Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 23 Août. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7k807/
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I 4° Année — N° 363 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessingua : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 23 Août 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS: .. ., , 1 florin par mois Hollande: _ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LA BONNE POUSSÉE -5* ^ Après la Marne la Somme ; après la Somme, l'Oise. Nos soldats poussent l'ennemi sans arrêt, avec une fougue et nne bravoure où se confondent les qualités diverses mais équivalentes des trois peuples anglais, américains et français, dont les fils, étroitement unis, écrivent allègrement le premier chapitre de nos revanches. Le glas de la toute-puissance allemande sonne distinctement dans ces plaines de France qui virent la grande ruée de 1914, assistèrent au prodigieux rétablissement exécuté par le maréchal Joffre, subirent à nouveau la souillure de l'ennemi dans les beaux mois du dernier printemps et contemplent aujourd'hui la morsure lente, énergique et tenace du maréchal Foch aux chausses des Barbares acculés à la retraite désastreuse et déprimante. Les Allemands reculent 1 Les Allemands reculent !... Ils abandonnent par dizaine de milliers chaque semaine, chaque jour presque, leurs hommes, dont beaucoup se rendent avec joie pour échapper a l'infernale contrainte par quoi on réussit encore à les envoyer à la tuerie. Ils sèment les routes de leurs canons de tous calibres, de leurs engins de tranchées, de leurs mitrailleuses, de leurs caissons et chariots bondés d'obus et de munitions. Le 6 août M.Clemenceau établissait ainsi le bilan de la contre-offensive entre Aisne et Marne : 35,000 prisonniers et 700 canons.Le 14 août, le communiqué officiel donne comme chiffre des prises de la 4e armée anglaise et de la le armée française sur la Somme : 28,000 prisonniers et 600 canons. Le bulletin d'hier du maréchal Foch fixe à 10,000 le chiffre des prisonniers cueillis par les Français sur l'Oise dans les journées des 18, 19 et 20 août. Le total — chiffres officiels — des prises faites par nos troupes du 18 juillet au 20 août, soit donc en un mois de temps, se monte à 73.000 prisonniers et 1300 canons. Et si l'on ajoute à ce total, les prisonniers faits par l'armée du général Humbert et les canons enlevés par elle, qui ne sont pas compris dans la totalisation précédente, on arrive environ au chiffre de 80.000 prisonniers et de 1700 canons. C'est de loin le butin le plus important fait par les Alliés en un pareill laps de temps. Ludendorff, s'était fait fort de gagner la guerre par la supériorité des effectifs. 11 voit s'ouvrir brusquement dans les rangs de son armée un trou énorme, considérablement agrandi encore par les pertes en morts et en blessés. Il a fait donner ses réserves, et notre avance ne s'en est que fort momentanément arrêtée. Nouveau sujet d'anxiété pour le grand état-major allemand, dont l'angoisse trouve jusqu'au sein des formations combattantes un écho dont nous avons les preuves irrécusables. En effet, au cours de récents combats l'on a trouvé un document signé Ludendorff qui montre la crainte des Allemands au sujet de l'épuisement de leurs troupes. " L'état de nos réserves en homme et notre situation économique à l'intérieur nous obligent de renvoyer aux forces combattantes t»us les hommes du service armé. „ Ce document donne une destination à tous les hommes du service armé employés à l'arrière et il ajoute : " Le haut commandement désire avant tout récupérer les réserves de l'infanterie.Des prisonniers appartenant à 49 garnisons différentes d'Allemagne confirment l'existence de cette crise et disent que les garnisons ont été vidées par les envois faits aux forces combattantes. Aux dires des prisonniers, les hommes récupérés à l'arrière comprennent des mécaniciens du centre d'aviation d'Adlersdorf, près de Berlin, et des mineurs d'Aix-la-Chapelle. Des garnisons ont fourni de 400 à 500 hommes du contingent de 1920, jeunes gens âgés maintenant de 18 ans. Nous savons d'autre part par diverses informations concordantes venues du pays envahi,, que l'ennemi y a partout réduit ses garnisons au strict minimum pour envoyer au front tous les hommes disponibles, y compris les borgnes, les bancals, les rachitiques et les perclus. Voilà où en est réduite l'Allemagne, la Puissante, l'invincible Allemagne, après un "lois seulement de la contre-offensive Foch. Or nous avons encore devant nous avant 'hiver deux bons mois que le généralisée français, dont le génie s'épanouit en beaux fruits au grand soleil d'août, ne .hissera sans doute point passer inutilement.| Un >eu de patience encore. La victoire, j^and elle sourit aux combattants, dou- >1 v ble leur force. Nos' grands poilus l'ont vue devant eux partout ou ils se sont donné la peine de la chercher. Ils ne la quitteront plus jusqu'au moment où l'ayant forcée, comme dit Pétain, ils nous rendront, avec la fin du militarisme prus ien, la paix du monde. La tâche reste lourde certes. Nous ne nous berçons d'aucune illusion. Mais nous savons, par tant d'expériences éclatantes d'évidentes clartés, que l'œuvre qui reste à accomplir, quelque formidable qu'elle puisse être, ne dépasse pas les hommes qui l'ont si vigoureusement entamée, mus par l'idée sainte qu'ils sont partis à la conquête de la liberté. Les événements, d'ailleurs, comme toujours quand la fortune tourne, leur viennent en aide déjà et nous avons tous la sensation nette qu'ils vont continuer de travailler pour eux. L'ennemi a en lui un ver rongeur, qui le mine et le démolit plus encore peut-être que les coups que nous lui portons. Toute sa force repose sur la tyrannie et ■jamais la tyrannie n*a résisté longtemps au grand souffle salubre des idées nouvelles. L'échaffaudage compliqué de son organisation intérieure craque déjà si-nistrement. Tandis que l'Autriche finit de se désagréger et que le tsar des Bulgares se meurt dans un cabanon, d'Ar-khangel et de Vladivostok viennent de mauvaises nouvelles pour la pérennité de la paix de Brest-Litovsk. Et tout cela n'est rien encore, s'il est vrai comme l'annoncent les journaux de Berlin, que l'armée allemande connaît déjà la grave maladie du doute et de la suspicion. "Il y a des traîtres parmi nous,, dit le grand état-major lui-même, sans s'apercevoir qu'au lieu d'excuser sa défaite,il ne fait qu'en annoncer ainsi de prochaines aggravations. La confiance s'en va chez les Boches. C'est parce qu'elle n'a jamais cessé d' ex!"f -r chez nous depuis Liège, depuis 1? nie ri» 1914- François OLYFF. AU JOUR LE JOUR Le président Wilson viendra-t-il ■Jf"ygf en Europe cet automne? Beaucoup de gens le croient, qui n'en savent JfjjjLf rien. Moi, qui n'en sait pas da-^ vantage, je ne le crois pas. D'abord, le président Wilson est assez occupé en ce moment, vous ne l'ignorez pas. Et un voyage en Europe, qui prendrait beaucoup de temps, le dérangerait beaucoup, sans apporter à la cause un avantage décisif. Et puis, le voyage n'est pas sans inconvénient. D'abord, au point de vue — sans doute négligeable — de la tradition américaine qui interdit au président de quitter le territoire américain tout le temps qu'il occupe la Maison-Blanche. Seul, M. Taft a violé cette règle, mais il n'est allé qu'à Panama. Aller à Panam, c'est une autre affaire ! Sans doute, tout le mpnde en Europe serait charmé et honoré de voir M. le Président des Etats-Unis, qui est, avec le maréchal Foch, un des plus grands hommes d'aujourd'hui. Et quelles réceptions, et quels honneurs, et quel enthousiasme ! Et pour nous, ô mes confrères, quels magnifiques sujets de « copie » ! Mais, ce n'est pas le moment, pas encore, et sans doute M. le président Wilson le sent très bien, et tout le peuple américain avec lui. Sa place, pour le moment, est à Washington, où il donne le plein de son splendide effort. L'heure des réceptions et des apothéoses n'a pas. encore sonné. Elle sonnera sûrement, puisqu'elle doit sonner avec le carillon qui annoncera la paix victorieuse. Ce sera dejnain, sans doute. Attendons demain, et apprêtons-nous alors à fêter dignement dans la paix, le grand ouvrier de cette paix. Les Allemands seraient enchantés que M. le président Wilson vint en Europe. D'abord parce qu'ils profiteraient de sa visite pour dii-e : « Ah ! vous voyez. Ça ne va pas. Ils ne s'entendent plus, ces voleurs d'alliés. Ils ont fait venir Wilson en Europe pour li^_ inculquer la bonne doctrine de la guerre économique, dont il est adversaire, et du rapt de nos colonies, dont il ne veut pas. » Des; blagues, évidemment. Des blagues allemandes ce qui est très mauvais pour une blague. Et puis, il y aurait la possibilité, vague sans doute, mais encore la possibilité de torpiller M. le président des Etats-Unis. Ah ! il serait populaire eu Allemagne, le jeune bandit sous-marin qui aurait « eu » le président Wilson à coups de torpille, et Guillaume II comme Hindenburg le serreraient sur leurs poitrines étincelantes de vaines croix. Mais cela_ aussi, c'est un rêve allefnand. Enfin, si le président Wilson venait en Europe, il faudrait qu'il visitât non seulement tous les fronts, niais encore tous les souverains alliés. Ce serait très long, très compliqué, très fatigant, et avouons-le, parfaitement inutile. Au surplus rien n'est venu confirmer eneore que l'on songe véritablement à la possibilité de ce voyage, en Amérique, et je sais beaucoup de bons esprits parmi les familiers de Whitlie-House, qui ne veulent pas en entendre parler. La décision présidentielle est encore réservée. Mais si malgré tout, ce voyage se 'faisait, il faut bien reconnaître que ce serait quel- Une double offensive se développe avec succès Lassigny est tombé ! Les Français prennent en outre les bois d'Orval et de Carlepont, et les villages de Carlepont, Cuts, Oamelin et Bléraneourt Les Anglais attaquent avec un plein succès sur un front de 16 km. au N. de l'Ancre Ils ocetipeiïif Beaucourt, Puisieux, Ab!ais?a:eviile, ^îo^esirsevilie, Achïet»le«iPetït et Csgg&srceiies-Se-Somi© —-El Les Français continuent leur avance et occupent Carlepont et Cuts PARIS, 21. — Havas officiel*^ h. : Cette nuit la situation est restée inchangée entre l'Oise et l'Aisne. Les Allemands n'ont tenté aucu.ne réaction.Nos troupes ont continué ce matin leur avance sur tout le rrç>nt. Carlepont et Cuts sont en nos mains. Après de vifs combats, nous avons gagné du terrain à l'O. de Lassigny et nous avons repoussé plusieurs attaques en Champagne. Lassigny est tombé - - 20 villages reconquis -- Une avance de 8 km. en certains points PARIS, 21. — Havas offic. 11 h. soi/^: Entre la Matz et l'Oise, l'ennemi malgré sa résistance a dû reculer sous la poussée de nos troupes. Lassigny est tombé. Plus au S. nus troupes ont pris pie,' sur le; plémont, p.is le bois d'Orval et avancé leur ligne jusqu'à la lisière de Chiry-Ourscamp. A l'E. de l'Oise, nous avons continué nos succès pendant la journée. Notre aile gauche a pris les bois de Carlepont et s'appuie à l'Oise à l'E. de Noyon, entre Sempigny et Pontoise. Plus à l'E. nous avons passé la route de'Noyon à Coucy-le-Château, pris Ga-melin-le-Fresne et Bléraneourt et avancé nos lignes jusqu'aux lisières de Saint-Aubin. Nous avons depuis hier reconquis une vingtaine de villages et effectué une avance de 8 km. en certains points. Offensive anglaise au N. de l'Ancre LONDRES, 21. — Reuter officiel matin: Ce matin à 4 h. 55, nous avons attaqué sur un large front au N. de l'Ancre. On annonce que nos troupes font des progrès satisfaisants. Nous avons complètement repoussé de fortes attaques ennemies contre nos nouvelles positions au S. et au N. de la Scarpe. Nous avons légèrement amélioré nos positions aux environs de Fampoux. Entre Festubert et la Lawe, nous avons avancé nos lignes et capturé Le Tou-r e t. Nos troupes ont exécuté avec succès des attaques locales sur un front d'un mille dans le secteur de Locre. Tous nos objectifs ont été atteints ; nous avons fait des prisonniers. L'attaque s'est développée sur un front de 16 km. au N. de l'Ancre avec un plein succès LONDRES, 21. — Reuter officiel soir: L'attaque britannique exécutée le matin du 21 sur un front de 10 milles de l'Ancre aux environs de Moyennevillè, a été couronnée de succès. Nos troupes ont pénétré profondément dans les positions ennemies sur tout le front d'attaque et ont fait de nombreux prisonniers. Des troupes anglaises et néo-zélandaises appuyées par des tanks ont donné le premier assaut à la faveur du brouillard et pris les villages de Beaucourt-sur-Ancre, Puisieux - au - Mont, Bucquoy, Ablainzeville et Moyenne ville. que chose d'inouï et que jamais l'Europe non-boche n'aurait assisté à un spectacle pareil. Car le président Wilson, ce n'est pas seulement un grand esprit, un grand législateur et une grande âme, c'est une force haute et claire, et il est la conscience môme du peuple américain. Il est le président et le chef sans reproche et sans peur d'un grand peuple sans peur et sans reproche. Et c'est comme tel que nous l'acclamerons et le bénirons s'il vient ! .— E. F. (- Les divisions anglaises ont développé l'attaque jusqu'aux environs du chemin de fer Albert-Arras et pris Achiet-le-Petit, le bois de Loges et Cour-celles-le-Comte. De violents combats se continuent le long du chemin de fer et une résistance vigoureuse à l'O. d'Achiet a été brisée. L'activité des patrou'lles de combat a entretenu les Allemands en face de Thiep-val et au N. du front d'attaque. Notre ligne a été avancée entre Boisleux et St.-Marc-Marcatel. Sur la Lys nous avons également avancé notre ligne aux environs de Le Touret, à l'E. de Paràdis et entre Merville et Outtersteene. Au S. de Locre, nous avons fait 138 prisonnhrs. Le nombredes prisonniers et des canons capturés augmente toujours LONDRES, 21. — Reuter : On mande du quartier général britannique que l'avance s'est effectuée sur un large front. Le nombre des prisonniers et des canons-capturés augmente toujours. Les pertes allemandes sont énormes ; l'armée d'Otto von Bellow surtout a beaucoup souffert. Au front américain PARIS, 21. — Reuter o'ffic. américain : Action d'artillerie dans les Vosges et sur la Vesle. Rien d'autre à signaler. Les Etats-Unis nous envoient journellement 249 navires chargés de troupes et munitions ! PARIS, 20. — On annonce qu'actuellement 249 bateaux chargés de troupes, munitions et vivres partent journellement des ports des Etat-Unis vers la France, ce qui signifie qu'il y a un départ toutes les 6 minutes. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 21.— Wolff officiel : Près de Neuf-Berquin et de Merville et au S. de la Lys, les détachements d'infanterie que nous avons laissés dans la zone en avant de nos nouvelles lignes ont repoussé plusieurs coups de main ennemis'et des attaques partielles. Nos mitrailleuses et notre artillerie ont infligé à l'ennemi des pertes sérieuses. Combats d'infanterie des deux côtés de la Scarpe et au N. de l'Ancre. Au N.-O. de Roye, des divisions de la garde et saxonnes combattant depuis le 9 août au plus fort de la lutte ont repoussé de nouvelles et puissantes attaques ennemies. Elles ont fait des prisonniers au cours d'attaques dans les lignes ennemies. Entre l'Avre et l'Oise, la lutte d'artillerie a atteint une grande puissance dans l'après-midi. Des deux côtés de Crapau-mesnif, au N. et au S. de Lassigny et sur les hauteurs au S.-O. de Noyon, l'ennemi a exécuté plusieurs fois de fortes attaques ; elles ont été brisées par notre feu ou nos contre-attaques. Sur le front de bataille entre l'Ancre et l'Avre, nous avons détruit, suivant les rapports des troupes, plus de 500 tanks ennemis depuis le 8 août. Entre Oise et Aisne a commencé hier la nouvelle tentative de rupture de l'ennemi, qu'avaient préparée les fortes attaques du 18 et du 19 août. Après avoir porté le feu d'artillerie au maximum, les troupes noires et blanches des Français -ont attaqué de grand matin en formations profondes soutenues par de nombreux chars d'assaut. Elles ont pénétré par endroits dans nos premières lignes. Vers midi le premier assaut ennemi était brisé sur la ligne Carlepont, S. de Bléraneourt, Vezaponin, Pommiers. Une vigoureuse contre-attaque des régiments de chasseurs allemands a rejeté sur Bieuxy l'ennemi qui avait pu pénétrer jusqu'à la crête de Juvigny. L'ennemi a continué ses attaques jusqu'à une heure tardive dans la soirée. Elles ont été brisées sur tout le front par notre feu d'artillerie et en partie par des contre-attaques. Les tentatives de rupture de l'ennemi ont échoué dès le premier jour de la bataille, malgré une dépense de forces sans mesure, et avec des pertes énormes. Nos aviateurs de combat ont pris une part active à l'action. Dans des vols de nuit, il", ont attaqué dans les villages et sur les routes à coups de bombe et à la mitrai leuse l'ennemi qui se trouS vait sur ie terrain de l'attaque. Pour Berlin, tous nos efforts auraient échoué ! BERLIN, 21. -- Wolff officiel soir : En Flandre, combats locaux à l'O. du mont Kemmel. Au N. de l'Ancre, de fortes attaques anglaises, exécutées sur un large front dans la direction de Bapaume, ont échoué avec des pertes considérables pour l'ennemi. Un nouvel effort de trouée des Français entre l'Oise et l'Aisne, a échoué. L'attaque s'est faite par surprise LONDRES, 21. — Reuter: La 5e armée du général Bying a effectué sans préparation d'artillerie une attaque sur un front de 10 milles entre Moyenneville et Beaucourt-sur-Ancre. Elle a surpris complètement l'ennemi et capturé les villages de Courceiles et Achiet-le-Petit. On annonce même la prise d'Achiet-le-Grand, mais cette nouvelle n'est pas officielle. Si elle était exacte, l'avance serait de 3 milles en profondeur. La chute de Noyon attendue PARIS, 20. — Après le communiqué officiel de ce soir annonçant l'heureux résultat de la nouvelle.offensive du général Mangin, ont attend sous peu la chute de toute la position fortifiée de Noyon. W 4/ IW —— — EN RUSSIE Berlin annonce des succès BERLIN, 21. — Le Berliner Tageblatt apprend de Copenhague : On annonce de Moscou à Stockholm que les troupes du soviet ont remporté en Arkhangel et au lac Onéga une grande yictoire sur les troupes anglaises et la garde blanche. Les troupes du soviet ont remporté aussi des succès dans les territoires du Don. Les Japonais en Sibérie LONDRES, 21. — Reuter: Le Times apprend de Vladivostok que le général Otani y est arrivé le 16 et que la majeure partie des troupes japonaises est partie pour la Sibérie. Les Chinois à Vladivostok LONDRES, 21. — Reuter: Le Daily Mail apprend de Tientsin que le premier contingent chinois est parti de cette ville pour Vladivostok par Péking et qu'il se joindre aux armées alliées de. Sibérie. La grève des omnibus terminée à Londres LONDRES, 21. — Reuter : La grève des tramways et des omnibus a pris fin presque complètement. On espère que là trafic normal sera rétabli Vendredi.

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