Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 27 Fevrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/db7vm4448r/
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4e Année N.186, Directeur-Fondateur : François Olyïf. Mercredi 27 Févr. 1918 Les Nouvelles Journal belere fondé à Maestricht en août 1914 abonnements ï Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : annonces: Hollande: 1 florin par mois , ,, u* ics TAiAnh 07R7 u/iihcimin'sein/.oi o"7 *"a !'3n® : 15 cents en 4© page. 2.50fl. par 3 mois ^*a ^aY© m Pnnsegracht, 16- Teieph. 2# 8/ Wtlhelnriinasingel 2/ Réclames permanentes à forfait A PROPOS DE LA CONFÉRENCE SOCIALISTE DE LONDRE! A en juger par les nouvelles qui nouj arrivent de Londres, la conférence des socia listes alliés parait s'être bien passée malgrt les germes dissolvants qui s'y étaient infil très. Les résolutions en tant que principe: n'enregistrent que ce qui avait été répéti des douzaines de fois par les chefs respon sables des Etats alliés. A ce point de vue, on pourrait même s< demander quelle utilité il pourrait biei y avoir à redire encore une fois la mêmi chose. Mais, si les éléments mauvais n'ont pi continuer leur action défaitiste, c'est pou de multiples raisons dont les principale n'ont pas échappé à la perspicacité de notri Ministre de l'Intendance M. Emile Vander velde. Le président de l'Internationale a ei effet fait remarquer dans son discours qu la conférence se tenait dans un moraen difficile : les Allemands vont tenter de bri ser nos lignes; nos ennemis accentuentleu invasion en Russie. 11 eût pu ajouter à l'adresse des défaitiste anglais, français, italiens et belges que le divulgations concernant le boloïsme, le cail lautisme et la propagande allemande e France, dont L'Humanité venait encore d dévoiler les dessous, avaient créé une ai mosphère peu propice à une entrepris* quelconque de faux pacifisme. Or il es indiscutable que si la majorité des socialis tes alliés sont de bonne foi dans leur action les quelques excitateurs qui les harcèlen n'ont en vue que 1a réunion avec les Aile mands et la réconciliation en pleine guerre c'est-à-àire le sauvetage de nos ennemis ai moment où il est de plus en plus certaii u qu'on les aura ! " M. le ministre Vandervelde n'a-t-il pa dit lui-même, il y a an an à peine, qu'i était illusoire de se mettre en rapport avei les socialistes allemands puisque le jour oi il faudrait discuter de la paix, ce ne son pas eux que l'on rencontrerait, mais unique le kaiser et les militaristes. 11 est à remarquer que la conférence di Londres, si elle n'a pas fait de bien, n'; pas fait de mal non plus. M. Mac Donal< oooo-oooooeooo <kx>-o-ooo-ooooopooo<mm>oooo<k>o aooo^o<h><k>ooooqoqoqo HOMMAGE FRANÇAIS AU PATRIOTISME BELGE v La presse française a été profondément emue de la vigueur et de l'unanimité des protestations soulevées en Belgique opprimée par les menées aktivistes. Nous avons été heureux de trouver au Journal des Débats sous la signature de M. Raoul Narsy, un article qui pose très exac-tèment le problème allemand en même temps quii rend au patriotisme belge un bel hommage : Les manœuvres allemandes en Belgique occupée cherchent vainement à rompre l'unanimité de la résistance du noble petit pays. On n'aura pas plus raison du patriotisme belge par l'intrigue qu'on ne l'a pu briser par la force. La tentative de diviser les sujets du roi Albert en attisant entre eux d'anciens différends et en affectant de vouloir réaliser les revendications flamingantes ne pouvait faire que des,dupes volontaires. Personne ne s'est mépris sur les causes et sur les mobiles de l'agitation " activiste ,„ menée par ejes hommes sans autorité, depuis longtemps déconsidérés par leurs agissements et qui n'étaient que des agents occultes de la politique allemande. Les Belges peuvent avoir et ils ont des problèmes dont la solution les' préoccupe ; ils entendent les régler entre eux et jugent que ces problèmes les concernent seuls. A quelque parti, à quelque catégorie sociale qu'ils appartiennent, iis n'admettront la-dessus aucune ingérence et ne toléreront pas qu une main étrangère intervienne pour prescrire ou favoriser un changement quelconque dans leur statut intérieur. De cette résolution nationale, l'Allemagne fait aujourd'hui l'expérience et ses tentatives de division rencopcrent un échec complet. Sa dernière machination avec la complicité du pseudo-gouvernement créé par le Conseil des Flandres pour donner lieu à un mouvement populaire, aboutit partout h provoquer des protestations retentissantes, des manifestations indignées et un véritable soulèvement de .'opinion. Cet état de choses q.ie les dirige ,its allemands n'avaient point prévu, a puar effet de bouleverser leurs plans et de les contraindre à se démasquer. Us sont, en présence de l'effervescence générale, dans l'obli- TV — gation de couvrir des traîtres qui coopéraient à leurs desseins et de se substituer ouvertement à eux. ils y ont été contraints par l'attitude énergique et par les initiatives vigoureuses de la haute magistrature belge dont la conduite, en ces circonstances, a été i d'une dignité, d'une indépendance, d'une résolution admirables. Et notre distingué confrère conclut que "l'Allemagne a abouti par sa politique de fourbe violence, à déchaîner contre elle une hostilité plus implacable, un sursaut du ' patriotisme devenu plus ombrageux et plus * irréductible encore „. Dans l' " Œuvre M. Henri Lorin a, lui aussi, exalté " l'énergie vraiment admirable „ du patriotisme bele. Nous ne ferons pas à nos alliés de Belgique, écrit M. Lorin, l'injure de nous étonner de leur courage et de leur persévérance, ce sont vertus auxquelles ils nous ont habitués depuis le début de la guerre et qui tressèrent de durables sympathies entre eux et nous. Relevons plutôt ces incidents comme des symptômes de l'inquiétude qui pousse les dirigeants allemands à exasperer partout leur tyrannie. • D'autre part, l'Action Française publie sous la signature de M.Jacques Bainville les lignc|-, suivantes qui se trouvent concorder avec les réflexions que nous avons faites nous-mêmes au sujet du manifeste du Parti Ouvrier Belge : L'Exemple de la Belgique \ Les Russes s'abandonnent à un nihilism^ et à une anarchie où leur nationalité risqutu de sombrer pour de longues années. N'en| doutons pas : le réveil viendra tôt ou tardi La Pologne, jadis, avait subi trois partages! Le quatrième, celui de Brest Litovsk, la| trouve révoltée. Cependant, la Belgique envahie offre un des plus grands spectacles qu'on ait jamais vus dans l'histoire. Le roi est exilé, le gouvernement est loin. Au nom de l'Etat belge, dans un palais gardé par des sentinelles allemandes, des juges ont osé prononcer. parait avoir été touché de la grâce, M. Longuet n'a pas sorti ses habituels salamalecs aux " chers camarades „ et notre Camille national n'a plus parlé de s'asseoir à la même table que Scheideman, pas plus que de " soulever les classes populaires „ si les Alliés ne bénissaient pas feue la conférence de Stockholm. A ce propos, relevons un détail : la dépêche Reuter qui donne le discours de M. Vandervelde parle de trois délégués belges. Or, le Conseil général du Parti Ouvrier Socialiste, dont on a lu la belle déclaration, ne s'adresse qu'à ses deux délégués : MM. Louis de Brouckère et Emile Vandervelde. 1 M. Huysmans a été évité avec soin. Il est 1 le secrétaire employé rétribué du bureau de ' l'Internationale et rien de plus ; mais cela ; ne lui suffit pas : il s'évertue à prendre les ; allures du régisseur général de la troupe. ; Il est assez bien de bencts qui s'y laissent ' prendre d'ailleurs; cela se voit en temps de guerre encore bien plus qu'en temps de paix. La conférence socialiste de Londres a exposé ses vues. Les socialistes allemands seront tenus de déclarer s'ils sont d'accord avec les idées émises. Telle est la nouvelle tactique depuis l'échec de Stockholm. Et puis?... Si les Allemands ne sont pas du même avis... voilà que les socialistes alliés auront une raison de plus de combattre les Boches I Si les " kamarades „ se déclarent en parfait accord, on leur dira d'appliqué^ les principes et de balayer le kaiser et sa bande. " Pas possible, répondront-ils, nos .amis sont au front et nous, on nous tient ! „ Dès lors, et pour leur bien, il nous faudra donc accomplir la besogne pour eux et battre l'impérialisme allemand. Tout ceci pour démontrer que palabres et conférences, discours et déclarations, motions de congrès et résolutions ne servent de rien ou aboutissent, en fin de compte, à la même conclusion inévitable qu'il faut d'abord BATTRE LES ALLEMANDS!PIERRE DE NAMUR. Nouvelles du Jour G(3 — Le clianceLer allemand vient dt prononcer au Reichstag un très importan discours, où il prend un ton do concilia, tion que hjus ne connaissions point jusqu'ici 11 se déclare d'accord quant «H fond avec le président Wilson et dit qu'un compromis pmiirrisAt êire trouvé aulr les condjtions do paix que eelui-ci a forjnu lées. Il no continue à 39 montrer intrai table que sur la question da l'Alisace Lorraine. On sent que l'Allemagne - va jouer d'habiletj. Voyai t ouverte devant ello la route de l'Orient, elle cherche i sortir de la guerre avec tous ses atout* du tlnips entérieur, pour exploiter l'é-norroo victoire, économique d'abord, militaire et politique ensuite, que le retom au statu quo ante constituerait pouj elle. — La Russie a capitulé et accepté des conditions que Trotsky déclare plus dra eoniennes quo celles do Brest. Ainsi 1; fameuse propagande ma^imaliste se bouc! par un effroyable déficit .moral et par un: catastrophe, peut être irrémédiable, pou l'arjvolution russe. Du reste cette paix n mettra pas fin à la guerre parce qu'ell est inique et que des tractations de cett sorte appellent fatalement la guerre, tou da suite ou plus tard. Le peuple russe n l'acoeptara jamais sanf soubresauts sans col res. La révolution russe|aura don-réussi à affaiblir l'Entente et à livrer li Russie, ruinée affamée et démembrée, ; l'Allemagne : pour l'instant, c'est le plu clair de son oeuvre. , — Les Allemands sont & Rcval. Les miras itiresî de l'Entente ont décidé de quitter Pe 'tregrade menacé. — On a découvert on Amérique qu-lo sénateur Ch. Humbert aurait lui ausa touché de l'argent boche. Ml.me Caillau: ■serait à son tour compromise dans le.: affaires do trahisson. — M!. Georges Clemetw* au a vùilé le fren -belge et a trouvé le m ^ il de no"> soldat meilleurs encore qu'il f 'a trois ans. Àhl s les Rus ses étaient comme ceux-là ! •=Un malheur pour l'aviation belge: ne tre excellent „as" Thiefry a été abattu e: combat aérien. Voir nos Nouvelles de fa Guerre e Dernière Heure en 2mo page. BJos JEGotiOîEii A La Haye — Le marquis de Villalobar, le distingu ministre d'Espagne à Bruxelles, qui est un providence pour les Belges opprimés, es en ce moment à La Haye. — M. Polland, directeur du" C. R. B. Londres, est à La Haye, pour régler de intérêts très importants concernant le rav taillement du pays occupé. — M. Franqui est venu à La Haye et es reparti samedi pour la Belgigue. A Paris — Un nouveaux quotidien La Nation Belg. journal d'union nationale, paraîtra proch a: nement à Paris. Nos autos-canons en Russie Nons apprenons que le rapatriement d corps des autos-canons belgés en Russi* est décidé. Malgré les difficultés pratiques l'on espère que ce rapatriement ne tarder pas trop. Ces vaillants seront accueillis e France comme le mérite leur héroïsme e leur malheur. la justice contre des hommes coupabk d'avoir trahi la patrie. Un jour, ce glorieu épisode tentera les historiens et les poète: Nu, comme il est encore, nous voyor déjà ses proportions légendaires. Nous e découvrons aussi toute la haute portée. Les Allemands, par leur littérature, cot naissent l'histoire d'Egmont qui avait a franchi les Provinces-Unies du joug esp; gnol. Ils ont eu, eux aussi, leur guerre d l'indépendance. Ils doivent savoir ce qu'u sentiment profond de la nationalité porte e lui-même de ressources, lis doivent savo qu'il est invincible, et, s'ils l'ont oublié, i ne tarderont pas à l'apprendre. L'exemple de la Belgique est un encoi ragement pour les peuples que l'adversii a frappés comme elle. La Roumanie, dar la situation pathétique où elle se trouvi s'inspirera de ce noble modèle, car le pr< pre des héros est d'engendrer l'héroïsm A travers les persécutions, la Belgique coi quiert sa liberté prochaine. Déjà, elle a g; gné sa c?.use par elle-même : des conce sions n'eussent servi qu'à accroître les r gueurs de l'ennemi. Si la Roumanie de subir l'inévitable, qu'elle se souvienne son tour que l'Allemagne est d'autant ph implacable quand on lui donne l'impressic . du renoncement et de la faiblesse. — j.B. Nouvelies du Pays ~o»SSS«<c»~. t (Reproduction interdite sans indication de source) La Belgique contre les activistes La Protestatioçi unanime du clergé Malines, septuagésime, 1918. Chers Messieurs les Doyens, Chers Messieurs les Curés, Vicaires et Professeurs, Lors des retraites écclésiastiques, j'eus l'occasion de vous remercier de vive voix des adresses de sympathie que la plupart des doyennés avaient bien voulu me faire parvenir, pour m'assurer que dan3 les questions brûlantes du jour, le clergé diocésain et 3 l'évêque n'ont qu'une voix, un cceur et une 3 âme. Je vous dis alors combien votre sou-3 mission affectueuse me touchait, combien aussi elle me dédommageait des attaques injustes dont j'avais été l'objet de la part 3 de quelques égarés, que je veux croire plus i ignorants que coupables. ^ Vos nobles sentiments, vous m'en avez, en 3 très grand nombre, renouvelé l'expression à l'occasion des fêtes de Noël et du Nouvel i An et les quelques rares doyennés qui avaient jugé superflu de protester de leur inébran-: lable union à leur évêque, tant ils la trou-c" vaient naturelle et au-dessus de tout soupçon, s se joignirent à leurs devanciers avec une complète ouverture de cœur et une simpli-^ cité touchante, si bien que, à l'heure pré-j -sente, je suis en possession des adresse* -i du Chapitre Métropolitain st des doyens, - curés et vicaires des cinquantes deux doyen-3 nés du diocèse. Le personnel enseignant des grands et r des petits Séminaires et de tous nos collé-* gues a imité votre exemple. Les exceptions ne comptent pas. Il ne faut ; pas regretter qu'il y en ait, car elles attes-" tent la liberté des signataires, contrairement à l'insinuation perfide que certaine presse a osé se permettre et elles sont, d'ailleurs, si peu nombreuses, qu'il ne faut ni nos dix doigts, ni même les cinq doigts de la main é gauche pour en faire le total. e I Les adresses sont au surplus presque toutes il solidement motivées; leurs auteurs ne craignent pas de regarder les accusations en à face, et de leur porter des coups droits, s Même par une délicatesse que j'ai parti-i- culièrement bien goûtée, les témoignages venus de la partie flamande du diocèse st furent rédigés en flamand, à l'effet de faire bien .sentir que les cœurs flamands battent à l'unisson du mien. Du fond de l'âme, je vous remercie, mes bien chers confrères, et de la spontanéité de ^ votre initiative, et de la cordialité de votre adhésion, et de la constance de votre piété filiale, 11 n'est pas toujours aisé'de préciser jus-J qu'où oblige en conscience, de par le droit canonique, la promesse de soumission du j prêtre à son chef diocésain ; mais il est ma. a laisé encore de dire où s'arrêtent le respect i et la soumission d'un fils qui, pressant les •t mains de son père et recevant ses embrasse-inentSj Iûi dit devant Dieu et devant l'Eglise: „ " Je te promets respect et obéissance - Le soldat n'a fait ni voeu ni promesse 3 publique ou privée, d obéissance à ses chefs, x mais le soldat sait qu'il est soldat, et si au 3. moment de la bataille, il s'arrogeait le droit IS de discuter les ordres de ses chefs avant n d'obéir, il comprometterait la victoire et i„ passerait aux yeux de tous pour un félon. F- Ceux qui détiennent une parcelle de l'au-l" torité savent qu'il est souvent plus difficile e de commander que d'obéir. Aussi vous suis-n je profondément reconnaissant de vouloir ir bien me continuer, ainsi que vos adresses is nie le promettent, l'aide de vos prières, afin que le bon Dieu me fasse la grâce de tou-^ jours connaître avec netteté mon devoir el is de l'accomplir avec décision selon le vœu si touchant du temps de l'Epiphanie: ut ei qmesunt videant et ad ïmplenda quae viderint. " convalescant. j. Après une expérience de 12 années, vous s- devez avoir constaté que je suis heureux de i- découvrir, quand je le puis, le fond de mor âme, mais il est des précisions qu il n'esl ^ pas en mon pouvoir de vous fournir. ,n II n'est pas difficile de se prononcer sur h moralité de " l'activisme „ : sans s'être concer tés, tous les évêques l'ont apprécié d'une façon identique, et réprouvé avec la même énergie. Mais lorsqu'il s'agit de la création d'une université flamande neutre àGand, du dédoublement des cours de l'université de Lou-vain ou de la création d'une seconde université catholique, les intérêts religieux» sociaux, scientifiques, économiques mis en cause sont beaucoup plus complexes et leur accord est beaucoup plus laborieux, les problèmes qu'ils soulèvent ne peuvent être résolus qu'après un examen approfondi et par l'effort collectif des autorités compétentes et responsables. Demander de nous un engagement isolé, c'est vouloir nous faire outrepasser nos droits. Nous nç le pouvons pas. Faites crédit à vos évêques, loyalement jusqu'à ce qu'ils aient le moyen de se concerter, et comptez qu'alors, à leur tour, avec la même loyauté, ils feront ce que demandent d'eux les intérêts du peuple flamand, de la Patrie ei de l'Eglise. C'est sur cette confiance réciproque que doit s'établir et se maintenir l'union sincère qui a fait jusqu'à présent notre force et notre joie. Encore une fois, mes biens chers confrères, je vous remercie du réconfort que vos témoignages d'affection et de filiale soumission m'ont apporté; je vous offre mes vœux de sainte année, je renouvelle l'assurance que vous avez la plus large part à jr ' i humbles prières et à mes quotidiennes j ■f ?t que je vous porte à tous, sans exception de personnes, la même affection, le même respect, la même reconnaissance, le même inaltérable dévouement en Notre Seigneur Jésus-Christ. D.J. Card. MERCIER, Archevêque de Malines. Hommage aux Belges du Pays occupé La grande manifestation qu'organise la Presse belge quotidienne en Hollande pour glorifier l'inaltérable courage civique et l'irréductible résistance à l'oppression de nos compatriotes du pays occupé, aura lieu à la salle du Jardin Zoologique à La Haye le mercredi 13 mars à S h. soir. Nous adressons un appel vibrant à tous les cercles, à toutes les œuvres, à tous les groupements belges en Hollande de quelque nature qu'ils soient et sans aucune exception pour qu'ils participent à cette manifestation grandiose, soit en y envoyant une délégation, soit en adressant au Comité leurs adhésions sous forme d'adresses ou de télégrammes. 11 importe que les Belges en i Hollande donnent dans cette occasion uni-! que une forte impression de concorde et | d'union et que l'hommage soit unanime envers les braves qui viennent de se signaler à l'admiration universelle par leur énergie et leur fermeté. La révolte de la conscience publique en Belgique contre les activistes et contre les manœuvres de séparation et de dissociation de l'ennemi, a soulevé le pays entier d'un seul mouvement si puissant que la criminelle manœuvre est vouée à un retentissant échec. C'est cette victoire du patriotisme sur la trahison, du droit souverain sur la force brutale, qu'il importe de glorifier. Les adhésions peuvent être envoyées au bureau de la Presse quodidienne belge, 126 Prinsegracht à La Haye. G®» A NAMUR Lunui matin, à l'audience du " Civil,,, les magistrats du Tribunal de Ire instance de Namur, réunis en assemblée générale, ainsi i que les juges de paix et les avocats, ont pris la décision unanime de cesser toute fonction jusqu'à -nouvel ordre, afin de se solidariser avec les autres magistrats et avocat du pays. Cette décision suspend toute vie judiciaire dans l'arrondissement de Namur. DANS LE CENTRE Dimanche soir, la salle des spectacles dn i Kursaal, à Binche, regorgeait de monde. A un moment donné, le plancher s'effondra sous le poids de la foule qui fut précipitée dans les sous-sols au milieu de ^enchevêtrement des poutres brisées. On eompte une soi*aB* i taine de personnes blessées, dont plusiew • très gravement.

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