Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 11 Octobre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xw47p8vz6t/
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5e Année — N? 49 Hédactlon S Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téiiph.216 Bureau à iViaestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessingue : Slijkstraat/ 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 11 Oct. 1918 à jsereis Se isyméfo ABONNEMENTS : y i. ,1 florin par mois HoNande • .. ' „ 2.50 fl. par*3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Le 4me Anniversaire A NOS INTERNÉS " Lorsqu'on écrira le récit des opéra- d'armes viennent de bondir des tranchées "tions entre le 1er et le 15 octobre 1914, de l'Yser où depuis quatres années ils " on sera étonné de l'importance du rôle rongeaient leur frein, voici que la terre " de la position fortifiée d'Anvers au cours des Flandres vibre à nouveau sous leurs " de cette partie de la campagne. „ pas. Ce* paro.es ne sont pas d'un ami ; elles émanent au contraire de celui de nos ad- il v a Quatre ans versaires qui avait le moins d'intérêt à ^saue S4ouï iôu/ traversèrent les témoigner aiijs^de la grandeur du service P <3 1.-^ ' ^ vffl £t SÏÏ! Sï Al ié? eïles Lnt duTénéral s'arrêtèrent aux mêmes endroits pour se cause des Alliés ; eues sont du gé reposer. Mais ils étaient alors harassés von Beseler qui commandai t de misères et de fatigues, leurs vêtements troupes ass égeantes et qu. ve ait de su étaient en lambeauXj ieur âme était pro- bir lorsquil les prononça, a des fondément triste : toujours il s'étaient bat- la plus amère, 1 échec e Plub bens e tus un contre trois, toujours, malgré leur ses espoirs les plus fondés. vaillance, malgré le succès qui parfois Anvers était vide. le R î, te G lgur souriait;- ils avaïent dû reculer, aban- ment, 1 armée de campagne, 1 armée de donnant aux mains de j'ennemi, qu'ils forteresse avaient disparu. La p savaient cruel, morceau par morceau, 1 immense ca™P e a Rp|m-niip valait presque toute leur pauvre patrie. tional de la défense delà Belg que valait Tandis qu'aujourd'hui, leur âme est à l'ennemi pour tout butin de guerre deux , f ^jh J 3rc-nt«? de la Vic- 0U ÎT toire : devant leur élan irrésistible, le invalides et blessés n avaientpu^e e! a boche maudit recu]e et rend gorge . eues et une petite quantité de maté e pille et incendie encore parce qu'il ne se qui avait été rendu i oiilmanHc h» sent pas encore complètement battu, mais Les communiqués officiels altemands de ga f ^ et bientôt il tom- 1epoque sont intéressants k rebre ce ^ f *x en hurlant: Kamerad ! n est que te 14 octobre que Balin annonce Heureux et glorieux frères d'armes, que l'ennemi avec lequel se trouve ufle de {oi/mon cœur votre vail_ partie de la ; garnison d Anvers se retire {ance et j.applaudis à vos exploits. Mais hâtivement a 1 ouest de Gand ve s pardonnez-moi si une ombre d'amertune CÔt^n Le 15, -W(/SIL àq Anvt<f et de regret - celui de n'être pas à „ 5000 prisonniers ont été fans à , vQg £Ôtég _ ge répand sur mon gmô „ qu il est a supposer que P ef m'empêche d'être, comme vous, com- „ grand nombre de soldats be ges q platement joyeux. Vous avez pendant „ ont revêtu des habits civis seron _ quatre ans enduré tes plus pénibles pri- » prisonniers, que suivant nnf) vations physiques et morales; vous avez » consuls de lerneuzen, e > vécu dans la boue des tranchées, expo- „ Belges et 2000 Anglais on. pe gés à ]a mitrai]|e de i'adversaire et aux » territoire hollandais ou ppqtant h# intempéries d'un climat meurtrier; vous „ sarmés, et enfin, que ie R aVez souffert d'être abandonnés à vous- » l^Armee Belge a aban oniu mêmes, sans nouvelles des êtres chers „ Gand a lappioche des troupes restés en pays occupé par l'ennemi, mais » mandes ,,. vous avez eu je remède puissant de Ces textes prouvent nettement q e i»action continuelle du corps et de l'es-secret ^ des opérations de 1 Armée g remède souverain puisque votre avait ete bien gardé. L abandon sou _ vigueur et votre enthousiasme sont de- de la défense de la Nèthe* P S meurés incomparables. l'Lscaut par 1 armée de campagne da Maig ce serait ung erreur de croire la nuit du 6 au 7 octobre, le cd act que les souffrances des milliers de vos temporaire de. 1 occupation de a 2èm camarades qui ont dû subir la captivité ligne de défense par la 2e Division d Ar j>jnternement ne soient pas compara- mée Belge et la Division Navale Anglaise b]eg aux vôtreSi L'exil, le manque de pendant les journées des 7 et 8 octobre, jjber^ et d'activité ont impressionné sin- la merveilleuse retraite de ces troupes gUjièrement ieur santé et leur énergie et 4'Anvers jusqu au canal de Gand a bel- .[g gont aujourd'hui dans une situation zaete, te maintien sur la rive gauche de . . impérieusement des soins im- l'Escaut d'une partie seulement de la gar- ^édiatss nison de forteresse de la Piace destinée pour jeg avoir partagées, je connais à couvrir la retraite de 1 armée de cam- jgurs ..es £t jeurg douieurs. Je sais compagne et à retenir sous les murs d Anvers b-en jgur ^me est restée triste, triste les troupes de siège pendant le temps comme j>était la vôtre ^ pareille époque, indispensable au salut de 1 aimée, toutes jj y a quatre ans. Eux aussi, ils ont fait ces opérations furent ignorees ou incom- jadis |eur devojrj tout leur devoir ; ani-prises par 1e commandement allemand. jug bej espri{ d'abnégation et Ces opérations successives ne consti- dg sacrifjce) ijs ont exécuté pour 1e tuèrent d'ailleurs que le déve.oppemeni mjeux ies ordres de leurs chers, demeu-logique d'une manœuvre audacieuse con- rant s{oïnUement à leurs postes de com-çue par tes états-majors alliés et a laquelle bat tandis qu'ils voyaient leurs frères devaient coopérer des forces anglaises et d'armes s'en aller à pas pressés vers françaises. Cette manœuvre qui visait au Qand vers Ostende, vers la France, déblocus de la Piace d Anvers éenoua en fin lamais malheureusement jusqu'ici l'hom-de compte par suite de circonstances îm- ma ,Ug méritaient n»a été rendu à prévues, mais son entreprise eut cepen- jgur courage ej. ^ leur dévouement, jamais dant des conséquences mcaiculab.es sur , djt jeur sacrific« n'avait la suite des opérations des armées aile- été vajn_ mandes en France et en Belgique. Combien de compatriotes venus de tous M. Winston Churchill, Q"1 était en oc- j . dg j Belgique tes ont interro-tobre 1914, 1er Lord de 1 Amirauté Bn- leur digant avoir, jusqu'au jour de j tannique et qui vint officiellement a An- lgur arrivée en Hollande, tout ignoré de vers le 4 octobre pour mettre le com- cg ,j!g avajent fait ainsj que [eurs an-mandement belge au courant des intentions cjeng {rèreg d'armeS| pour la défense de et des décisions prises par nos alliés, a pà{rj ignorance que l'ennemi s'était publié en 1916 dans une revue anglaise b;en dé de dissjper mais dont il avait une étude sur la Chute de la Place au contraire essayé d'abuser pour semer, d'Anvers, dans laquelle il e^Pose magis- parmi nog compatriotes, la colère et la tralement la portée du problème strate- 5ésunion gique qui dominait la situation sur le internés, mes amis, qui avez si souvent front occidental pendant les deux premiers avec tant dg raisons r maudit 1e sort mois de la campagne. (1) que vous fit la fortune désarmés, laissez- Le 2me chapitre de cette étude est moj vqus conseiller encore un peu de intitulé " Comment Anvers sauva es courage et un peu de patience. ports de la Manche „ et ce titre synthe- Leg journaux vous ont appris que des tise remarquablement le rÔie joué par notre démarches pressantes sont faites en ce grande position fortifiée entre le 1er et moment pour améliorer votre régime alite lo octobre 1914. , , .. mentaire et pour vous rendre une liberté Malheureusement au moment ou M. ung activité dont plusieurs milliers d'en-Churchill publia son étude,_ Anvers n était trg youg gont depuis qUatre ans complè-plus qu'un souvenir déjà lointain, tant tement privés. les événements s'étaient précipités depuis [e lug ferme espoir que le remède sa chute, tant 1e bruit du canon s était mQral _ celuj a èg ,equel vous aspirez éloigné d'elle, tant l'attention de 1 opi- surtout _ ne tardera plus. Une observation nion publique était passionnément orien- scriipuleuse des lois et des règlements tée vers d'autres champs de bataille et mi!itaires est peut-être seule responsable vers d'autres problèmes pareillement émou- de Ja longue épreuve à laquelle votre pa- va"ts. tience a été soumise. Mais voici que 1« bruit du canon se Après une pénible captivité en Allema-rapproche, voici que nos héroïques îrêres gne et un internement de quelques mois ; en Suisse, 1e Lieutenant-général Déguisé, (1) histoire du siège et de la chute i)e ancjen Commandant de la Position Forti-la place d'anvers, pair wpton Churdi^û. fiée d,Anvers vient d'arriver au Hâvrei m ct> « p- AU JOUR LE JOUR En attendant !a réponse L'Allemagne, couronnée de cen- JT —£■ dres, en chemise et la corde au cou, dans l'attitude pas fière des JrijM bourgeois de Calais, attend dans * la sueur de l'angoisse la réponse * du président Wilson. Et cette attente est pénible au point que dans certaines villes boches on annonçait hier que la réponse était arrivée et qu'elle était favorable. Des bourgmestres un peu pressés ont même fait afficher cet énorme canard —'hélas! non comestible! — sur les murs de leur cité, et des marguil-liers exeités ont fait sonner les cloches, dans les quelques églises allemandes où il y a encore des cloches, et qui sonnent ! Pourquoi, cet émoi, au fond ? Les Alle-maïads attendent-ils donc une surprise de la réponse du président Wilson ? Ils auraient le plus grand tort. Cette répons», mais nous la connaissons d'avance et il faut être Allemand pour se blouser à ce sujet. Il faut les voir faire les gentils et les bons apôtres en parlant du président américain qu'ils insultaient si copieusement et si bassement hier. Toute leur presse d'aboyeurs a repris par ordre sa muselière. Wilson n'est plus le perfide, l'abominable, le dégoûtant mangeur d'enfants de Washington ! Il n'est plus le scélérat dénoncé hier ! Il est tout-à-coup promu grand magis-ter, arbitre des destinées du monde, et homme de haute conscience ! C'est très drôle. Ce qui sera bien plus intéresant que la réponse de M. Wilson, ce sera la réponse de l'Allemagne à cette réponse-là. Wilson dira sans nul doute : « L'armistice, jamais de la vie. La paix, oui, mais aux conditions que vous savez. Acceptez-vous ? Alors, une, deux, trois, hop ! rentrez chez vous ! » Et alors que dira le prince de Bade ? Que dira Guillaume II ? Et que dira notre vieil ami, le maréchal de Hindenburg ? C'est là que nous attendons le nouveau triumvirat allemand. C'est de leur réponse que dépend la paix. C'est l'intérêt des Allemands de faire croire le contraire et de faire peser sur le président Wilson et les Alliés, toute la responsabilité d'une nouvelle prolongation de la guerre. Mais ce n'est pas une raison pour nous de couper là-dedans ! En ce qui coneerne la démocratisation de l'Allemagne, un lecteur m'écrit une chose fort sensée : « Supposez que le grand-duc de Bade, qui n'est plus tout jeune, meure. Alors, voilà Max, son neveu et successeur, forcé de quitter Berlin et d'aller régner sur les Badois. Et alors que devient la démocratisation de l'Allemagne, et le gouvernement parlementaire, et l'Allemagne régénérée et meilleure ? Evidemment. Et csla est d'autant plus justement observé que le prince Max de Bade est absolument irremplaçable. M. Gérard, l'ancien ambassadeur d'Amérique à Berlin, n'a-t-il pas dit de lui qu'il était le seul « gentleman » qu'il y eût en Allemagne. Et pour cela, au moins, les chimistes boches n'ont pas inventé d'ersatz ! — E. F. I , r—ri ■! -r—^ Neddens & Zoon JL PARDESSUS D'HIVER U t Jj) depuis fl. 50 J j il LA HAÏE ROTTERDAM MjJP ! HoSweg, 11 Hoopiraat, 356 *Jm1) un jugement autorisé sur la conduite des des chefs et des troupes qu'il eut sous ses ordres pendant tes journées critiques et glorieuses de la défense d'Anvers. Tous ceux qui ont jadis connu l'émi-nent officier-général et ont eu l'occasion d'apprécier sa science et ses hautes qualités militaires, partageront ma conviction que dans un avenir très proche, 1e rôle d'Anvers en octobre 1914 apparaîtra dans tout son éclat et que l'hommage public si impatiemment attendu par ses derniers défenseurs leur sera enfin rendu. Commandant X. Gott mit uns ! Cliché de L'Homme Libre L'officier boche prisonnier — Dieu est avec nous ! ! ! La sentinelle française — Oui, mais Foch fait mieux ! Les Anglais à Cambrai Le nouveau butin au N. de St.-Quentin : jSPil;3® prisennisr* — 2£-iJ cunosis L'avance est de plus de 8 kiîom. Sur le Front Beige LE HAVRE, 9. —Oificiel belge : Une attaque ennemie sur nos postes avancés de la région de St-Georges à complètement échoué. Activité d'artillerie sur l'ensemble du front. Les Anglais â Cambrai LONDRES, 9. — Reuter officiel : Nous sommes entrés à Cambrai. Ce matin, tes 3e et 4e armées ont continué leur attaque et progressent rapidement sur tout te front. Hier, nous avons fait 8,000 prisonniers. LONDRES, 9. — Reuter offic. matin : Hier soir nous avons fait de nouveaux progrès à l'E. deSéquehart et dans la direction de Bohain et de Maretz. Nos troupes ont atteint les quartiers ouest de Walincourt, enlevé la iigne de la route de La Targette à Cambrai et occupé F o r e n v i 1 l e. Ce matin à 5 h. 20 la 3e et la 4e armée ont repris leur attaque sur tout 1e front. Les premières nouvelles annoncent que l'attaque progresse partout rapide-m nt. Un peu après minuit, tes troupes canadiennes ont attaqué au N. de Cambrai. Nous avons pris Ramillies et assuré ainsi 1e passage du canal de l'Escaut près de ce village. Nos troupes sont entrées à Cambrai; nous avons fait hier 8,000 prisonniers et pris de nombreux canons. Retraite générale au N. de St-Quentin — Les Français foat 3,200 prisonniers PARIS, 9. — Havas officiel 2 h. : Pendant la nuit, dans la région au S. E. de St-Quentin tes Français ont pris tes positions allemandes défendues avec acharnement entre Hariy et Neuville-Saint-Amand et ont progressé au N. de ce dernier village. Violente lutte d'artillerie au S. de 1' 0 i s e et sur 1e front de la S u i p pe. 'Au N. de l':Arnes, tes Allemands ont de nouveau tenté de reprendre à nos troupes leurs gains d'hier, mais ils ont échoué avec de lourdes pertes. Le nombre des pris >nniers faits hier sur 1e front de l'Arnes dépasse 600. PARIS, 9. — Havas officiel 11 h. soir : Les attaques violentes entreprises depuis plusieurs jours par tes armées anglaises et françaises au N. et au S. de S t-Q u e n t i n, ont forcé les Altemands à uneretraite générale dans cette région. Aujourd'hui, nos troupes de la Ire armée ont poursuivi l'arrière-garde entre la Somme et l'Oise, et vaincu partout la résistance locale en faisant des prisonniers. A l'E. de la voie ferrée de St-Quentin à Le Cateau, nous occupons 1e bois d'Etains et le village de Beautroux. Plus au S. nous avons traversé F o n s o m m e, atteint Fontaine-N.-D, et occupé Marcy. Sur la rive N. de l'Oise, nous avons pris Mé-zières-sur-Oise.Notre avance à l'E. de St-Quentin est de 8 km. Nous avons fait jusqu'ici 2,000 prisonniers et capturé beaucoup de mitrailleuses. Au N. de l'Aisne nous avoir; repoussé de violentes cantre-attaques allemandes et continué d'avancer dans la direction de Cauroy. Nos attaques dans la vallée de l'Aisne ont eu des résultats satisfaisants. Nous avons pris 1e village et 1e plateau de Mont-Cheutain, Grand-H a m et Lançon. Nous avons franchi l'Aisne au N. E. de Mont-Cheutain et occupé Senue sur la rive N après un dur combat. Nous avons capturé plus de 600 prisonniers, des canons et des mitrailleuses.Le nouveau butin LONDRES, 9. — Reuter : Dans l'attaque entre Cambrai et Saint-Quentin, les Alliés ont fait 13.000 prisonniers et pris 200 canons. (Voir bulletin du soir en DERNIÈRE HEURE) Cambrai ravagée par les Boches' LONDRES, 9. — Reuter : Des explosions répétées dues à des machines ' infernales laissées par l'annemi ont eu lieu à Cambrai, qui ont fait de la ville un tas de ruines. Les communications coupées en Flandre Reuter annonce que d'après un télégramme de Dunkerque, la flotte anglaise a pris une part importante à l'avance des Belges, des Anglais et des Français, commencée 1e 28. Le but du vice-amiral était d'occuper l'ennemi sur la côte de manière à ajourner 1e déplacemeut vers l'intérieur du pays de réserves allemandes importantes. Les escadrilles d'avions ont opéré également pour/couper les communications de l'ennemi. Par suite des opérations de l'aviation, des incendies ont éclaté à Hooglede et à Beveren. La voie ferrée est coupée entre Thourout et Lichtervelde, et il y a un grand cratère sur la iigne de Lichtervelde à Roulers. Le communiqué de Berlin BERLIN, 9. — Wolff officiel soir : Sur 1e front de bataille entre Cambrai et St-Quentin nos troupes ont occupé des positions en arrière et évacué ainsi Cambrai. Combais partiels en Champagne. De nouvelles attaques de l'ennemi se sont développées sur les deux rives de la Meuse. BERLIN, 9. — Wolff officiel : Les troupes austro-hongroises commandées par 1e feldmaié:hal Metzger ont pris une part très glorieuse aux violents combats qui ont été livrés hier près de Verdun. Sur le Front Italien ROME, 9.— Stefani officiel Sur tout 1e front, notre feu a couvert, par un bombardement systématique et la concentration répétée d'un feu violent, les premières lignes autrichiennes et les centres vitaux qui se trouvent immédiatement derrière. Dans la région du Grappa, un dé nos petits détachements a donné l'attaque aux positions autrichiennes au S.du Col Capnle et fait 16 prisonniers en dépit de larésis'a ce vigoureuse de la garnison, appuyée par un violent ffcu d'artillerie. Sur 1e Dosso Alto, au S.-E. de Riga, dans les vallées de laVechsia 'et de la Brenta et sur l'Azolone, des patrouilles ennemies ont été repoussées par nos avant-postes qui ont fait quelques prisonniers.Notre aviation et celle des alliés ont été très actives. Nos avions de chasse ont attaqué une escadrille autrichienne-et abattu un avion ennemi. Nous avons mitraillé à faible hauteur les tranchées, tes chemins de fer de -communication et des colonnes derrière 1e front ennemi. EN HOLLANDE La T. S. F. Un arrangement s'est fait entre 1e gouvernement hollandais et la compagnie allemande des télégraphes pour l'érection a Kootwijk (Gugldre) d'un poste de T. S. F. à longue distance. De la sorte !a Hollande pourra communiquer non seulement avec ses colonies mais avec les deux Amériques. Un avion français On annonce de Westcapeile (Zélande) qu'un avion français est arrivé ce matin à la côte. L'appareii, fort endommagé, a été tiré sur terre ferme.

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