Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 27 Janvrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9z9086443s/
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3® Anné N° 152 5 cents Samedi 27 Janv. 1917 Les Nouvelles A30NN EMENTS HOLLANDE: 1 florin par mois 2.50 fis. par 3 moi FRANCE : 3.50 frs. \ J par moi ANGLETERRE : 3 sh. ) Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 par un groupe de journalistes liégeois Rédaction et Administration: Place S* Amor, 16, Maestricht Téléph. interc. n° 417 ANNONCES PETITES ANNONCES 3 lignes: 30 cent* La ligne en plus: 15 — RECLAMES La ligne: 2S - Réclames permanentes à forfait PERSPECTIVES Oa continue à beaucoup parler, dans la presse neutre du cnoius, de ces concentrations de troupes françaises aux environs de la frontière suisse, dans la région le Belfort. Eû vain a-t-on voulu faire croire que toute cette émotion provenait d'une mauvaise interprétation de dépêches zurichoises par des journalistes frai çais qui auraient confondu « menace économique » et t menace militaire » ; ça n'a pas pris. C'était trop ingénieux. Et ça n'expliquait pas pourquoi tout à coup l'Helvétie, permet à son état-major de lever trois nouvelles divisions. Aussi — preuve qu'il y a anguille sous roche — l'on a vu des critiques militaires examiner très savamment les avantages et les inconvénients que comportait tant pour la France que pour l'Allemagne une offensive en cet endroit. ' La conclusion la plus raisonnablement déduite a été que puur l'un comme pour l'autre le risque probable et le quotient certain de pertes ne semblaient pas compensés par le profit éventuel et que, donc, il ne se passerait rien, très certainement de ce côté. Pas si vite ! Il reste une hypothèse qui permet de déduire autrement. Voyons-là. Sans aucua doute il est prouvé qu'une offensive unique sur le front d'occident est vouée à un îLsuccès Eu effet !■ s Germains n'ont pas pu percer à Verdun et les Franc)-Anglais n'ont pas ouvert de brèche quand ils ont foncé à la Somme, avt c l'impétuosité et la ténacité dont on a gardé le souvenir. Deux offensives n'ont pas produit mieux, puisque les derniers succès de Verdun concordant avec la poussée en Artois, n'ont pas donné non plus le grand résultat de rupture si longtemps espéré. S'ensuit-il qu'on y a renoncé ? Non, cent fois non, puisque la note de réponse à Wilson est colçu. en des termes radicaux, ne laissant aucunement escompter qu'on puisse en venir aux demi-mesures, à ces marchandages qui seraient l'aveu tacite d'une inféuorité sur le champ de bataille. Dès lors n'est-il pas logique de penser que les chefs, qui ont la confiance des gouvernements remaniés daus uu sens extrémiste, songent à essayer cette fois-ci trois attaques de grand stye parallèles : à la Somme, à Verdun, à Btlfort ? Si l'on doit quelque jour jeter bas la forteresse formidable éuifiée eu 46 ans par le militarisme prussien, c'est évidemment en la hturtant à coups de bélier sur toutes ses faces à la lois — et même en plusit ui s points de chacun de ses mui s — et non pas en la sapant tantôt ici, puis tantôi là, alternativement, méthode jusqu'ici employée et dont le fiasco crève les y<.ux depuis longtemps. Voilà qui expliquerait le glissement veis l'est de masses de choc françaises et les coups de sonde en Haute Alsace signalés depuis quelque temps apiès une longue léihaigie des guerriers troglouytes de cette contiée excentuque. Voilà même qui expliquerait les récents événements au devant de Riga, où la Russie pourrait efficacement collaborer à l'œu/ie commune au moment du branle-bas général. Il est dans ce cas à prévoir que les Italiens à cette heure décisive reprendraient leurs assauts vers Tri.este qui suraient certes d'un grand secours en désorientant le travail, à cet instant commencé selon toute appaience, de la horde aus-tro-bulgare tuique, qui tentera de prendre Salonique, conduite par Mackenseu. Et cela, même, excuserait la non rénovation, jusqu'à piésent ii-explicable de l'armée de barrail, qui stagne toujours sans renforts importants. 11 serait en effet admissible que, dans un pareil plan, nos troupes de Macédoine ne soient plus consiuéièes que comme garnison isolée chargée de garder une place foi te et de tenir en respect les Centraux et les Grecs. Ces derniers sont pour nous des ennemis hypocrites dont on ne doit pas s'effrayer parce qu'on peut les désorbiter du jour au lendemain. On pourra n'est-ce pas, demain comme aujourd'hui, charger les matelots français de laver dans le sang les vêpies athéniennes en enlevant aux assassins leur mauvais génie et leur chef, ce cauteleux Constantin qui a trop comploté à ce jour pour qu'il cesse désormais^ quel point qu'il paraisse s'incliner, de nous être susp< et. Utopie ? Chimère ? Il se peut. Mais alors comment créera-t-on cette fameuse unité d'action sur l'unité de front, qui doit nous donner la victoire et qu'on avoue ^implicitement n'avoir su, jusqu'ici, obti nir? Tous ensemble, eu même temps, aux points faibles, avec le maximum de force ; telle est la formule. Un avenir prochain nous dira si on a découvert un plus sûr moyen de l'appliquer. .. Honoré Le jeune. Les Souvenirs Précieux Il est des choses qu'il faudrait que tout le monde connaisse en cette guerre et dont on aii toujouîs à la mémoire le souvenir précis. Les leçons de l'histoire n'ont jamais eu autant de valeur ni d'opportu nité. Nous nous étonnons que nos Unions Belges,qui ont si heureusement profité des loisirs forcés de la plupart de nos compatriotes pour leur procurer l'occasion de s'instruire en toutes choses, n'aient point pensé à inscrire à leur programme un cours d'histoire sur les origines de l'Europe contemporaine et sur les différents traités qui ont créé, dans leurs limites ac îuelles, les Etats qui s'en partagent tant bien que mal le territoire. Au moment où l'on commence à s'inquiéter des condi tions de la paix luture, il serait bon, il serait salutaire, il serait infkiment pié-cieux que l'on sache bien dans quehes conditions s'établirent les périodes de paix qui nous ont précédés. Ce serait le meilleur moyen de donner'à tous des notions exactes sur les éléments dont de vront tenir compte nos diplomates s'ils veulent élever uu édifice solide et durable. La volonté des peuples doit être éclairée et guidée. Or nulle lumière ne saurait être plus réell9 ni plus vive que celle que projetent sur nous les sources de vérité que ciéa et qu'alimenta le passé dont nous sommes is^us. L'ancien émissaire du gouvernement allemand aux Etats-Unis, M. Dernburg, vient d'accorder au correspondant berlinois du New York American une interview destinée à soutenir la propagande allemande de l'autre côté de l'Atlantique et que le Temps, de Paris, vient de reproduire.Nous y lisons que « la paix permanente, basée sur la ligue des nations, ne pourra jamais s'établir, sicïtte guerre aboutissait à une paix de Tilsitt, et non pas à une paix de Prague ». Telles sont les propres paroles de M. Dernburg, dont l'intention est facile à saisir. Par la paix de Tilsitt, signée le 9 juillet 1807, Napoléon vainqueur imposait à la Prusse la perte de la moitié de son territoire. On comprend aisément que M. Dernburg ne veuille pas cela. La paix de Prague, signée le 23 août 1866 entre la Prusse de Guillaume 1er, de Moltke et de Bismark, et l'Autriche de François-Joseph, le futur allié que l'on pensait déjà à ménager, ne demandait pas à l'Autriche la moindre parcelle de ^on territoire, mais seulement une indemnité de guerre de 20 millions de thalers, soit 60 millions de mark. On voit que M. Dernburg, en boche avisé, sait choisir ses exemples. A l'ambition du grand conquérant français, il oppose la noble modestie du roi de Prusse, de ses guerriers et de ses hommes d'Etat. Malheureusement pour lui, la paix de Prague qu'il invoque dans ses conclusions générales, contenait des clauses qui,pour ceux qui vont au foud des choses, renverse précisément le sens favorable qu'il vi ut lui donner à l'appui de ses conclusions. Son article cinquième stipulait notamment ceci : Sa Majesté l'empereur d'Autriche transfère à Sa Majesté le roi do Prusse tous les droits que la paix de Vienne du 30-octo-bre 1864 lui avait reconnus sur les duchés de Slesvig et de Moistein, avec cette réserve que les populations des districts du nord du Slesvig seront de nouveau réunies au Dauemârk, si elles en expriment le désir par un vote librement énus. C'était la France qui avait exigé l'insertion de cet article, 5, par lequel les droits d'une petite iation et le principe des nationalités affirmés ot proté gés. La Prusse et l'Autriche y étaient pour bien peu ; elles ne se soumettaient qu'à la volonté et. à l'initiative delà grande puissance occidentale, alors considérée comme l'arbitre du monde. Le document dans lequel se trouvait inséré l'article 5, ce traité de Prague du ■i'à août 1866, est conclu et signé « au nom de la tiès sainte et indivisible Trinité » par les plénipotentiaires du roi de Prusse et de l'empereur d'Autriche, roi apostolique de Hongrie. Mais il a été démontré depuis qu'il ne valait pas granu'chose, pas plus qu'un autre chiffon de papier revêtu de la signature de ces souverains. Jamais I les stipulations de l'article 5 du traité de Prague n'ont été exécutées. Par un nouveau traité, cette fois de Vienne, daté du 11 octobre 1878, le roi de Prusse et l'empereur d'Autriche -- toujours les mêmes — déclaraient l'article 5 purement et simplement abroyé. La France avait été vaincue en 1870. 11 ne se trouvait plus personne pour faire respecter la parole donnée, le serment juré, , Et c'est ainsi que l'Allemagne s'empara du Slesvig-Holstein, province danoise, qui devint piussienne eu un tourne-main et sans autre forme de procès. M. Dernburg, en invoquant le traité de Prague et en proposant cette paix prussienne aux Américains comme modèle de la paix durable de l'avenir, dont M. Wilson cherche en ce moment la formule, a donc été en réalité assez mal inspiré. Il n'aura réussi qu'à prouver aux gens avertis que l'Allemagne a toujours été, avec la complicité de l'Autriche, l'ennemie des petites nationalités livrées sans défense à ses appétits. C'est l'enseignement qu'il nous faut retenir de sou interview. François OLYFF Nous prions nos lecteurs qui reçoivent des wos en double ou qui ont lu leur n° d'envoyer LES NOUVELLES en seconde lecture à des amis ou connaissances susceptibles db souscrire un abonnement. Ils coopéreront ainsi à une œuvre utile de propagande patriotique Nouvelles du Pays A BRUXELLES Mort pour la Patrie Vendredi, à 2 h. 1/2, ont été célébrées, n l'église Saint-Lambert, au Ileysel, les unérailles de M. Jean-Jacques-Nicolas iolems1, caporal, né à Bruxelles le 20 janvier 1885, décédé à l'Institut Saint-A-exien, à Grimberghen, le 14 janvier. Le nrps avait été transporté au domicile du léfunt. Ûne foule énorme suivait le con-'oi funèbre. L'inhumation a eu lieu au cimetière de ^aeken, dans la pelouse réservée aux sol-tats tombés pour la Patrie. Pain blanc La grande majorité des élèves fréquentant les écoles publiques- gratuites •eçoivent chaque jour une „couque" de )ain blanc de 60 grammes, dont la teneur >n éléments nutritifs est portée au rnaxi-num. Les élèves fréquentant les écoles 3a.yan.tes vont à leur tour bénéficier de :e service, Moyennant une légère redevance, laquelle représente strictement la /aleur de la „couque", ils recevront éga-ement chaque jour un petit pain blanc. A MALINES Il est question d'organiser des distributions de vivres et de repas communs à .'intention des débilités de tout âge. La section locale de la Ligue contre la tu-Derculose entend combattre de cotte i'a-;on la pénible maladie, qui a fait de Marnes un de ses séjours favoris; les ravages que cette maladie fait parmi notre population — principalement ouvrière— iepassent déjà, et de beaucoup, la moyenne normale. — Après avoir oscillé pendant près de deux ans entre 40 et 46 centimes, le prix Ju pain vient d'être porté ces jours derniers à 53 centimes le kilo. A CHARLEROI Le „Fonds Elisabeth" tel est le titre l'une œuvre de charité récemment fondée à l'initiative du délégué américain, M. Garsters-Guinotte. M. Oarsters s'est rendu compte de l'insuffisance des institutions d'entr'aide existantes et il préconisa la création d'une ,,Œuvre de secours immédiats". L'idée fut agréée et l'organisme nouveau a pour but de venir immédiatement en aide à toutes les- infortunes. La fondation Elisabeth s'étend sur les arrondissements de Charleroi, Soi-gnies et Thuin; elle sera dirigée par les titulaires des comités régionaux de secours, auxquels se joint M. Garsters en qualité d'administrateur délégué. Pour l'arrondissement de Charleroi, ce sont MM. Buisset, Pastur et Drion du Ciiapois qui composent le comité directeur. A JODOIGNE Au mois d'août dernier, 1a. Députation permanente du Conseil provincial du Brabant a ouvert entre architectes belges un concours à deux épreuves, pour l'élaboration du projet de construction d'une Ecole normale provinciale paur jeunes filles à Jodoigne. Un grand nombre de concurrents' ont répondu à cet appel et leurs travaux ont été déposés dans des locaux dépendant de l'Institut provincial pour estropiés, rue des Tanneurs à Bruxelles. Un rapport va faire connaître les conclusions; de la Commission d'examen, placée sous la présidence de M. l'architecte provincial D. Francken. A DINANT Une tombola au profit des oeuvres pour la protection de la Femme et de l'Enfance vient d'être organisée. Ces œuvres sont : Cantine maternelle, Crèche, Ou-vroir, Lait et œufs aux malades. Pour les enfants, il y a d'abord la Cantine maternelle, où chaque jour un dîner gratuit est servi à de nombreux gosses de la ville; ensuite vient la Crèchq, où sont recueillis plusieurs enfants en bas âge qui reçoivent là tous les aliments- néces-laires à leur développement. Pour les femmes nécessiteuses de la ville il y a: 1° L'Ouvroir, qui occupe journellement de nombreuses femmes et jeunes filles dinantaises à des travaux de couture leur permettant de subvenir h leur existence; 2° l'œuvre Lait et œufs aux malades. Revue industrielle et financière A !a Bourse d'Anvers Notre Bourse traverse depuis quelque temps une période de calme ; les transactions se réduisent en grande partie à l'achat de quelques fonds d'Etats, tant internationaux que continentaux,et de quelques valeurs de placement. Une demande abondante en fonds à revenu fixe ayant dépassé sensiblement l'offre, il s'est produit une hausse ininterrompue de ces valeurs. Rente Belge 3 p. c. mai nov., 72 à 73 ; id. Anglais, 80 à 81; Bons de Trésor 1917, 100.50 à.101.50; Annuités, 76.50 à 77.50; Anvers 1887, 82 à 83; id. 1903, 73.25 à 74.25 ; Bruxelles 1905, 69*75 à 70 75 ; id. 1902, 65.50 à 66.50; Gand 1896, 61.50 à 62.50. Liège 1897, 63.50 à 64.50; Ostende 55 à 56; Congo, 83 50 à 84.50. Malgré les cours élévés atteints par la plupart des Fonds d'Etats internationaux, la demande persiste et il ne se présente que peu de titres ; ce sont 1r s Fonds Sud-Américains surtout qui donnent le ton au marché. Les Cedules Argentines, vu leur cotation élévée, n'attirent plus autant l'attention ; on s'intéresse davantage aux emprunts municipaux de Pavimentation des 5 p. c., que nous trouvons avantageux aux cours de 87 à 90; les Fédéraux Argentins ont eu beaucoup de demandes et leurs cours s'inscrivent en progrès sensible. Cédules nouvelles, 112.50 à 113.50 ; id. K., 97 50 à 98.50 ; id. L., 115 à 116 ; id. H., 121 à 122 ; id. or, 112.50 à 113.50 ; Argentin 4 1|2 p. c. intérieur, 97.50 à 98.50; id. extérieur, 97 à 98; id. 4 lj2 p.c. 1911, 97.75; id. 4 p. c. 1897, 83; id. 4 p.c. 1900, 83; Ville de Buenos-Aires 4 1|2 p.c. 96 à 97 ; Pavimentation nouveau, 89.50 à 90; id. ancien, 88 à 89; Municipales 1897, 104 à 105. Les valeurs brésiliennes attirent beaucoup d'acheteurs; on s'attend à ce que le gouvernement reprenne à bref délai le paiement des coupons en espèces. Brésil Funding, 102.50 à 103.50 ; id. 4 1]2 p. c. 1883, 81.75 A; id. 4 p. c 1889; 74.50 à 75; id. 4 p. c. 1910, 74.75 à 75.50; id. Rescission, 73.50 à 74 50; id. 5 p. c. 1913, 88.25 A ; id. 5 p. c. 19C8, 89 à 90; Uruguay 3 1 [2 p. c., 73.50 à 74.50; id. 5 p. c., 91 à92; Cédules uruguayennes, 101.50 à 102.50; Chili 5 p. c. 1911, 97 à 98; id. 4 1|2 p. c. 1889, 91.25 à 92.25; Vénézuéla, 63 demandé'sans offre. Les asiatiques sont plus soutenues, surtout les rentes chinoises. Japon Railways, 104 50 à 105.50 ; id. 4 1]2 p. c. 1905, 102.25 à 103.25; id. 4 p. c. 1905, 92.50 à 93.50; Chinois 4 1[2 p c. 1898, 89.25 à 90.50; id. 5 p. c. 1896, 88.50 à 89 50; Dominicain, 114 à 115; Cuba, 4 p. c., 104 nominal ; Guatemala 4 p. c., 51.50 à 52.50. En rentes continentales,les transactions sont moins nombreuses, mais les cours se maintiennent bien. Roumain 4 p. c. 1890, 79.50 à 80.50; id. 4 p c. 1894, 69 à 70 ; id. 4 p. c. 1898, 69.25 à 70.25; id. 4 p. c. 1905, 69 à 70; id. 4 l\2 p. 1913, 73.50 à 74.50 ; id. 5 p. c. 1903, 85 à 86 ; Bucarest 4 1 [2 p c. 1898, 73 à 74 ; Russe 3 p. c. 1895, 64.50 A ; id. 4 p. c. 1880, 80 à 81 ; id. Nicolas, 89.50 à i 90.50; id. 4 p. c. 1902, 71 à 72; Russe 5 p. c. 1906, 95 à 96 ; Bulgare 4 1^2 p. c , 72.50 à 73.50 ; Serbie 4 p. c., 56.50 P ; Métalliques et Nationales, 60.50 à 61.50 ; Hongrois Or, 65.50 A ; Portugais 3 p. c.; 51.50 à 52.50; A1Umand 3 p. c., 64 offert, San Francisco, 86 demandé ; Ville de Lisbonne, 59 environ. Banque d'Anvers,1.490 à 1.510; Banque Centrale, 43E à 445; Crédit Anversois, 400

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