Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 07 Septembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1v5bc3v259/
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5e Année — N° 14 Rédaction S Administration Turfmarki 31 & 31a La Haye —Téiéph. 216 Bureau à Maestrieht : Hôtel Suisse,Vnjthof,Téléph.1E9 à Fiessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 7 Sept. 1918 5 cents le numéco ABONNEMENTS: ,. 1 florin par mois Hollande: 2.50 fl. par3mois I Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestrieht en août 1914 Hindenburg est-il mort ou vivant ? . Voilà deux mois que nous avons annoncé à cette même place la mort du vieux maréchal allemand, sur la foi de : nouvelles, concordantes bien que puisées à des sources diverses, venant du pays -occupé. Nous prenions soins d'ajouter que la nouvelle n'avait évidemment rien | d'officiel — ef pour cause ! — mais qu'elle nous paraissait entourée de suffisantes garanties de vérité pour pouvoir être considérée comme admissible. Agissant ainsi, nous accomplissions simplement notre devoir d'informateur soucieux à la fois d'actualité et de sincérité, et en insistant sur l'impossibité où nous sommes de contrôler par nous-mêmes les nouvelles qui nous arrivent du pays envahi, nous mettions en garde nos lecteurs contre les erreurs toujours possibles, quelles que soient les précautions que prennent nos fidèles correspondants.La nouvelle de la mort d'Hindenburg a fait son petit tour du monde. Elle a rencontré partout de nombreux démentis. Les journaux allemands l'un après l'autre * se sont mis à publier des cartes postales, des lettres, des dépêches même du maréchal qui au moment où nous avons lancé notre information, avait virtuellement cessé d'exister depuis trois mois, puisqu'il y avait trois mois exactement qu'on n'en parlait plus. Enfin, le 28 juillet — les bruits de mort continuant à circuler avec persistance — le grand état-major allemand faisait savoir officiellement, par le canal assez malodorant de l'agence Wolff, que le personnage que nous avions tué ne s'était jamais si bien porté. Seulement, voilà, le démenti officiel allemand n'a convaincu personne, même et surtout en Allemagne! Nous en trouvons la preuve flagrante dans une no£-parue en un coin perdu du Niewve RiJ- t lerclamsche Courant, numéro du mercredi, 3 septembre 1918, Avondblad, page 3, colonne 3, soss le titre : De Oorlog (ver-volg van blad A). Cette note, en voici la traduction littérale : Caractéristiques de l'état d'esprit en Allemagne sont les bruits qui circulent parmi la population allemande. On dit que HINDENBURG S'EST TUÉ, que des troupes sont passées à l'ennemi, que plusieurs régiments A. W A  JL. A. '•e.W A W A. "W A. '<CPr ^ 'Si se mutinent, que des officiers de marine ont trahi des bases de sous-marins, que la marine anglaise a effectué une attaque sur l'Heligo-land. CES BRUITS CIRCULENT PARTOUT. Et non seulement on les raconte, MAIS ON Y CROIT ; et ce qui le prouve, c'est un ordre du jour du général commandant le 7e | corps d'armée où l'on assure à la troupe que tous ces bruits sont des bruits faux répandus par des agents ennemis. Ainsi donc un général commandant un corps d'armée a dû lancer un ordre du jour à ses troupes — qui sont cependant étonnamment bien placées pour connaître la vérité à ce propos — pour affirmer que Hindenburg n'est pas mort ! Ce n'est pas le bruit qui est caractéristique, c'est le démenti. En effet si Hindenburg vit toujours, il serait beaucoup plus simple qu'il se montre à ses soldats, en personne, en chair et en os, pour couper court immédiatement à l'erreur où ils versent à son sujet, d'autant plus que les autres nouvelles, démenties en même temps : désertions devant l'ennemi, mutineries dans l'armée allemande, trahison . d'officiers de marine, etc. ont été reconnues exactes. Notez que le ministre de la guerre allemand, von Stein, vient de se voir obligé lui aussi de déclarer au Beiliner Mor-genpost que "le grand maréchal est toujours bien vivant. „ Pour nous, que Hindenburg continue à respirer ou soit à six pieds sous terre, peut nous chaut évidemment, nous le disions déjà le 12 juillet. Et le maréchal' Foch lui-même, dont la merveilleuse manœuvre se développe avec une si belle continuité dans la précision, nous paraît s'en moquer davantage encore. Si nous revenons sur l'incident, c'est uniquement pour convaincre de notre bonne foi nos lecteurs — dont quelques-uns nous ont accusé de légèreté avec ,un peu trop d'empressement semble-t-il. ' i^ous avons cru ce que les soldats allemands croient de l'aveu même du général commandant le 7e corps et ce que croit encore toute la population en Allemagne. On voit que nous n'étions pas seuls de notre avis et l'on comprendra comment, si véritablement il y. a erreur, il est possible et parfaitement excusable que nos correspondants l'aient partagée. François OLYFF. AU FRONT BELGE «c L'affaire de Langemarck Après leur belle"* victoire du 17 avril dans le secteur de Kippe et de l'étang Blankaart, les Belges se signalent à nouveau le 28 août par une belle action que le communiqué a rapportée en disant que les nôtres avaient pénétré la nuit dans les positions ennemies sur un frsnt de 3 km. au N. et au S. du chemin de fer de Langemarck. Le correspondant spécial de la Nation Belge donne de cette entreprise une narration qui montre à nouveau que l'admirable mordant et l'incomparable bravoure de nos valeureux soldats restent immuables-. Dans le secteur repris depuis longtemps déjà aux troupes britanniques, il s'agissait d'améliorer nos positions le long du chemin de fer d'Ypres à Staden, exactement dans la région Sud de Langemarck, en enlevant une large bande de terrain occupé par les ruines de plusieurs fermes. Le terrain : un immonde marécage, rendu plus traître par les pluies de ces derniers jours, malaxé par les obus. On y enfoncç toujours jusqu'aux genoux, parfois jusqu'à la ceinture, et il arrive qu'on y reste... L'objectif: des tas de briques transformés en fortins,' renforcés par du bétonnage, hérissés de mitrailleuses, défendus de loin et de près par des réseaux denses de barbelé ; des tranchées solides les relient, très peuplées ; avant-postes, grand'gardes, avertisseurs, téléphones, -projecteurs, mitrailleuses et " minen „, munitions intarissables, rien ne manque à l'organisation de l'ennemi. L'ennemi : très dense malgré le calme du secteur, très résistant aussi, et l'ordre de tenir jusqu'au bout. C'est la nuit que se fit l'attaque. Une brève mais forte préparation d'artillerie, un ordre qui court les tranchées. Le cri de : Vive le Roi ! poussé au même instant sur trois mille mètres de front, et voilà nos lignards et nos carabiniers, à 1 heure précise du matin, qui enjambent les " Vaderlands „, traversent les réseaux et , tombent à la grenade et à la baïonnette sur l'ennemi surpris. Et bien surpris : il était en pleine relève.) Sur tout le front, de violents combats s'engagent dans la nuit. t f Au nord, le détachement d'assaut trouvant la ferme de Brienne inoccupée, pour- ^ suivit son avance et attaqua à la baïon- a nette. Les Allemands se replièrent en lais- ^ sant des prisonniers. d A la ferme de Craonne, fortement orga- g nisee et abondamment pourvues d'abris 1 bétonnés, la garnison allemande résista 1 vigoureusement. On attaqua à la grenade. £ Un de nos lieutenants escalada un abri d et lança une grenade par le trou d'aé- ^ rage; les survivants se rendirent. Un ser- f, gent arracha la porte d'un abri mais il d tomba, la poitrine déchirée par les gre- g nades. Après un violent corps à corps, p toute la garnison fut décimée et faite pri- 0 sonnière. n Les organisations d'une troisième ferme <( ont été remportées de haute lutte. Là " aassi on a capturé des prisonniers. Deux v contre-attaques ont été repoussées en cet c endroit. s A une quatrième ferme se déroula un épisode tragique. Un de nos hommes g ayant eu le poignet gauche arraché par ti une grenade, refusa de se laisser évacuer, 1' fit charger son fusil par ses camarades o et continua de se battre. Ce brave a dû n être amputé jusqu'au dessus du poignet. Plus au sud, trois fermes ont été enle- v vées à la baïonnette et nettoyées à coups n d# grenades et de pistolets. Dans la tran- s chée Comoedia, la résistance de l'ennemi f a été particulièrement vive. Un éclat li d'obus ayant brisé le fusil d'un homme, c celui-ci arracha la baïonnette d'un soldat s allemand et continua à sê battre furieuse- f, ment avec cette arme. Ce sont nos vaillants carabiniers qui r étaient engagés de ce côté. Leur succès fut r si rapide qu'ils y ajoutèrent la prise d'une nouvelle ferme qui n'avait pas été prévue dans le programme : ils y ont fait plusieurs prisonniers. Carabiniers et " piot- tes „ rivalisèrent d'ailleurs de courage. r Quelques heures après la fin de l'action, t les positions conquises étaient organisées e défensivement. c Nous tenons maintenant les lignes avan- a cées de Langemarck. Le nombre des pri- t sonniers atteint la centaine. Nous avons f en outre, pris de nombreuses mitrailleu- 1: ses, quantité de munitions et de matériel, à Un grand nombre de cadavres allemands AU JOUR LE JOUR ! -T POUR QUELQUES TACTICIENS DE CAFÉ... JpiSlj J'ai rencontré mon ami le dé-*"> faitiste. Il est vert. Dame, il y a de quoi. Les nouvelles du front sont de celles qui le navrent. Non qu'il soit résolument pro-boche, mais il ne peut se faire à l'idée que les Boches puissent être battus. Depuis le début, il voyait noir, le cher garçon, il nous terrorisait de ses prophéties sinistx'es, et dans les moments pénibles d'il n'y a pas si longtemps, et qui paraissent si lointains maintenant, il nous disait, avec un rire qu'il s'efforçait de rendre satanique et qui n'était qu'odieux : « Je vous l'avais dit, n'est-ce pas ? Ah ! dans quels jolis .draps ! Entre nous, nous sommes f... ! » Dans le petit café, où il rend la justice depuis quatre ans et remanie sur le marbre indifférent des tables, la carte du monde, mon ami le défaitiste est rempli de mélancolie. L'avance des Alliés en est la cause unique. Je répète qu'il n'est pas pro-boche. Il est même pro-allié, Dieu me pardonne. Mais il est de ces hommes qui, ayant prévu la défaite, ne peuvent se consoler d'une victoire qui dément leur prophétie. — Eh bien, lui dis-je, qu'est-que vous en dites ? — De quoi ? — Comment, de quoi, mais de l'avance. — L'avance ? Comprends pas. Quelle avance ? — L'avance des Alliés, parbleu ! — Peuh! — Peuh ? Eh bien, vous êtes difficile. Demandez donc aux Boches, s'ils disent « peuh ! » comme vous. — Eh bien oui, les Alliés avancent. Et puis L après? Regardez la carte, mon cher, et tout emballé que vou* soyez, vous vous vous sen-[ tirez envahi par un immense découragement, j. Les Allemands ont perdu du terrain, c'est une affaire entendue. Mais ils s'arrêteront quelque jour, et alors ça recommencera. Ils re-' viendront. Mais oui, mon ami, ne me dites t pas non. Je vous dis : ils re-vien-dront! Et alors? D'ailleurs, s'il; ont perdu du terrain, t c'est qu'ils l'ont bien voulu. ; — ?... ■— Eh, que diable, ils ne se sont pas défendus. Us ont recul, pour mieux nous sauter dessus. Vousj prenez î»s Boches pour des im-bécilfs. Vous ave?. 1 f y sont pas du tout bêtes. Et dans l'art de la guerre, ils ont fait leurs preuves, je suppose. Us ont reculé, bon. J'en suis charmé, bien qu'ils n'aient laissé derrière eux — lisez leurs communiqués — que des ruines. Lorsque lss Alliés auront re-j construit, retapé toute cette zone, vous allez les revoir, les Boches, et comment ! Et alors, ' qu'est-ce que nous allons prendre, ah ! mes amis. Ainsi parla mon ami le défaitiste. Je dis « mon ami » bien que ses idées m'inspirent un insurmontable dégoût. J« le laissai parler, ~ heureux de constater la faiblesse de ses propos et le ton de découragement sur lequel il les tenait. Sa tristesse, son pessimisme, sa manie misérable de voir noir même et surtout dans les moments heureux, tout cela faisait ma joie. Et je lui dis : — 0, mon ami, que je vous remercie. Vos propos qui paraissent dissolvants sont une assurance de plus que la victoire est certaine. Vous avez sur les yeux je ne sais quel bandeau. Gardez-le. Mais ne tâchez pas d'aveugler les autres. La victoire, mais elle crève ; les yeux. Elle est là, à portée de la main, et j la mettre en doute, c'est insulter les morts, c'est outrager ceux qui vont peut-être se faire tuer pour nous la donner, c'est mettre en ' doute même que les Alliés l'ont méritée. Vous nous faites rire avec votre retour offensif des Allemands, car les Allemands eux-1 mêmes avouent qu'ils ne peuvent plus y songer ; eux - mêmes reconnaissent qu'ils sont ; perdus et se déclarent satisfaits si seulement on ne les écrase pas tout à fait. Heureusement, les Alliés ne font pas la guerre pour s « satisfaire » les Allemands. Et vous, vous niez tout cela. Allons, allons, vous devriez 1 avoir honte ! Et vous seriez un traître, si vous ne vous contentiez pas d'être un imbé-t cile. — R. F. l > gisent sur le champ de bataille. Nos per-■ tes sont relativement légères eu égard a , l'importance de l'opération. Nos troupes ; ont eu affaire aux éléments de six régi-i ments ennemis. Dans la journée qui précéda cette nuit victorieuse, une pancarte dressée face a > nos lignes par les Allemands, invitait les - soldats. flamands à se rendre. L'invitation i fut acceptée, comme on voit ; et non seu-t lement nos soldats flamands, mais leurs , camarades wallons et bruxellois avec eux, t se sont " rendus „... dans les positions d'en - face, la baïonnette en avant. — Je ne sais pas, disait un soldat fla-i mand qui revenait de l'affaire, si notre t réponse aura été de leur goût „. i ""JUJ " : NOS ECHOS Nous sommes heureux de rassurer les nombreux amis du général de Stein d'Al- > tenstein. Le général, au moment d'aborder 5 en Angleterre, a fait naufrage ; il est en ce moment à Dorking ( Surrey) où il - achève de se remettre de contusions nom- - breuses, mais pas graves, et d'un bon ; froid, conséquence d'une ballade sous l'eau, à l'eau et sur l'eau de 61/2 heures . à la lueur des étoiles, en costume léger. 5 Tout va bien qui finit bien. i LES ALLEMANDS EN RETRAITE Les Français avancent sur toute la lipe de la Somme à S'Aiîette 83s dépassent Guiscard, apppssclsiesiît eS@ Ham, atteignent l'Aisne ef occupent plus de 30 ScacaSsiés importantes En Flandres, les Anglais s'emparent de .la oite 63 et de Ploegsteert et occupent lenr ancienne ligne En 4 joirs, ils ont capturé plus de 15,000 prisonniers et de 100 canons La prise du S&3oosfermolen a constitué pour les Beiges un brillant exploit « ca * Nouvelle avance française de la Somme à l'Ailette PARIS, 5. — Havas officiel 2 h. : Pendant la nuit, nos troupes ont maintenu le contact avec les arrière-gardes ennemies et ont progressé â l'E. du canal du Nord et dans la direction de l'Aisne. A l'E. de Nesle, nous avons passé le canal de la Somme aux environs de Voyennes et d'Offoy. Plus au S. nous avons dépassé Hom-bleux, Esmery-Hallon, Flavy le Meldeux et avancé nos lignes au N. de Guiscard jusqu'aux abords de Ber-lancourt.Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons pris Clamée y, Braye et Missy sur Aisne. Hier en fin de journée, nous avons repoussé deux violentes contre-attaques sur le Mont ds Tombes et à l'est de Leuilly et maintenu nos positions. Sur le front de la Vesle, les troupes américaines et françaises ont atteint le plateau qui domine l'Aisne. Etendant leurs opérations, nos troupes ont également passé la Vesle entre Ventoux et Jonchery. Rien à signaler sur le reste du front. Les Français reprennent notamment Coucy-le Château, Coucy-la-Ville, Folembray. — ïls avancent de 6 km. au N. de Guiscard et occupent Falvy et Offoy au delà de la Somme PARIS, 5. — Havas officiel 11 h. soir : Au cours de la journée, nous avons continué à poursuivre l'ennemi dans sa retraite au canal du N. et au front de la Vesle et nous avons accompli une avance importante en dépit de sa résistance en certains endroits. Sur la rive N. du canal de la Somme, nous occupons Falvy et Offoy. Plus au S. nous avons rapproché notre ligne de la route de Ham où nous nous sommes établis sur la distance Le-Plessis-Patte d'Oie à Berlin-court.Au S.-E. de ce village notre front passe par les environs deOuivry, Caillouel-Grépignyau N. de Mares t-Dam-court jusqu'à la lisière S. d'Abbé-court.Nous avons effectué une avance de 6 km. en certains points. Sur tout le front de l'Ailette, l'ennemi, épuisé par les combats violents du 20 août, à commencé à reculer devant nos troupes à 3 h. de l'après-midi. Des unités françaises à la poursuite de l'arrière-garde ennemie ont passé rapidement l'Ailette.Nous occupons Pierre-mande et Autreville ainsi qu'une grande partie de la basse forêt de Coucy. Plus à l'E. nous avons occupé Folembray, Coucy -le-Château et C o u cy-1 a - Vi#l 1 e et nous nous sommes avancés à 1 kilom. environ au S. de Fresnes. v A droite le front passe par la partie E. de Landricourt. Au S. de l'Ailette, nous occupons la ligne Neuville-sur-Margival — V r e.,g n y et les pentes O. du f o r t de C o n d é. Nous avons repris au cours de la journée plus de 30 villages endette partie du front. Au N. de la Vesle, nous occupons la rive de l'Aisne entre Condé et Vieil-Ârcy. Plus à l'E. notre ligne passe au N. de Dhuizel vers Barbonval et sur le plateau de la ferme de Beauregard. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 5. — Wolff officiel soir : L'activi:é s'est limitée à des combats de second planv(sic) en face de nos nouvelles positions. Les Anglais avancent en Flandre et repoussent des contre-attaques LONDRES, 5. — Reuter offic. matin : Combats violents hier au N. de Ja Lys. Le matin nos troupes ont effectué une attaque contre la hauteur 63 a p S. O. de Messine, et l'ont occupée en capturant plus de 100 prisonniers. Vers midi, nous avons pris le village de Ploegsteert, où nous avons encore capturé une centaine de prisonniers et un grand nombre de mitrailleuses. Au N. de la colline 63 nos troupes ont combattu sans discontinuer dans le secteur de Wytschaete où l'ennemi a attaqué sans succès à plusieurs reprises Au front de la Lys, nous occupons la ligne générale Voormezeele, Wulver-ghem, Neuve-Chapelle jusqu'à Gi-venchy. Nous avons reconquis la ligne que nous occupions avant le 9 avril. A i li. de Givenehy, nous avons occupé une partie des positions allemandes. Au front du S. l'ennemi a effectué hier soir des attaques vigoureuses contre nos nouvelles positions près dlnchyen Artois; il a été repoussé après de durs combats. Nous avons amélioré notre ligne au S. de M œuvres et à l'E. d'Hermies; nous avons pris Neuville-Bourjon-val. Une contre-attaque ennemie exécutée hier à l'E. de Mananc[ourt, a été repoussée. On s'est battu aussi aux environs de Péronne; nous y avons amélioré quelque peu nos lignes. Nos troupes ont fait dans les 4 derniers jours plus de 16,000 prisonniers et capturé plus de 100 canons. LONDRES, 5. — Reuter officiel soir : Sur la partie S. du front de combat, au N. et au S. de Péronne, nos troupes avancent à la poursuite de l'arrière-garde ennemie et approchent du terrain qui s'étend entre Athies et Nurlu. Entre Nurlu et la Sensée, petits combats locaux. Nous avons avancé notre ligue sur la pointe N. d'Equancourt ; des combats locaux ont eu lieu près de Neuville, Bourjonval et Mœuvres. Au S. de Marquion nos patrouilles ont passé sur la rive E. du canal du N. et ont ramené des prisonniers. Au front de la Lys, l'ennemi a effectué à nouveau ce matin une forte contre-attaque contre le N. de la colline 63 ; elle a été repoussée après un combat violent. Nous avons avancé notre ligne pendant la journée jusqu'à une faible distance au S. E. de Nieppe et au N. E. de Wul-verghem.Les Américains avancent au N. de la Vesle PARIS, 5. — Reuter officiel américain : L'ennemi a cédé sous la vigoureuse poussée des troupes alliées et est en retraite au N. de la Vesle. Les troupes américaines, qui ont suivi l'ennemi sur les talons, ont pris B a z o c h e s, Perles, SimmetetArleux, capturant des prisonniers et des canons. Les alliés ont atteint la ligne Vauxéré, Blanzy-le Grand, Haneau. Dans les Vosges, uns division d'attaque ennemie a été repoussée en perdant des prisonniers. Nos aviateurs ont bombardé avec succès des chemins de fer à Longuyon, Donarry, Barancourt et Conflans. 1,600,000 soldats américains WASHINGTON, 4. — Reuter : Le général Marsh, chef de l'état-major américain, a annoncé aujourd'hui que l'Amérique avait envoyé jusqu'au 31 août à tous les fronts (Sibérie y comprise) 1 million 600,000 hommes. I

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