Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1828 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 27 Août. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b853f4mz46/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

5e Année — N° 3 laotien & Administration urfmarkt 31 <5 31 a i Haye—Téiéph. 216 Bureau t Maastricht : elSuissp.Vrijthof.l éléph.139 flessingue : Siijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF jirecteur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 m iihki i 11 iimnii imi i mi imhhi 1111 — «m i rifi -nrrniw iéiw ii - TiTr T-rrnirirTiBTTTTTi—■—r 11' lliifTITnîT""""w:'M,,"",Mi"""""m n-m—iw—lM "HHW'B'HWWrMMii «i—i i «n«—him ■■■■■■iiihim «■■■■ii— ■■■nmirnrimMT—i Mardi 27 Août 19118^ 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ,, ,, , 1 florin par mois i-ioliande: . 0 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait [e Chômage, élément s dommages de guerre V Ferdinand van der Vorst, qui est cat à Anvers et que les hasards de il ont conduit à Londres, se signale à ention de nos compatriotes par des aux d'un grand intérêt. En 1917, il jt paraître " La Nation Criminelle it un livre concis, surpeuplé de faits l'idées, volontaire, respirant l'indignait cependant d'une logique implaca7 Voici qu'à propos des indemnités de ire, il étudie " la question du choie „ (1). Il faut lire et méditer ces uctions d'un esprit net, méprisant la aséologie, bien préparé à élucider les jlèmes difficiles par une vue dont la rre a rompu le plus louable exclusi-ne professionnel et révèle le goût ca-des idées générales. Au barreau nvers, van der Vorst était un plaideur u, aux dilemmes serrés et nus, sûr ie science jamais en défaut. C'est tel jn le retrouve dans ses brochures si -ajoute la couleur de la plus noble haine ne sensibilité gonflée par le malheur c'e e patrie. M. van der Vcrst recherche au-d'hui les éléments des indemnités aux-lles la Belgique a droit. Il ne s'arrête ni destructions, ni aux pillages. Ce sont imités trop évidentes. Mais il montre grand jour le mal le plus caché, le i grave, le plus étendu : le chômage, erficiellement, improprement, on l'a ueté " le manque à gagner Erreur ! chômage désigne cet état de l'individu réduit à l'inaction, consomme ses res-rces tout en manquant ses gains, c'est-re ses moyens d'enrichissement. Faut-il iration au chômage ? C'est-à-dire faut-il ■tuer à l'ouvrier belge qui a épuisé is économies, au détaillant qui a dépen-■son fonds de commerce, à l'usinier qui ■onsommé son capital pour entretenir pi équipes, au rentier qui a emprunté pute de percevoir ses revenus, faut-il 'eskituer à tous ceux-là l'avoir disparu ou endettes créées, aussi bien qu'il y a ■ de payer au propriétaire sa maison mée par le boche ? M. van der Vorst !ie que oui. Bien plus. Il s'élève con-:eux qui prétendraient établir entre les catégories des droits, des distinctions îe hiérarchie Le chômage, tel qu'il le it, vaut la destruction. C'est une autre uction à face moins dramatique, à équence plus terrible. Il dit les raisons, a raison ! De faits ou de philosophie, irguments excellent. Le capital ne se lit-il pas, s'il chôme ? Une suspension ravail cause plus de ravages qu'un jardement. Sans indemnité de chô-i qu'adviendrait-il de notre patrie ? un revenu annuel de cinq milliards :mi de francs le chômage lui a enlevé jis quatre ans, chaque année, trois ards. C'est dire que quinze milliards s feront défaut si la guerre se termine deraent. A quoi bon reforger le safe, in pareil vide baille sur les rayons, le terminologie du manque à gagner op fait confondre le chômage avec lerte du bénéfice proprement dite. Car >énéfice n'est que cette fraction du iltat du travail qui dépasse la recon-ition nécessaire du capital, que celui-oit manuel, matériel ou intellectuel. La [ique est dans le sens le plus entier not une victime de la guerre, et bien , la victime d'une injustice et d'une )arie d'autant inégalées qu'elles ont osé d'une méthode et d'un outillage aitement organisés. La réparation doit égale au préjudice. Les Alliés nous promise. L'ennemi en est rigoureu- (wt et entièrement tenu. C'est rendre service à la Patrie que d'en analyser éléments, d'en préciser les causes et porter à cet examen la science, la iur, la mesure, l'objectivité, le mépris 3 surenchère et de l'éloquence facile npose ce problème sans égal. M. der Vorst rend ce service. Laurent FIERENS. 1—i 'avenir Economique ç> »°tnme suite à l'article que nous avons l'é ici-même sous ce titre lundi passé, "s avons reçu plusieurs corresponds fort intéressantes. Mais on nous ince une note du Comptoir Nationnal |ant au point certaines des informatique nous avons données. On com-jdra que nous désirions attendre cette e avant de passer à la publication ■ lettres et opinions qui nous sont parles Nouvelles 1INDEMNITES DE GUERRE. — « La du chômage », par Perd, van der B ' publié par la Fédération Nationale V de Londres. UN GAGE TERRIBLE L'artillerie d'écrasement Il ne peut être évidemment question de diminuer en rien le rôle de nos fantassins dans la libération considérable d'une bonne part du territoire envahie, celle qui, du moins, tenait le plus au cœur de notre haut commandement, celle dont l'occupation avait placé nos ennemis dans une situation stratégique favorable à leurs armes. Les rôles sont renversés. Nos soldats ont déterminé dans le cœur des populations des sentiments de reconnaissance qui se perpétreront avec les générations. Mais comment ne point faire dévier une part d'admiration vers les constructeurs de ces engins puissants qui, ouvrant des voies aux bonds de l'infanterie, permettent à notre commandement de ménager la vie de nos soldats ? Les tanks L'expérience des dernières batailles à promu le tank à un rang de choix. Les officiers d'infanterie déclarent que les tanks leur sont devenus indispensables. Ceux-ci, d'ailleurs, au nombre de plusieurs milliers, constituent un corps spécial, comme l'aviation et les transports, avec des brigades, des bataillons et des états-majors travaillant sous la tente. Les équipages (des volontaires) sont recrutés de préférence parmi les mécaniciens et les conducteurs d'autos, mais surtout parmi les troupes d'un " cran „ moral à toute épreuve. Pour une telle besogne, il faut du courage, de l'esprit de sacrifice, du sang-froid plus encore que de la compétence technique. Soldats et officiers sont, comme il convient, d'une qualité physique très spéciale, petits, râblés, bien musclés. Des correspondants ont causé avec un certain nombre d'entre eux qui avaient pris part à la dernière bataille. Où l'on s'attend à voir de " fortes têtes „, des Australiens ou des Londoniens un peu " braques „, de braves garçons, doux, gentils, souriants, se révèlent. En pleine action Ler équipages visités par les corres-poncfcîmt# étaient restés à bord de leur terrible " guimbarde „ de deux heures du matin à huit du soir, avec, au milieu de de la journée, un repos de deux heures, pendant lequel ils purent respirer un peu d'air, échapper à l'effroyable chaleur leur, enfer ambulant, à la lente asphyxie par les gaz du moteur ou des Allemands, et surtout au bruit affolant, à là compression qui, au bout de quelques heures, fait s'échapper le sang par le nez et les oreilles. Dans le cours de la journée, ils avaient parcouru 26 milles. Nombre d'obus avaient éclaté auprès d'eux, sans les atteindre. Les braves fellows avaient capturé des canons et un camion automobile plein d'Allemands ; ils avaient vu des " kameraden „ en quantité lever les bras devant eux, se jeter à genoux. L'un d'eux offrait sa montre et son porte-monnaie, en manière d'imploration. Des heures terribles Il arrive qu'un incendie se déclare au cours de la bataille dans un tank atteint, comme ce fut le cas pour l'un d'eux. Une des portes s'étant calée, tous les hommes de l'équipage ne purent s'échapper. Deux d'entre eux furent carbonisés. Un autre, grièvement brûlé, devint fou. Dans un village, des mitrailleuses allemandes tiraient du toit d'une maisonnette sur la cavalerie anglaise. Un tank fonça sur la maison et entra dans le torchis comme dans du beurre, faisant s'écrouler le toit farci de mitrailleurs. , . Entre le bois l'Abbé, sur la route d'Amiens à Saint-Quentin et la route d'Amiens à Roye, ... bataillons de tanks partirent à l'assaut, à l'aube, avec, pour deux compagnies en ligne, une compagnie de réserve. Deux barrages de tranchées furent franchis en moins de quatre heures ; puis, les machines avancèrent rapidement, à travers la campagne, au petit bonheur. Trois tanks seulement restèrent en panne, par suite d'accidents survenus à la machinerie. Espèces et variétés Il existe des tanks de différents types: 1. Des tanks lourds à trois canons qui portent six hommes d'équipage et plusieurs mitrailleuses ; 2. Des supplu tanks (chars de ravitaillement) qui portent aux postes avancés des munitions et des vivres et peuvent traîner derrière eux vingt fûts d'eau fraîche attachés à un câble d'acier, de quoi ravitailler en eau un bataillon de tommies ; 3. Des whippets enfin, chars à deux moteurs de 600 chevaux, et à quatre mitrailleuses servies par un officier et trois hommes seulement. Nos ennemis ont naturellement essayé de se défendre contre les " buffles „ d'acier, lourds de vingt à trente tonnes. Ils se servent de canons-revolvers et de fusils-mitrailleurs spéciaux pesant plus de vingt kilos. En outre, en cas de retraite, chaque AU JOUR LE JOUR Encore une tuile, pour cette JT" ysr pauvre Allemagne : voilà son im-N^P>' pératrice qui est malade, très JflSij 'malade même, et d'une drôle de v maladie. La digne souveraine est atteinte de dépression nerveuse, Elle souffre de mélancolie, d'idées noires ; elle a des crises de larmes fréquentes. Les médecins lui ont conseillé beaucoup de repos, l'isolement et un bon petit régime bénin, bénin. L'empereur, fuyant (lui aussi) les tristesses du champ de bataille, vient de s'installer à son illustre chevet, parce que c'est un bon mari d'abord, et ensuite parce que, disent les journaux officieux « les fils de l'auguste malade, retenus au front, ne peuvent se rendre à l'appel de leur mère ». U y a là quelqu'exagération. Les fils de Guillaume II ne sont pas au front-Bien au contraire, il sont tous extrêmement loin du front, et c'est ce qui explique qu'ils n'aient jamais été blessés. La famille Hohen-zollern est probablement la seule en Allemagne qui ayant six de ses membres au feu -— le père et les cinq fils — ne compte pas un glorieux mutile, un grand blessé, ou un mort à la rigueur. Ce "serait assez surprenant si les Itolienzollern allaient au danger avec le courage et l'élan qu'ils mettent à y envoyer les autres. Mais nous savons bien que Guillaume II tient à conserver à ses vieux jours, qui s'annoncent moroses, les existences précieuses de ses garçons. Ce qui est d'un bon père, sinon d'un équitable « seigneur suprême de la guerre ». Rassurons ceux de nos lecteurs qui pourraient avoir quelques doutes à ce sujet : l'empereur d'Allemagne et ses fils n'ont jamais été blessés. Ils ne le sont pas. Et on peut, sans trop s'aventurer, prévoir qu'ils ne le seront jamais. Rien ne les empêchait donc de venir rendre leurs devoirs à leur mèrg malade. Mais le Kaiser a tenu à y venir lui-môme afin que le public allemand croie que les cinq rejetons impériaux travaillent avec les camarades aux victoires stratégiques de Ludendorff. L'auteur du communiqué officiel est un philosophe, qui a trouvé cette explication au départ de Guillaume vers des fronts plus souriants, vers ce Wilhelm-shehe, vers le chevet de la Kaiserin, déprimée et nerveuse. Gageons que les affaires militaires n'en iront pas plus mal, ni mieux. A Wilhelmshehe, l'empereur allemand pourra s'il est encore spirite — il l'était autrefois, mais que n'était-il pas ? On le disait môme pacifiste ! —■ évoquer la grande image d'Edouard VII, qu'il reçut lans ce château, où l'on veut que le roi d'Angleterre ait prédit à son neveu que tout cela finirait très mal et qu'un jour viendrait où l'Allemagne serait châtiée pour avoir constamment menacé la paix de l'Europe et du monde. Depuis 1914, la haine dont Guillaume II poursuit jusque dans le tombeau son oncle clairvoyant et prophétique est devenue de la rage, de la rage froide, et c'est très mauvais pour le foie, entre parenthèse. A Wilhemshoehe, il pourra évoquer aussi les images de « l'inoubliable grand-père » qui redoutait dans sa sagesse l'impétuosité de son petit-fils, celle de l'impératrice Frédéric, la mère patiente et résignée d'un fils, enfin d'un fils... n'insistons pas, et celle enfin de l'empereur Frédéric, son père. Tous vécurent à Wilhelmshehe, et les murs de l'adorable palais de marbre doivent quelquefois voir passer, fugitives, leurs grandes ombres mélancoliques, cependant que Guillaume II veille au chevet de son impériale épouse. Si Guillaume aime les retours sur soi-même, il doit en faire de mélancoliques en ce moment et il donnerait gros pour s'en aller, quelquefois. Mais où aller? Vers l'ouest ? Ah non. Il sort d'en prendre, et qu'est-ce qu'il a pris ! A Berlin ? On l'y aime peu, et on y a faim. Vers le Sud ? Même chanson. Ainsi l'empereur allemand se voit contraint de demeurer là, dans ce même château de Wilhelmshoehe, où chaque nuit un quadrille d'ombres doivent venir hanter ses rêves, sinistrement, et comme les sorcières de Macbeth, lui annoncer son effrayant avenir... — R. F. batterie d'artillerie laisse en arrière un canon pour tirer sur les tanks qui s'approchent. Enfin les Allemands placent à certains endroits des mines qui ont besoin pour exploser, d'être comprimées par un poids de vingt tonnes au moins. Ils espèrent ainsi détraquer la chenille, le carterpillar des tanks et mettre de même coup ceux-ci hors d'usage. Un " parti „ d'écraseurs , Les tanks existent à l'état de compagnie, à l'arrière des lignes dans la paix bucolique des champs. On les découvre, et c'est une surprise. Au bataillon de gerbes dorées, à la silhouette grêle des machines agricoles succèdent d'étranges choses. Sur les croules de terre jaune grouillent, se déplacent, virevoltent et tressautent, renâclants et trépidants, des troupeaux de monstres bizarres, tanks et whippets. C'est ici leur royaume incontesté. Ils ont durci le sol qu'on ne pourra plus labourer qu'à la dynamite. Ils se sont réunis, comme les éléphants que Kipling évoque, essaimant à quelque appel mystérieux et irrésistible venu du fond de la jungle. Tranchées, fossés,- entonnoirs de 420, pentes à 40 degrés, les plus grandes difficultés que puissent rencontrer les équipages de tanks dans la bataille ont été accumulées sur les terrains d'essai. C'est un pays de songe d'où l'on sort légèrement ému, après avoir constaté que les équipages, assourdis par leur propre fracas, communiquent par signes, comme les sourds-muets. Sur tout le front entre la Somme et Arras, les Anglais poursuivent victorieusement leur avance Ils occupent die nombreuses localités importantes : Bray, Ovillers, Thiepval, Grandcourt, Wliraumont, Irles, Grévillers, Avesnes (faubourg de Bapaume), Henin, Contalmaîson, Eaucourt, Sapignies, Beugny, etc. ils ont fait 17,000 prisonniers depois le 21 août ♦£: Les Anglais marchent superbement LONDRES, 24. — Reuter offic. matin : Nous avons continué à progresser pendant la nuit dans le secteur d'Albert et avons fait des prisonniers Depuis le 23 août, nous avons fait 14,000 prisonniers et pris un certain nombre de canons. Nous avons exécuté avec succès des opérations locales au N.-O. de Neuf-Ber-quin, et repoussé, après un vif combat des attaques locales ennemies au N. de Bailleul, au S. de Locre et au N. de Kemmel. LONDRES, 24. — Reuter officiel soir : On se bat depuis l'aube au N. de la Somme. Nous avons harcelé l'ennemi partout sans lui laisser de répit. Malgré l'arrivée de considérables renforts ennemis, nous avons avancé sur tout le front Nous avons capturé un grand nombre de prisonniers et quantité de matériel de toutes sortes. Les troupes australiennes ont exécuté un peu après minuit une attaque sur la rive nord de la Somme ; elles ont pris Bray et fait un grand nombre de prisonniers. Leur marche a été pleine de science et d'initiative. Elles ont occupé des positions allemandes dans ces environs.A notre aile gauche, les troupes de Londres et des comtés de l'Est ont progressé encore sur le plateau d'Albert et fait plusieurs centaines de prisonniers. Sur notre aile droite, les troupes du pays de Galles et des comtés du nord ont avancé sur l'ancien champ de bataille de la Somme près de La Boisselle, Ovillers, la ferme Mouquette, Thiepval et Grandcourt. Nos troupes ont occupé toutes ces places qui ont été défendues opinâtrement par l'ennemi. Dans cette avance nous avons fait 2,000 prisonniers. Nos troupes occupent les deux côtés de la crête de Thiepval, et s'avancent vers l'E. - Au centre gauche, les East-Lancashires ont combattu pendant toute la journée dans la région de Miraumont, où les Allemands ont résisté avec une grande ténacité jusqu'à ce que le village eût été tourné par nos colonnes. Au N. de ce village, au centre du front d'attaque, les Néo-Zélandais ont poussé dans la direction de Bapaume ; leur marche a été irrésistible, pleine d'expérience et de décision. Cette division a occupé les positions du bois de Loupart et fait 400 prisonniers. Avançant avec une superbe vaillance, elle a pris Grevillers et atteint Avesne"-lez-Bapaume, aux faubourgs extérieurs de cette ville. A côté de ce champ d'attaque, nous avons pris Irles et nous nous sommes avancés dans la direction de Sapignies après avoir brisé une forte résistance de l'ennemi à Irles et à l'E. de Bihucourt. A l'aile gauche du champ de bataille, combattent des divisions anglaises et écossaises et des troupes de la garde sur le front Mory - Croisilles-Neuville-Vitasse ; elles ont pris St-Léger, Henin-sur-Cojeul et la colline à l'E. de ce village. On ne peut encore estimer ici le nombre des prisonniers et le butin. Sur le reste du front, attaques locales couronnées de succès. Au N. de la Scarpe nous avons occupé une partie des ligne? allemandes à l'E. de Fampoux. Au N. du canal de La Bassée nous avons récupéré notre ancienne ligne à l'E. et au N.-E. de Givenchy, et nous avons pénétré dans les positions allemandes, atteignant tous nos objectifs; nous avons fait 60 prisonniers. Nos patrouilles ont occupé la nuit Vieux-Berquin où elles ont- trouvé un grand nombre de morts ennemis. Ce matin nous avons avancé notre ligne d'un mille au N. de Bailleul et fait 50 prisonniers. Notre artillerie a brisé une contre-attaque ennemie. L'aviation britannique LONDRES, 24. — Reuter: Le général-major sir Godfrey Payr.e est nommé inspecteur général des forces d'aviation britanniques. l* Ils occupent encore plusieurs villages au S. et au N. de Bapaume Le n rabre des prisonniers est monté à 17,000 LONDRES. 25. — Reuter officiel matin: Nos attaques au N. de la Somme ont continué avec succès. Nos troupes tiennent la route d'Albert à Bapaume jusqu'à la lisière de Lesars et ont conquis Contai maison (au N. E. d'Albert), Warlencourt et Eaucourt (au S. O. de Bapaume). Au N. de Bapaume, nous avons occupé Sapignies et Beugny (sur la route de Bapaume à Cambrai). Le nombre des prisonniers capturés par notre 3e et notre 4e armée depuis le 21 août au matin dépasse actuellement les I7O00. L'avance française continue entre l'Ailette et l'Aisne PARIS, 25. — Havas officiel 2 h. : Au N. de Roye, un coup de main ennemi n'a obtenu d'autres résultats que de nous laisser une vingtaine de prisonniers.Bombardement assez violent dans la région de Beuvraignes. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons accentué notre progression à l'E. de Bagneux. Sur la rive droite de la Meuse et en Woevre, nos patrouilles ont ramené des prisonniers appartenant à différentes unités austro-hongroises. Les Américains avancent aussi PARIS, 24. — Havas officiel 11 h. soir : Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons avancé dans le secteur au S. de Crécy-au-Mont et fait une centaine de prisonniers.A l'O. de Fismes, les troupes américaines ont avancé sur un front de 800 m. jusqu'à la ligne Soissons-Reims. La journée a été calme partout ailleurs. Les Allemands avouent divers reculs BERLIN, 24. — Wolff officiel : Les Anglais ont étendu leurs attaques depuis le S. E. d'Arras jusqu'à Chaulnes. Les armées des généraux von Below et von Marwitz ont brisé l'assaut de l'ennemi supérieur en nombre. Une lutte d'artillerie violente, d'Arras à Chaulnes, a préludé à la bataille. Nos troupes avancées ont évité en se reportant suivant les ordres sur Croisilles— St Léger, l'attaque entreprise par l'ennemi des deux côtés de Boyelles. Au N.-O. de Bapaume, nous avons accepté la lutte sur la ligne St Léger—Achiet le Grand — Miraumont, où les attaques ennemies de la matinée ont été brisées. L'après-midi, une nouvelle attaque ennemie a gagné du terrain en direction de Mory. Les attaques ennemies exécutées en direction de Bapaume refoulèrent nos lignes sur Béhagnies-Pys. En ces points, des .réserves locales arrêtèrent et repoussèrent dans la soirée de nouvelles attaques répétées. Des deux côtés de Miraumont, un assaut ennemi répété à quatre reprises s'est brisé devant nos lignes. A l'est de Hamel, l'ennemi a pris pied sur la rive E. de l'Ancre. Les attaques débouchant d'Albert se sont brisées à l'E. de la ville. Pour nous relier à notre ligne près de Pys, nous avons retiré notre ligne de l'Ancre, depuis Miraumont jusqu'à l'E. d'Albert. Au S. de la Somme, des troupes prussiennes qui avaient déjà fait échouer la tentative de percée anglaise du 9 août, ont repoussé les attaques anglaises d'hier dirigées contre Cappy-Foucaucourt-Ver-mandovillers.Entre Ailette et Aisne, les Français ont continué leurs attaques. Le matin, leurs attaques partielles ont été repoussées. Le soir, après un feu roulant de la plus grand intensité, l'ennemi a lancé une attaque générale. Il a complètement échoué. Dans une contre-attaque, nous avons rejeté sur ses positions de départ l'ennemi qui avait pénétré temporairement jusqu'à Crécy-au-Mont, près de Juvigny et à Chavigny.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes