Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 10 Janvrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2f7jq0tz8h/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Administration et Rédaction:- Hollande: 1 florin par mois . , .„ -r - , ■ l_ 2.50fi, par 3 mois La Haye - Pnnsegracht, 18- Teleph, 2787 Bureaux à Maestricht : annonces: ...... ... , __ La ligne: 15 cents en 4e page. Wllhelminasingel 27 Réclama permanentes i forfait LES NOUVELLES DU JOUR — Les Allemands ont tenté des actions sur la rive gauche de la Meuse près de Bethincourt et à l'E, de Bullecourt, Us ont subi de sanglants échecs de part et d'autre. — Par contre les Français ont fait une action réussie à CE. de Boureuilles, où ils ont pénétré dans les lignes ennemies. Us ont surtout prononcé une attaque par surprise suj un iront de 1500 mètres en Woevre, avec un plein succès. Après avoir détruit les positions ennemies, ils on ont ramené i50pri sonniers -et plusieurs mitrailleuses et lance-mines.— La neige, qui va entraver les opérations sur tous les fronts, sévit aussi en Italie, où les armées en présence semblent vouloir prendre leurs quartiers d'hiver. Les aviateurs anglais font merveille cependant malgré ce mauvais temps : ils ont détruit hier 10 avions ennemis; — Des bruits circulent dans la presse allemande au sujet de la démission du général Ludendorff. 11 est malaisé, naturellement, d'en connaître le fin mot, mais il semble bien que le général ait voulu jouer un rôle politique important dans les récentes négociations avec les Russes et il partage les responsabilités de Kuhlmann. — La Constituante russe va se réunir enfin le 18 janvier. — Le socialiste Bissolatr; qui est un excellent patriote, vient d'être nommé membre du conseil de guerre italien. — Le cabinet Haghes_£st démissionnaire en Australie. Le chef socialiste Tudor a été charger de former un nouveau ministère.— Le discours de M. Lloyd George sur la politique de l'Entente obtient un retentissement universel. Jamais encore paroles aussi sonores n'avaient été cn'endties. La presse du monde entier leur consacre des commentaires. Nous publierons ce discours en entier quanq nous en aurons le texte officiel, les télégrammes parvenus en Hollande n'en ayant donné qu'un fort pâîe reflet. — Le président Wilson à adressé un important message au Congrès Américain au sujet des pourparler: -:'e Brest-Lkovsk LA SITUATION ... Oui, je sais, les hyperdémocrates idéologues de Pétrograde ont crû qu'il suffisait de déposer les armes sur les parapets des tranchées pour avoir la paix. Minute ! Ils ne sont pas au bout de leurs désillusions. Les Lénine et Trotsky ont crû à l'efficacité de l'exploitation des passions populaires pour se maintenir au poiwoir. Ils ont fait miroiter la paix aux pauvres alouettes russes qui tombent dans le piège, Mais l'orgueil teuton aura vite fait de démontrer au [peuple qui vient enfin de conquérir la liberté,' ■ après des siècles de douloureuse servitude tsarisîe, que l'impérialiste n'est pas mort, et que le Russe ne s'est libéré de l'autocratie des Romanoff que pour s'enchainer à celle des Hohenzollern. Alors, la Russie comprendra que la liberté ne lui a pas encore demandé assez de sang, assez de larmes, assez de dou* leurs. Elle a déjà trop payé pour lâcher un bien aussi précieux. Le peuple russe s'en courra vers les tranchées et resaisira les armes, .Hin-denburg et Ludendorf comprendront qu'ils n'ont pas encore " vaincu à l'Est. „ Malheur à eux,s'ils ont aminci démesurément leur front de ce côté, car les jours de Rennekampf pourraient bien avoir leur répétition. Rien n'est plus irrésistible qu'un peuple qui préfère la mort à la servitude. Le jour où les Russes sentiront s'apesantir sur leurs épaules la lourde main germanique, il n'y aura plus de bolcheviki, ni de mencheviki, ni d'ouvriers, ni de paysans,ni de bourgeois cadets. II n'y aura plus que le peuple russe tout en-tierqui tendra toute sa force pour écraser la pieuvre Centrale. Et alors, qui sait ? Le peuple allemand ne se rendra-t-il pas compte de ce que ses maîtres ont fait couler à flots son sang généreux, uniquement dans des buts de conquête et [ d'hégémonie, pour assurer la toute puissance ■ à une classe de militaires et de gros indus-,r triels, à la tête de laquelle se trouvent le kaiser et le kronprinz. Oui, qui sait ? Ne brise-ra-t-il pas violemment ses chaînes, et les essais ordonnés de fraternisation ne deviendront-ils pas sincères ? Les fusils allemands ne se déposeront-ils pas sur les parapets d'en face? Oh ! alors; ce jour-là soyez en certain, Wil-son, Lloyd George et Clémenceau signeront la paix des deux mains. L'Allemagne aura disparu. Le peuple allemand sera libre, et la Société des Nations sera née. Avec le peuple il lemand nous pouvons fort bien nous enten-îre, mais pas avec Postdam ou Berlin, où ■ ^ signatures ne comptent pas. La confiance fut perdue le 4 août 1914, et elle ne pourra jamais plus renaître. Il faut bien que le peuple allemand le sache. C'est à lui qu'il appartient de faire la paix. C'est lui qui va décider si le sang a enfin fini de couler, et si l'Humanité pourra désormais vivre tranquille et heureuse, sans la menace perpétuelle. En sauvant les autres, le peuple allemand se sauvera lui-même. Nous serons là pour l'aider. Nous l'attendons. Si nos calculs nous trompent, tant pis ! Mais nous, nous sommes forcés de défendre notre peau, et nous la défendrons jusqu'au bout. Et que le capitulard ne se laisse pas émouvoir par l'arrivée des corps d'armée allemands momentanément libérés sur le front russe, Qu'il ne se frappe même pas du retour des prisonniers allemands ou austro-hongrois.Certes, les événements de Russie sont fâcheux et il serait criminel de méconnaître et de nier la gravité de l'heure. Mais ne nous contentons pas d'admirer la " force des Allemands Nous ne voyons pas, nous ne savons pas ce qui se passe de l'autre côté et, si même nous le savions, nous le tairions. Vous n'êtes pas assez naïfs pour croire que les Français et les Anglais s'amusent, de leurs postes d'observation, à considérer béate-mentî'arrivée des renforts ennemis. Ah ! que non! sans doute! Ils ont beaucoup mieux à faire, à consolider leurs lignes de défense et à préparer une contre-offensive, et qui sait? même l'offensive. Lloyd George a annoncé une considérable extension du service personnel qui doit amener, incessamment,plus d'un million de soldats nouveaux vers le front. Ce n'est pas parce que l'Amérique a tenu secret son premier effort qu'elle ne l'a pas réalisé, et pleinement encore. Nous ne sommes pas là pour- renseigner l'ennemi. Si la France a eu ses Btolo et Caillanx. elle a su les jeter par dessus-bord. Courageuse assez pour divulguer ses plaies, cette noble nation à toute la vaillance qui convient pour les soigner et les cautériser. Soyez bien rassurés, capitulards neurasthéniques : L'Amérique sera là et, en l'attendant, les Alliés auront la force et la bravoure de résister. Les coups de Calais et de Verdun ont échoué et, quoi qu elle fasse, l'Allemagne est dans l'impossibilité, à l'heure actuelle, d'en renouveler de semblables. Quelles que soient ses forces, actuellement, nous avons la supériorité dans tous les do-r maines. D'ailleurs, l'Allemagne a besoin de la paix. Elle y aspire ardemment. Chaque occasion lui est bonne pour le crier sur tous les tons. Mais ce qu'elle veut, c'est la paix allemande, qu'elle réclame en brandissant la carte de guerre. Contre ses prétentions, elle nous trouve inébranlables. Je n'hesite pas à déclarer que si le gouvernement allemand déploie les meilleurs de ses efforts pour avoir la paix, c'est qu'il en a grand besoin, et qu'il sent très bien qu'en fin de compte, il sera vaincu. Chaque jour qui passe sur la résistance des Centraux est un jour de gagné pour notre cause sacrée. Que le dernier quart d'heure soit à nous ! et ce sera notre paix qui sera imposée, dans l'intérêt de l'humanité toute entière.D'ailleurs, par les temps qui courent, il faut avoir la confiance aveugle. Pour apprécier une situation, il faut en posséder tous les éléments et pouvoir les évaluer avec précision en attribuant à chacun d'eux leur valeur exacte. Or, trois hommes actuellement sont dans cette situation : Lloyd George, Clémenceau et Wilson. Et bien, ces trois hommes, unanimement, ont dit et répété après la menace de l'est : " Il nous faut la victoire, et nous l'aurons. „ Or que sont ces trois hommes? Trois démocrates convaincus, dont le passé est garant de notre confiance. Trois hommes qui ont consacré leur vie à la recherche du bien-être et du progrès de la démocratie. Si, à un moment donné, le moindre doute surgissait dans leur âme, nous sommes bien convaincus qu'ils se lèveraient pour dire au monde : " La Victoire est impossible ! Faisons la paix ! „ Voudraient-ils, ces trois hommes, commettre le crime monstrueux de faire durer la guerre une heure de plus qu'elle ne le doit. Avant la guerre, ils formaient le triumvirat pacifiste par excellence. Ayons confiance aveuglément en leur intelligence, leur clairvoyance et leur énergie. Ils nous sauveront de la domination boche. Que d'autres que nous se tournent vers Rome et vers Stockholm ! AMBIORIX. AU FRONT BELGE L'Odyssée de trois Volontaires Le Havre. — Vous saviez que chaque jour encore des jeunes Belges viennent rejoindre l'amiéa Ils font parfois de longues randonnées à pied, évitant les mouchards avant d'atteindra la frontière. Etre pris, c'est le conseil de guerre, la fusillade peut-être, la déportation en Allenmgno sûrement. A la frontière hollandaise, ils doivent rester cachés souvent pendant plusieurs jours dans les bois, dans les marais, âttendaiat l'instant favorable. Alors, c'est la patrouille allemande qui vous tire dessus, c'est l'électrocutioin qu'il faut craindre. Le3 voici en. Pays-Bas. Des mouchards encore qui cherchent à. savoir quand les je âmes patriotes passeront on Angleterre pour l'es dénoncer au successeur de Tirpite: un sous-marin peut couler leux paquebot, u,n contre-torpilleur peut le capturer et l'emmener à Zeebruge. Conseil de guerre encore avec ses conséquences ordinaires. Il y a de la place dans les dunes où les Allemands peuvent creuser des tombes à côté de celle du capitaine Fryatt et d'autres martyrs. Mais nos oorrtpairiolies ont eu de la chance. Ils foulent le sol anglais. Encore faut-il passer en France maintenant sous la menace renouvelée des sous-marins. Et ils risquent ainsi dix fois lia mort pour "kller sur l'Yser risquer leur vie avec leurs camarades, poux que la Belgique redevienne! libre, indépendante et prospère, comme le roi lie* disait l'autre jour à des braves qu'il décorait. Tel' est le péril ordinaire do nos coernsits du pays ottçiipé, mais cle n'est pas ainsi que noms sont arrivés les trois Os tendais dont je veux vous racon ter l'histoire.C'étaient trois camarades: un mécanicien, un électricien et un coiffeur. Ils désiraient fuir les Bâches qui pullulent chez eux piîur aller j,Faire leur devoir/' Mais les routes qui mènent à la Flandre Zél and aise sont jalousement gardées. C'est par la mer qu'ifô décidèrent de prendre le large. Encore fallaiUl line embarcation. Certaine .miii hion .ioire, il» détachèrent une burquette cadenassée dans le port des pêcheurs. Tout doucement ils sé mirent en roule. s'étudiaat à ne pas faire de bruit pour ne pas attirer l'attention des sentinelles allemandes eux écoutes. Il faut d'abord franchir la passe des filets tendus à. l'extérieur du port contre tes sous-marins et les mines flottantes. Ensuite, il faut passer sous l'estacade. Ce furent de longues minutes d'angoisse, vous le pensez bien. Les voilà enfin en mer. Mais le reflux les pousse vers la côte hollan-ôdaise. Vontils aller atterir là? Non. C'est la Panne qu'ils veulent 'atteindre, où ils savent que sont les nôtres. Le moment du flux est arrivé. IIS font force de rames. Us repassent au large de la côte belge. Pourvu qu'une vedette allemande ne les aperçoive pas. Ils avancent lentement. Oh ! si lentement... Dix-huit heures déjà qu'ils sont dans cette coquille de noix. Il fait un froid dei loup. Les vivres qu'ils ont pu emporter no sont pas nombreux. La vie est chère à Ostenide. Faudrat-il regagner la côte, quitte à retomber aux mains des Boches? Non, pas ça, mieux vaut tout que celai... Un bateau là-bas. Un navire de guene. Un torpilleur, Diable I pourvu que ce !né soit pas un boche... ! C'était un torpilleur français en patrouille. Il recueillit nos Ostendais et les débarqua dans un part français du nord où les autorités belges lies reçurent. A l'heure qu'il est, ils portent déjà l'uniforme kaki des volontaires de guerre, de l'armée belge. C'est un incident bien min.ee à côté des catastrophes de la guerre mondiale. J'ai tenu à vous le raconter cependant, parce qu'il témoigne du- moral de nos jeunes hommes dans la Belgique occupée; aussi faut-il bien recevoir ici «eux qui risquent tout pour s'échapper de1 la géhenne boche, mus par l'admirable idéal patriotique d'aller offrir leux sang à leur roi et à leur pays. NOUVELLES BREVES Les réparations • A une récente réunion de l'Académie britannique M. C. H. Firth, membre de l'Académie et professeur d'histoire moderne à l'université d'Oxford, a parlé de la dispersion et de la destruction des documents historiques pendant la guerre, par les Allemands, et des précédents de restitution d'archives et de manuscrits. Il a rappelé notamment, en ce qui concerne la Belgique, l'anéantissement total des archives de Namur, d'Ypres, de Dinant, de Termonde, celui des bibliothèques de Louvain et de Namur. Jadis, de très importantes archives enlevées de Belgique par les Autrichiens en 1794, passèrent en France par le traité de Campo-Formio en 1797 et rentrèrent en Belgique par celui de Paris, en 1814. Nouvelles du Pays La barbarie des Allemands à l'égard des évacués français et belges dépassent l'imagination. De notre correspondant : Le lundi, 31 décembre, sont arrivés à Engis, Flémalle et Chokier, des évacués du N. de la France et des localités-frontière belges au-delà de Tournai. Le lendemain, jour de l'an,tous les hommes vieillards et tout jeunes gens, ont dû se présenter à la commandature d'Engis, porteurs d'une couverture et de vivres pour 24 heures. A la commandature, on leur apprit qu'ils étaient désignés pour aller travailler dans la région de Tongres-Maeseyck. Un des évacués, âgé de 50 ans, ayant fait remarquer qu'il n'avait plus qu'un doigt à la main droite et qu'il lui serait difficile de faire utile besogne, l'officier allemand lui répondit durement " qu'il travaillerait de la main gauche „. Après inscription de tous ces malheureux sans exception dans un registre ad hoc, on lies embarqua dans des wagons à bestiaux à raison de 40 hommes par wagon. Il y en eut 12 wagons pleins. L'embarquement fut termine à 4 heures du soir et, chose à peine croyable, les wagons furent laissés là toute la nuit, par une forte gelée. Ce n'est que le lendemain, mercredi, à 7 heures du matin qu une locomotive s'amena qui accrocha les 12 wagons et conduisit les malheureux évacués à moitié morts de froid et le ventre vide, car aucune nourriture ne leur avait été distribuée, vers le Limbourg. Les Allemands évacuent la population à Millen De notre correspondant: A Milien, village du Limbourg belge situé près de Tongres et à 2 km. au S. de la grand' route de Tongres à Maestricht, les Allemands ont évacué la semaine passée une partie de la population sous le prétexte qu'ils construisent sur leplateau, entre la commune et la grand' route, un vaste champ d'aviation et qu'ils vont avoir besoin des habitations pour y loger le personnel ouvriers et les jeunes éléves. LARMES DE CROCODILE L'embochée " Belgique „ de Bruxelles apprend à ses lecteurs la " mort „ de notre vaillant confrère 1'" Indépendance Belge Elle lance ce canard avec une joie mal contenue et, pour donner le change, verse hypocri- II faudra que, dans le prochain traité de paix, les Alliés imposent à l'Allemagne, sinon des restitutions — celles-ci étant hélas 1 impossibles — du moins des réparations analogues. L'âme populaire Belge Notre confrère M. Louis Piérard a donné à l'hôpital militaire de la rue Ancelot, au Hâvre, la conférence sur 1' „ Ame populaire belge ", qu'il avait dite à Paris. L'orateur et les chansons, flamandes et wallonnes, dont il émaiile sa causerie, ont eu, là aussi, le plus vif succès. Au nom des 400 malades et blessés et du personnel de l'établissement, M. le major Smets, médecin en chef, qui présidait la séance, a, en excellents termes, remercié le conférencier. La reconnaissance française A l'occasion du Nouvel An, le Président de la République française a conféré à Mme Henri Allizé, femme du ministre de France à La Haye, la Médaille de la Reconnaissance nationale de première classe, en considération de son dévouement inlassable à l'œuvre de la Croix Rouge et à celle des Orphelins de la Guerre. Le gouvernement français a voulu ainsi reconnaître la grande part que Mme Henry Allizé a prise notamment dans l'œuvre de l'hospitalisation des enfants français en Hollande. Pour les soldats anglais Notre confrère le "Telegrâaf,, d'Amsterdam a pris l'heureuse initiative de créer, à l'usage des soldats britanniques qui vont être si nombreux en Hollande, un quotidien anglais. " The British News „ est un organe d'informations très complet, que les intéressés liront avec avidité chaque matin, surtout pour y trouver les bulletins officiels de la guerre, et auquel, nous souhaitons bon succès. tement quelques larmes. Oyez plutôt cette homélie : " 11 est plutôt triste de constater que notre vieille feuille libérale, la seule belge qui fit autorité en matière internationale, vienne à disparaître, pour ce motif, alors que tant d'autres petites feuilles de réfugiés, qu'il eût fallu systématiquement laisser sans aide, h cause de leur esprit politique étroit et mesquin, disposent de moyens pécunaires illimités (sic).On est en droit de supposer que les coteries du Hâvre se réjouissent d'être débarrassées, sans autre forme de procès, d'ut» organe dans lequel des critiques modérés tels que MM. Heinzmann-Savino et Teugels-Devos, critiquaient Ja politique économique néfaste du gouvernement, Et l'on peut assurément croire que les dures vérités que le gouvernement belge fut forcé d'entendre, au sujet de la fondation du Lloyd Royal Belge, aussi bien que les critiques virulente» d'Henri Lambert, de Jean Bary, etc., publiées en tribune libre, ne furent pas étrangères à la fin sans gloire du vieil organe libéral. „ La critique modérée et souvent fondée de 1'" Indépendance „ manquera désormais aux Belges de sangfroid, dont l'esprit a échappé à la névrose de la guerre; ils s'en plaindront amèrement. „ Que va dire l'embochée " Belgique „ quand elle saura que 1'" Indépendance „ vit mieuic que jamais ? Avis et Arrêtés Boches La saisie des blés et farine Arrêté du Gouverneur du 20 décembre 1897 concernant l'achat des stocks de blé et de farine de la récolte de 1917 et des récolte» précédentes. § 1er —Tous les agriculteurs doivent battre leur blé avant le 15 février 1918 et le tenir à la disposition des acheteurs du Comité National.§ 2. — Le Comité National est tenu d'acheter au plus tard le 28 février prochain, de transporter à ses magasins de dépôt et à se» moulins et d'y enmagasiner tous les stocks de blé et de farine de la récolte de 1917 ou de» récoltes précédentes qui sont encore détenu» par les agriculteurs,sauf les quantités réservée» régulièrement à l'alimentation personnelle des détenteurs. Dans tous les cas où soit l'achat, soit le transport par le Comité National n'aura pas eu lieu au plus tard le 28 février prochain, le» possesseurs devront déclarer par écrit au plus tard le 15 mars prochain, au bourgmestre de leur commune, les stocks qu'ils détiennent chez eux ou qu'ils ont enmagasinés ailleurs. Le bourgmestre devra transmettre la dite déclaration, au plus tard le 16 mars prochain à la Commission provincialé de la récolte compétente.§ 3. — Le blé qui n'aurait pas été batta au plus tard le 15 février prochain, de même que les stoks de blé et de farine qui n'auraient pas été livrés ou déclarés le 15 mars prochain au plus tard, à moins de constituer la réserve régulièrement destinée à l'alimentation personnelle de l'agriculteur, seront confisqués sans indemnité. La confiscation sera ordonnée par le président de la " Provinzial-Ernte-Komis-sion „ Les stocks confisqués de blé et de farine seront cédés au Comité National. Le Comité National devra payer les stocks confisqués, en tenant compte des prix ma' xima en vigueur. L'argent versé à cette occasion sera par l'entremise du président de la " Provinzial-Ernte-Kommission „ remis aux Députations permanentes, au profit def œuvres de bienfaisance de la province. L'utilisation économique des stocks confisqués de blé et de farine se fera absolument comme si le Comité National avait acheté les dits stocks à l'agriculteur. Que cela veut-il dire? Les Boches publieut à Bruxelles l'avis sul vants : La Kommandantur Impériale vient de prendre la décision suivante : L'hôtel-restaurant Berger (Deutschcs Haus), exploité par Mme Jeanne Letraux, à Bruxelles, 6, rue Plattesteen, faisant des affaires qui ne sont pas à l'abri de la critique, il est frappé d'interdiction pour les militaires. A3 An-ïâa M. 138. Diraoiaur-Fondaleur : François t>4y«. Jeudi 10 Janv. 1918,

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