Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 04 Mai. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kd1qf8kw1w/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 19t4 abonnements: Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : annonces: H°"a"2d.e5o"p°ar3mP", m°" La Haye - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilhelminasinge! 27 "es éV,T LE "CAS- HUYSMANS M. Louis de Brouckère dans le Droit des Peuples entreprend noblement la défense de son ami M. Camille Huysmans. Celui-ci en effet avec toute l'habileté et même la rouerie qu'on lui connaît de longue date, s'est empressé de faire machine arrière depuis quelques temps, c'est-à-dire depuis qu'il a senti le besoin impérieux de passer en Angleterre et puis en France. On s'imagine bien que M. Huysmans n'a pas obtenu les passeports indispensables à un tel voyage sans avoir pris, au sujet de son attitude future, des engagements formels qu'il s'est vu ensuite, bon gré mal gré, obligé de tenir. Nous savons qu'il a lâché, sans trop de regrets, nous assure-t-on, les fâcheuse» doublures qu'il avait laissées en Hollande et qui avaient donné à son défunt journal un cachet vraiment un peu spécial. 11 a joué ensuite largement de cette liberté qui est cotre idole et dont l'ombre géante peut cacher plus de turpitudes encore que de véritables grandeurs. 11 a revendiqué son libre arbitre, sa liberté de conscience, les devoirs spéciaux que lui créaient, à son avis-, son emploi de secrétaire^ inamovible de l'Internationale. Il est parvenu enfin, par une de ces feintes qui sont dans son tempérament et ' une de ces volte-face dont il garde le secret, à convaincre de sa sincérité ses corélégionnaires les plus montés contre lui, tel M. Louis de Brouckère qui lui dédia jadis des lignes sévères mais justes, et qui publie à présent un plaidoyer en sa faveur dans le Droit des Peuples du 19 avril. Nous reproduisons avec empressement l'article de M. de Brouckère: Depuis quelques semaines, dit-il, toute la presse bourgeoise fait des gorges chaudes au sujet de ce que nous désignerons sous le noa d'incident Wilson. Le secrétaire du Syndicat anglais des gens de mer s'est avisé, comme on sait, de dénier aux plénipotentiaires du prolétariat le droit d'user des bateaux mis à la disposition du public. Les membres de son organisation transportent sans sourciller les jaunes les plus authentiques, les adversaires les plus déclarés de leur cause, mais ils refusent de manœuvrer le bateau qui porte les délégués authentiques de tout le prolétariat allié, allant con-ftrer avec les représentants des syndicats américains au sujet des problèmes les plus graves de l'heure présente. S'ils avaient prétendu laisser sur le quai le Président du trust de l'Océan, sans doute les autorités auraient-elles-trouvé le moyen d'empêcher cet abus de pouvoir. Mais c'est au secrétaire de l'internationale qu'ils ont prétendu faire outrage et dès lors tous les conservateurs, toutes les autorités sociales applaudissent. 11 conviendra de noter leur adhésion au principe de cette action ouvrière extrême pour la leur rappeler à l'occasion. Aussi bien n'est-ce pas âux gouvernements que nous entendons demander protection contre elle. Ik s'agit ici pour le mouvement ouvrier d'une question de discipline intérieure qu'il saura bien résoudre. L'Union des marins anglais s'est déjà attirée la fière réponse des inscrits maritimes français qui a nettement refusé de s'associer à cette incroyable brimade vis-à-vis de vieux militants. Demain le Congrès général des Trade Unions, auquel l'organisation des marins adhère, saura prendre vis-à-vis de la section en révolte des sanctions nécessaires. Nous n'aurions même pas mentionné l'incident si l'un des officiels du Syndicat-n'avait cru pouvoir profiter de d'occasion pour faire publier dans la presse conservatrice du monde entier des informations mensongères qui mettent en cause et le gouvernement belge et notre parti ouvrier. Je n'ai pas mission de défendre ici notre gouvernement. Je crois pourtant pouvoir affirmer qu'il est entièrement inexact qu'il ait annulé le passeport de Camille Huysmans. Il a, au contraire, accordé' à notre ami, et fait accorder par les gouvernements alliés, toutes les facilités que l'on donne d'habitude aux députés qui se déplacent. J'ai mission de défendre le parti dont je suis délégué. Et t'est en qualité de délégué que j'affirme ici l'inexactitude de la seconde et la plus grave des allégations du secrétaire des marins. Il alfirme avoir en sa possession une résolution du parti ouvrier belge désavouant en cette occasion Camille Huysmans. J'ai eu communication de toutes les décisions du parti. Aucune ne contient ce dé-saveeu ni ne peut être honnêtement interprétée comme le contenant. J'ai considéré comme un devoir de conscience de produire ici cette affirmation formelle sans espérer d'ailleurs voir les organes d'" Union Sacrée „ qui ont signalé l'attaque mentionner le démenti. * / S de Organe de I'unibn sacrée, nous nous faisons un devoir d'insérer la protestation de M. de Brouckère, qui verra ainsi comme il nous connaît mal. Mais nous ne pouvons la. laisser passer sans une rectification d'im-oortance capitale. M. De Brouckère " affirme „ qu'aucune , Décision du Parti ouvrier belge ne contient | 3e désaveu pour M. Huvsmans, ni rien qui puisse être " honnêtement „ interprété comme tel. N'en déplaise à l'ancien directeur du Peuple,nous nous permettrons de lui rafraîchir la mémoire. M. de Brouckère aurait-il oublié l'émouvant Appel des ouvriers belges aux ouvriers du monde entier, qui date de novembre 1916 et que nous avons publié en ce journal le 11 décembre suivant? Ce cri de réprobation des prolétaires du pays occupé contre les horreurs des déportations se terminait par cet engagement sublime : " Quant à nous, jamais nous ne consentiront. Quelles que soient nos tortures, nous ne voulons la paix que dans l'indépendance de notre pays et le triomphe de la Justice.,, N'était-ce point là un désavœu écrasant pouf M. Huysmans, alors tout occupé dans son journal et dans ses meetings, à prêcher les théories défaitistes de la guerre sans issue et de l'utiiité d'une conférence internationale comme panacée universelle ? M. de Brouckère a-t-il oublié la Résolution du Parti ouvrier belge du 16 décembre 1916, que nous avons publiée le 12 janvier 1917, et où les ouvriers belges confirmaient leur décision .du 20 février 1915 et disaient entre-autres : " Le» ouvriers belges estiment que la France et la Belgique doivent être évacuées avant qu'aucune tentative de réconciliation ne puisse être entreprise — Us estiment que des pourparlers entre les socialistes des différents pays dans le but de rétablir la paix, sont inutiles et dangereux -— ILS S'ÉLÈVENT AVEC FORCE CONTRE LA TENDANCE INTERNATIONALE DE LA RÉPONSE DONNÉE PAR LE BUREAU SOCIALISTE INTERNATIONAL A VANDERVELDE, à l'instigation principale de ' Scheidemann et d'Ebert. „ N'était-ce donc pas là désavouer dans le» termes les plus fermes, les plus catégoriques et les moins dubitatifs toute la politique de M. Huysmans? Cette résolution pourtant, M. de Brouckère ne peut l'ignorer et il n'a pas le droit de l'oublier puisque c'est à M. Vandervelde et à lui, seuls délégués officiels du Parti Ouvrier Belge, qu'elle fut adressée ! Nous ne lui ferons point l'injure de croire qu'il puisse mettre son authenticité en doute, quand M. Vandervelde lui-même a affirmé dans des pièces officielles que la déclaration du Parti Ouvrier Belge " était l'expression indiscutable de la pensée de ceux qui le composent „. Au reste M. Vandervelde, M. Jules Des-trée, M. Louis de Brouckère lui-même, avec tous les mandataires du Parti Socialiste Belge, étaient en ce moment d'accord, comme un seul homme, contre M. Huysmans.M. Destrée notamment disait dans un article que nous avons reproduit le 15 janvier 1917, avec toute l'autorité qui s attache à son nom : " A mon avis s'exposerait à l'accusation de trahir son pays, tout socialiste des nations alliées qui consentirait, dans le moment actuel, à s'aboucher avec Scheidemann tt ses pareils „. C'était le temps où- M. Huysmans ban quêtait à La Haye avec Scheidemann et Ebert et acceptait qu'on lui portât des toasts en allemand î M. Jules Destrée ajoutait ce conseil d'élémentaire sagesse : " IL FAUT RESTER ATTENTIFS ET MÉFIANTS! „ Il y a de tout cela un an à peine. Comment se fait-il qu'on ne s'en souvienne plus déjà ? Le fait est là pourtant. Et il vient de se renouveler car, il y a trois mois, le 30 janvier 1918, le Parti ouvrier belge a confirmé à nouveau, dans un document destiné à MM. Vandervelde et de Brouckère, toutes ses résolutions antérieures ! Par 26 voix contre 16 le P. O. B. déclarait il y a trois mois " qu'une réunion internationale est moralement impossible et pratiquement illusoire.,, Et les 16 voix contre n'admettaient la possibilité d une telle réunion qu'à condition " que le premier point à discuter fut celui des responsabités de la guerre „ ! N'était-ce point encore là un coup droit à toute la théorie bêlante de Stockholm ou de Berne que M. Huysmans a continué de soutenir sournoisement en Angleterre et en France jusqu'au jour tout récent où, lui, qui ne disposa jamais d aucune délégation officielle du P. O. B. il s'est décidé à brûler enfin publiquement tout ce qu'il adora jadis, en compagnie de MM. Vandervelde et de Brouckère. C'est à ces divers documents probablement que faisait allusion le secrétaire de» t marins anglais quand il disait qu'il avait en sa possession une résolution du parti ouvrier belge désavouant M. Camille Huys-man». Car M. Wilson est un homme de caractère, qui nous paraît être d'ailleurs en la circonstance le téritable dépositaire des volontés constantes du peuple belge. M. Louis de Brouckère semble fort préoccupé de sauver M. Huysmans. Il ne peut ignorer cependant combien de «emblables ! Nouvelles du Jour •>< — Les Français ont conquis le bois de Baune, près de M a i 11y~Raineva 1 à l'E. d'Amiens, où ils ont capturé des prisonniers et 5 mitrailleuses. De» attaque* allemandes au Nord de 1' A v r e ont été repoussées par les Britanniques. Les aviateurs anglais ont bombardé avec succès les usines de T h i o n v i 11 e. ! — Les Allemands sont entré» sans coup , férir et honteusement à Sébastopol, jadis conquise si glorieusement par les trou-peS' française». —En Ukraine souffle un vent de révolution. Le peuple en a déjà assez de la tutelle allemande. La rada et le gouvernement ont été renversés. Un mouvement analogue se dessine en Russie où une nouvelfe armée serait en formation, sur laquelle toutefois il serait téméraire de bâtir déjà de nouvelles espérances. — Les troupes britanniques de Palestine ont occupé Essalt en faisant 350 prisonniers.— En Prusse, le Parlement a rejeté un amendement des social-démocrates pour le suffrage universel. Le président a déclaré que le Parlement sera dissous si le projet du gouvernement n'est pas voté ne varietur. — M. le ministre Helleputte a fait ausu-1 jet de son discours sur l'activisme de nouvelles déclarations dont le moins qu'on l puisse dire est qu'elles sont fort inoppor-i tunes. Il s'y déclare d'accord avec M. Van i Cauwelaert. On le regrettera pour lui, en attendant qu'il s'en repeute lui-même. — L'afrêté royal augmentant l'indemnité de guerre des militaires belges vient de paraître. Ces indemnités seront accordée» au»si aux officiers prisonniers et aux internés. — Un releveur de mines hollandais, le Narebout, a coulé hier sur une mine. Il y a 5 morts et 5 manquants. ww Les « NOUVELLES „ sont en vente dans foutes t les auhefies et clans fous ; les kiosques à jounnaux de | La Haye et Seine veirngue. ! ÂÂ75 - : L'Angleterre et la restauration de !a Belgique Le lord-maire de Londres célèbre ia victoire de nos soldats t Le lord-maire a offert un lunch en l'honneur des délégués de la mission commer-. ciale belge, à l'issue de leur visite en An-l gleterre. Portant la santé de ses hôtes, le lord-maire a parlé longuement de la belle victoire remportée par les force» belges | mercredi dernier. Parlant ensuite des crimes allemands en Belgique, il a dit : " L'empire britannique s'est engagé à restaurer complètement la Belgique et ne pourra jamais prendre en considération une paix qui n'accorderait pas la restauration la plus complète à la Belgique martyre „. Puis M. de Smet de Naeyer, président de la Commission d'enquête économique belge, et le comte Goblet d'Alviella ont pris la parole. ; Le comte Goblet d'Alviella, ministre d'Etat de Belgique, a dit : " Nous ne détachons pas no» yeux du coin de la Belgique où les Anglais et les Belges versent leur sang ensemble pour la défense de ce qui nous est cher, à eux et à nous. Je suis fier que notre petite Belgique ait joué son rôle, non sans gloire, dans la bataille, qui est peut-être un des derniers actes de cette longue et terrible tragédie. Sept millions de Belges souffrent sous le joug allemand, mai» n'ont pa» perdu courage et conservent leur patriotisme intact. Ces trois Belgiques, celle du front, celle qui est répandue dans les pays avoisinants qui lui donnent l'hospitalité, et enfin celle qui est restée au pay», n'en forment en réalité qu'une seule,et sont animées d'un même esprit et des mêmes sentiments;-elles ont toutes la haine de leur oppresseur, l'amour de la patrie, la fidélité à leur roi, la reconnaissance pour les services rendu» par les Alliés, la foi inébranlable dans l'avenir, qui, avec votre aide et *^elle des autres alliés, verra la destruction du militarisme prussien manœuvres sont pernicieuse» pour la moralité des foules, dangereuses pour son parti et périlleuses pour son pays, dont le seul intérêt compte aujourd'hui. Noua le lui demandons en toute franchise : Est-il possible de considérer " honnêtement „ les résolutions que nous venons de rappeler autrement que comme de formels désavœux pour M. Camille Huysmans? Franco!» OLYFF. i ~ La Bataille de Picardie et de Flandre Le calme continue . . . Les Français prennent le bois de Baune à l'E d'Amiens — Une révolte en Ukraine — Une nouvelle armée russe — Amélioration du sort des militaires belges — Déclarations de M. Helleputte — Les socialistes belges ———— SUR LE FRONT BELGE LE HAVRE, 1. - Officiel belge: Activité de patrouilles sur tout le front au cours de la nuit. Tir» réciproques d'intensité moyenne. Des indemnités de guerre pour nos officiers et soldats LE HAVRE, 1. — Un arrêté royal vient de porter l'indemnité de guerre accordée aux militaires de rang inférieur à celui d'officier, de 1 à 3 francs. Cette indemnité s'étend aux officiers subalternes et à la troupe. Pour la troupe l'indemnité prend cours du 1er janvier 1918 et pour les officiers au 1er mai. Il y a deux catégories d'indemnité : une pour les militaires au front et l'autre pour les militaire» de l'arrière. Dans la première catégorie, les généraux reçoivent 20 francs, les officiers supérieur» 13, les lieutenant» et »ou»-lieutenants 8; dans la deuxième catégorie ses chiffres sont de 15, 10, 8 et 6 fr. Les officiers mariés jusqu'au grade de colonel y compris les prisonniers de guerre recevront une indemnité spéciale, fixée sui-i vant la composition de leur famille. Un officier marié reçoit 3o0 frs pour sa femme ; ^in officier marie, veuf ou divorcé ayant charge d'enfant» reçoit pour chaque enfant en-dessous de 18 ans, 180 francs par an. Cette indemnité est payée de la même façon que le traitement et a partir du 1er janvier. Une mise au point quant à la motion adoptée par les socialistes beiges LE HAVRE, 1. — A une réunion des tocialies belges résidant à Londres, à laquelle prenaient part les représentants des syndicats ouvriers et sur l'initiative de MM. Vandervelde, Huysmans et de Brouckère, une énergique motion a été votée contre la propagande des Kienthaliens, contre tout annexionisme ou toute coopération à la propagande activiste et en faveur de l'égalité des langues en Belgique. La motion dit d'autre part que les socialistes belges revendiquent l'Internationale et s'en tiennent, pour le surplus, aux décisions de la conférence des socialistes alliés de Londres. Déclarations intempestives de M. Helleputte sur la question des langues -- Il se déclare d'accord avec MM. Van Cauwelaert et Hoste LE HAVRE, 2. — M. Helleputte a déclaré dans une interview au sujet de son discours sur la question des langues qu'il a prononcé le jour de l'anniversaire du Roi et dont les Nouvelles ont donné un résumé, que le texte de ce discours ayant été publié intégralement par divers journaux, il est donné à chacun de constater ses véritables sentiments sur la question des langues. Il va de soi que je combats de toutes mes forces l'activisme. Je n'ai jamais laissé échapper une occasion de le dire et il est naturel que je l'aie fait à nouveau à l'occasion de la fête du Roi. Les activismes, grâce à Dieu, ne sont pas parvenus à réaliser leurs mauvais dessins ; ils se sont buttés contre la fidélité patriotique de la population et contre la pai faite entente entre Flamands et Wallons en pays occupé et au front. Je n'ai pas un instant varié d'attitude. J'ai condamné tous les effort» pour introduire de» réformes en Belgique avec l'aide de l'ennemi. La question des langue» appartient à la politique intérieure d'un pays. C'est à nous seuls » la résoudre et je suis convaincu que nous y arriverons. Ceux qui se sont donnés la peine d'examiner la question à fond sont d'accord qu'on assurera l'unité nationale en instaurant l'égalité parfaite en droit et en fait» entre les deux groupements nationaux. Les Flamands et le» Wallons doivent se développer chacun dans leur langue et leurs mœurs sur le terrain intellectuel comme sur le terrain matériel.. En chacun des deux territoires linguistique» l'unité morale des classes sociales doit être réalisée et chaque groupe doit jouir des mêmes libertés et de la même considération. Ce programme d'union nationale sera facile à réaliser. Il ne lèse la liberté ni les droits de personne et assure, sur le terrain des langues, à tous le» citoyen» la même égalité quant aux sources profondes d'énergie où chaque Belge pourra puiser les moyens de donner leur plein développement à ses forces et à ses talent» pour le plus grand bien du pays. Ce programme ne m'est .d'ailleurs pas personnel et il n'est pas neuf. C'est le programme formulé dans la récente magnifique proclamation des associations flamandes en pay* occupé contre les activistes, qui a ete signée par de» hommes comme O. Viiebergh, Aug. Vermeylen, Louis Franck et Borcfinon. Je le retrouve dans le premier numéro de janvier 1918 du Vlaamsch Belgisch Verbond, organe de l'association de ce nom, créé en Hollande par Van " Cauwelaert et Hoste. Cet accord n'est pas étonnant, car le programme date des origines même du mouvement flamand. En ce qui me concerne, je l'ai défendu longtemps avant la guerre et durant toute ma carrière. S'il avait triomphé plus tôt, beaucoup de difficultés auraient été évitées au pays. Il n'a pas été suffisamment étudié par mes compatriotes et le» flamingants ont été inintelligents de ne pas le faire suffisamment connaître aux Wallons. Nombre de ceux-ci s'y sont ralliés dès qu'ils l'ont connu. Le crime des activistes a été de se tourner vers l'Allemagne pour réaliser une partie de ce programme avec d'autres réforme» que les flamingants n'ont jamais demandée», GO® SUR LE FRONT OCCIDENTAL Petits combats PARIS, 2. — Havas officiel de 2 heures! Au N. de 1' A v r e, dans le voisinage de Paine, une attaque allemande contre no« \ positions a échoué. D'autres attaques ennemies au N. deCha-v i g n on et au N. O. de Reims ont été repoussées également. De notre côté nous avons fait plusieuri attaques contre les positions ennemies, sur-toutprè»de Monchy à l'O. de Coucy-le-château, auN. de Pont-à-Mou s-s o n et prè» du Violu. Nous avons fait une vingtaine de prisonniers. Partout ailleurs la nuit a été calme. Activité d'artillerie LONDRES, 2. — Reuter officiel du matin s Ce matin, à l'aube, l'artillerie ennemie a développé une grande activité dans le secteur deVoormezeele et aux environ» de Me r r i s. Pendant 1a nuit, activité d'artillerie dan» les secteurs d'Arras, Len» et Venant. Aucune action d'infanterie. Les Français s'emparent du Bois de Baune PARIS, 2. — Reuter officiel 11 h. soir : Duels d'artillerie assez intense» au N. et au S. de l'A v r e. Au cours de la nuit, nous avons fait de notables progrès dans le bois de Hangar d. Dans la matinée, nous avons exécuté une attaque locale qui nous a permis d'occuper le bois de Baune au S.-O. de M a i 11 y • R a i n e v a 1, où nous avons pris 30 prisonniers dont 10 officier» et capturé 5 mitrailleuses.Action d'artillerie entre le bois de Parroy et dans les Vosges. Ailleurs la journée à été calme. les Anglais repoussent un attaque sur Hébuterne LONDRES, 2. — Reuter officiel du soir : Un attaque ennemie exécutée ce matin près de Hébuterne a été repoussée. Sauf l'action habituelle d'artillerie il n'y a rien à signaler. Les aviateurs anglais bombardent Thionville LONDRES, 2. — Reuter officiel : Le mauvais temps a continué hier. NoSi aviateurs n'ont fait que des reconnaissances à faible hauteur Jt sont tous rentrés. Au cours de la journée, nous avons lancé des^ bombes sur la gare de Thionville. On*a pu distinguer qu'une bombe est tombée sur les usines de C a r 1 s h u 11 e où un incendie s'est déclaré. Plusieurs explosion» de bombes ont été aperçues sur des* hangars, sur la gare et se» dépendances. Tout nos appareils sont rentrés. Le Communiqué de Berlin BERLIJN, 2. — Wolff officiel : Sur le front de bataille, situation inchan* gée. L'activité de l'artillerie a augmenté dan» le secteur du K e m m e 1. Elle s'est accrue aussi entre la Somme et la L u c e, à Montdidier, Las»igny et Noyon. Sur le reste du front, activité de patrouilles. Sur le front de Lorraine, l'artillerie française s'est montrée active durant la nuit. De petites attaques de l'ennemi ont été repoussée.BERLIN, 2. — Wolff officiel du soir: Rien de neuf à signaler. L'ennemi s'épuise LONDRES, 1. — Reuter ; Le correspondant de l'agence Reuter prè» de» armée* anglaises en France signale le calme absolu au front. Les centres d'instruction allemands se vident pour combler le», pertes enormes subies par l'ennemi. 4 Année N.252. _ Oirocleur-Fonaaleur ! Frënçôia gfyffi Samedi 4 Mai 1918 TT --,11 _______________________—————

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