Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 18 Octobre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dv1cj88j6c/
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Les Nouvelles ABONNEMENTS HOLLANDE: 1 florin par mois 2.50 fis. par 3 mois FRANCE: 3.50 frs. ) > par mois ANGLETERRE : 3 sh. ) Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 par un groupe de journalistes liégeois Rédaction et Administration: Piaçe S1 Amor, 16, Maestricht Téléph. interc. n° 417 ANNONCES PETITES ANNONCES 3 ligtws: 30 «ente La ligna en plus: 1€ — RECLAMES La ligne: 16 - Réclames permanentes à forfait L& " Cas „ Hufsmans Les Défaitistes Beiges Les Etatst-Unis d'Amérique ont décidément pris une vigoureuse offensive contre rAllemagna En attendant qu'ils puissent faire la guerre avec des hommes1, des canons, des avions', ils la mènent à coups de révélations sensationnelles contre le formidable réseau- d'intrigues et de corruptions tramé par nés ennemis dans toutes les cap.irtiates du monde. Les Américains ont d'emblée damé superbement le pion aux multiformes services de renseignements institués à grand renfort de millions par nos peu scrupuleux adversaires. Ils ont projeté dams toute cette pourriture une lumière crue qui nous montre les sinistres agents secrets de la Germanie en bien mauvaise posture. Quelle honte pour l'Allemagne de se voir battue à, plates coutures sur un terrain d'action où elle était jusqu'ici sans rivale ! Quel discrédit pour elle devant las Neutres de se sentir privée d'une arme un peu „sipéeiale" pour parler poliment, dont elle terrifiait volontiers le© faibles!... Car l'Allemand se vantait ouvertement de ses organisation» d'espionnage, et c'est compréhensible, puisqu'il y puisait quelques-unis1 de ses derniers espoirs' de vaincre ou tout au moins de finir en partie nulle cette guerre si mal commencée. Il ne faudrait cependant pas que la vigoureuse campagne entamée en France afvee un prompt succès contre les a-gents de l'étranger, nous fasse perdre de vue les manœuvres qui continuent à se développer impunément chez nous dans le même sens. Il y a ici aiussi des gens qui veulent joiuer les Aimer eyda, les Bolo, les Tunnel. Toutes proportions gardées bien' entendu, nos défaitistes agissant sur un théâtre plus1 restreint et n'ayant point, à beaucoup près, l'envergure des aigrefins- die marque qui se sont pris à Paris dans leur propre glu. Nous1 possédons à, La Haye, pour notre confusion, un journal, dont la seule existence et le tirage à 5850 exemplaires constituent un problème insoluble jusqu'ici, et que les lauriers cueilli© pajr- le Bonnet Rouge, de bourbeuse mémoire, empêchant de dormir. Il n'y a pas1 une manoeuvre défaitiste qu'il ne rate, pas un mauvais coup qu'il ne ter^te de porter dans le bloc de la magnifique résistance morale de nos populations envahies ou exilées. Les ravages qu'il exerce sont spécialement notoires dans nos camps de soldats internés, où il entre comme au moulin et1 où il a pour sournoise complice l'oisirweté ,,mère de tous les vices" dans: laquelle 'vivent ses lecteurs^ Ce journal, limace visqueuse, on le laisse aller d'ailleurs, sans le moindre obstacle, son B petit bonhomme de: traiin et comme il a pour fondateur, directeur et unique rédacteur responsable — à la distance de plusieurs1 centaines de kilomètres de terre et d'eau — un authentique député belge, membre, par surcroît, du grand Comité officiel belge1 aux Pays-Bas1, ceux qui s'intoxiquent hebdomadairement du poison violent de ses misérables sophis-mes, de ses paradoxes boiteux et de ses basses calomnies, sont fondés à lui croire une autorité, même une autorité officielle, supérieure à, cele des autres journaux belges, publiés seulement, comme chacun sait, par de vulgaires journaliiisltes' de métier. Il y a des milliers d'internés1 belges qui n'ont aucune autre nourriture spirituelle, qui boivent comme du lait cette prose infâme avec l'autorisation, sous la surveillance et même parfois, nous assure-t-on, avec la recommandation des autorités belges et hollandaises dont ils dépendent. C'est profondément regrettable, mais c'est ainsi et ce n'est malheureusement pas avec des regrets et des lamentations qu'on mettra îin à un état de chose qu on ne tolérerait nulle part .ailleurs pendant vingt-quatre heures. Qu'on s'étonne a-près cela de voir de nos internés fuit leurs camps et courir s'enrôler dans les * usines die munitions en Allemagne, sous l'œil ahuiri de nos déportés faméliques et exsangues qui, aux, depuis des semaines et des mois endurent le pire martyre et descendent lentement, bravement, dans la mort plutôt qu© de subir la trahison forcée! * * # Nous avons eu fréquemment l'occasion d'établir au jour le jour que l'hebdomadaire en question est en accord complet avec les journaux publiés par les 'Allemands en Belgique occupée et mène une campagne parallèle. Le Bruxellois de Mark de Salm, la Belgique die Ray Nyst et le Socialiste Belge de M. Camille Huysmans s'entendent comme larrons ien foire. C'est la même mentalité de vaincus, la même souplesse d'échiné devant l'ennemi, devant le maître, la même obsession morbide de la paix à tout prix. Il n'y a qu'une seule différence, c'est que les journaux vendus à no® bourreaux ont peut-être l'excuse d'une force majeure, tandis que le Bonnet Rouge de La Haye est volontairement ce qu'il est. Nous ne voulons point du tout dire du reste que la liberté dont il jouit diminue sa responsabilité. Au contraire f Veut-on, au seuil de cette nouvelle ' campagne d'hiver, tin nouvel example du plan d'ensemble auquel sont soumis nos journaux défaitistes? On sera vite servi. La Belgique de Bruxelles! du dimanche 7 octobre rend longuement compte, avec les cris de joie que vous devinez et souis la signature de Ray Nyst, d'un meeting dont nous avons1 parlé déjà, et qui vient d'être -organisé à Anvers pair une nouvelle machine de guerre aàei-mande: la Ligue belge pour la paix. Ray Nyst dit qu'il y eût là „plus de 2000 personnes" et que les traîtres Augusteyns, Henderickx et Joris1 — le lugubre bouffon qui prétend ^représenter" les activistes socialistes' — y ont faiit à tour de rôle l'éloge de M. Camille Huysmains. Ecoute» en son texte le langage de ce veau casque-à,-pointé de Ray Nyst: « La parole est à M.Edw. Joris, membre du parti ouvrier, délégué à Stockholm. Grand, miDce, distingué, l'air fatigué d'un apôtre, arborant à la pochette du veston le mouchoir de soie du rouge socialiste, orateur à la voie profonde et entrai nante, il suscite tout de suite l'émotion et les bravos. « Notre ennemi, dit-il, n'est pas l'Allemagne, ni l'Angleterre, ni la France, etc. ; notre ennemi est partout dans le monde : c'est le capitalisme. Nos ennemis ne sont pas des personnes, ce sont les régimes sociaux, et ceux qui les appliquent en sont les esclaves. Quand la guerre éclata, les socialistes pensaient que les chefs de partis leur tendraient la main ; mais au lieu de cela, ils l'ont tendue à une clique, celle des capitalistes qui domine les gouvernements et ils ont entraîné toute l'humanité dans le meurtre des peuples. Ainsi compris, l'amour de la patrie ne signifie pas l'amour de la terre de nos pères, mais l'amour du gouvernement qui, dans les coulisses, fait justement tout ce qui est contraire à la patrie. » « L'orateur explique pourquoi le parti socialiste a rompu le silence. « L'Internationale a vait une discipline au début de la guerre, dit-il, mais quand on a vu la lutte se perpétuer, il a fallu rompre cette discipline car il apparut qu'il fallait faire droit à l'humanité et au travail. Ceux de nos membres qui sont aujourd'hui du côté du gouvernement ont manqué à leur serment socialiste, qui était de ne jamais prendre part à une guerre ni de faire quoi que ce soit qui put rompre l'unité du bloc. (1) Quand nous parlons des socialistes, dit-il, nous sous-entendons tous les travailleurs, y compris ceux du front occupés à défendre des intérêts qui ne sont pas les leurs, (sic) L'orateur désigne au blâme l'Angle-tarre impérialiste, les Etats-Unis intéressés, tous les gouvernements autocrates gui refusent les passeports; impatienté de l'inertie diplomatique, i saluerait avec joie la révolution pour ia paix, et dit avec G. Huysmans qu'il vaudrait mieux que même quelques centaines d'ouvriers tombent dans les rues de leur propre pays plutôt que de nouveaux millions sacrifiés au front — paroles généreuses couvertes d'un tonnerre de bravos. 11 compare l'Internationale des ouvriers à Stockholm à celle des catholiques qui a son siège à Rome, et émet l'espoir que les deux grandes Internationales diront bientôt: « Jusqu'ici ! Pas plus loin ! » Voilà l'évangile que Ion prêche sous la botte aux populations' épuisées pair troisi années du plus sublime stoïcisme !... Le Socialiste Belge de M. Camille Huysmans rend^oonipte, comme c'est son devoir, die ce meeting anarchiste. Vous vous figurez, bonnes gens, que; c'est pour le désavouer et en honnir les1 auteurs? Nous traduisons littéralement les lignes qu'il lui consacre en bonne place dans sa partie flamande en son no. 4 du samedi 13 octobre. Jugez: Le 30 septembre un meeting pacifiste a eu lieu à Anvers, auquel assistaient 2500 personnes. Comme orateurs y figurèrent M.M. les députés (volksvertegenwoordi-gers) Augusteins et Henderickx et E. Joris (2). Nous constatons avee satisfaction queJoris (bien-entendu si les rapports que nous recevons sont exacts) a prononcé un discours qu'au point de vue socialiste nous approuvons entièrement. Le manque de place nous empêche de reproduire les discours prononcés. Nous nous bornons.donc à extraire Àc la fin du discours de Jorïs ce qui sîut ■ « Avec Huysmans, je dis: Il vaut mieux que quelques centaines d'ouvriers tombent dans les rues de leur propre pays, que des millions au front. « L'Internationale socialiste existe pour défendre les intérêts économiques des travailleurs. « Pour terminer, j'adresse un appel solennel à tous ceux qui sont ici présents pour que tous s'inscuvent à la « Ligue pour ia paix», pour que nous puissions joindre notre voix à celle des pacifiâtes du monde entier et amener ainsi la réalisation de notre idéal à tous : A bas les armes ! » C'est monstrueux, vous écriez-vous! C'esifJ pire. Il n'y a pas de mot pour qualifier cette insigne lâcheté. Pensez un instant aux trésors d'héroïslme que dépensent inlassablement nos populations si vaillantes1, auxquelles M. Emile Basly, député-maire socialiste de Lens, vient, encore de rendiré un éclatant hommage dans' le récit de son séjour en Belgique^), et vous sentirez un flot de sang vous empourprer la face, tant votre indignation siéra vive contre les bandits qui osen|t ainsi insulter à la bravoure sublime de leurs frères an infortune. Nous parlions tantôt du Bonnet Rouge. Jamais le journal d'Almereyda lui-mê-me n'a inséré un aveu de complicité aussi nettement caractérisé ! Hélas, le journal de M. Camille Huysmans ne s'en tient pas là. Dans son même no. de samedi passé, que nous envoie un de nos lecteurs que nous ne saurions assez remercier, nous voyons une Lettre authentique d'un soldat belge. No-us vous la donnons en entier, elle aussi ; en son texte même car elle est en français. Voici le morceau : Revenant du front belge pour jouir d'un congé de convalescence, je voudrais, au nom de 99/ioo de nos camarades qui souffrent, vous parler des conditions de paix. Je délirerais connaître exactement les conditions que l'Allemagne nous offrirait, à nous Belges et je voudrais connaître le sentiment de nos populations à l'intérieur du pays. Vous comprenez que cous ne sommes que très médiocrement renseignés sur tout ce qui se passe en Belgique et que notre gouvernement noua cache systématiquement ce qui pourrait nuire à sa cause. Or, vous n'ignorez pas que dans un mouvement bien naturel, beaucoup des Nouvelles du Pays Trois années de captivité Le séjour en Belgique Comment aurait-on pu se plaire en Belgique ? Nous manquions de tout. A vrai dire, on vivait comme des bêtes ; levés aveclejour, on se couchait sitôt la»uuit venue. Du reste, il ne fallait pas songer à veiller, une bougie valant 4 francs. Dans les pires jours de Lens, cous n'avions connu semblable misère ; celle de l'exil est la plus terrible de toutes ! Avait-on besoin de chaussures, la paire ia plus ordinaire coûtait 120 fr. Pour les vêtements, on n'en trouvait pas au-dessous de 200 fr. Naturellement, c'était la faute des Allemands si les marchandises atteignaient pareils prix inabordables. Dans la province de Namur, où nous vi' c à Lens, comme partout, ils ava^nt ;i-plié les réquisitions, raréfié les stocks. Depuis trois ans, ou presque, qu'ils près suraient le pays, comment n'avaient-ilî pas encore tout raflé? Que restaii-il encore ? Sous nos yeux, ils entrèrent dans les maisons, les visitèrent de fond en comble, quémandeurs insatiables et furieux. Après trois ans !... En notre présence, ils recensèrent les matelas, les harnais des chevaux. C'était là, si j'ose dire, un air eonnu, car ils avaient usé des mêmes procédés à Lens. Mais ils firent mieux. Mafi'o étant un centre agricole, les propriétaires avaient coutume de poser trois rangs de fils de fer pour enclore leurs terrains ; les Allemands n'en laissé rent qu'un. De pius, par ordre de la kom-mandantur, des soldats ramassèrent dans les champ» des ortie* qui furent expédiées, par pleins wagons, en Allemagne où, paraît-il, elles étaient utilisées pour la fabrication de certaines étoffe». Ces déprédations, ces larcins n'émouvaient point les Belges. Ils avaient vu, comme nous, déjà tant d'horreurs ! Leurs bouches se taisaient par prudenc®, par crainte. Mai# si l'on avait pu lire dans les cœurs ! Quand nous exprimions, dsvant eux, notre dé*ir d'être relâchés, de revoir la France saignante et glorieuse, ils hochaient la tête en disant : — Pensez-vous qu'ils vont vous laissai' partir ! Oui, ous le pensions, nous ne pensions même ,u'à cola. Sans cette croyance que serions nous devenus ? Du reste, les autorités allemandes, par cruauté saas douta, entretenaient chez nous cet espoir. Tous les samedis, pendant le moi* de juin, à chacun de ses retours de la kommandan-tur — il y avait ce jour-là réunion de tous les maires de i'arrondissement de Dinan — Têtard notre interprète, annonçait : — Cette fois, c'est pour la semaine prochaine.Mais la semaine passait «ans qu'on reçut aucun ordre ; alors nous étions abattus, sans courage. Mais l'espoir renai*sait vite ; c'est lui, en définitive qui devait triompher. Un jour, Têtard arma ch«s le bourgmestre où j'habitais, en brandissant un papier. — Victoire 1 s'écria-t-il. Vous partez entre le 7 et le 10 âVrfT — Et vous, mon ann ? — Moi, je reste. — Comment cela ? nôtres se%ont offerts spontanément pour défendre la Patrie. Il eut été juste que la Patrie, personnifiée par quelques grosses nuques, ait pour ses défenseurs une eatime et une certaine considération bien méritées. Or, l'aversion que nos chefs de tous les degrés, témoignent pour ■ceux qui luttent et meurent, va en s'accentuant et je pourrais vous citer des chapitres sans fin où se réflètent la mesquinerie et la tracasserie, auxquelles nous sommes en but. Nous croyons donc pouvoir dire que nous refusons de continuer à lutter pour faire la fortune de quelques uns, qui ne nous connaissent quelque valeur que lorsqu'il s'agit d'exploiter, à nos dépens, les actes accomplis par l'armée. Les soldats de l'Yser m'ont chargé de vous en parler et le cas échéant de faire un tablaau de toutes leurs souffrances, en Belgique occupee, pour voir, s'il n'y a pas lieu ne terminer, quant à nous, celte lutte qui devient stupiUe. Fraternellement dévoué. X. Ainsi donc après avoir insulté à nos populations opprimées, c'est à nos glorieux défenseurs eux-mêmes qu'on lance gi'niuitamenit — car cette lettre est manifestement inventée de toutes pièces — l'injure suprême! Et on laisse fairo! Et on ne publie même pas le petit bout de désaveu que l'on se hâta de prendre à l'égard de la candide Belgique indépen-danle de Jean Bary et qui suffirait, à faire consigner à cette immonde feuille la porte de nos camps et de tous nos cercles belges ! François OLYFF. P. S. — En finirons-nous jamais avec M. Camille Huysmans ? Nous avons dit qu'il se vantait d'avoir fait libérer Otto Bauer et nous avons donné quelques éclaircissements sur la valeur du personnage. Voici encore des renseignements à son sujet que nous puisons dans le Temps du 8 octobre. On verra que c'est encore une fois « de la bel ouvrage » que M. Huysmans a fait là : Internationaliste et agent autrichien On mande de Vienne que le laeder austro-hongrois socialiste docteur Otto Bauer j vient d'arriver dans cette ville aprèi avoir passé trois année* de captivité eu Kussie. Avant lu guerre, le docteur Otto Bftuer était directeur de la revue hebdomadaire Der Kampf (la Bataille], où il défendait le socialisme international dans sa forme extrême. Au début d® ia guerre, il fut appelé sous les drapeaux et fait prisonnier dan* une des premières batailles de Gali-cie, en novembre 1914. Après la révolution russe, le docteur Bauer fut libéré du camp où il avait été interné et admis daa* l'intimité du conseil de* ouvriers et *oldats de Petrograd, où ii joua un rôle important «n faisant du pacifisme dans l'intérêt des puissances centrales. Le gouvernement provisoire donna l'ordre d'échanger le docteur Bauer con-uu autre prisonnier d'égale valeur. Il est à remarquer que dans le* vingt-quatre heures qui suivirent sa rentrée à Vienne, cet internationaliste militant fut reçu au ministère des affaire* étrangères austro hongrois par le comte Czernin, qui eut une longue conférence avec lui sur la situation en Eussis. Ou annonce de Vienne que le docteur ■ Bauer a été attaché à la « section ruate » du ministère des affaire* étrangère* austro-hongrois, où il *era, eu quelque «orfce, le conaeil-expert, principalement sur la politique à suivre pour renforcer l'action des socialistes maximalistes en lluaiie.et affaiblir ainsi la politique de M.K«rensky et ia vigoureuse continuation de la guerre. (1) Il fallait évidemment se laisser massacrer par les Teutons, fidèles, eux, à leurs principes ! (2) M. Huysman* aurait-il sacré est olibrius quand il l'a1 reçu à Stockholm au vu de ses passeports allemands «t 4e *on libre-parcours en Allemagne ? Ou lui a-t-il confié peut-être la charge de le représenter, lui,en Belgique tandis qu'il contiiuait sa noble besogne à Stockholm ? (3) Publié par le Petit Parisien •eus le titre Trois Années de captivité, nio. «ki 10 octobre. 4e Année N° 55 5 cents Jeudi S8 Octobre 1917 " "",r t

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