Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1683 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 26 Mai. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx93777c4k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

ie Annéfi N. 274-275. Directeur-Fondateur : François Olyt uïrnanche 20 et Lundi 27 Mai 1918 Les Nouvelles Abonnements : Hollande: 1 florin par me 2.5Q fl. par 3 mois Journal belge tonae a maesxncnx en aoux i»i*s Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 , A H IV U M c ts : La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait Lettres du Pays Envahi LETTRE DE LIÈGE - r r ~ * n LIEGE, Mai 1918. L'ennemi Il y a en ce moment peu de soldats à Liège. Tout le mouvement se porte vert Spa où le Kaiser tient toujours son quartier général avec Hindenburg et Ludendorff. L'arrivée et le passage des blessés ont «té formidables les dernières semaines. C'est fini maintenant, mai* Liège est encore plein de blessés plus ou moins légèrement atteints pour lesquels on a réquisitionné lits, ban-dagês, médicaments. Heureusement pour eux, la réquisition des laines, effectuée depuis longtemps à Bruxelles et ailleurs, n'a pas encore eu lieu ici de sorte que nos matelas sont encore intacts. La région de Spa est totalement inaccessible aux civils. Une double ceinture de sentinelles allemandes entoure la ville et des patrouilles circulent nuit et jour aux environs.Nos tramways Vous savez que les Allemands ont interdit partout les couleurs nationales belges. Leurs prescriptions à cet égard se font de plus en plus rigbureuses. Les voitures de déménagement de la maison Ista-Maréchal, les " Nationales „ comme on les appelait, sont devenues jaunes et rouges aux couleurs liégeoises; la 3e couleur, le noir, a disparu par ordre. Nos tra'mways électriques qui étaient aux couleurs liégeoises sont à présent chocolat, pour autant que nous puissions nous rappeler la couleur de ce produit délicieux que nous ne connaissons plus depuis longtemps. Les trams sont toujours pleins, au point ! que fréquemment les officiers allemands n'y ! irouvaient pas'place au grand amusement : des occupants. Les casques à pointe ce sont ' vengés évidemment. Un récent avis leur donne le droit ■ d'arrêter tous les trams en marche pour y monter et d'en faire descen-ndre les civils s'il n'y a plus de place pour eux. Les soldats disposent du même privilège. Depuis lors les trams font beaucoup moins d'affaires. Nous fuyons en effet les Allemand comme la peste. Et non sans raison. Si vous saviez comme ils sont sâles et comme ils puent! Ils dégagent une odeur indéfinissable qui prend au nez à des mètres à la ronde et qui donne la nausée. On descend du trottoir pour ne pas les rencontrer. Quand ils «ont à -trois ou quatre dans un restaurant ou dans un café, cela suffit pour que les Belges désertent aussitôt l'un après l'autre. Vous vous rappelez l'odfeur " sui generis,, qu'ils apportèrent jusque dans nos moindres villages lors de l'invasion. Aujourd'hui que le savon est rare et les fatigues grandes, l'infection est incomparablement plus forte et nous nous figurons qu'il faudra après la guerre tous les parfums de l'Arabie pour purifier la Belgique de la pestilence des gris-poux. La vie monotone La vie est lugubre. On ne rit plus comme avant. Les théâtres et les cinémas marchent moins. Les privations s'accentuent partout. Le pain est meilleur cependant. Il est toujours le pain noir évidemment. Nous n'en connaissons plus d'autre, sauf pour les malades moribonds et encore! Mais il ne fait plus boule de son et il est mieux cuit. Le lait est très mauvais et coûte 1 franc à 1 fr. 50, sauf à la Maternelle,, rue Flori-mond, où il reste bon et où on le paie 1 fr. 90 le litre. Nous commençons à revoir les petites charettes de légumes. Les asperges et les fraises font leur apparition. L'été approche avec toutes ses promesses. Le problème du vêtement malheureusement se hérisse toujours davantage. Il est plus dffficile encore de s'habiller que de se nourrir. On en arrive aux plus curieux expédients. Nous nous sommes faits des vêtements chauds, l'hiver, avec des couvertures de lit. Nous nous faisons à présent des vêtements légers avec des draps de lit ! Ces draps en toile ou en coton prennent admirablement la teinture et on en fait des toilettes, fort jolies souvent, de toutes les couleurs. On emploie aussi au même usage les tentures de fenêtre, les tapis, les nappes, le linge de table, tout ce qu'on peut trouver. En ville, beaucoup de magasins de confections sont fermés, faute de matières premières; les autres ne vendent plus que des, soieries, des' crêpons ou des tissus de ce genre. Pour les souliers, on remplace le cuir par de la toile ou de l'étoffe. Les semelles en bois sont d'un emploi général. On n'en voit plus d autres, mais on à heureusement rem-jla<î5 !a " sabotine „ qui faisait beaucoup de bruit, par la semelle dite "la silencieuse,, ] ormée de lamelles de bois ajustée et collée ' i ce 'aÇon à- donner de la souplesse et à 1 amortir le son. ■ 1 On emploie toujours beaucoup aussi les 1 Pneus de vélos et autos pour semelle». Tout 5 que les Allemands n'ont pas réquisitionne passe à cela! Les privations Nous n'avons plus de beurre, ni de grais»e. j C'est ce qui nous fait tous maigrir. Le j commerce de viande est libre. On en trouve { facilement : Les charcuteries, «urtout aux f "environs des gare», regorgent de «aucisses, ( viandes fumées, beefsteack, etc. mais il faut ( payer 25 à 30 fr» le kg. Ce sont les Alte- mand» qui accaparent tout. Aux Ouillemins, { on accorde aux ssldats retournant en per- j mission l'autorisation d'aller «e munir de viande» diver»e» aux environ» et ils repar- , tent chargé» comme des mulets pour l'Aile- ( magne. j Nous buvon» de l'eau. Les bières de Saison, Artois ou Wielemans-Ceuppeas, ne 1 sont pas mauvaises, mais chères. Le litre d'alcool coûte 100 francs; on en fait 8 à 1 10 litres en l'étendant d'eau et en y mêlant s les pires ingrédients. Il y a encore de l'amer, < du rhum, du via. Les grands restaurants < fréquentés par les Allemands et les accapa- s reurs ont leur cave fournie par les Aile- ] mands : quand elles sont vides, 'ceux-ci i réquisitionnent le vin des particuliers à la j faveur de délations et vendent le produit de leurs cambriolages aux restaurateurs qui ] le leur revendent à leur tour à des prix i fabuleux. > J'ai assisté à une de ces réquisitions, i Quand les soldats arrivèrent au logis de c mon ami pour saisir son vin, la maîtresse t de maison était seule avec ses enfants. Elle déclara qu'elle n'avait pas une bouteille de e vin à la maison. Les Allemands, alors se t mirent, lâchement, à questionner les enfants j l'un après l'autre et jusqu'au tout petit i cfês-oche, pour savoir s'ils buvaient du vin < [ fois et où la réserve était cachée. Les gosses heureusement ont acquis dans la ■contrainte générale, une intelligence précoce i pas un ne se trahit et il aurait fallu , voir l'orgueil de la maman devant la dé- < confiture des Boches. Ceux-ci fouillèrent < la maison de fond en comble et partirent 1 sans avoir rien trouvé ! Le piateau de Cointe rasé i Le déboisement est général autour de la ' ville. Lés arbres de nos boulevards vivent ! encore. Mais au plateu de Cointe, c'est un vrai désastre. Les ormes, les chênes, les 1 tilleuls magnifiques qui faisaient la parure de ce site merveilleux, ont tous disparu. Le 1 plateau est interdit aux promeneurs d'ailleurs. ' Les Allemands y ont installé des canons î anti-aériens et des sentinelles gardent les ' petits chemins où se dissimulent des mitrail- ' leuses. 1 Le pont du Val Benoit est, lui aussi, 1 gardé soigneusement contre les avions alliés, j Le cuivre de Seraing Les réquisitions ne donnent pas en géné- 1 ral ce qu'en attendent les Allemands. Il y a i à cela des causes mystérieuses que les plus fins limiers du roi de Prusse ne parvien- c nent point à découvrir. Le caoutchouc n'a < rien rendu, c'est un fait avéré : un officier ( allemand nous avouait lui-même qu'on n'a i guère trouvé en moyenne plus d'un kilog s là où on croyait en ramasser cent. Les réquisitions de cuivre ont fort mal marché s aussi. r Pourtant les Allemands viennent de faire J une rafle de première importance. A la c faveur de révélations obtenues d'une façon c toute spéciale, ils ont fouillé le canal de dé- t chargement qui sert de port aux usines j Cockerill sur la Meuse, à Seraing, et ils ont I trouvé là des quantités considérables de « machineries, robinetterie, tuyauterie, etc. en cuivre. On dit qu'ils y ont ramassé c pour plus d'un million de francs de cuivre r évalués au poids brut. 1 Je vous disais qu'ils ont découvert cette cachette par un procédé spécial. Spécial, oui, mais bien allemand. C'est ainsi qu'une dénonciation assez vague leur étant parvenue, ils ont arrêté quelques ouvriers des usines s Cockerill et les ont emmenés à St-Léonard. c Ces braves, refusant de parler, ont été sou- 1 mis à d'épouvantables tortures. Les Aile- c mands, avec des knouts ramenés de Russie, dit-on, les ont flagellé jusqu'au sang; puis f on les a abandonnés sans soins dans leurs, cellules, sans nourriture. Ces flagellations ç et ces privations ont été répétés plusieurs c fois jusqu'à ce qu'on ait pu savoir enfin ce j, que les cuivres étaient devenus. Et l'on ra- c conte qu'encore ce ne sont pas, malgré ^ leurs tortures, les ouvriers qui ont parlé. c Ce serait »dc l'extérieur qu'une âme faible, ^ émue des souffrances infligées à ces vail- ^ lants, aurait envoyé à la Kommandantur p une lettre anonyme de dénonciation- pour ^ qu'enfin cessassent les supplices. Il y en ce moment à St-Léonard un autre $] groupe d'ouvriers liégeois soumis aux mê- p aes tortures renouvelées des pires époque» R ili Moyen-âge pour qu'ils disent où se e rouvent d'autres quantités de cuivre et mé- :aux précieux disparus de nos autres usine». n Pour copie conforme: * D. D. DE LA VALLÉE, £ Nouvelles du Jour — 11 n'y a guère à signaler sur les fronts le combat que des attaques réussies dei taliens sur le mont Salo, au N.E. du lac .edro et dans la région du SugnaTorta. — Le» aviateurs anglais ont exécuté un louveau raid réussi sur M a n n h e i m. — Les avions allemands se distinguent, iux, d'une autre façon : en bombardant les lôpitaux français et anglais derrière le front ! .e gouvernement allemand publie à ce pro-tos un démenti où il est question " d'un ertain docteur Carrel „ — l'illustre savant rançais qui vient d'être promu comman-leur de la Légion d'honneur — qui consti-ue un pur chef-d'œuvre à la Wolff. — Les troupes britanniques enregistrent le nouveaux succès en Palestine, dans le ledjaz et en Afrique orientale. — La conquête de la Russie par l'Alle-nagne ne va pas sur des roulettes. Les :orps armés polonais en Ukraine sont en >leine révolte et ont battu les Allemands. En Finlande, le gouvernement installé par es Allemands est déjà renversé ! — M. Lloyd George a déclaré à Edim->ourg que le sous-maiin a cessé de con-tituer un des éléments de la défaite possible les Alliés. 11 est vaincu par la surabondance le constructions nouvel es dans les flottes illiées et par le fait qu'actuellement les lertes de sous-marins dépasse pour l'Alle-nagne les quantités d unités nouvelles qu'elle >eut mettre en ligne. — Le gouvernement anglais publie un rap-jort officiel, qui vient à son heure, sur la évolte dès sinn-feiners en Irlande. Cette révolte, fomentée en 191Ô par des Allemands els que Bernstorft et Zimmerman, est en-:ore entrenue aujourd'hui par l'ennemi doat :11e fait admirablement les affaires. — Les fêtes du 3e anniversaire de l'entrée :n guerre de l'Italie se poursuivent à Rome i^fc un éclat et dans un enthousiasme qui >rouvent que l'Italie est plus que jamais ésolue à pousser jusru'au bout l'effort :ommun. M. Clemenceau et l'idéal Cè n'est pas un titre honorifique de se-irétaire, mais de sociétaire que la Société les auteurs dramatiques a décidé d'offrir à >4. Clemenceau. Au cours de la séance où cette résolu-ion a été prise, le président, M. Maurice Donnay, a rappelé l'entrevue qu'il avait eue ivec M. Clemenceau et le ton philosophique de, la-conversation. " Voyez-vous, disait d. Clemenceau, pour gouverner les hommes 1 faut avoir un idéal „. M. Donnay rapporta alors une anecdote lont le président du conseil illustra ces jaroles : Lorsque Renan traversait les plai-îes de Syrie, il avait à son service un jeune tnier catholique et le père de ce jeune tnier, catholique aussi, mais fanatique, voyait l'un mauvais œil que son fils fût au service d'un personnage que l'on, représentait :omme hérétique, renégat. " II est pourtant rès doux, très bon, très juste, disait le jeune îomme ; il a toutes les vertus chrétiennes, 1 aime les bêtes et les gens, il aime toutes es créatures de Dieu. Il a un idéal Le )ère dut convenir que c'était-l'essentiel. " Pour gouverner les hommes, avait con-:lu M. Clemenceau, que ce soit en monar-:hic ou en république, il faut avoir une :royance, un idéal, un principe, quand ce ie serait que d'accorder ses paroles avec es idées et ses actes avec ses paroles. "Si j'étais mort il y a quelques années,-joutait le président du conseil, je serais nort désespéré du salut de mon de pays, e n'aurais pas cru une nation capable de l'un tel réveil. On ne peut pas s'imaginer e qué sont nos soldats. Je les vois souvent, bus les jours presque, et chaque fois que e les vois, ils m'étonnent par leur bonne mmeur naturelle, et leur courage. Je reviens merveillé, bouleversé. " Ah! quels hommes admirables! Et quand es hommes-là vous disent : " Ils ne passe-ont pas,,, on a la conviction qu'ils ne les aisseront pas passer.,, ' Les bolcheviki caractérisés par un socialiste Le correspondant du Temps à Stockholm interviewé M. Branting. Des déclarations lu Iaeder socialiste suédois, nous détachons es jugements portés sur les utopistes qui mt conduit la Russie à la ruine : Le bolchevisme est un très grand péril iour le socialisme, dont il est la caricature. Les bolchevistes veulent réaliser par des iécrets, qui d'ailleur3 ne sont jamais exé-utés, des choses qui demandent une évo-ition lente et la transformation économi-ue de toute la société. Manquant absolu-lent de sens historique, ils prennent comme hamp d'expériences le pays le pins arriéré, eur plus grande faute est le mépris de la émocratie, ce qui prouve qu'ils ne sont as les artisans du progrès. Ce sont de angereux pertùrbateurs du monde »ocia-ste par leur phraséologie faisant de l'effet îr les masses qui les 'luivent. Dans n'im-orte quel pays, le bolchevisme ne mène-lit qu'à une catastrophe pour la démocratie t au rétablissement au pouvoir personnel.... Les socialistes russes refusent tout ce qui e vient pas d'eux, et vivent dans un monde rtificiel, construit par de petites chapelle», iii les querelles sont continuelle», ou l'on it inaccessible aax réalité». i ' " LES PROCÈS DITS D'ESPIONNAGE Le Ob« Demets, drUmierai n'est pas moi*!' Le Or1 François m9m pas été inquiété C'est le isijo&ifies* Hauwelaerts . qui a été fusillé Un tferviéiois fusillé à Hamut* Arrestations dans le Limbourg A ANVERS De notre «orrespondant : Je puis vous affirmer de tource absolument certaine et sans craindre aucun démenti que ' le docteur DEMETS ; d'Anvers, l'oculiste 1 bien connu, dont il a été tant question à 1 propos des derniers procès d'espionnage et 1 dont plusieurs journaux en Hollande ont : annoncé la mort, N'A PAS ETE FUSILLE. 11 n'a même pas été condamné à mort et toutes les informations à ce sujet étaient totalement erronnées. Le docteur Demets a été condamné à 2 3 ans de prison. Le dr FRANÇOIS, dont il a été parlé au sujet de la même affaire et dont on a annoncé la condamnation à mort, puis aux travaux forcés, N'A MEME PAS ETE INQUIETE.Par contre le bijoutier NAUWELAERTS de la rue de la Province à Anvers, dont aucun journal n'a cité le nom, a été con- J damne à mort et fusillé en même temps que < l'agent consulaire Van Bergen, l'abbé Moons et les autres patriotes dont vous avez donné ' les noms et qui sont morts si bravement, i Nauwelaerts était impliqué dans la même soi-disante affaire d'espionnage. La Terreur Allemande ! DANS LE LIMBOURG De notre correspondant : Les Allemands ont arrêtés dans la région de Maeseyck Mlle Clémentine Hendrickx, la famille Barthels (père, mère,, deux fils et deux filles) de Moll*hoven, hameau d'Op-hoveh, M. et Mme Vinckenbosch, leur fille leur servante Anna Geeraerts et M. Hubert Knevels, chef-train au vicinal à Eelen. On ignore les motifs de ces arrestations. fi ANS LE NAMUROIS Un procès dit d'espionnage vient de se terminer à Namur. M. Henri Siquet de Ver-viers a été condamné à la peine de mort et exécuté. Il y a eu en outre plusieurs condamnations aux travaux forcés. M. Henri Siquet et ses compagnons auraient été livrés par une certaine Mariette < Plumât, dite Posa, dite l'hôtellière, ou encore i la petite Mariette, femme de soldat français, amie des espions allemands Rosenberg et i Lebois. Cette fille aurait été pilotée auprès J d'organismes alliés par un agent des chemins de fer de l'état belge habitant la fron- : tière hollandaise. 1 Dans un autre procès qui s'est plaidé ■ également à Namur, MM. Fraikin et Weris de Verviers ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Les blessés allemands à Gand De notre corrtspondant : Les Petits Frères, de l'Institut St-Amand de la rue St-Michel et les Jésuites de la rue Savaen-Ste-Barbe, ont tous dû quitter leurs importants établissements qui ont été transformés en ambulances pour faire place aux blessés allemands dont la ville regorge. Les Allemands ont établi un grand champ d'aviation à Mariakerke-lez-Gand, au château de Ter Beeken. { BOQ —■ . A LIEGE 1 Les théâtres Samedi 25, dimanche 26 et lundi 27 mai, au profit de l'Assistance Liégeoise et pour ( les adieux de Mlle Yvonne Gêorge, on don- < nera à la Gaieté " Le Je ne sais quoi „ , c pièce en 3 actes de F. Croisset, et " Celui qui épousa une femme muette ,„ 2 actes j d'Anatole France. ç — Un grand succès accueille chaque soir t au Trocadero les diverses scènesde "Aye! j Aye ! ! Aye ! ! ! „ , revue locale à grand spec- ( tacle en 3 actes, dont un prologue et 5 ta- ] bleaux, de L. Broka et J. Loos. Les rôles du , compère et de la commère y sont tenus avec entrain par M. Alberty' de l'Alcazar de Bruxelles, et Mme Pascalys. Li bribeu d'sope On rencontre un peu partout, à la sortie ( des cantines, à la porte des dîners écono- < miques et des restaurants -un mendiant d'une , nature spéciale : " Ii bribeu d'sope 4qui , présente son bol à ceux qui ont participé { a la distribution de soupe populaire et cher- j che à leur en soustraire quelques cuillerées. Les tailleurs de chevelures 11 paraîtrait que des individus peu scrapu-leux abordent les jeunes filles dans les endroits écartés de la ville et leur coupent les cheveux qu'ils vont revendre à bon prix. Un de ce» cas a, été signalé hier à proximité de la place Maghin. A HUY Une nouvelle série de vols Un marchand de Huy venait de Marchin, se dirigeant vers Saint-Léonard. Chaussée de» .Forges; -il fut renversé par un jeune tiomme qui lui enleva son portefeuille con« ienant 16.000 marks ! — On a découvert à Huccorgne une aande organisée de voleurs. Deux arresta» :ions ont été opérées ; celles des nommés 2. Sébastien et A. Emile. On a retrouvé :hez le père un livre de comptabilité ren-.eignant d'innombrables vols commis dan» la région. — On s'est introduit la nuit chez un pauvre ouvrier des Forges, très éprouvé, M. Dethier, à qui l'on a dérobé une brebis et différents objets. — Des voleurs ont pénétré dans l'étable attenant à la maison de M. le juge d'in-struction, et ont enlevé deux brebis pleines. DANS LE HAINAUT Hommage à Ernest Solvay Les enfants des communes du Centre sont ictuellement en pleinf joie. M. Solvay — infant du Centre aussi, puisqu'il est né à Rebecq Rognon — leur a fait distribuer du :hocolat et des biscuit» à l'occasion de son ubilé de 80e anniversaire. En reconnaissance pour le grand philan-:hrope, le» sdilité» de la région s'occupent ictuellement de baptiser une rue dans chaîne des localités du nom d'Ernest Solvay. A CHARLEROI — Chez un négociant en tabac de la :haussée de Philippeville, à Couillet, des iroleurs ont enlevé pour environ 8.000 francs de marchandises. — A Marcinelle, au préjudice de Mme Vvt Dereine, négociante, rue de Beaumont, sn a dérobé nuitamment pour 5.500 franc» le marchandises diverses. A ANVERS Au Conseill communal Le CoaLseil communal s'est réuni à non (•^au mcircLeci pour •entériner l'accord calrei a ville ©t qua-r© maisons de "banque an-rearsoises au su'et de l'ecî-prun db "20 millions la francs «n boas de c-aisse,. nécessaire à i équilibra: le budget de 1918, " L'intérêt est de 4 ,p c. aveo V2 p.e. de ^o'inoussion pour 18 mois. Ont consenti 'emprunt : la Banque Générale Belge, po iï1 Il millions; la Banque de l'Union Anver-soise, la Banque de 'Créd'it Commercial et a Banque Centrale Anversoise, chacune pour 5 millions. A BRUXELLES Pour nos écoliers Les pelouses du parc du Cinquantenaire ont actuellement transformées : des banctes l'écoliers, sous la conduite de leurs profes-icurs y font, à des jours déterminés, de la :ulture maraîchère. Une école pratique de :ulture a, en effet, été créée parmi les élè--es de nos écoles communales. Les plant» :t la fumure destinés aux jardinets sont imenés à pied d'œuvre par des ouvriers de a ville. Inutile de dire que ces travaux sont uivis chaque jour avec curiosité par ia oule des promeneurs qui fréquente le joli >arc en question. La question de la viande Les prix exagérés atteints par la viande meuvent vivement les pouvoirs publics, qui onstatent l'audace croissante chaque jour lés trafiquants et de certain» producteurs. Des échanges de vues ont eu lieu, à ce >ropos, entre les représentants du pouvoir :t les dirigeants des grands organismes du avitaillement. M. Armand Hymans, échevin l Ixelles, qui s'occupe tout particulièrement le la question de la viande pour le Grand-Bruxelles, est notamment eu rapport, à cet :ffet, avec l'administration provinciale du Brabant. A LAEKEN L'administration communale de Laeken se lispose à mettre en valeur une partie de ;on. territoire, situé à la périphérie de la :ommune, vers Strombeek et Wemmel. Il i'agit d une bonne centaine d'hectares de errain qui constituent le plateau d'Osse» diem. Cette partie du territoire du Grand» Bruxelles, qui s'étend jusqu'à l'ancienne Voie Romaine, est une succession de terrains vallonnés qui aboutissent au plateau. Les services des travaux publics de la :ommune ont proposé d'établir une sorte de :ité-jardins en respectant, autant que faire! te pourra, la configuration du sol. C'est-ïinsi qu'il ne pourra y avoir qu'une ving« taine d'habitations par hectare, les jardins» étant séparés non par des murs de clôture^ mais par de* haies vives, bouquets d'arbre», etc... Le lotissement se fera après création d'une avenue principale de 60 mètres de lars-e.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes