Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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s.n. 1915, 05 Mars. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vm42r3px98/
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Les Nouvelles do Jour feuille mêm #Siiiori8iâtl#si§ La Prise de Namur LA PLACE ÉTAIT BIEN PRÉPARÉE. Depuis six mois, la chute de Namur res- f te pour nous, Belges, un des épisodes les s plus pénibles et les plus mystérieux de la | campagne de 1914. Notre pensée vient d'y être ramenée, | d'abord par la publication, dans ce journal, i d'une liste de braves luxembourgeois tom- j bés pour la plupart dans l'enceinte de 'a position namuroise, ensuite par cette information au sens de laquelle le général Michel, défenseur de cette place et dont on n'avait plus entendu parler depuis le 23 ; Août, succéderait au baron de Broqueville en qualité de Ministre de la Guerre. Cette informa:ion, on peut bien le dire, a provoqué partout le plus grand étonne-ment. Tant il est vrai qu'en l'absence de nouvelles sûres, l'on s'est habitué à croire que la prise de Namur constituait une tache pour notre gloire militaire. 11 est possible qu'il y ait au fond de oette opinion une part de vérité que l'Histoire impartiale dégagera tôt ou tard. Mais il est bien probable aussi que l'exagération ait gonflé jusqu'à la disproportion ce qu'il pourrait y avoir eu de regrettable dans l'organisation de la défense de Namur. Quoi qu'il en puisse être, la participation de centaines et de centaines de Luxembourgeois à la résistance de cette place, — nos listes quotidiennes de Renseignements en font foi, — serait pour nous un motif suffisant de retracer les phases principales de oet épisode. CE QU'ETAIT LA POSITION FORTIFIEE DE NAMUR Une ceinture de neuf forts — du même type et de la même époque que ceux de Liège -— constituaient la position fortifiée de Namur: c'étaient comme on pourra s'en rendre compte sur la carte,les forts de Mar-chovelette, Cognelée, Emines et Suarlée, au nord de Sambre et Meuse, ceux de St-Héribert et de Malonne, à l'intérieur de Sambre et Meuse et ceux de Dave, Andoy et Maizeret, dans l'angle du Condroz, au Sud et à l'Est de la Meuse. Tandis que la résistance de Liège se poursuivait héroïquement, le bruit se propageait — dans notre région, — l'on s'en souvient certainement, que ce temps était admirablement utilisé à Namur pour rendre la place réellement imprenable. De fait, les détracteurs les plus déterminés de la défense de Namur ne contestent pas que l'organisation de cette défense était absolument remarquable; ils se bornent à soutenir que l'on n'en a pas fait l'usage qu'on aurait dû. Parfaitement garnis de pièces appropriées à leur type, les neuf forts de la place avaient été entourés de puissants réseaux de fils barbelés renforcés de torpédos innombrables. Les intervalles étaient sillonnés de plusieurs lignes de tranchées s'é-tendant jusqu'aux abords de la ville et protégées par un inextricable fouillis de ronces. Les belles allées d'arbres séculaires conduisant vers l'agglomération avaient été ~'y~ ' *5 ' atiarhics ëiî travers dès routes, lesquelles dû" surplus, étaient toutes minées et semées de pièges. Chaque intervalle, chaque tranchée étaient solidement organisés, des projec-| teurs puissants fouillaient l'ombre afin de [ prévenir toute surprise nocturne, le télé-! phone de campagne reliait les lignes d'une part aux vigies et aux avant-postes, d'autre part vers les positions de l'arrière [ et le quartier général. Entre la ville et cette première ligne de défense, il en existait une seconde tout aussi infranchissable. Et en arrière de celle-ci, une enceinte improvisée formait à la ville tui suprême rempart. La défense de la place, ainsi conçue el organisée, était l'œuvre commune du lieu-ienant-général Michel, du général Bansart et du colonel Cabra, chef d'état-major-de la 4-e Division d'armée. Celle-ci comprenait, au début du bombardement, 26.000 hommes environ, répartis ! notamment entre les unités suivantes :1a 19e brigade mixte, les 10e et 30e de ligne, le 8e rég::ment de ligne de forteresse, le 1er régiment ue lanciers et les autres services ue comporte la défense d'une position for-ifiée. 11 y avait en outre la Légion des Congolais, sous les ordres du colonel Chaltin A ces troupes belges vinrent, au moment suprême, s'adjoindre deux bataillons du 148e et un bataillon du 43e français qui. comme on le verra plus tard, se sont fait rr.assa:rer jusqu'au dernier homme pour couvrir la retraite de la 4e Division d'armée belge. Ajoutons enfin pour compléter cette physionomie de Namur mise en état de défen se, qu'il avait été créé quatre compagnie: cyclistes au moyen d'éléments puisés dan: 'es anciennes classes qui formaient les ré piments d'infanterie de forteresse. Une cinquième compagnie fut constituée par après. Toute l'armée de campagne belge — qui bataillait aux environs de Malines au moment cù les Allemands investissaient Namur comprenait proportionnellement moins d'unités cyclistes que n'en comptait la garnison d'infanterie de la forteresse de Namur. Ces formations rendirent d'inappréciables services à la défense de la place, et causèrent grand mal à l'ennemi. Les troupes des 10e et 30e de ligne étaient plus spécialement affectées à la dépense des secteurs Nord et Nord-Est de la place. On les trouvait cantonnées dans les nterva'les des forts de Cognelée, Marcho-/elette, Maizeret, sur le territoire des communes de Vedrin, Champion, Daussoulx, ioninr.es, Marchovelette et jusque Marche-les-Dames.VINGT JOURS D'ATTENTE Dès le 2 Août, Namur était mise en état de siège et prenait une physionomie d'intense animation. La confiance absolue dont faisait preuve la population n'avait vraiment d'égal que l'enthousiasme ardent manifesté par les troupes de la garnison. Les chefs avaient peine à contenir leurs hommes qui les suppliaient de les conduire au feu. Les volontaires s'engageaient par cen taines. Lès jfetfts ïaféis u'emafidaiènï âu général Bansart à pouvoir marcher en première ligne et la garde-civique montrait un dévouement et une discipline remarquables. Une preuve de l'enthousiasme qui régnait: les régiments nouveaux, provenant du dédoublement des anciens régiments, étaient encore dépourvus de drapeaux. Le 30e de ligne, dédoublement de notre vaillant 10e, résolut de s'en procurer un et officiers, gradés et soldats s'étant cotisés, réunirent en un instant une somme de mille francs. Et le samedi 8 Août, le lieutenanf-général Michel, faisant le tour des cantonnements, remettait aussi le drapeau national aux 8e, 10e et 13e de ligne de forteresse et au 1er chasseurs à pied de forteresse, en de brèves, simples, mais émouvantes cé- i rémonies. Tout était à l'espoir, à la confiance, et l'opinion courante était que, jamais, l'ennemi n'oserait attaquer la place. ...Pendant ce temps, un formidable anneau de troupes allemandes se nouait autour de la place. Ayant masqué la position de Liège, vidée iu reste de sa fameuse 3e Division d'armée , — la division de fer du général Bertrand — l'armée envahissante avait peu à peu péné-:ré dans la Hesbaye et, par Waremme, Aer-xhot, Louvain, repoussait jour par jour ifers Anvers notre brave petite armée. L'aile droite des Allemands était entrée ;n Belgique par le Sud de la province de -iége et le Nord de notre province du Luxembourg. De proche en proche, ceux-ci jvaient gagné lé Condroz et dirigé, dès le dimanche 15 Août,.; une vigoureuse action jontre Dinani. Mais là, ils s'étaient heurtés à l'énergi-,ue résistance des troupes françaises, massées dans l'Entre Sambre et Meuse. Durant toute la semaine qui suivit, les armées von Kluck et von Bulow poursuivirent invinciblement par la Moyenne Belgique leur tenace poussée-en avant, en corrélation étroite avec la marche, par les Arden-nes et le pays d'Arlon, des troupes du duc de Wurtemberg et du Kronprinz de Prusse. Déjà, au Nord de Namur, une rencontre plus sérieuse que les autres avait eu lieu à Boneffe-Eghezée et elle s'était terminée à l'avantage des nôtres. Les compagnies cyclistes du 10e et du 13e y participaient et, entre autres braves, !e sergent Georges Fontaine du 10e se conduisit avec une telle vaillance d'un bout à l'autre de l'action que le lieutenant Roger de Kerkhove de Denterghem, qui commandait les troupes belges, l'embrassa devant tous ses camarades, le combat terminé. Cela se passait le jeudi 13 Août. Le cercle de fer allait se resserrant toujours. J Le 20 Août, les Allemands étaient entrés à Bruxelles. Une action générale se préparait pour le dimanche 23 Août, et allait mettre en présence les forces des Alliés et celles des Allemands, depuis Signeulx jusque Mons, avec Namur comme centre. i * (à suivre). Le Gouvernement Belge à SAINTE-ADRESSE —«(§>»- Après la chine des forts d'Anvers, et la halte périlleuse d'Ostende ,les ministres belges, sur l'invita ;ion de la France, ont transporté près du Havre leur conseil et leurs services. Ce transfert d'un gouvernement par delà les frontières de son pays est sans précédent dans l'histoire. C'est le 12 octobre que s'installa sur la falaise de Sainte-Adresse le gouvernement du roi Albert. Le lieu est très connu des amateurs de villégiature.A l'autre courbe de la baie qui d'un côté porte Deauville, et de l'autre, voisine du Havre, se ferme au cap de la Hève, cottages et villas s'étagent jusqu'à la mer. Voici quelques années, le caprice intelligent d'un businessman fit sortir comme par enchantement de 1a falaise aride cette ville de plaisance. Tout y sent le confort et le plaisir de vivre. Ce ne fut point chose aisée, le matin où ils débarquèrent du Peter de Coninck, d'hospitaliser en quelques heures dix ministres à portefeuille, neuf ministres d'Etat, leur archives et leurs bureaux. Le gouvernement français avait délégué à cet ef-let, avec le titre de haut commissaire, M. Hennion, ancien préfet de police. Les ' logis découverts, le protocole ayant dit son mot, par décret spécial des affaires étrangères le bénéfice de l'exterritorialité fut accordé à tous les immeubles qui abritaient les ministres et leurs suites. Ce ne fut pas là qu'une politesse, mais une concession effective avec tous droits afférents. Ainsi à la première heure, comme signe d'occupation, fut hissé sur chaque palais le pavillon noir, jaune, rouge, aux couleurs nationales. Voici ces demeures administratives et ces maisons privées telles qu'elles se présentent aujourd'hui : L'Hôtellerie, manoir de style normand, reçut la plupart des Excellences et leurs familles. Dans un salon au rez-de-chaussée, se tient le conseil des ministres. Le hall est réservé aux réceptions officielles. Chaque membre du gouvernement possède là son appartement, son salon et son secrétariat. Les services ,archives et bureaux s'installèrent place Frédéric-Sauvage ,dans un vaste immeuble qui n'avait jamais été occupé. Sept pièces composent chacun d'eux. Sur le seuil fut collée cette enseigne : («Palais des Ministères». Au rez-de-chaussée, un vaste Tdcâï" û "Sfë réserve pour vS \snàxnoïe~ tTuSïe-' présentants; un office du travail, que dirige M. Schollaert, président du Parlement ,et le greffe du Sénat y fonctionnent à cette heure. Deux ministères logent à part : les affaires étrangères et l'appartement privé du ministre Davignon, installé villa Hollandaise,et la guerre,qui occupe la villa Louis XVI, avenue des Régates, et deux annexes. Pour M. de Broqueville, président du Conseil * et ministre de ce département, a été spécialement j aménagée la -/illa Roxane, voisine du ministère. | A la porte des villas et palais ,des guérites ont V été dressées, peintes aux couleurs nationales. Des v gendarmes belges y montent la garde. Cent cinquan- i te forment la garnison. Des postes de police sont en ; outres répartis avenue des Régates, à l'Hôtellerie, . et place Frédéric-Sauvage. j Les postes et télégraphes oni remplacé l'ancien 1 bureau français : un standard y fut établi pour les communications téléphoniques de ministère à ministère. Par courriers spéciaux y arrivent quotidienne-| ment les lettres du grand^ quartier et de Furnes. Ici se débitent aussi des timbres singuliers qui feront ^ plus tard la joie des collectionneurs ;portant l'effigie du j. : Roi, ils sont datés «Havre-Spécial, bureau belge de i. Sainte Adresse, n j; ! Nantie de ses ministères, de ses postes et de ses gendarmes, la principauté belge forme une vraie . place, dont le commandement est confié au colonel Hemricourt de Grune, qui a comme adjoint, chef du service territorial, le major de Longueville. Un service de la Sûreté fonctionne. A côté de tout gouvernement, pour affirmer sa souveraineté, figure un corps diplomatique. Ici sont représentés la France, le Saint-Siège, la Grande-Bretagne, la Russie, la Roumanie, les Pays-Bas, l'Italie, le Brésil, la Grèce, le Japon, la Norvège et l'Espagne. Il est aussi un Palais du roi. L'aide de camp, lieutenant général Jungbluth, de concert avec M. Hennion, le tient aménagé. Albert 1er ne l'a pas encore inauguré, il y viendra plus tard. Depuis l'invasion, le Roi n'a jamais quitté le sol belge. Il est toujours resté à la tête de ses troupes ,qui défendent la portion suprême du territoire. la Politique italienne a deux objectifs - IL Y A LE TRENTIN MAIS IL Y AURAIT AUSSI TUNIS.. Le Berliner Tageblalt publie une dépêche de Rome dont nous croyons devoir reproduire le texte ci-après, afin que nos lecteurs puissent se rendre compte des deux courants qui travaillent, en ce moment historique, l'opinion italienne: « Le célèbre historien Curatoio vient de publier un ouvrage intitulé: La France et l'Italie, qui permettra aux classes dirigeantes italiennes de tirer d'importantes conclusions.Curatoio, qui est un partisan enthousiaste de l'Allemagne et de la Triple-Alliance, expose exactement les sentiments qui animent actuellement les Italiens, lorsqu'il écrit: « Le pays ne souhaite pas la guérit; il ne la craint pas non plus, envisageant les importantes revendications justes qui sont en cause et les droits imprescriptibles qui ne pourront peut-être plus tard se réaîiier en aucune autre circonstance, ef qui, s'ils peuvent se réaliser alors, ne pourront l'être que par les armes ». Curatoio se demande ensuite'quelle est la mission de l'Italie au moment où les plus grands peuples jettent sur les champs de bataille des générations d'hommes, et ce pour dominer le monde. II répond que la politique italienne doit avoir un double but pour que la neâfltâlK' d'aujourd'hui ne soit pas une honte demain.Un de ces buts correspond à l'ancien idéal des combats pour la liberté de l'Italie ef concerne la frontière de l'Est; il doit garantir la sécurité de l' Italie en lui donnant le Trentin et en rectifiant la frontière de l'Isonzo. Cette région frontière, l'Italie aurait déjà dû et pu l'obtenir en 1866, sd la France n'avait alors sacrifié les intérêts du pays. Le second but, c'est d'obtenir un pays" que, depuis des années, cent mille Italiens, comme des esclaves, travaillent à enrichir et qui doit appartenir à l'Italie. C'est, dît Curatoio, la Tunisie, qui a été enlevée à l'Italie par ruse. La Tunisie, qui, avec sa forteresse de Viserta, ne menace pas moins h sécurité de la Sicile et du Sud de l'Italie que l'épine tyrolienne dans le Nord de l'Italie, la Tunisie doit devenir italienne. Et l'historien continue:Ce serait une grave erreur si l'Italie, n'envisageant que son ancien idéal, regardait uniquement du côté de l'Adriatique qui n'est en réalité qu'un golfe dans la mer Méditerranée, au lieu de regarder aussi du côté de cette mer qui touche à la Tunisie, l'Asie Mineure et l'Egypte, et où devra se décider l'expansion italienne.Comment l'Italie peut-elle réaliser ses justes revendications? En obtenant de l'Autriche qui combat contre la France la rectification de la frontière de l'Est, et de la France qui combat contre l'Autriche, la cession de la Tunisie. Mais si nous ne pouvons, comme Napo- Won cfunhaitfie x-riniro nn<' r.Hîinn p1 ' ' : ro'"1. ,, retourner ensuite contre une autre puissance, nous devons laisser à notre diplomate le soin de résoudre la question. En d'autres mots, l'Italie doit faire peser dans les deux balances sa neutralité ou son intervention; son épée qui reste dans le fourreau doit obtenir le même résultat que.si elle l'en avait retirée. Le professeur de Lollis, qui est à Rome à la tête du mouvement neutre, est arrivé aux mêmes conclusions. Le professeur, qui vient d'avoir un due', à cause de ses sentiments germanophiles, écrit dans Yllalia Nostra: « Il ne faut pas désespérer de voir l'Italie obtenir de l'Autriche la frontière (le Trentin) qui de ce côté, est réclamée par les aspirations nationales. Lorsque cela se sera réalisé, alors l'Italie aura les mains libres pour conquérir aussi un territoire de l'autre côté (sur ta Méditerranée). » - >—*» • Les batteries à moteur AUTRICHIENNES Le commandant des batteries à moteur autrichiennes, le major Albert Langer, a fait la déclaration suivante au correspondant de la Neuc Freic Presse, de Vienne, au sujet des batteries à moteur qui on? pris part à la destruction des forteresses belges. Nos batteries à moteur furent d'abord dirigées vers Verviers, elles furent dirigées vers Namur le 2i août, où leur activité commença. Deux jours pius tard, vers i heure, le premier fort de Namur, le fort de Cognelée, tomba ; une heure plus tard oe fut le suivant. Les mortiers de 30.5 entrèrent en action contre le fort de Cognelée; contre les autres on employa des mortiers de 42 cm. Le 24 août, Namur était entre nos mains. Le 27 août, nous nous mîmes en mouvement vers Maubeuge. Là, prit position, le 29, la moitié seulement de nos batteries ; l'autre moitié fut dirigée contre Givet. Dans l'après-midi de ce même jour, nous reçûmes le premier feu de la coupole du fort de Boussoîs. Bientôt celui-ci cessa pour recommencer à la faveur de l'obscurité. Le résultat fut insignifiant. Le Jour suivant, nos batteries ouvrirent le feu contre Bous-sois. Cinq coups furent tirés et la coupole ne tourna plus. Le S septembre Maubeuge se rendit. Alors les batteries furent dirigées vers Bruxelles et de là vers Anvers, où nous prîmes position le 29 septembre. Le jour suivant, elles ouvrirent le feu contre les forts de Koningshoyckt, Kessel et Broco hem. Quand la première ceinture tomba, les batteries prirent position devant la seconde enceinte qui tomba aussi. Elles furent alors mises en posite pour bombarder la ville, sans cependant entrer ci? action. En même temps, les autres batteries luttaient avec succès près de Givet, Liouville et Troyon. Je ne puis faire aucune autre communication à h presse au sujet de l'activité des batteries. Le 16 janvier, je fus invité à déjeuner ,par l'empereur Guillaume. Il me salua d'une façon cordiale en disant ces mots: «Enfin, je connais le commandant des batteries austro-hongroises. Vous nous iver rendu de grands services». L'empereur Guillaume me serra la main. II était arrivé le jour même de Soissons et était de bonoe humeur. N® 61 V&Atiraii à Mars 1915 y.*)'V'i y/ 1 n-'imrraiii ■iLi'gaiîL"" '■ I ■"■iinwmmtmmmmammimÊiimmÊmmÊÊm.

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Cet article est une édition du titre Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Arlon du 1914 au 1916.

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