Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1651 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 09 Août. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d79571904b/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

4e Année — N°349 Rédaction & Adininistratio Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph. 211 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.1E à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 9 Août 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ., , 1 florin par mois Hollande- _ 2.50 fl. par 3mois Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belee fondé â Maestricht en août 1914 Lettres du Hâvre La réunion de nos parlementaires fut excellente à tous points de vue — Sénateurs ei députés furent unanimes à se féliciter de l'action déjà féconde du ministère Cooreman — Tous dénoncent les traîtres et les vendus de l'Aktivisme — Tous, sauf Van Cauwelaert et Vandeperre ! Ces Messieurs organisent des meetings... flamingants au Hâvre — Une histoire qui n'est pas un conte ! La Bslgique à Ste-Ailresse Sainte-Adresse, 28 juillet. La réunion " amicale „ de nos parlementaires vient de se terminer par un vote attestant que le patriotisme de nos députés et sénateurs, installés hors du piys, vibre à l'unisson de celui qui fait agir les vaillants qui, depuis bientôt quatre ans, au pays, luttent contre la terreur boche. Je souligne " amicale „ car vraiment ce fut bien là le caractère des assemblées qui se tinrent cette semaine dans les locaux Dufayel 1, Place Frédéric Sauvage. D'aucuns appréhendaient vivement ces réunions. Pourquoi n'eurent-elles pas lieu depuis longtemps ? Pour pouvoir le dire, il faudrait pénétrer les secrètes pensées qui ont fait agir certains homme-; depuis le début du séjour du Gouvernement à Sainte-Adresse... Pourquoi le général Léman, en France depuis tantôt cinq mois, n'a-t-il été reçu solennellement au Hâvre par le Gouvernement Belge que le 21 juillet écoulé?! Mystère que je ne me chargerai pas d'éèlaircir, mais qui, tout de même, petit à petit, commence à devenir très transparent pour certains. Donc, la réunion des parlementaires fut excellente. Elle attesta l'union "complète des membres de la représentation nationale et du Cabinet Cooreman. Une opinion s'était assez généralement répandue parmi nos vénérables et honorables: c'est que le Gouvernement, c'est-à-dire les ministres ne faisaient rien — ou à peu près. Successivement, Messieurs (je les cite dans l'ordre de leur intervention) Cooreman, Vandervclde, Renkin, Hymans, Car-. ton de Wiart, Segers, Berryer, de Ceu-ninck ont parlé. Et l'on a dû admettre que ce n'était pas en se tournant les pouces que nos ministres avaient pu faire prendre à nos affaires, — au point de vue général, extérieur, colonial, quant à la situation de nos chemins de fer, l'organisation de nos œuvres d'txilés, de réfugiés; quant' à l'organisation de l'armée et de la justice —la tournure qu'elles ont prise. Evidemment le Gouvernement manquait de cohésion, d'unité dans l'action, mais chacun s'est plu à reconnaître que M. Cooreman, depuis le jour où il a pris la direction des affaires, a su leur assurer tout cela. On trouvera, au compte-rendu analytique des- débats — qui ne tardera pas à être publié — une interruption de M. Devèze qui marquera bien le sentiment profond de l'assemblée sur ce point. Au total, beaucoup de choses, ignorées quant à l'action du Gouvernement, ou plutôt de tels et tels ministres, ont été mises au jour et il n'y a eu chez tous qu'un sentiment de réconfort et d'espoir à la fin de cette intéressante et vivante semaine de travaux. Ceux qui se montraient les plus âpres à critiquer cette action, ou ce qu'ils croyaient plutôt être l'inaction, des ministres, se sont complus à affirmer leur vive satisfaction en tous unanimement, se sont loués des excellent; résultats de la session " amicale enfir tenue au Hâvre. * * * Il avait tout d'abord été question d< traduire en voeux les délibérations intervenues mais il a finalement paru qu< ce serait chose superflue. L'assemblée, cependant, n'a pas entendi se séparer sans qu'une motion fut émist sur la question des traîtres et des vendus de l'activisme. Une commission composée de dix mem bres avait été désignée avec mission d'et arrêter les termes. Elle avait été composée comme suit les sénateurs Dufrane-Friart, Françoi: Empain et Alexandre Halot ; les député: Borboux, Buysse, Devèze, Hubin, Pêcher Standaert et Van Cauwelaert. Les discussions furent longues et pas sionnées de la part de qui vous devinez Finalement, en séance de samedi après midi, c'est à dire en réunion de clôture la discussion publique du voeu fut abordée Ce fut M. Buysse, le distingué déput de Gand, que personne jamais ne fer, passer pour un flamingant, qui s'attach; à démontrer l'impérieux devoir des député et sénateurs installés hors du pays, d'af firmer leur complète et ardente commu nauté d'idées avec ceux de leurs collègues qui restés sous le joug, luttant contre les traîtres de l'activisme. Cela ne faisait évidemment pas l'affaire du Doktor Van Cauwelaert. Aussi celui-ci s'appliqua-t-il à vouloir compliquer les textes et les noyer dans une logomachie dont activistes aussi bien que passivistes auraient pu faire leurs choux gras. Ce fut en vain. Les ajoutes à fa proclamation que vous allez lire réunirent en tout HUIT voix-celles de MM. les sénateurs d'Ursel et Mertens ; des députés Gillès, Raemdonck, Standaert, Van Cauwelaert, Vandeperre eLVermeersch. CE FUT A L'UNANIMITÉ — MOINS LES VOIX de MM. VAN CAUWELAERT Jet VANDEPERRE ! — que fut finalement adopté le texte que voici : L'Assemblée plénière, s'inspirant de la vo-; lonté unanime des Belges : 1. De maintenir intangible l'unité natio-| nale ; P 2. De résoudre dans un esprit d'union, d'équité et de justice absolue toutes les ques-' tions linguistiques dans la pleine indépendance de la nation souveraine et sans aucune ingérence ou influence étrangère ; l Condamne les actes des mauvais citoyens ' qui prêtent leur eriminel concours aux manœuvres de division vainement tentées par l'envahisseur ; Envoie l'expression de ses vives sympathies et de son admiration aux patriotes, qui en •présence de l'ennemi et sans rien abdiquer de leurs desiderata en matière linguistique ont publiquement répudié les mesures prises par les Allemands en matière de séparation administrative de la Belgique ; E'itoSOiiiti aux fiôres déclarations faites par tous les membres du Parlement demeurés au pays. III y eut deux députés belges pour ne pas voter un texte répudiant l'activisme et ses complices ! S'il fallait encore démontrer que ces Messieurs entendent ménager les traîtres de l'aktivisme et pactiser avec eux au retour — les pauvres ! ils s'imaginent qu'ils en retrouveront un seul I — le vote qu'ils viennent d'émettre y suffira définitivement, nous le supposons bien ! * * * Ces deux mousquetaires de la mauvaise cause ont d'ailleurs bien autre chose à faire ! Tandis que, le 21 Juillet, nos âmes frémissaient du patriotisme le plus ardent, tandis que, malgré la tristesse des temps, tous les cœurs étaient en fête, qu'au milieu de la générale allégresse, on acclamait Léman, le magnifique héros de Liège, et nos merveilleux Jas „ des 9e, lie et 12e de ligne et leur drapeau troué de balles, et leur jeune et brillant chef h major Gilson — ces Messieurs préparaient un meeting flamingant !.. Ils faillirent entraîner M. Buysse dans cette sinistre aventure ! M.Van Cauwelaert avait, en effet, affirmé à son collègue gantois, que " des „ meetings patriotiques auraient lieu : l'un fran-: çais, l'autre flamand. ; C'était — naturellement — un mensonge. , Les Belges qui sont au Hâvre, à part ; une poignée de flamingants n'entendent i pas, qu'ils soient Flamands, Wallons ou Bruxellois, semer la division entre eux, ce sont des Belges tout simplement. Lorsqu'ils se réuniss'ent, c'est pour fêter : des héros de notre armée ou des braves revenant d'Afrique. : M. Buysse ne fut donc pas au meeting flamingant. Il avait été prévenu à temps 1 du guet-apens qu'on avait voulu lui ten-: dre. Mais MM. les ministres Helleputte, ' Poullet et Vandevyvere s'y trouvaient. Le premier prit même la parole pour nous " apporter instamment cette nouvelle ahu-1 rissante qu'au retour chacun serait instruit, jugé, gouverné, dans sa langue : Les : Flamands en flamand, et les Wallons en 5 wallon! Vlamingen in t'vlaaamsch. en in ' walsch WalenJ (textuel!!) Je me hâte de > tfous -ajowtrrr que les discours furent corrects — n'avait-on pas entraîné à cette " fête „ une quinzaine de membres de la représentation nationale, ignorant naturel-" lement des manigances qui se pratiquaient » ici, et qui, arrivés la veille au soir, avaient • été amenés là, à la suite des insistances î des ministres précités. î Ils purent cependant — ceux d'entre i eux qui comprenaient le flamand car il s y avait des wallons parmi eux ! — enten-dre les protestations qui partirent à cer-- tain moment d'un groupe d'assistants, | reprochant aux orateurs leur tiédeur flamingante et surtout de ne rien dire du flamand " dans l'armée „ et " des régiments flamands „. C'est un reproche que, vous le comprenez bien, ne pouvaient se laisser adresser des Van Cauwelaert et des Vandeperre ; Et ce jourd'hui dimanche comme leurs collègues — que ''aventure de l'autre dimanche avait quelque peu vexés, on le serait à moins — s'en allaient visiter par Rouen les installations que M. Berreyer a créées pour les enfants de nos réfugiés ou de nos exilés des Flandres, ils avaient convoqué un nouveau " Meeting flamingant „ avec cet ordre du jour : " Vlaamsch in het leger „ Le flamand dans l'armée ! ! Un comble c'est que cette nouvelle manifestation de division et d'excitation avait lieu dans un local gouvernemental ! Le local de la rue du Manoir est afférent, en effet, à l'œuvre des Mutilés de la Guerre,c'est à dire à l'œuvre même qui devraitjavoir un caractère exclusivement national et ne jamais servir à des buts élec-toralistes.Mais c'est ici qu'apparaît encore une fois la faiblesse du régime qui vient de disparaître et que M. Cooreman s'attache à réparer. Je vous disais dernièrement que le Conseil de Cabinet était saisi d'un projet d'arrêté-loi réglant " le Statut des Mutilés de la Guerre „. Comment, vous direz-vous, les mutilés de la guerre n'ont pas de statut ? Alors qu'est-ce que cette œuvre qui fonctionne à Sainte Adresse ? L'histoire, dans"" ses débuts, est fort simple; dans sa suite elle devient phara-mineuse ! Nous sommes au Hâvre, en novembre 14. Les mutilés de la guerre, les inaptes pour maladies arrivent au Havre. N'est ce pas là qu'est le siège du Gouvernement Belge? Or il n'y a rien pour les recevoir. . En hâte, M. Schol'aert, président regretté de la Chambre, qui préside à diverses œuvres, se met en devqjr de leur créer un gîte. Ii a reçu, d'Amérique et d'ailleurs d'inp ta^'es sommes à destination des mutilés et des victimes de la guerre. Un local est trouvé ; on y installe nos braves et un accord est conclu avec le ministre de la guerre de l'époque, en vertu duquel les frais d'installation seront à charge du gouvernement et disant que celui-ci paiera à l'oeuvre que préside M. Schollaert une somme journalière de X... frs par mutilé entretenu par l'Oeuvre. C'était là évidemment une situation transitoire. Elle dure toujours ! M. Schollaert est malheureusement enlevé par le mal qui le minait depuis longtemps. M. Helleputte est son héritier; mais, de plus, il se proclame en même temps, l'héritier des " prérogatives „ de son beau-frère ! Ceci, lecteur, n'est pas un conte mais une véridique histoire ! M. Helleputte va s'installer, rue du Manoir d'abord, puis à la Sons-Bretonne, en qualité de président de l'Oeuvre des Mutilés ! Oui ! IL SE PROCLAME LUI-MÊME PRÉSIDENT. Et, à partir de ce jour, il dirige les Mutilés, répartit — contrairement à la loi sur les incompatibilités — les sommes que le Gouvernement alloue (une centaine de mille francs par mois), dirige les ateliers, règle la vie de nos glorieux mutilés, leur fait des discours flamands, s'arroge même le droit de parler au nom du Gouvernement, et de distribuer les décorations militaires, chaque fois qu'on en attribue à nos blessés ou mutilés ! Naturellement, cette affaire invraisemblable soulève les protestations des collègues de M. Helleputte. M. de Broque-ville déclare que cela sera arrangé, qu'on va faire un " Statut „ des Mutilés... Voilà un an, plus d'un an, que cela dure. Et aujourd'hui c'est un local payé par le Gouvernement belge qui sert de siège aux meetings flamingants qu'organisent ici les amis passivistes — leur passivisme devient vraiment par trop actif! — de M. Helleputte! En attendant que cette incroyable fan-i taisie, dont nos mutilés de guerre sont les jouets, prenne fin et que le ministre de la Guerre comprenne qu'il a le devoir ; immédiat d'y mettre bon ordre, le " Statut „ i des Mutilés vient enfin d'être soumis aux membres du gouvernement. M. Cooreman, : encore une fois, est heureusement là qui y a veillé — il tend à dire que les œuvres : de Mutilés de la Guerre seront régies par un Conseil composé de quinze membres, • nommé par le ministre de la Guerre pendant la guerre et qui, après celle-ci, dépendront, comme l'OEuvre elle-même, du département de l'Industrie et du Travail.: Bientôt, on ne donnera plus de meetings, 1 flamingants ou autres, dans les locaux ■ des Mutilés de la Guerre, locaux payés • par l'Etat! VENI. , P. S. — Le meeting a eu lieu. Cette Des troupes franco-américaines s'éte&Blasenf au M. de Sa Ifesle Les J&ngjîlais rëîabîisseni leurs positions au S. O. cS< Siloi'bncoisi't: — C'est le fameux capitaine des zep-pelisïsj, Strasser, que les aviateurs britanniques ont abattu dans la mer du Hord — Les citations de Foch et de Pétain — ISes troupes anglaises 11 u Succès français sur i'Avre et ia Vesle PARIS, 7. — Havas officiel 2 h. ; Nos troupes ont avancé quelque peu - dans le secteur de Montdidier au S. de it Frémicourt et au S.-O. de M^snil-St-Geor- ges. Sur la Vesle, nous avons repoussé e hier soir une attaque allemande dirigée ii contre la ferme La Grange. Nos troupes - se sont établies dans la gare de Ciry- - Salsogne. Nous avons fait une centaine de prisonniers "à l'E. de Braisne. e En Champagne une attaque locale con-e tre nos positions* au S. d'Auberive a été i- repoussée. e Les troupes françaises s'établis-:t sent au N. de ia Vesle i- Au N. de Reims, les Français avancent de 400 mètres s PARIS, 7. — Havas offic., 11 h. soir : Entre l'Oise et l'Aisne, les Allemands 11 ont tenté, après un violent bombardement préparatoire, deux attaques près de Bailly * et de Tracy-le-Val. Ils ont été repoussés. l" A l'E. de Braisne, quelques troupes fran-n çaises et américaines ont passé la Vesle ;> et se sont établies sur la rive N. de la u rivière. Elles s'y sont maintenues, mal-u gré deux vigoureuses contre-attaques de ir l'ennemi. Au N. de Reims, nous avons avancé \ nos lignes de 400 m., entre les chemins a de fer de Rethel et de Laon. I Les Anglais rétablissent à la situation à Morlancourt s LONDRES, 7, — Reuter officiel matin : y Nos troupes ont contre-attaqué ce matin l" au S.-O. de Morlancourt et repris tout le e terrain perdu d'hier, faisant des prisonniers. 1_ Nous avons avancé nos lignes sur une courte distance des deux côtés de la e Clarence et fait quelques prisonniers. 16 Sur la Vesle PARIS, 7. — Reuter officiel américain : 'n Dans le secteur américain de la Vesle, il y a eu toute la journée action intense 1_ de l'artillerie et des avions. is r. Le Communiqué de Berlin iè BERLIN, 7 — Wolff officiel : ie Le- nombre des prisonniers faits au is cours du combat d'hier au N. de la Somme a atteint 280. Une contre-attaque lu anglaise au S. de la route Bray-Corbie a e, échoué devant nos nouvelles lignes. L'ac-îs tivité des reconnaissances a été particu-I- lièrement vive de part et d'autre de te :e Lys et sur I'Avre. Au N.-O. de Montdidier i- notre feu a empêché une attaque partielle ii- ennemie de se développer. e- Le matin, combats partiels sur la Vesle :s A l'E. de Fismes, nous avons fait plus ie de 60 prisonniers au cours d'une attaque es Le soir, lutte d'artillerie violente, suivie dt >it fortes attaques ennemies des deux côté: et de Braisne et de Bazoche. Ces attaque; :s, ont été repoussées soit par notre feu soi és par nos contre-attaques. BERLIN, 7. — Wolff officiel : Rien à signaler. e- La citation du général Pétain :>n PARIS, 6. — Reuter : Le journal ofli - ciel annonce que le général Pétain a reçi *e. la médaille militaire avec la citation sui-le vante : Â" Pendant la durée de la guerre ge le général Pétain a toujours donné de; :nt preuves de ses superbes qualités morale ne et militaires. Il s'est toujours montré hom de me de devoir et d i plus beau désintéres sement. Il a toujours su maintenir parm n- ses troupes une discipline solide et just >nt et soutenir leur moral et leur confiance tre Pétain s'est acquis, des titres impérissa 3ir bles de gratitude de la part de la natior t „ en brisant l'attaque de l'ennemi et en 1 ux repoussant victorieusement. „ m, jui — " •es fois aucun ministre n'y assistait, mais le >ar deux orateurs annoncés y ont fait la mau es, vaise besogne que l'on pouvait attendr :n- d'eux. Leurs discours, attaquant l'organi ■ci, sation de l'armée et les médecins n'aur ie, pu avoir qu'une portée : diminue l'espr ra- de discipline. Pour le surplus, les akt: vistes, les traîtres du " Gouvernement de ys, Flandres „ ! ! ! sont des " égarés Il s'e ux faudrait d'un rien que ces Messieuis n 'és les excusent.» Jusques à quand va-t-o tolérer leur activisme auprès de nos so tte dats et de nos réfugiés?!! I Foch maréchal de France Un superb© rapport de Clemenceau PARIS, 7. — Reuter : La décision qui confère à Foch le titre de maréchal de France est précédée au Journal Officiel d'un rapport de M. Clemenceau au président Poincaré, où il est dit : " Un arrêté du 24 décembre 1916 a rétabli en France la dignité de maréchal. J'ai l'honneur de vous proposer, au nom du gouvernement et, je puis le dire, au nom de la France entière, de conférer au général Foch cette haute destinction nationale. Au moment^ où l'ennemi croyait pouvoir, dans une offensive de 100 km. de front, remporter a victoire décisive qui aurait réduit le monde en esclavage, le général Foch et ses troupes superbes l'ont battu. Paris iibéré de toute menace, la reprise de Soissons et de Château-Thierry, plus de 200 villages libérés, 35,000 prisonniers et 700 canons capturés, l'anéantissement des plans allemands, l'avance glorieuse" des troupes alliées de la Marne à l'Aisne, tels sont les résultats de la manœuvre élaborée magnifiquement par le commandement et exécutée avec une bravoure incomparable par les troupes. La confiance que la République et tous les alliés .portent au vainqueur de Saint-Gond, au glorieux général de l'Yser et de la Somme, est entièrement justifiée. La dignité du maré-chalat ne sera pas seulement une récompense à Foch pour ses services, elle dorn^ra plus d'autorité au grand homme f e guerre qui est appelé à conduire les ' ài uuLs de l'Entente à la victoire décisive Le général Pershing Grand'Croix de la légion d'honneur PARIS, 7. — Havas : — Le Président Poincaré s'est rendu mardi au quartier général américain, pour y remettre au général Pershing, au nom du gouvernement de 1a République, la Grand'Croix de la Légion d'honneur. La cérémonie eut lieu en présence de l'état-major du général Pershing, des missions des alliés et des détachements des troupes américaines et françaises. M. Poincaré félicita le général Pershing et l'armée américaine à l'occasion des victoires importantes remportées ces jours derniers et pour les services rendus à la cause du droit et de la liberté. La Genèse de la Victoire LONDRES, 6. — Reuter : Le correspondant de Reuter près l'armée française donne une synthèse des différentes phases de la bataille qui a fini par la prise au piège des Allemands. Il faut attribuer les succès des Centraux après le 21 mai à la faiblesse de l'armée française aux points attaqués et à la supériorité numérique des Allemands. Ceux-ci ont cru a ors pouvoir nous donner le coup de grâce entre Montdidier et l'Oise, et ont 5 pris l'offensive le 9 juin, sans même ca-1 cher quels étaient leurs objectifs. Mais la contre-attaque deMangin, le 11, anéantit cette offensive dirigée contre Paris. Le kronprinz avait été averti de nos projets par la méthode de plus en plus claire de Mangin dans ses mouvements. Mais rien ~ ne put ébranler l'aveugle confiance du 1 commandement allemand qui considérait ' les opérations françaises comme pure-- me ;t lo:a'es et nous croyait trop peu : nombreux pour entreprendre une attaque 5 de grande envergure. La contre-offensive " du 18 juillet a eu un succès immédiat ; " les allemands amenèrent de partout des ' renforts. Mais il était trop tard ! Le 1er 2 août Mangin porte le coup décisif à l'en-:- n-mi (n prenait d'assaut la hauteur 209 près d'Oulchy, où une division de la ' garde de Prusse fut battue. Alors com-e mença la retraite allemande. C'est l'amoindrissement effectif de l'en-= nemi qui porte son commandement à hâter la décision, et à recommencer une _ offensive tout de suite après l'échec d'une première. Depuis le 21 mars l'ennemi a usé toute sa levée de 1919 et ses der-a niers renfort? de Russie, it L'épuisement des réserves allemandes LONDRES, 7. — Reuter : On mande s aujourd'hui du front français au Daily n News qu'il est possible de donner un e schéma des mouvements de troupes alle-n mandes pendant la bataille. Au fort de !- l'offensive on a remarqué que le prince Ruprecht prêtait au kronprinz quelques-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes