stylo. - 1 ■ --- — V\- L ETtcx ÏMKa-cédoixa© Officiel_ Saloniciue. 22 octobre. Notre artillerie a continué ses tirs de destruction sur les positions ennemies dans la région Doiran-Vardar et au Nord de Monastir. En certains points nos patrouilles ont pénétré dans les tranchées ennemies et ramené du matériel. Au cours d'opérations menées nu Nord-Ouest de Pogradec pour dégager les abords de nos riouvcll.es positions, nos troupes, ont cqpluré 50 vrisanniers miJrirhieiis LWEHIIE i PrS-ParlMMl risse On ne connaît pas très bien ce pré-parlement ruisse, qui a tenu samedi à Pétro-grade, sa séance inaugurale; les dépêches nous ont annoncé en lui.il y a quinze jours, « le Conseil provisoire de la République russe », mais on ne nous a dit, ni comment il avait été recruté ni de qui il se compose. N'ouïs pouvons cependant déjà Je juger, par cette première séance. Deux faits principaux l'ont marquée, en dehors, bien entendu, du discours enflammé que Kerensky v a prononcé. (C'est d',aboiid l'élection du président. Par une majorité de 228 voix, l'assemblée, qui compte 304 membres, a choisi pour diriger ses débats, M. Avksentieff, ministra de l'agriculture dans le cabinet du 8 octobre et président du comité des délégué* paysans. Ce choix indique les tendances modérées du Conseil nouveau et il est surtout La preuve d'un accord complet avec lai politique du ministère Kerrensky. En outre, ce vote permet de constater que dans le pré-parlement, comme dans la population russe, c'est l'élément modéré et pondéré des gens qui vivent de la terre, qui-domine. Kerensky aurait-il réussi à former une assemblée gouvernementale à l'image exacte de la population nationale % Il faudrait l'en féliciter L'autre fait caractéristique a été la retraite des maximalisées. Leur leader M. Trotrky a déclaré que son pa.rti se refusait h collaborer avec le gouvernement et la pré-parlement ,et a-annoncé que las maximalistes faisaient la gTève parlementaire. L'attitude n'a rien qui doive surprendre. Le Soviet de Pétrograde, acquis aux maximalistes, a toujours été apposé ï uij. cabinet de coalition avec les bourgeois. Kerensky a passé outre, d'accord avec les socialistes révolutionnaires et il a constitué son ministère, comme d'ailleurs il a, semble-t-il, recruté le pré-parlement, dans un esprit de véritable union nationale. Les maximalistes, en s'opposant à une nécessité inéluctable devant l'ennemi, se sonft condamnés eux-mêmes. Que sortira-t-il de cette nouvelle assem-i blée ? Il est évident que ce qui manque en Russie,, c'est un gouvernement s'appuyanfi sur la nation, tenant compte des aspira* taons nationales. Si Kerensky a constitué, comme on peut l'espérer, une représentation véritable du peuple russe, le nouvel organisme deviendra, vite populaire el pourra enfin organiser le chaos. "Sinon, c'est la dernière tentative avant l'effon. drement. C'est l'avis des journaux russes qui nous sont parvenu» Kerensky "a parlé comme il devait dareS un discours d'aventure. Il a indiqué l'œuvre que le pré-parlement avait à accomplir : Organiser la défense nationale'et r& tablir la valeur combattive des troupe». Puis, passant, aux actes, il a annoncé qu'un programme concret serait soumis à l'as< semblée dans sa séance du lendemain. Ali tend-oris et espérons encore, malgré tout. La. situation est lamentable. Les Allemands peuvent être demain à Pétrograde et la gouvernement doit se transférer à Moscou. Néanmoins un sursaut national peut, tout sauver. Si le pire-parlement est l'âme de la nation, ce s-ursaut'reste possible. PERCY. LA CRISE ALLEMANDE VON BULOW INTRIGUE POUR REDEVENIR CHANCELIER Amsterdam, 22 octobre. On signale de Berlin que le prince ■ de Bulow manifeste en ce moment une activité nouvelle qui fait l'objet de nombreux commentaires. L'ancien chancelier a eu récemment uns longue conversation avec le député du centre Erzberger. Il a également invité à. déjeuner chez lui M. Théodor Wolff. (Radio.), " ' ■■■ i «i i !■ 11^ AU TRONT ITALIEN 0» offensive aolricliiean&? Deux cent cinquante mille hommes seraient massés dans la région de Tolmino De M. J. M. N. Jeffries, avec l'année! italienne, 21 octobre. — Les canons autrichiens ont été actifs tout le long du front et le tonnerre des canons peut s'enfëjtdra à plus de \ingi milles au loin, et dans les villes à environ dix milles des lignes,, le bruit est suffisant pour incommoder le sommeil de beaucoup de gens. U semble» rait que en soit là le prélude d'une confcr<i-offer.sive de l'ennemi, dont on a tant discuté la possibilité tout récemment. J'ai déjà parlé de la grande concentration da troupes autrichiennes et de l'activité des appareils aériens. L'ennemi, entre Tolminc et la riviéra Vipacco, a probablement quelque chose comme le quart d'un million d'hommes. Les prisonnière faits dernièrement, sur la pa.rtie nord d« cette ligne ont déclaré que l'on avait, décidé d'une offensive pour les derniers jours de septembre au commandement autrichien ; mais que, pour una raison quelconque, les préparatifs entamés n'avaient pas été poursuivis. ■ WWW * LIRE EN V PAGE : Les menées aHamaudes pour la paix ; Pour la restauration de la Bolgique ; Nos Echos ; Les Allemands avouent la perte de quatre zeppelins ; Has nouvelles uour nos «.nidat* 'f TKU1SIEME ANNEE^ N8 109S Lo Numéro V IO centimes MARDI 23 OCTOBRE 1917,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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