Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 17 Septembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d21rf5mp89/
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If 5£ Année — N° 24 faction & Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye;—Téléph.216 Eureau à Maesiricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mardi 17 Sept. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ,, „ , 1 florin par mois Hollande- „ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Les Voix du Pays... Extraits de lettres reçues ces jours-ci du pays occupé : ... En même temps que vos bonnes nouvelles nous parviennent, les journaux d'ici nous parlent (en les atténuant bien entendu) des brillants succès de nos armes en France, en Belgique et en Italie. Il est à remarquer cependant que jamais ces vilaines gazettes que les boches nous donnent en pâture, ne nous parlent de l'armée belge. Non ! Est-ce pour nous décourager, nous lasser, nous énerver, nous indigner, je ne sais. Mais jamais un mots de vos combats! Jamais un communiqué du Hâvre ! A leur point de vue, l'armée belge doit être pour nous inexistante. h Ils doivent avoir à cela un intérêt considérable. Et cependant, de-ci de-là, par les feuilles étrangères, qui nous parviennent encore, n'en doute pas, nous savons comme vous êtes plus vaillants toujours et comme vous savez leur donner du fil à retordre. Je ne pourrais vous conter toutes les balivernes que ces monstres essayent de nous faire gober ; ce serait trop long et trop fastidieux. Il nous suffit de noter leur agissements et leur manière de tout nous voler pour nous rendre compte de la situation désespérée dans laquelle ils se trouvent. Ainsi figurez-vous qu'ils en ^ont à leur troisième réquisition des cuivres et qu'à l'heure qu'il est, ils nous prennent jusqu'aux" becs de gaz, boules de cuivre de cuisinière et de fenêtres, et même les- robinets d'eau alimentaire qui seront remplacés, à nos frais naturellement, par de la fonte. Et voilà où l'on en est J Ce qu'ils ne peuvent emporter, dans les usines par exemple, ils le détruisent et vont Jusqu'à faire sauter les fondations des machines. C'est le vol systématique, la razzia organisée et bientôt il fie restera plus rien de nos grands établissements. Dans les charbonnages ils prenaient au début 50 p. c.. ils prennent actuellement l 85 p. c. de la production; et tout marche \ ùe pai;\ Vous pouvez vous figurer ce F qu'il restera de notre richesse après leur ' départ. Heureusement nous ne nous laissons pas démoraliser, et nous sommes convaincus que le jour est proche où tout leur vandalisme leur coûtera les yeux de la tête, car il faut, n'est-ce pas, que la réparation soit au moins égale aux dommages causés. Tenons bon ! L'heure approche où le colosse va s'écrouler et où il sera à notre merci. Une fissure dans le bloc, et tout se désagrège; c'est le moment où jamais de lui porter le dernier coup! Quoique l'éternelle crainte de vous savoir en danger nous fasse désirer ardemment votre retour, nous resterons forts et attendrons la décision avec confiance. Notre désir le plus ardent c'est de vous revoir bientôt. Sera-ce pour cette année ? Nous l'espérons et nous faisons nos vœux les plus ardents peur ne pas nous tromper.D'une autre lettre : ... Imagine-toi ce qu'on nous fait payer : le lard 40 fr. le kg ; un œuf 1 fr. 45 ; un litre de lait écrémé 1 fr. 25; un oignon 15 et 20 centimes ; les pommes de terre 3 et 4 frs le kg et elles ont été à 6 francs; la viande de 20 à 25, frs le kg; le beurre de 35 à 40 frs ; le savon Sunlight 7 et 8 frs la brique et il faut retourner toute la ville pour en trouver; une cigarette 15 centimes (c'est un mélange de feuilles de choux et de feuilles de marronnier); un litre de vinaigre 5 frs; sucre, pois et haricots 16 et 12 ou 13 frs; le café 60 ou 65 frs le kg ; un pain de 800 gr. en fraude 10frs; 1 kg de froment 16 frs; les pommes et autres fruits 6, -7 et 8 frs le kg ;• chocolat 1 fr., 1,50 et 2 frs la ligne. Imagine-toi quelles sommes fabuleuses on doit dépenser dans ces conditions pour se nourrir, et encore pour être nourris comment ! D'une troisième lettre, toute récente comme les deux premières d'ailleurs, qui datent de ce mois de septembre : ... Tes parents se portent bien quoiqu'ils aient maigri. Ta mère a beaucoup d'occupation avec la vache qui nous^don-ne lait et beurre à volonté : heureusement car le beurre est à 40 francs le kg et le lait à 1 fs. 25 le litre. Le commerce est complètement fini depuis longtemps et pour cause : la viande se vend aux bouchers 20 francs le kg. et plus. Se procurer des vivres n'est pas chose aisée. On a payé les pommes de terre jusqu'à 6 francs. Nous en avons planté rue Neuville. Une nuit, des malandrins en ont enlevé plus de la moitié. C'est regrettable car les temps seront assurément très durs. Autre malchance : dernièrement ta mère et moi étions parties en Hesbaye pour acheter 5 kg de farine à 50 frs. Au retour, en pleine campagne, les Boches ont fait stopper le tram et descendre les voyageurs. Ils ont visité minutieusement les voitures. Inutile de te dire que notre farine fut " refaite „. Nous avons évité la condamnation et l'amende de 25 mark. Enfin, voici d'une quatrième lettre arrivée hier en Hollande : ... Nous sommes vieillis, mais pas trop ; nous n'avons jamais joui d'une aussi bonne santé. Mais aussi les nouvelles de la guerre s'ont si bonnes ! Cela nous a donné un regain de vaillance et de courage. Si vous nous voyiez, vous ne diriez jamais que nous avons passé quatre longues années sous le joug ennemi et séparés de tous ceux que nous aimons. Vous dire que nous ne souffrons pas serait mentir et vous ne nous croi iez pas ; trop de choses affreuses se sont passées pour que nos cœurs ne saignent pas bien souvent. Mais par dessus tout cela, il y a en nous une foi, un espoir, en l'avenir, si puissants, que tout le reste est effacé. Le passé, le présent ne sont rien : l'avenir est tout. Nous vivons avec continuellement devant les yeux la joie immense et prochaine du glorieux retour de notre Roi, de nos braves soldats et de tous ceux que nous aimons ; et cette radieuse perspective nous fait oublier que quatre années se sont passées depuis qu'ils sont partis. * Ne pensez donc pas à nous avec tristesse ; quoiqu'il puisse arriver, toujours nous serons avec bonheur à la hauteur de notre tâche. Et puis, nous pouvons jusqu'à présent nous compter parmi les privilégiés. Matériellement, rien ne nous manque, que le superflu; mais celui-là fait défaut à tous les honnêtes gens. Vous aussi, je pense, mes très chers, vous en êtes privés, car on nous dit que pour vous la vie n'est pas plus facile que pour nous. Et puis, plus qu'un hiver à passer et ce sera le bonheur complet dans la joie du revoir!.. •EN BELGIQUE l [ Les Traîtres Wallons bfotre confrère Georges Warnotte de la Gazette de Charleroi ,„ le plus important organe du Hainaut, après avoir séjourné ces quatre dernières années à Charleroi, a pu s'échapper. Dans un article qu'il vient de rédiger ce vaillant journaliste dénonce les traîtres de la Ligue Wallonne, dont le travail est aussi odieux que celui des activistes en Flandre. Il les a vus à l'œuvre et son témoignage peut être accueilli comme celui d'un patriote éclairé, très sincère dans ses jugements.A côté du trop fameux Conseil desjj Flandres, ramassis de repris de justice, nous avons vu ' Se former une ugue wlî- ' lonne qui poursuit un but identique, le déchirement du pays. Le Conseil des Flandres a décidé que la Belgique était une institution. qui ne rimait à rien. Les wallingants qui ont à leur tête un jeune avocat dont la plus grande notoriété résulta d'un cambriolage qu'il sut habilement exploiter, réclament à leur tour l'autonomie de la Wallonnie. Mais tous, d'un côté et de l'autre, sont des traîtres, des stipendiés de l'ennemi avec lequel ils frayaient amicalement depuis l'occupation. Notre confrère met ensuite en cause un avocat, ancien stagiaire des maîtres Picard et Destrée. Comment a-t-il pu se ranger du côté des Boches? Laissons la parole à M. Georges Warnotte : Les recruteurs de la Ligue wallonne vont plus loin que les Flamingants, si possible. Ceux qui, sollicités par l'avocat Arille Carlier, refusent d'entrer dans ce complot dont l'objectif vise le déchirement de la Patrie, deviennent victimes dans son journal d'attaques méchantes, auxquelles il est prudent de ne pas répondre, l'assaillant s'abritant derrière les casques à pointe. Et dire que l'avocat Carlier est originaire de Monceau sur-Sambre, où le 22 août 1914, les Boches incendièrent la moitié des habitations et massacrèrent une centaine d'hommes, femmes et enfants ! C'est pour lui et ses pareils que la " Libre Belgique „ écrivait récemment : " Si en temps opportun, ces traîtres n'étaient pas réservés à la potence, les Brownings partiraient tout seuls. „ Il est vrai que tous ces individus escomptent une amnistie que contiendrait l'acte de paix. Ils ne doutent vraiment de rien. „ AU JOUR LE JOUR CATASTROPHE Arrêtons-nous un moment, un moment seulement, de par-1er de la guerre et de nous, pour nous incliner respectueusement devant tant de tombes brusquement ouvertes, là, sous nos yeux, dans cette Hollande paisible, et qui nous est devenue chère. L'atroce catastrophe de Weesp frappe durement ce pays, que la guerre déjà n'avait pas épargné, et c'est une chose terrible, et à la fois ironique, que cette inutile hécatombe, que cette tuerie en grand, au milieu d'un des seuls pays de l'Europe que la guerre au moins n'avait pas encore ensanglanté. Cinquante morts, me dit-on, et plus de cent-cinquante blessés! Chiffre effrayant et qui n'a jamais été atteint dans cet heureux pays, où les catastrophes sont rares qui. comme celle-ci, prennent le caractère et le sens d'un malheur national. Sans doute, ces chiffres paraissent petits, insignifiants, presque dérisoires, si on les compare au chiffre des vies que coûte une seule journée au front, alors même que les communiqués ne signalent qu'une " faible action d'artillerie „, ou de vagues " actions locales Mais, au front, chacun y va, ayant entrevu la possibilité de la mort, ayant fait d'avance le grand sacrifice, chacun est prêt à mourir, tout en se promettant de vendre sa peau le plus cher possible; d'aucuns même sont joyeux. Les moins héroïques sont résignés. Et ils vont ! Mais cet accident bête, qui vient de mettre au tombeau cent innocents, quel coup absurde du sort, quelle fantaisie abominable, implacable du destin. Ils étaient partis insouciants, peut-être heureux, ce matin. Et le soir n'est pas encore tombé sur cette triste journée d'automne, que les voilà endormis à jamais, broyés, mutilés, déchirés, à croire que la mitraille, qui détruit tout là-bas, a touché aussi ces innocents! Les gens superstitieux auront aujourd'hui la partie belle, car, ne sommes-nous pas un vendredi, et un vendredi 13, par dessus le marché, un de ces rares jours de l'année où on meurt en voyage, au dire des vieilles femmes, et de quelques jeunes hommes. Par contre, ceux qui se considèrent comme des esprits forts expliqueront la tragédie autrement, sans doute par de bonnes raisons scientifiques et météorologiques. D'autres, enfin, y verront l'invisible doigt de Dieu que l'on aperçoit toujours dans les malheurs, et jamais dans le bonheur. ... Ne ' tâchons pas d'expliquer ce malheur, et contentons-nous, nous, les hôtes de la Hollande, de nous associer à ce deuil qui frappe cruellement ce pays innocent. Les Hollandais, par milliers, par millions, se sont inclinés fraternellement, naguère, sur nos douleurs et notre misère. Aujourd'hui, tant de foyers sont endeuillés autour de nous que c'est comme si la Hollande même, et toute entière, était frappée, elle aussi. Inclinons-nous donc devant tant de victimes, connues et inconnues. Ne disons rien, nous qui sommes des étrangers. Mais que nos hôtes sentent bien, dans leur peine extrême, que nous prenons part à leurs épreuves et que nous pleurons leurs morts avec eux... — R. F. Ce sera " la poursuite implacable de l'ennemi „ dit le maréchal Foch Le président du conseil municipal de Paris, qui avait adressé au maréchal Foch les vives félicitations du conseil et de la population parisienne, vient de recevoir la lettre suivante du généralissime des armées alliés : Très sensible aux félicitations du conseil municipal et de la population de Paris, je vous prie de leur exprimer mes sincères remerciements en mon nom et au nom des armées françaises et alliées. La ruée allemande qui menaçait Paris et Amiens a été brisée. Nous continuerons notre tâche de poursuite implacable de l'ennemi. Signé : FOCH. La Reine offre à nos infirmières une maison de repos Dimanche passé s'est ouvert à Cannes, dans la Villa Henri IV, promenade de la Croisille, le " Club Royal Elisabeth „ fondé à l'intention des infirmières qui se dévouent au sort de nos blessés dans les hôpitaux belges. Toute la dépense de l'institution nouvelle est supportée par la cassette particulière de notre souveraine. Le " Club Royal Elisabeth „ forme le digne complément du " Club Royal des Officiers Belges „ ouvert il y a quelques mois au Pavillon Henri IV de la merveilleuse terrasse de Saint-Germain-en-Laye et des Homes de soldats où une délicate attention de nos souverains a permis à tant de nos permissionnaires de trouver un agréables repos. LE BUTIN DES AMÉRICAINS En 27 heures, ils ont capturé 15,000 prisonniers, 100 «anonsi, des centaines de mitrailleuses et d'obusiers et un énorme matériel Les Français font 2,700 prisonniers Les Anglais continuent leur avance et repoussent de furieuses contre-attaques Encore un succès beîge L'Autriche implore officiellement la paix • a a Le butin des Américains LONDRES, 15. — Reuter offic. amér.: Dans le secteur de St-Mihiel, nos troupes avancées ont maintenu le contact avec l'ennemi et repoussé des contre-at-taques dans la région de Jaulny (N. de Thiaucourt). Nous sommes en mesure d'évaluer à présent le succès obtenu. Le vigoureux élan de nos troupes et des divisions françaises qui les ont soutenues des tteux côtés du saillant, leur ont permis de faire leur jonction et c'est ainsi que les objectifs que nous visions ont pu être obtenus. Dans un laps de temps qui n'excède pas au total 27 heures, nous avons libéré 150 lieues carrées (environ 250 kilom. carrés) de territoire français. Nous avons capturé en outre plus de 15,000 prisonniers et une grande quantité de matériel, comprenant plus de 100 canons de tous calibres et des centaines de mitrailleuses et d'obusiers de tranchées. Bien que l'ennemi ait mis le feu à d'immenses dépôts, un examen incomplet et rapide du champ de bataille prouve que de fortes quantités de munitions et de matériel de chemin de fer, télégraphe, téléphone, voitures, objets d'équipement, etc., ont été abondonnées. L'etnemi a également laissé intact de nombreux ponts qu'il n'a pas eu le temps de détruire. Les Français repoussent des contre-attaques allemandes PARIS, 15. — Havas officiel 2 h. : Dans la région de Vauxaillon nos troupes ont brisé durant \a nuit 3 contre-attaques ,ennemies contre nos nouvelles positions. En Champagne et en Lorraine, nous avons repoussé plusieurs coups de main. Les Français prennent encore plusieurs villages et font 2700 prisonniers PARIS, 14.— Havas offic. 11 h. soir: Au N. de St-Quentin nous avons avancé notre ligne jusqu'à la lisière de Fontaine-les-Clerqs.Entre Oise et Aisne, nous ,avons effectué en plusieurs points des attaques locales pour améliorer nos positions. En dépit de la ferme résistance de l'ennemi, nous avons pris le village d'Allemant et le Moulin de Laffaux. Nous avons également développé notre avance à l'E. de Sancy et au N.-E. de Celles-sus-Aisne. Le nombre des prisonniers capturés par nos troupes s'élève jusqu'ici à 2500. Au S. de l'Aisne, nous avons progressé dans la région de Merval et pris le village de Glennes. Nous y avons fait environ 200 prisonniers. Les Anglais repoussent de violentes contre-attaques LONDRES, 14. — Reuter officiel soir : Le nombre des prisonniers capturés par nos troupes, le 12, au cours des opéra-rations complètement réussies de la 3e armée dans la région d'Havrincourt-Tres-cault, est de plus de 1,500. A la suite des progrès réalisés par nos troupes hier au N.-O. de St-Quentin, notre ligne a été rétablie à l'E. des villages de Bihécourt et de Jeancourt. Pendant les dernières 24 heures, l'ennemi a fait de nombreuses et violentes tentatives pour reconquérir les positions b 'ue nous lui avons enlevées récemment dans la région de Gouzeaucourt et d'Havrincourt ; ses efforts sont restés vains. Une vigoureuse contre-attaque ennemie entreprise hier avec des lance-flammes au S. de Gouzeaucourt a été repoussée avec de lourdes pertes. Nous avons fait de nombreux prisonniers. Près d'Havrincourt, hier matin, l'ennemi a exécuté une forte attaque sous la protection d'un violent bombardement. Il a pénétré dans les quartiers E. du village. Après un combat violent notre infanterie a repoussé l'ennemi et rétabli nos lignes. Au N. d'Havrincourt nous avons réalisé quelques progrès entre le village et le canal. L'ennemi a attaqué, le soir, à l'E. de Trescault et a pris' pied dans nos tranchées. Mais il en a été rejeté immédiatement et a laissé devant nos lignes un nombre considérable de cadavres. Dans la nuit l'ennemi a renouvelé l'attaque à l'aide de bombes et de jets de liquides enflammés ; elle a été repoussée de même avec succès. Dans le secteur de Mœuvres ont eu eu hier des combats locaux qui n'ont apporté aucun changement. Dans'la nuit l'ennemi a attaqué au S. de Mœuvres ; il a été repoussé. Nous avons établi, pendant la nuit, de nouveaux postes le long de la rive O. du canal du Nord, dans la région de Couchy, en face d'Oisy-le-Verger. Dans le secteur de La Bassée nous avons occupé Auchyj-les-La Bassée. Les Anglais avancent encore vers St-Quentin LONDRES, 15. —v Reuter offic. matin : Au N,-0. de St-Quentin, nos troupes ont encore avancé dans la journée d'hier et dans la nuit au S. et au N. d'Holnon. Des attaques partielles ennemies ont été repoussées dans les secteurs de Trescault et de La Bassée. L'artillèrie ennemie a été active dans les secteurs de Rossel, Mœuvres, Mar-coing et Givenchy. L'ennemi a fait usage d'obus à gaz au N.-O. d'Armentières. E3 L'Autriche-Hongrie propose officiellement de réunir une conférence internationale C'est une manoeuvre boche qui ne trompera personne VIENNE, 14. — Corr. bur. officiel : Le gouvernement austro-hongrois a décidé de proposer à tous les belligérants tant amis qu'ennemis d'examiner ensemble, en libre échange d'idées, si les circonstances sont telles qu'on puisse espérer un résultat favorable <,de proches ouvertures de négociations de paix. A cet effet, îe gouvernement austro-hongrois invite tous les gouvernements belligérants à un échange d'idées confidentiel dans un pays neutre. Il leur adresse à cet effet une note rédigée en ce sens et fait connaître cette démarche par note spéciale au S?int-Siège. VIENNE, 15. — Corr. bur. officiel : Le gouvernement austro-hongrois désire donc proposer à tous les gouvernements belligérants d'envoyer des délégués à une conférence confidentielle et sans engagement sur les principes fondamentaux de la paix, à tenir dans une ville de pays neutre et à une date proche à convenir ultérieurement. Les délégués seraient chargés de communiquer les interprétations de ces princtpes par leurs gouvernements respectifs et de donner en toute franchise toutes les explications nécessaires sur tous les points ayant besoin d'être précisés. a Les Belges repoussent brillamment une violente contre-attaque allemande et capturent encore des prisonniers et des mitrailleuses LE HAVRE,, 14. — Officiel : Dans la nuit du 13 nos troupes ont infligé à l'ennemi un nouvel échec. Après une violente préparation d'artillerie, les colonnes allemandes se sont ruées contre les positions que nous avions enlevées le 11 dans la zone de Merckem. Un corps à corps furieux a commencé à l'aube et a duré plusieurs heures. L'en-

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