Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 23 Fevrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/319s17tw0v/
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4e Année N.I82. «Directeur-Fondateur : François Olyff. Samedi 23 Févr. 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS S Hollande: 1 florin par mois 2.50 il. par 3 mois Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasinge! 27 -% ANNONCES: La ligne : 15 cenis en 4e page. Réclames permanentes â forfait Vive la Belgique !... Ce 18 février 1918 fut l'un des grands jours de l'Histoire de Belgique. Sans une voix discordante, toute la magistrature, tout ïe barreau du Pays ont suspendu leurs travaux sacrés sans abdiquer aucun de leurs droits. Le pouvoir judiciaire n'a voulu abandonner aucune de ses prérogatives, il ne s'est pas laissé émaeuler, il a simplement mais nettement opposé à la brutalité et à l'insanité de l'occupant l'attitude la plu» digne et la plus raisonnée qui se puisse observer. La magistrature de Belgique était peut-être la plus honorée de toutes pour son intégrité universellement reconnue et son incomparable dignité. Elle vient de consacrer sa réputation. par une série d'actes réfléchis et froidement exécutés, dignes de la plus haute noblesse de robe. ' Qu'il nous soit permis de résumer en quelques lignes les grands faits qui se sont succédés jusqu'à amener, le 18 février 1918, la suspension complète de l'exercice du pouvoir judiciaire décidée à l'unanimité de tous ses éléments, à quelque nuance politique ou linguistique qu'ils appartiennent : 1. Adresse collective des ministres d'Etat, sénateurs et députés en pays occupé, les Flamands et M. Woeste compris, aux cours d'appel, qui saisissent le parquet des faits et gestes des aktivistes, en motivant les poursuites à entamer contre eux; 2. Instruction, à charge des principaux aktivistes, arrestations et poursuites; 3. Intervention armée de l'occupant qui délivre les aktivistes et incarcère les prin- . cipanx magistrats (3 à Celle-Schloss, 1 & St-Gilles) ; 4. Décision des Cours d'appel, toutes chambres réunies et à l'unanimité, de suspendre tous travaux, sans abdiquer. Décision unanime analogue de la cour de cassation tt des barreaux ; 5. Tous les tribunaux et barreaux de province s'étant ralliés à l'unanimité à cette décision, l'exercice' de la justice légale est supendu dans toute la Belgique, à dater du 18 février. Cette date restera historique non seulement parce qu'elle marque tout à la fois ! un grand acte sans précédent et le plus cinglant affront infligé à l'ennemi félon, ! mais aussi parce qu'elle commémorera un des j jours les plus glorieux de cette effroyable lutte. En ce jour la Belgique, malgré l'oppression de l'occupant, accomplit avec sagesse et avec force — cette force qui est une vertu — un acte souverain dont les conséquences sont incalculables. tt tout d'abord 1 accomplissement de cet acte a provoqué une manifestation d'unité nationale comme on n'en avait peut-être pas vu depuis le 4 août 1914. Puis — et j cela renferme en potentiel l'épanouissement ' de la Nation — jamais n'apparut aussi clairement qu'un acte de gouvernement franche ment osé au mépris des coteries et di " firmes „ avec, comme seul mobile, l'int rêt national, rencontre le consentement un nime, réjouit le peuple, l'exalte, lui pernu de mesurer sa puissance et sa grandeu chasse les préoccupations vaines, unit 1< énergies en un faisceau que rien ne pei démembrer. Des pleutres diront peut-être que les suite de cette grande journée seront désastreuse Le N. B. Gt. aussi donne cette note. On n peut errer plus fâcheusement. Sans doute n'est pas possible de calculer tous les effei de la suspension, dans un pays entier, poti un terme indéterminé, de l'exercice de ! justice légale. Il est certain cependant qui telle une courbe asymptotique, la limit supérieure de ces effets même se prolo géant à l'infini n'atteindra jamais la limit inférieure des effets dé la substitution d fait de la force brutale à la loi. ' Or c'est précisément cela qui caractéris l'occupation de la Belgique par l'Allemagne Tant de. choses sont iniques, en ce mo ment en notre vaillant pays, qu'on doit s réjouir de voir enlever à l'occupant tou moyen de recouvrir du moindre semblan d'équité ses pires forfaits. Ce qui vient de se passer est analogue ei quelque sorte au refus de siéger qu'opposé rent les Conseils Provinciaux à la manœu vre par laquelle l'occupant cherchait à cou vrir d'une apparence d'approbation les injus tifiables contributions, dont il écrasait notri pays. 11 importe qu'aucune " couverture n< restç à l'ennemi. Nous ayons pu conférer avec des Belges distingués, nous avons pu recevoir des lettres d'autres Belges du pays occupé, tous, sonl unanimes à proclamer l'effet magistral du grand acte réalisé. Le peuple est frappé dans ses couches les plus profondes, de cette unanimité, qu'on proclamerait idéale et irréalisable si elle n'était. Et l'occupant est stupéfié! C'est pour cela, c'est pour la beauté du geste et pour ses conséquences fécondes, c'est pour l'assentiment prodigué au gouvernement du Roi, c'est pour le surcroît de gloire dont frémît notre glorieux Drapeau que du fond du cœur, de toute notre âme, avec plus de force, de courage, d'enthousiasme que jamais, nous crions : VIVE LA BELGIQUE! POUR LE ROI, LA FAMILLE ROYALE, VIVE LA BELGIQUE !, POUR LE GOUVERNEMENT NATIONAL UNI ET FORT VIVE LA BELGIQUE! Pour nos soldats, pour nos prisonniers, pour nos déportés, pour nos évacués, pour nos martyrs, pour notre magistrature qui se dresse haut et qui va droit, VIVE, VIVE LA BELGIQUE !... BIEN ALLER. JOFFRE ET LEMAN De notre correspondant du Hùvre : L'autre soir, à Paris, dans un salon ami, îe défenseur de Liège et le vainqueur de la Marne se sont rencontrés. Et ce fut pour tous les assistants un instant d'inoubliable émotion. Le maréchal et le général s'avancèrent l'un vers l'autre et les mains dans les mains s'étreignirent longuement, tandis que le généra! Lcman disait: — Je ne saurais assez vous dire, Monsieur le maréchal, combien je suis ému de rencontrer le vainqueur de la Marne, celui à qui le monde aura dû sa liberté! — Mon généra!, répondit le maréchal Joffre, nous n'avons eu qu'à suivre votre exemple ! Ne nous aviez-votis pas montré Ja route à Liège !.„ Et ce fut une conversation cordiale et émouvante entre les deux soldats, les deux vainqueurs... Le général Léman quittera Paris incessamment pour se rendre dans îe Midi. On avait espéré le voir au Havre où le gouvernement belge comptait le recevoir solennellement, mais les médecins ont insisté pour que le général prenne un peu de repos. Ce n'est donc qu'après avoir repris des forces sur la Côte d Azur que le général Léman se rendra au. Havre et à Sainte- ! •* vesse j ai Avant l'Offensive Ia L'Activité Allemande sur le * front Belge ' à Sous ces titres et sous-titres, le comman- dant de Civrieux écrit dans le Matin : Vi L'ennemi, sur la rive droite de I'Yser, à hauteur de la boucle de Tervaete, qui se déroule devant Pervyse, à 8 kilomètres en f® amont de Nieuport, s'est livré à une œuvre p| dont l'importance est aussi considérable que son but apparaît encore énigmatique. 11 a construit une digue tout entière en SC béton, aux soubassements d'environ trente TC mètres de profondeur, contre laquelle les projectiles n'ont jusqu'à présent que peu d'effet, j" Les Allemands veulent-ils ainsi se rendre ^' maîtres du réglage des innondatiôns par des moyens encore mal définis? Ou bien son- ( gent-ils à établir une large chaussée, utili-sable pour une offensive au travers des de terrains détrempes? On ne sait quelles sont pr leurs intentions réelles ; mais, comme par- (Sf tout, devant l'indéniable activité constatée, ^ les soldats belges veillent et se préparent sjj avec ardeur à soutenir un choc éventuel, de ——————————SU OUBLIER, J : : C'EST : : se ï : : : : : TRAHIR S $ Nouvelles du Jour — Vive activité d'aviation sur les fronts occidental et italien. Padoue et Venise ont à nouveau été bombardée par l'ennemi. Les aviateurs alliés ont effectué des raids en Allemagne et les Italiens ont bombardé notamment Innsbruck. — Les Allemands continuent leur avance en Runsie, malgré la capitulation, lis ont occupé Minsk et fait un butin important. Il leur"suffit naturellement de prendre ce que les Russes ont abondonné. Cette nouvelle campagne de Russie s'effectue sans coup férir. Il n'est d'ailleurs pas dit qu'elle ne se terminera pas en retraite de Moscou. — Les Allemands menacent Reval et veulent capturer la flotte russe pour se porter ensuite au secours de la Finlande. Le général Alexief va tenter, avec une armée de 100,000 hommes, de séparer les deux Russie du N. et du S. pour tendre la main à 'Ukraine. Il marche lui aussi contre les maximalistes, mais ils se retourneraient en-»uite contre les Centraux. — Kuhlmann est parti pour Bucharest. —' Caillattx va passer en Conseil de guerre. — Le colonel Repington a été condamné s 100 livres d'amende pour son article non :ensuré du Morning Post. — En Palestine, les troupes britanniques Mit avancé de 31j2 milles sur un front de 5 et sont arrivées à 4 milles de Jéricho. Voir nos Nouvelles de ta Guerre et 3 ernière Heure en 2me page. Sire, une seule tombe convient à otre héros, là-bas, près dss flots, ur la dune, en terre sainte de votre !e g que, en ce dernier Ilot invio able ur lequel nous rebâtirons le monae. P.-H. L0YS0N. (au lendemain de la mort de Verhaeren). Comment la presse allemande avoue la résistance belge es détails qui permettent de deviner ce qui s'est passé à Anvers Les journaux allemands ont publié des épêches destinées à proclamer le s ccès i l'oeuvre de " libération „ entreprise en landre par le gouvernement du Kaiser. Malgré leur impudence, ces feuilles n'ont is pu cacher complètement à leurs lec-urs la résistance opposée par le peuple :Ige à toutes les manoeuvres de division. C'est ainsi que la Koelnische Zeitung, du février a publié ttne dépêche Wolff, dat e : Bruxelles le 5 février, et communiquée ix journaux suisses en même temps qu'à presse allemande. Dans la Koelnische Zeitung, cette dépêche termine par ces deux paragraphes qui, ix, ne figurent pas dans la note destinée la Suisse : La ville d'Anvers a offert, le 3 février, spect d'une journée électorale vraiment :lge, qui, selon la coutume locale, " ne pou-it se passer de voies de fait „. Malgré tous les efforts, " les spectateurs ti-flamingants „ n'ont pas réussi à déjouer mposante manifestation flamande, à laquelle enait part la plus grande majorité de la ptilation.. Cette " grande majorité de la population,, réduisait en réalité à 600 personnes envi-n...La feuille de Cologne est d'aiileurs reve-e sur cette mani<estation grandiose le ! idemain, et on a pu lire ce qui suit dans n numéro du 7 février: Il y eut naturellement des contre-manifes-ions de la part des Fransquillons, qui ent preuve du même sens moral que celui ntsont coutumiers les Français vis-à-vis de isonniers et de blessés. Je vis une Française :) cracher par la fenêtre avec une grimace colère, jusqu'à ce qu'elle n'en pût plus ; tous côtes des écoliers, tous munis de îlets semblables, sifflaient cachés derrière 3 adultes. Un homme très bien mis sauta • un étudiant gantois et lui porta un coup couteau qui provoqua une forte hémor-fie, et disparut ensuite dans la foule. Sans troubler, les Flamands (!) poursuivirent ir chemin, en entonnant leurs, hymnes pa-atiques, à travers les boulevards, DONT LES TROTTOIRS ETAIENT OCCUPES PAR LES IRRESOLUS, PAR CEUX QUI ATTENDENT LA VICTOIRE FINALE DE L'UN OU DE L'AUTRE PARTI, ET PAR CEUX QUI PARTAGENT LES IDEES DES CRACHEURS, DES SIF-FLEURS ET DE CEUX QUI JOUENT DU COUTEAU. J'ai l'impression que le mouvement national a déjà surmonté les plus grandes difficultés et qu'il atteindra rapidement le but auquel il s'est voué; l'éclosion de l'état de Flandre. Nous sommes curieux de savoir ce que cette " impression „ est devenue devant le mouvement de ces derniers jours. En attendant, constatons que le correspondant delà Kœïnische Zeitung avoue déjà un peu plus que celui de l'agence Wolff la résistance de la population anversoise. Le correspondant de la Frankfurter Zeitung fait un pas de plus dans la voie des aveux : il n'estime plus qu'à 8.000 — un zéro de plus on de moins! — les manifestants où Wolff avait vu la "grande majorité de la population „ et il reconnaît que ces manifestants se heurtèrent à résistance sérieuse. Citons-le d'après la Frankfurter Zeitung du 7 février : 8,000 personnes environ prirent part à cette manifestation, parmi lesquelles des sociétés flamandes d'Anvers, de Turnhout et de la Campine, qui étaient venues avec leurs bannières aux âccents du "Vlaamsche Leeuvv Les étudiants de Gand étaient représentés également. Lorsqu'à l'issue de la réunion on déploya le drapeau national consistant en un lion noir sur fond jaune, la grande cloche de la cathédrale tinta pour la première fois depuis la 'guerre. Le cortège de démonstration qui s'ensuivit se heurta à une résistance mûrement organisée par les Fransquillons. Par leurs huées et leurs sifflets et en faisant appel au concours bruyant de femmes et d'enfants, les adversaires s'efforcèrent de détruire l'impression produite par la manifestation. Il en résulta quelques bagarres, qui toutefois comparées aux échauffo'.irées électorales habituelles, ei< Belgique, se terminèrent sans grand mal. Pendant toute la journée et jusque tard dans la soirée, les rues principales furent remplies de gens du peuple qui étaient visiblement et fortement impressionnés par l'important événement de la journée. Naturellement, pour les gens de l'agence Wolff, de la " Koelnische Zeitung „ et de la " Frankfurter Zeitung ,„ tous le manifestants „ sont des flamands et tous les protestataires sont des fransquillons. Le peuple d'Anvers, de Gand, de Bruxelles, de Turnhout et de Saint-Nicolas leur a répondu, en flamand comme en français, assez éner giquement pour qu'il soit superflu d'insister. _ ♦♦♦ BRAVO LES ANVERSOIS ! Voici lo texte eixact du billet que les traîtres avaient répandu à Anvers : Rectoj_ De Raad van Vlaanderen roept Vlaanderen's zelfstandigheid uit Oveteanikomstig do doeleinden aangcge-ven in zijn eerste Manîîest, één jaar gele-den verschenen, heelt de , ,Raad van Vlaanderen' in zijn algemeeno vergade -ring van 22 December 1917, plechiig en eenparig Vlaanderen's volledige zelistan-digheid bésloten. IngOvolge deze verklaring legt do Raad van Vlaanderen Let mandaat neer, liem door den Vlaamsehen Landdag van 4 I«-brùari 1917 toevertrouwd en zal zich aan eeu nieuwo Volksraadplegkv»- oridetf.ver-pen, die het Vlaamsche Vol c gelegienheid moet versohafien, zijn wil nopens dit bo-sluit "van den Raad uit te dmi-cken. De Kommissie van Gevolmachtigden: Do Voorzitter: Prof. Dr. P. TACK. Do S e c r e t a r i s : A. BRYS. BùiieuiLandse&ô Zaken : Prof. Mr. A. JONCIJX. Binaenlandscho Zakejn : Prof. K. HEYNRIŒLX. Landbouw en Openbaro Werkon : Prof. T. VERNIEUWE. Wetensehappen en Kunsten": Prof. Dr. J. DE DECKER. Rfichtawezen : FLOR HETJVELMANS. Geldwezen : LEO.MEERT. Nijverheid en Arbeid : Mr. E. VEiR HEES. Nationaai Verkeer : Dr. AU G, BORMS. Posteaijen, Telegiraaf en Zeewea&n : Prof. Ing. F. BRULEZ. Het Bureau van den Raad vap Vlaanderen ; De Voorzitter: — Prof. Dr. W. DE VREESE. Kwostor : L. MASFRANCKX. De Secretarissenii Mi'. J. VAN DEN BiROECK. Prof'. Mr. ALFONS VAN ROÏV Do Onder-Vo>ora : Dr. RENE DE OLEROQ. Prof. Dr. -J. DE: KEERSMAEKER Vlaanderen kan slapen, Maai* stervesï nooit ! Verso : (Uifc : De leg.endo van Tijl i TJilenspiegel, van Ohaflea De Gosier.) VLAMINGEN ! Na eenwenlango vordrultkfngi, heeft eàa-dedijk het uur der vrijjieid| voor Vlaandea-eiï g'eskgfen. Een nieuwe eeuw opent zieli voor iiet Ykianiftclio Volk". Vrijheid en Welvaart zal van ons volk het eerste der -wereld maken. De Vlaamsche démocratie zal ons volk gezondo woningen, degielijk vakondferwijs en volkseho sociale instelKngm en Tretteini bezorgen. Op aile Vlamingen rust de plieht mede te ijveren. Lcvo do vrije, Vlaanssclio Vlaanderen l Vlaaîisch Propaganda-Biu'eel, Prinsesstraat 16, Antwerpen. 'Centrale voor de Provincie Atctwerpen. Noua avons sous les yeux les petits billets que les patriotes ont fait icirculeir dana la métropole commerciale. Ces petits papiers vengeurs disent : r.WEQ met: de JUDASSEN l „de e&rloozen, die voor eea handvol geld, „ons dierbaar Belgmlandi onmeêdoûgejul „aaai den Pruis vewoopen. „WEG du VERRADERS ! „die ons- land- aan detr piuhelin vei'sja- - - - ,,L«vo Vlaanderen in Vlrije Bolgië ! ,,Leva onze groote Koninig Albert ! „Leve onze Belge sch.e regeering ! „Leve Z.E. Mardinaal Mercier." Au surplus, les patriotes flamands an.-versois ont fait jeter des tours do Notre-Dame et des autres Mo-niuments publics h manifeste suivant : B FEBRUARI 1918. DAG VAN WRAKE, DAG VAN ZEGEN! Het îs gebeurd. Het volk, het vrijste, fiersté, loyaalste volk der wereld, het Vlaamsclio Voile, lieeR zijnen wil getoond, zijno eer gewroken. Het heeft getoond dat het steeds zijn overeeuwsch karaktér be-waart : fcrouw aan een en plicht. Te lang hadden soldeniers, huurlingen & als gedwee vee mede gesjacherd. 3 Fe-bruari bra.c aan, dag deir definitieve vea> kooping. Dit werd echter een dag der wra.io en een dag van zegen tevens. Het voile van Vlaanderen is met duizeindtallea opgestaan, het kceft de vuisten gebad, de goejendags cpgtkeven. Het bee.t uitge -selii'&eu'.vd, dat liooren cai zien verging : VRIJ VLAANDEREN IN VRIJ BELGIE ! Weg verraders! Weg kuurliirgen! Wegi Judassen' Weg valsche voUsfherders! Wulven in acbapenvachten- ! Het heeft zo ,ge ortwiekt d'e gaaiea, die meenden dat ze werden uitgebroed door een arend. HC'u hee t rciet langer willaa duldeai, dat zijn© leeuwen voor het aanschijn der we-re:d den belaehelijkan en onkiefechen tango dansen tlet heeft zii^ne ontwijde leeuwenbanie-ren gerukt uit do bezoeieldo handen di© ze droegen. O, vvat is liij schoon, de dag van 3 Fe-bi'uari 1918 ! Uag van wrake voor de aterlingien (aterling wil zeggen bastaard), diag- van ze "en voor ons dierbaar Vlaanderen. 3 Februari 19t8 ^îag voortaan op één rij staan met 11 Juli 1302. 1302 rodde Vlaanderen van het lelien-gevaar.1918 van het piulieiiaepgevaar. O heilige gerechtige wrake, h.oo vree-sel jk maar teVens ho^heilzaam is uw werk geweest ! Vreeselijk als een spr'ngvloed onzer Schelde, die met razend geweld allei li|ken dooi'bree' t en al wat op ^ij'ire baan staat woedend wegvaagt. ,,Verraders van Vlaanderen.", kon geen dubbelo dam Du:tscaers u beschermen tegen de volks-w ;ede ! Wat zal dan uw lot zîin als gij eei iinaal, missehien eerder dan gij denfet, onbeschut zult staan tegenover het ver bol-gene en wrekende Vlaamsclio V olk ? VLAMING EN VADERLANDER. („Offioo Belgo",) La Victoire est certaine. Mais il faudra l'aller chercher loin, la poursuivre jusqu'au cœur de l'empire germanique. Anatole FRANCE.

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