Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 05 Janvrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zp3vt1j585/
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Ji M Dire leur-Fondateur : François Olyff. Samedi 5 Janv. 1918. Les Nouvelles J — s Journal belee fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS: Hollande : 1 florin par mois o ers ii n Bureaux à La Haye : Prinsegracht. 16 - Téléphone 2787 Bureaux à Maestricht : Wilheiminasingel 27 ANNONCES: La ligne : I 5 cents Réclames permanentes à forfa SBS^^8S!iaE^E3aB^«*as£S«Easîa5aBSE.-a» "i _ _ LES NOUVELLES DU JOUR \ x — Une grosso nouvelle : ],©s négiaeiaitions entre les Centraux eb les Russes sont rompues. Les Centraux prétendant conserver les territoires rusées envadis, les maxima -Hetes les plus Blveuglés ont vu clair <ïalns leur jeu ob les négociations do paix omt . ®té immédfiaitainm'b suigperitfiieÀ p'ar Trosky 5»nb les soviets ont tafâfiô la décision, L' jamèa russe serait prête a rentrer on campagne.— Lea navire» anglais e.b franoaia ont quitté définitivement les ports de 1» mer Planche. — Les modifications annoncées dans le gouvernement bolg'e paraisse ut aujourd'hui |u ,, Moniteur". Il en. résulte que M. die prc'qiU'riville, 'qui prend le titro die ministre do la Bcstauraftion nationale, s'est oampo-.•satapKWco ootre^rodnTr p queinetjj'.iwfop un oi Mo et continuer» à occupai', rec^ilemeraifc. avec son po-'te die premier ministre, la première plaça dans le, gouvernement-. Il aura 'soua ses crdires un Comité do giuerra eit dies ijelatiçaia avec l'étranger, un Comité des affaires économiques, un Comité des Béfu jjjiéa, un Comité de ravitaillement. La nouvelle t|;iïo nous avons lancée, de la nomi-nation de M. Bniineb député socialiste d); 'phbjrlèroi, est confirmée. En outre M. Ge-fiffgies) Loi'and, dépiuté progiresaisitio d'Arien-tvirton, est ommé ministre d'Etat. , — LExpjig.ne neutre, travaillée par les louches t gemts allemands, est chaos une ai puation grave. Le Parlement viemt d'y êtn — On" a déooiuvert au Chili une vaste or Iganisaitioii di'espionnage laiUemand qui aivai [Son centre à Valparaiso. Voir nos Nouvelles de lta Guerre e Dernière Heure en 2me page. Ne désespérons pas encon de la révolution russe Patv( sur la terre âitx fer-mme d«r"-". un volonté ! C'est avec un rappel dérisoire et sacrilèg de cette promesse diyine, qu'en ces jours d Noël 1917, ceux qui ont assailli et violé 1 Belgique tentent de faire une paix séparé âvec la Russie. Cette paix, dont nul, à Retrograd, n'osa parler il y a six mois, serait la pire défectio de l'Histoire. Ce serait ja plus mortelle défait que la démocratie puisse subir, car elle s l'infligerait elle-même. Il ne serait possible d trouver d'autre excuse que l'infinie lassitud d'un grand peuple, ruiné, affamé, désespéi par des épreuves sans nom. N'oublions pas, e effet, tout ce que le peuple russe a souffei depuis trois'ans, depuis dix ans, depuis cer ans, si nous voulons être justes à son égard. Ce qui se passe actuellement à l'est de l'Ei rope, c'est ce qui semblait devoir se passe dans l'Europe entière, après quelques mo d'une guerre qui — de part et d'autre — a di menti toutes les prophéties et déjoué toutes le prévisions. Si l'on avait dit en 1914: pour notre ma heur à tous, la guerre des peuples, la guert des inondes, va éclater, ruinant les finance publiques, tuant des hommes jioif plus p< milliers, mais par millions, provoquant 1 grève générale, ou, plus exactement, le locl out général de toute la jeunesse ouvrière, d toutes les forces vives des nations, ne laissai dans les usines que des inaptes, des femme: des vieillards, absorbés presque tous par 1 production d'engins destinés à tuer et à d( truire, qui n'eût eu la conviction qu'avant un année, si personne n'avait été vainqueur, 1 guerre eût pris fin, par épuisement, dans 1 misère et la confusion universelles ? L'échéance fatale a tardé, parce que le mor de capitaliste était infiniment plus riche e ressources de tous genres qu'il ne le croya lui-même, et, aussi, parce que l'exaltation d sentiment national a produit, chez tous le peuples, des prodiges d'abnégation et d'endi rance. Mais, tôt ou tard, cependant, il devait arr ver que des défaillances se produiraient. Pendant que nous étions en Russie, l'ét dernier, nous avions e.u l'ardent espoir qui ^malgré le désastres causés par le tsarisme, 1 [peuple russe, enfin libéré, puiserait dans so énergie révolutionnaire la force de lutter et core contre ce qui reste de tsarisme en Europ< L'événement, hélas ! a trahi nos espérance: Si le Sud, plus prospère, plus développé, setr b!e vouloir tenir encore, le Nord, affam< ruiné, coupé de ses communications avec le terres noires où pousse le blé, s'abandonne. L'armistice est signé. Les bolcheviks, abaii ,Wnt le drapeau rouge de la révolution, arbe rent le drapeau blanc de la capitulation. Demain, peut-être,Lénine et Trotski signeront au nom de ceux pour qui nous, Belges et Français, avons été engagés dans la guerre, le traité qui déchaînera contre nous toutes les forces des monarchies centrales ! Eh bien ! même à cette heure de misère el d'angoisse,nous n'insulterons pas,nous ne mau dirons pas,nous ne nous perdrons pas en récriminations vaines; et, dans notre propre épreuve, au moment où les démocraties occidentales s'apprêtent à subir le plus redoutable as saut qui leur aura jamais été livré, c'est encore à la révolution russe que nous pensons. NoUî nous refusons, malgré tout, à désespérer d'elle et, en nous défendant, nous avons conscience de la défendre encore, de combattre pour elle en même temps que pour nous. Car si demain, en effet, nous devions à notre tour succomber, que resterait-il je le demande, de la liberté et de la démo cratie dans une Europe que domineraien les tsars de Berlin et de Vienne, en atten dant qu'un nouveau tsar se réinstalle i Pétrograde ? Mais cela ne sera pas, cela ne peut pa être. Même si la révolution russe s'aban donne, nous ne l'abandonnerons pas. Mêm si les fautes criminelles de quelques-uns 1 contraignent à boire, jusqu'à la lie, le ca lice de la défaite, nous ne désespéreron pas d'elle. Car, malgré tout, — et quelle t que soient les catastrophes qui puisser encore survenir — ce que nous voyons ■ l'heure actuelle en Russie, ce n'est pas u peuple qui meurt, ce sont des peuples qi 1 naissent. "Inter stercus et urinam nascitur homo. Dans le sang et dans la boue, dans 1 > misère et dans l'angoisse, parmi les ruine de l'ancienne Russie, la Russie des tsar: nous assistons à la pkrturition gigantesqu e - ,criera 'le nouvelles Russies, rgppr» chées, fédérées, unies par la communaul e de la race et de la culture. e Et c'est pourquoi, et quand même, et que a qu'il arrive, et dût la révolution russe, pi e la plus aveugle méconnaissance de ses int< rêts véritables, se tourner contre nous, noi jt ne pouvons pas, nous ne devons pas ron n pre avec elle : dans la mauvaise comm e dans la bonne fortune nous sommes, noi e restons solidaires. Elle ne peut vivre sar y nous : dans une Europe où les monarchû e centrales seraient maîtresses, elle sera £ perdue. Nous ne pouvons triompher sat n elle : dans une Europe où la Russie redi viendrait tsariste, la liberté ne saura ,f exister. E. VANDERVELDE, Membre du gouvernement belg i PROPAGANDE ! ;s L'appel que nous lancions ici à nos lecteui avec nos souhaits de nouvel an a obtenu u succès immédiat auquel nous ne nous attei e dions pas nous-mêmes. Depuis le nouvel ai s c'est-à-dire en trois jours nous avons reç I exactement 66 abonnements nouveaux pot a La Haye seul. Un de nos lecteurs nous e envoie 18-d'un coup. N e Nous remercions vivement ceux qui veulei 't bien ainsi seconder notre œuvre si nécessaii 5> depropagande patriotique. 11 nous faut 5C a abonnements nouveaux pour donner à cetl *" œuvre son plein épanouissement, pour faii e de ce journal une arme solide et bien enmai a chée avec laquelle nous puissions affroi a ter l'ennemi et battre victorieusement c , brèche le sourd et lourd travail dedécourag t- ment et de trahison que nous sentons en dév II loppement continu autour de nous. it 500 abonnements, qu'est-ce quand on noi u en apporte 66 en trois jours ? s Nous enflons la voix pour un nouvel appe i- Alerte, hardis compatriotes! Nous comptoi sur vous comme vous pouvez compter si i- nous. Nous avons besoin de vous pour resti libres et seuls maîtres de nos destinées, poi é nous garder purs de toute compromission au dessus de tous les soupçons, pour que dai e notre maison de verre, rien ne se fasse, rien i n se trouve qui ne puisse être étalé largemei i- aux yeux de tous ceux qui sont en droite :. compter sur notre loyauté comme nous foi »• dons, nous, notre action, sur leurs symp, i- thies et leur confiance. :, Nationalisme intégral, tel est notre pr< s gramme. Belge, Belge en tout et pour toi telle est notre devise. A nous, les patriotes h Ou les aura et vive le Roi ! "• François OLYFF. Il ■ I IIIUMMUWI L'Allemagne indemnisée par la Belgique Justes réflexions de la " Victoire „ : Entre toutes les clauses énoncées dans les propositions de paix austro-allemandes, où le chef de la délégation russe a salué avec tant de joie les bases d'une paix générale démocratique, je n'en veux souligner qu'une, qui a dû certainement le remplir d'une satisfaction , particulière. C'est celle par laquelle. — enfin ! — la plaintive Allemagne est assurée de rece-; voir réparation des torts que lui a causés la , rapace Belgique. Ne croyez pas que je plaisante. En ce document, qui marque un si heureux pas en avant dans la voie d'une paix équitable et humaine, savourez ces stipulations de l'article ; 5 : " Chaque puissance belligérante n'aurait à . indemniser que les dépenses causées par ses t ressortissants se trouvant en captivité et les . dégâts sur son propre territoire, par des actes x contraires au droit des peuples, aux ressorti» sahts civils de l'adversaire. „ En clair, cela 5 signifie que, comme il y a sensiblement plus . de Belges prisonniers en Allemagne que ; d'Allemands prisonniers en Belgique, une j première indemnité serait due, de ce fait, pat . les sujets du roi Albert à ceux de l'empereui s Guillame. Et naturellement il s'en ajouterai s une deuxième du fait des boutiques boches t qui ont été mises à mal, à Bruxelles ou à An à j vers, au moment de la déclaration de guerre (1 1 Sauf probablement certains engagements éco [i nomiques encore imprécisés, l'Allemagne n'exigerait rien de plus de la Belgique poui l'avoir violée, décimée et totalement ruinée. " A l'enthousiasme humanitaire que ces pro | positions ont suscité chez les délégués russes ^ il semble que se soit mêlé un peu de gêne. J< '' n'ai aucun doute qu'ils triomphent. Que bien e que mal, la s:. : ' : >édie de Brest-Litovsl , aboutira <-<. "suii aenotiement: ï'aplatissemen e total devant l'impérialisme allemand du socia . lisme russe, son complice mi-hypocrite, mi r inconscient; la trahison totale vis-à-vis d toutenotiondedroit.de liberté et de démo ls cratie. - A. L î- e La Belgique Le " Vaderland „ journal belge parais >g sant à Paris, dit de la Belgique oublié dans les propositions de paix allemande ls Une paix est offerte. Une paix? C'est peine si l'on peut appeler ainsi ce que le Allemands proposent dans le.ur réponse pre lixe. Ce n'est rien de plus qu'un ensembl très élastique de principes généraux suscep e. tibles d'être expliqués comme on veut, su vant que le besoin s'en fait sentir. 11 est à remarquer, en effet, que les Aile mands, cette fois encore, n'ont pas un me à dire pour la Belgique, pour la Serbie, pou "s la Roumanie. Mais pour la Belgique surtou n qui ne peut en aucune façon être rangé 1_ parmi les " agresseurs „ de l'Allemagne o h de l'Autriche ; pour la Belgique, qui a sut u un dommage incommensurable, qui a er ;r duré des souffrances surhumaines, sans qu n l'on ait pu trouver contre la Belgique un trace quelconque de culpabilité, 't II faudra que les Allemands parlent er "e core, parlent plus clairement et parlent mieu '0 pour que nous puissions leur prêter l'oreille.. :e Attendons un peu encore. Nous n'auror e pas attendu en vain, i- « NOUVELLES BREVES i, ». Les médecins belges rapatriés Nous avons annoncé l'arrivée à Lyo ts d'un nouveau convoi d'officiers sanitaire belges venant de Bruxelles par l'Allemagr 1. et la Suisse. îs Ces officiers sont MM. Tripels, pharm; îr cien principal, l'aumônier militaire FIqui :r de Lannoy, les médecins Turine, Fille îr Van den Abeele, Nassaux, Burton, le pha 2t macien de Bougne, les officiers d'admini îs tration Mullet et Van Mellaerts. ie Nos compatriotes ont quitté Bruxelles ît 1er décembre et ont été retenus trois si le maines en Allemagne où ils ont été so i- gneusement cloîtrés. i- Ils disent tous le moral incomparable d< Belges du pays occupé: maigri les sou )- frances accrues encore par un hiver pr t, cocement rigoureux, les Belges opprimi ! restent dignes des Belges de l'Yser. Tout* les nouvelles qui nous viennent d'eux soi d'héroïciues leçons d'énereie. y Nouvelles du Pays Le Gouvernement Belge LE HAVRE, 2. — Le Moniteur belg« pu-Mie ce vendredi, les modifications suivantes : ' M. Hymans, député de Bruxelles, prend aux Affaires étrangères la place du Baron de Broquieivillo qui devient ministre de la Restauration nationale et s'occupe ra tout particulier «ment de la création dt ravitaillernietttt des provinces en. Belgique occupé©. Son département sera, augmenté d'un secrétariat général et d'un bureai du ravitaillement. Y seront rattachés h Comité de Guerre et les relations ave« l'étranger, la comité des affaires éeono miques ainsi qu'un comité législatif e administratif qui a occupera en parti eu lier des réfugiés. Les décisions de ce, comités seront ©xéoutées par le sécréta riat général. M- De Jaee, professeur * l'uni-versit 1 de Liège*, sera le chef du secrétariat en question. /. : M. l'ouïtet tout en conservant le por tefeuille clesi Sciences et des Arts dévie® ' en outre ministre des Affaires éeonomi ques en remplacement de M. F. llymans 1 M. Emile Baunet, député socialiste d • Oharleroi, est nommé ministre, sans poj . tefeuille. M. Georg.es Leirand, député de A'irto; : est nommé ministre d'état. i . La contribution de guerre de 60< millions sera en réalité payé : deux fois par les Belges. , De notre correspondant: c Voici la " bedide gombinaison „ que le t Allemands ont trouvée pour se faire payi - deux fois par la Belgique épuisée et exproprié - de toutes ses richesses les 600 millions d 2 francs, montant de la contribution annuel! - qu'ils ont osé lui imposer. Les 600 millions sont garantis par l'ensen ble des banques belges. La Société général fait des émissions correspondantes de so papier. Les autres banques échangent .lei part de ce papier contre des marques qi e viennent augmenter encore l'encaisse e : marks, déjà formidable,de la Société général à dont les Allemands préparent en même temj: s le transfert à la Reichsbank. De cette façon, i doubleront la contribution de guerre, pui e qu'ils encaisseront d'une part 600 millions e i. francs versés par échéances mensuelles d'autre part les 600 millions en marks, e mettant la main sur l'encaisse marks de la Si ciété Générale. Il n'y a que la part prise dai ,t la contribution de guerre par la Société Gén r raie elle-même qu'ils ne toucheront qu'ui i- fois. e On voit qu'en matière de finance.... et d'e u croquerie, nos maîtres donneraient des leçoi „* aux pires. i- Les édiles de la ville de Mons condamnés pour leur patriotisme [. De notre correspondant: x Les bourgmestres, échcvins et conseille communaux de la ville de Mons ont été co s damnés à une amende personnelle et non a< ministrative pour avoir refusé chacun Indiv duellement et sans s'être concerté de fai sonner les cloches comme les Allemands leur ordonnaient, pour saluer la victoire rer portée par les troupes austro-boches, grâi aux manœuvres défaitistes, en Italie, n Bel exemple de résistance et de fermeté p is triotique que tous le? Belges salueront av< e fierté! Pour avoir de la fonte ! l" ■ De notre correspondant: y Le pillage et la détérioration des usin t| belges sont activement menés par nos bot r" reaux qui manquent de fonte et qui veule s'en procurer à tout prix. C'est pour ce qu'ils démontent ou brisent sur place not 'e magnifique outillage industriel qui s'en î_ vers l'Allemagne par pièces et morceaux. On vient de casser sur place les machin soufflantes des usines Cockerill, dont 1 :s hauts-fourneaux ont été détruits comme no f* l'avons rapporté. -■ Toutes les usines métallurgiques, et notai •s meut les hauts-fourneaux du Luxemboui :s sont arrêtées faute de coke et de minerais par ît que les moyens de transport manquent, se défectueux ou sont accaparés par les troup La production journalière annulée de ce chef est estimée à 5,000 tonnes de fonte et 7 à 8,000 tonnes d'acier. Et comme ces usines, à l'exception de celle de Rodange (section Ou-grée) travaillaient toutes pour l'Allemagne, . celle-ci se trouve fort dépourvue. A SAINT-GILLES | Le conseil communal s'est réuni le 27 décembre. M. Bernier, échevin des finances i et des régies, fait l'exposé de la situation financière. On adopte ensuite le compte i communal de 1916 : Le total des recettes > pour la 3e année de guerre accuse 11 mil-; lions 492.000 fr. ; les dépenses, 9.615.000 fr. . d'où un excédent de recettes de près de 2 mil-t lions. Les seules dépenses du service de - secours et d'alimentation ont atteint près 3 de 1.650.000 fr. Plus des trois quarts de ces . fonds ont dû être fournis par l'emprunt. Les édiles décident ensuite la création § d'un lycée de jeunes filles, ils adoptent les l comptes des pensiojris de retraite, ils octroient des subsides aux œuvres des Or-,- phelins de la guerre et du Foyer des orphe-t lins, ils modifient certains articles durègle-ment relatif à la mise en disponibilité du . personnel communal et du personnel en-e seignant, et ils accueillent favorablement - des comptes et budgets du bureau de bienfaisance et des hospices civils. Finalement, i on majore sensiblement certains articles du budget de 1917, pour lesquels les prévisions du début de l'année furent insuffl- . santés. } A FOREST £ Réuni le 27 décembre soùs la présidence de M. Denis, bourgmestre, le conseil communal de Forest a de nouveau discuté la s question des courses de chiens. Le conseil :r communal avait, le 8 octobre dernier, fort e prestement, supprimé ces honteuses courses e à partir du 1er janvier. Or, l'autorité aHe-e mande vient d'annuler cette décision. Le Conseil décide ensuite de participer i- à la création d'une clinique intercommu-e nale de psychiatrie et d'une buanderie, n - A LIEGE ir Nous avons relaté le vol du diadème ornant ii la statue de la Vierge de Saint-Severin. Un n individu ayant présenté ces jours derniers une a couronne en argent à un trafiquant de notre"1 ville, celui- ci lui dit à brûle-pourpointÏ1 ,s "C'est le diadème de la Vierge de Saint-Mar-j ls tin que vous me présentez là ! „ Sur ce, I indl-3- vidus'éclipsa. Aussitôt prévenu, M. Gillard,' ,n officier de police de la 4e division, eut tôt fait j d'identifier le personnage et de le faire appe-^ 1er à son bureau. 11 nia d'abord, mais finit par; ;n avouer avoir fait le coup avec deux complices." )- Il s'agit des sieurs Eugène R..., rue du Missis-1 1S sipi, et Dieudonné R..., rue des Fossés, et Df. ; S..., rue d'Agimont. Un deuxième vol fut mil?' à charge de deux d'entre eux, les sieurs R...f" ie ele la rue du Mississipi, et S..., de la rue d'Agi*^ mont. Il s'agit d'un vol de cuir et de vieilles* s- chaussures commis ces jours derniers rue 13 Sainte-Marguerite, au préjudice de M. B... Le diadème avait été vendu à un sieur R,^ antiquaire, rue Saint-Gilles, pour la somme dé 175 francs. Cet antiquaire, interpellé par M. Gillard, finit par avouer avoir acheté des déchets d'argent aux prévenus et les avoir à son tour revendus à un sieur L.... pour la somme de 280 francs. Ces déchets ont été retrouvés : ils] provenaient de la couron-rs ne, qui avait été mise en pièces. La nuit a- du 19 au 20, la maison portant le no. 2 j. de la rue d'Archér fut entièrement cambri-.. olée. Vêtements, literies, tableaux, linoléum, etc., furent enlevés. Cette maison est actu-re ellement inoccupée, . M. Gillard vient de le mettre la main sur les auteurs de ce cam-a- briolage : les sieurs J... N..., D... et F..., tous ,e reprisde justice. On a retrouvé ch,ez eux une partie des objets volés. On a également arrêté les auteurs du a- vol Winandy, rue du Pont. Trois d'entre :c eux habitent Sainfe-Walburge et un quatrième quai Orban. Ces mêmes indivudus sont poursuivis pour vol d'un porc, impasse des Cames, et de 400 kilos de pommes de terre au préjudice de R...., à Sainte-Wal« es burge- —- - - V.CLOG3SB ^ La Propagande Infâme On nous écrit de La Haye : la Vous av.ez, avec raison, stigmatisé la propa» ^ re gande infâme qui s'exerce aux camps dee va internés belges cîes environs de Heerlen. Mai# on nous signale, ici même, quelques cai intéressants de cette maladie ; nous connais»' es sons des baraquements et familles d'internés es ou des cafés et hôtels fréquentés par def us réfugiés civils, où se démènent et pérorent clef évadés d'Allemagne, agents défaitistes, in* conscients ou conscients et, qui sait ? salariés' peut-être pour accomplir leur odieust '£» besogne. ce Sur ceux-là nous attirons l'attention des nt autorités militaires belges ; sur les autresnout »s. avons l'œil ouvert et nous surveillons de orèë * —* menées louches.

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