Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 08 Fevrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/348gf0p17n/
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«a. io/; ■ski *.v .:^œ^£StSa3Eifë?^ Directeur-Fondateur i François Olyff. Vendredi 8 Févr. 191 Se Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : I Bureaux à Maestricht : .a Haye - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 9 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4o page. Réclames permanentes à forfait iHommage des Belges en Pays-Bas au pur Héros qui immortalisa dans Liège Sa résistance de la Belgique E loyale et brave à l'Allemagne parjure et barbare Pour Se Général Léman Quel est le Belge qui pourrait se retenir 0'un mouvement d'orgueilleuse fierté en [lisant l'accueil enthousiaste que rencontre ^partout sur son passage le général Léman ? Depuis qu'il a franchi la frontière Suisse, ce n'est qu'un long cortège triomphal de foules accourues pour apprendre à connaître et pour acclamer celui dont la gloire a jl'un seul coup égalé les plus belles, les pures ^t les plus rayonnantes. Et dans cet utii-Versel hommage au général Léman, c'est à ftotre pays que partout l'on pense, c'est notre pays que partout l'on célèbre, c'est |a Belgique que l'on fête, la Belgique dont JJe vieux chef incarne si admirablement le ^courage, la vaillance, l'abnégation et l'in-îlexible fermeté dans la-volonté de ne pas plier, de rester droit, contre la pire adversité.Nous reproduisons ci-dessous le compte-rendu des réceptions faites à Léman à Lausanne et à Paris. En lisant comment des \ étrangers saluent le héros belge de 1914, tous nos lecteurs voudront plus encore participer à notre souscription et nous envoyer Lleur " dubbeltje „. Nous disions hier que nous sollicitions les souscriptions des femmes et des enfants. Nous acceptons aussi, cela va sans jdire, celles des sujets alliés résidant en Hollande et celles des Hollandais eux-mêmes, fflont la vénération se justifie d'autant mieux F Qu'en sauvant notre liberté en 19T4, Léman Ht SA sans conteste aussi sauvé leur indépendance. François OLYFF. . LE GÉNÉRAL LEMAN arrive à Paris DU " Petit Parisien „ du 2 février : Le général Léman le glorieux défenseur 4e Liège, récemment libéré par les Allemands, est arrivé hier matin à Paris, veinant de Berne où, au lendemain de sa mise 6n liberté, il s'était arrêté pour se remettre ,j(les épreuves de sa longue captivité. Son jftrrivée a donné lieu, à la gare de Lyon, à line émouvante manifestation de sympathie. Bien avant l'entrée en gare du train qui devait l'amener, arrivent sur le quai de la gare le commandant Renaud, représentant ■ le Président de la République; le général |Polachi, représentant le gouvernèur de Paris; le baron de Oaiffier d'Hestroy, consul gé-Pjiéral de Belgique quîaccompagne le fils (lu glorieux soldat, médecin dans l'armée (belge. Dans un sentiment touchant, le gouvernement belge a voulu que les honneurs dus ! au vaillant soldat, dont le nom symbolise [l'héroïque résistance de la Belgique à la '|jruée des barbares, lui fussent rendus par Jceux de ses fils qui ont, au prix de leur j sang, défendu le patrimoine d'honneur de la généreuse petite nation et témoigné des pa-ftriotiques vertus de la race. Voici, en effet, qu'au milieu de l'affectueux accueil des personnalités présentes, les mutilés de l'hôpital [belge, sur la poitrine desquels brille la croix >Se .raves, viennent se ranger à l'entrée ^du salon d'honneur ou se groupent égale-ciment les officiers de toutes armes de l'ar-•' mée belge. Attendu pour 9 heures, le train n'entre en gare qu'à 10 h. 1 j4. Aussitôt les personnages, au milieu de l'animation des voyageurs, s'acheminent le long du convoi, à la recherche de l'hôte attendu, mais déjà le général Léman, qui occupe un comparti-frnent réservé, a lestement sauté à quai, précédant sa fille qui l'accompagne, et qui [apparaît portant deux superbes gerbes de [fleurs : hommage délicat rendu en Suisse r£u valeureux représentant de l'armée belge. Le général est en uniforme, le cou cravaté de l'insigne de commandeur de la Lé. fjeion d'honneur. En dépit des souffrances Éprouvées et qui se reflètent sur son visage parré d'une moustache blanche, tout chez |ui révèle la vigueur et l'énergie et la fermeté de son caractère se lit dans son re-ard net et droit. Après avoir embrassé son fils et serré la main aux personnages qui l'entourent, le général écoute les anciens compagnons d'ar mes venus au-devant de lui et qui lui expriment leur joie de le retrouver, en même temps qu'ils évoquent la page immortelle inscrite, grâce à lui, dans l'histoire de la Belgique. En proie à une véritable émotion, le général laisse alors déborder son cœur. Il dit son admiration pour la France et combien il se félicite qu'à côté de la magnifique épopée où brillent d'un immortel éclat les noms de la Marne, de Verdun et de l'Yser, la Belgique puisse faire figurer un nom : celui de Liège. " Mais, s'empresse-t-il d'ajouter, ce nom ce n'est pas moi qui l'ai inscrit, ce sont les héroïques fils de la Belgique qui m'ont vaillamment secondé et au milieu desquels je n'ai eu que le mérite d'accomplir ma part du devoir national. „ Des amis l'interrogent sur sa captivité, mais le général se montre sobre de renseignements sur son séjour en Allemagne. Il se borne à déclarer que " s'il a été mis en liberté, il n'a rien fait pour ça,,. En revanche, le héros de Liège ne tarit pas d'éloges sur son séjour en Suisse et sur les témoignages d'affectueuse sollicitude dont il a été l'objet. Il rend un particulier hommage de reconnaissance et d'admiration à l'œuvre bienfaisante de la Croix Rouge suisse, dont il loue l'action de généreuse solidarité. Puis notre hôte se dirige vers les blessés qu'il approche après avoir fait le salut militaire, et avec lesquels il s'entretient affectueusement, s'intéressant à leurs exploits et leur prodiguant ses félicitatious pour leur vaillanie conduite. Dans le salon d'honneur, le baron de Gaiffier d'Hestroy salue le héros de Liège au nom de la Belgique. Il dit la reconnaissance de son pays pour celui qui le premier a supporté les efforts de la barbarie allemande, et évoque, dans un saisissant raccourci historique, les mémorables faits de l'héroïque résistance de Liège. Ici encore, avec des mots pleins d'émotion, le général reporte sur ses compagnons d'armes les éloges qui lui sont adressés. Il s'excuse modestement du trouble qui l'empêche de traduire comme il le voudrait sa reconnaissance, mais c'est dans un langage assuré qu'il achève son discours en répétant sa foi dans la victoire et ses sentiments d'attachement et d'amitié pour les alliés. Sous le grand hall vitré, le public s'est assemblé et c'est au milieu d'une sympa-tique ovation que le général Léman quitte la gare en automobile en compagnie de sa fille et de son fils et du ministre de Belgique, pour se rendre à l'hôtel où un appartement avait été retenu à son intention. Le Général Léman A LAUSANNE Nous empruntons à la " Gazette de Lausanne ces lignes qui prouvent quel voyage triomphal accomplit le glorieux défenseur de Liège : " Jeudi à 11 h. 45 a passé en gare de Lausanne, venant de Berne et se rendant par Genève et la France en Espagne, où il va chercher sous un ciel plus bleu et un climat plus doux, le rétablissement de sa santé ébranlée, le général Léman, le glorieux défenseur de la citadelle de Liège. Une foule énorme se pressait sur le quai ; on y remarquait parmi de nombreux officiers internés belges et français, le général Ville, des meriibres de la colonie belge, des enfants portant des drapeaux aux couleurs de la Belgique et des fleurs. A l'arrivée du train, les assistants se sont découverts, le général Ville, des officiers belges et quelques dames sont montés dans le wagons de première classe ou se trouvait le héros de Liège. Le public dut le réclamer, car il ne se montrait pas.Enfin,il parut dans le couloir et une immense acclamation retentit. Des fleurs lui furent offertes ; les enfants belges chantèrent la " Brabançonne „. Le général Léman, très ému, se pencha alors à la portière et en quelques paroles vibrantes exprima sa reconnaissance à la Suisse, invitant ses compatriotes à l'aimer toujours da- i Le 4® Innive^salre aie la «LIBRE BELGIQUE,, Avec une régularité héroïque et décon- j certante, la " Libre Belgique „ continue à paraître. Trois années ont passé depuis que paru, le 1er février 1915, le premier numéro du vaillant organe qui n'a cessé d'exprimer avec virilité, avec allégresse, avec une grande dignité aussi, les sentiments qui font battre le cœur des patriotes restés en pays envahi. Jamais l'oppresseur n'est parvenu à museler le journal patriotique dont la crâ-nerie défie notre maître passager, comme Gavroche défiait les balles sur la barricade. A l'occasion de ce 4e anniversaire, que tous les Belges en exil salueront de leur bravo le plus enthousiaste, nos bons amis du pays occupé nous font parvenir les derniers numéros parus, les Nos 138, 139, 140 et 141 de décembre 1917 et janvier 1918. Nos lecteurs en liront ci-dessous quelques extraits caractéristiques, Allocution de M. Louis Franck, Président du Comité Provincial de Secours et d'Alimentation d'Anvers. (Novembre 1917). Messieurs, Trois ans de guerre ont pesé lourdement sur notre pauvre pays. Je ne songe pas seulement aux morts, aux ruines, à la conquête, aux réquisitions, aux contributions de guerre : voici que sous la misère croissante, la santé du public fléchit; dans cette belle ville d'Anvers, jadis si prospère, la mortalité, de J913 à 1917, a passé, de 13,5 p. c. à 28 p. c. Voilà 3 ans que dans ce pays qui vit de son exportation, les usines chôment, les ports sont fefmés, les rapports av c nos débouchés et nos corttsspondanta supprïîïlês. Et quand l'heure de la concurrence libre sonnera, nous retrouverons dans les luttes pacifiques et fécondes du commerce, les neutres, nos alliés mêmes, pour ne parler de personne d'autre en ce jour, mieux outillés et plus puissants ; la France— et nous nons en réjouissons pour elle — sera redevenue une grande puissance industrielle ; déjà l'Angleterre,notre noble et grande amie, a presque doublé sa production d'acier, et«e n'est qu'un exemple entre cent. C'est sur ce théâtre agrandi, au milieu d'acteurs plus experts et plus forts, que nous devrons reprendre notre rang et notre rôle, avec l'outillage et les usines dont vous counaissez l'état, après les épreuves que nous avons subies et contre lesquelles les efforts du Comité National s'efforcent de protéger tout u moins le capital physiologique de la race. Jamais, Messieurs, tâclje plus lourde n'aura attendu une génération. Et pourtant je ne désespère pas ; j'ai la plus entière confiance et je dis que tout le monde doit avoir confiance. Ce n est pas par optimisme. Je sais que mes amis m'en prêtent volontiers. Si par optimisme, on entend cette disposition, commode et complaisante qui s'incline devant les faits accomplis et trouve toujours à leur adapter une formule satisfaisante, je ne suis pas optimiste. Mais si par là on entend l'indomptable résolution de ne pas s'incliner devant le malheur et de se redresser quels que puissent être ses coups, vous tous et moi également, nous sommes optimistes, comme l'un des plus illustres parmi les hommes qui ont agi, dans le passé, sur les destinées de notre pays, le grand Prince qui disait : " 11 ne faut pas espérer pour entreprendre, ni réussir pour persévérer Il y a quelques jours, j'achevais de lire un beau et noble livre où j'avais pu revivre les luttes épiques d'une de nos grandes communes. C'était Gand, comme ç'aurait pu être Liège ou Bruges ou bien d'autres. Quel courage, quelle énergie, que de batailles, que de vantage, les engageant aussi à conserver la fol et l'espérance en la victoire finale de la justice et du droit. Ces paroles furent soulignées d'une longue acclamation qui redoubla quand le général prit dans ses bras un petit enfant que portait une femme en deuil, le pressa sur son cœur, l'embrassa et embrassa le drapeau belge. Au départ du train, le général Léman, qui portait le nouvel uniforme belge et toutes ses décorations, entre autres la grand'eroix de la Légion d'honneur, salua militairement la foule jui ne cessait de l'acclamer. ! défaites, que de ruines ! et malgré tout, la race toujours debout, se dressant pendant trois siècles après chaque tourmente, jamais lasse, jamais à terre. Quel encouragement dans ce passé, Messieurs ! Et presque en même temps, on me racontait deux simples histoires d'aujourd'hui, prises entre milles. L'une toute bourgeoise et humble : un maître de pension, ayant pignon sur rue, grand établissement, six professeurs à ses ordres, de nombreux élèves; l'établissement est brûlé. Il avait une ferme, elle est brûlée. 11 avait une maison de rapport dans une de nos villes, elle périt au cours du bombardement. Qu'a fait l'homme ? Il s'est souvenu que son père avait été loueur de voitures. Il a acheté un petit cheval ; il a retrouvé un fiacre ; il fait la navette entre Malines et Vilvorde. 11 n'a pas plié. L'autre histoire, la voici: Un simple soldat est envoyé en mission ; il est pris ; il est traduit devant le conseil de guerre allemand : l'auditeur requiert la peine de mort, en faisant allusion à son uniforme, il semble lui reprocher en termes à peine voilés, d'avoir préféré ne pas être au front. L'homme se dresse d'un bond et dit : " Monsieur l'auditeur, j'entends bien ; vous m'accusez de lâcheté. Je ne sais pas si tous ces Messieurs qui m'écoutent et vous-même êtes allés au front. Moi, j'y ait été. Et depuis, j'ai passé dix fois votre fil de fer et j'ai essuyé vos coups de feu. Et maintenant vous me tenez et je sais très bien ce que vous allez faire de moi. Ce jour-là, je vous donne rendez-vous, Monsieur, et vous verrez comment meurent les Belges, puisque vous sem-blez ne pas l'avoir appris en combattant contre nous. „ Il a été fusillé. Il laisse une femme et un petit garçon. Lui aussi n'avait pas plié. Eh bien, Messieurs, les grands communiers et ces deux humbles, c'est toujours la même race et c'est pour cela que je ne désespère pas. Cette race-là, âpre au travail, indomptable sons l'épreuve, ne saurait périr. CE QUI A ÉTÉ LE PÉRIL JADIS ET LA CAUSE D'INFINIS MALHEURS, CE QUI EST LE DANGER DE DEMAIN, CE SONT LES FACTIONS. IL NE SUFFIT PAS D'AIMER SON PAYS, IL FAUT RESTER UNIS POUR LE RECONSTRUIRE.Il ne suffit pas de l'union sur les lèvres, il faut la discipline morale, il faut le culte de l'idée, il faut le sacrifice des préjugés, des vanités et des amours-propres ; il faut l'abnégation devant l'œuvre commune et le bien général, qui seuls, rendent féconde l'union et la font vibrer dans les cœurs. Messieurs, Le grand effort de loyauté et de clairvoyan. ce qui mettra enfin dans ce pays les questions nationales à tout jamais au dessus des partis, cet effort sur nous-mêmes et sur nos traditions, ce noble devoir, je suis convaincu que nous saurons l'accomplir, que notre vieille et fière cité en donnera l'exemple, que tous, vous le ferez dans l'avenir comme vous le faites, sans faiblir, depuis près de trois ans, dans une collaboration étroite dont j'aime à vous remercier et à vous féliciter. Par là seulement, nous serons dignes de la Patrie, de ceux qni sont morts pour elle, de ceux qui se battent pour elle, de notre noble Roi et de notre vaillante armée. "La Libre Belgique,, no 140, janvier 1918. Les Aktivistes jugés en Hollande Beaucoup de Belges persistent à croire que le mouvement des activistes flamands est regardé d'un œil favorable en Hollande. Voici une preuve toute récente et formelle du contraire : Il existe, en Hollande, un journal hebdomadaire pour les étudiants des Universités de l'Etat, le " Minerva „. Ce journal a des correspondants dans tous les pays où le néerlandais est la langue habituelle. Dans la dernière réunion plénière du Conseil de rédaction du " Minerva „ , qui se compose donc d'étudiants de toutes les universités hollandaises, on a décidé, à l'unanimité moins deux voix, de supprimer Gand en tant qu'endroit de résidence d'un correspondant, " vu que, dit la résolution, l'Université de Gand, telle qu'elle LES NOUVELLES DU JOUR — Les aviateurs français ont versé 3,600 kg de bombes sur le nœud de chemin de fer de Sarrebruck. Des avions allemands s'étant élevés pour la défense, ils en ont abattus 3 et sont rentrés indemnes. — L'activité d'aviation est toujours vive sur tous les fronts. 9 avions ennemis ont été abattus en Flandre, 5 en Italie. — Les Polonais ont constitué une armée qui après s'être distinguée par la capture de Krylenko, est entrée à Minsk, — Les négociations de Brest-Litovsk ont recommencé. Les Centraux se vantent de conclure bientôt avec l'Ukraine et la Roumanie. Ils parleront alors uti autre langage aux maximalistes. C'est évidemment cela que signifie le communiqué Wolff disant qu'il faut s'attendre à du neuf dans les négociations et que les pourparlers avec Trotsky échoueront probablement. On passera à la manière forte après avoir appliqué la formule : diviser pour régner. — A Petrograde et en Finlande, le banditisme et l'anarchie fleurissent de plus bel. — Le " Petit Parisien „ publie de curieux\ documents allemands établissant la prémédita-] tiondansla guerre et dans le sabotage del nos usines. Le " Petit Journal „ publie une lettre de l'ex-chancelier Michaelis au gouvernement autrichien prouvant nettement la volonté allemande d'enlever à la France le bas* sin de Briey et de Longury et de la dédommager en lui donnant les provinces wallonnes de la Belgique. 11 va sans dire que les provinces flamandes seraient restées à l'Allemagne.* —■ Notre Reine Elisabeth-la Bien-aimée est légèrement souffrante. Elle est dans le midi pour y rétablir sa santé. Le Roi est allé passer quelques jours à ses côtés. — La France rend au général Léman un digne hommage. M. Clemenceau a reçu le défenseur de Liège, pour lequel le gouvernement français prépare une réception officielle.— Onanonncedu Hâvre que la solde des soldats et sous-officiers de l'armée belge va être portée également de 1 à 3 francs. Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2ms page. ___L -, existe en ce moment-ci, ne peut être reconnue ; comme une université néerlandaise (Groot Nederl^ndsche Universiteit}. „ Ceci est donc bien une preuve que le monde intellectuel, en Hollande, n'est pas du tout partisan du mouvement activiste, ni de l'université flamande telle qu'elle a été instituée par les Allemands. C'est une preuve aussi de la grande faute commise par le gouvernement hollandais d avoir permis à certains de leurs journaux qui pénètrent en Belgique sous les auspices boches, de faire campagne en faveur des activistes flamingants, traîtres à leur patrie et à la Flandre. Que ces journaux, en parlant de la guerre, montrent trop souvent leurs amitiés boches, on le comprend ; il faut biçp qu'ils paient de cette façon la reconnaissance qu'ils doivent aux Allemands pour les bonnes affaires qu'ils font en Belgique. Mais qu'ils aient pu applaudir à la séparation administrative accomplie par nos maîtres actuels, qu'ils aient pu s'immiscer dans nos affaires et pousser à la désunion, que l'un deux ait pu appeler notre patriotisme un " chancre national „ , cela dépasse la mesure et explique la colère suscitée ici contre la Hollande, colère qui ne s'apaisera pas de si' tôt. Ces manœuvres malheureuses ont créé ici un état d'esprit dont les hommes qui dirigent la Hollande porteront la responsabilité vis-à-vis de leurs concitoyens. Nous savons d'ailleurs que le vrai peuple hollandais est loin d'être germanophile et nous sommes heureux de constater, par plusieurs indices, que l'élite intellectuelle ne l'est pas non plus. "La Libre Belgique,, no 140, jauvier 1918. Cette guerre que nous n'avons pas voulue, nous la ferons jusqu'au bout.. Pour moi, si j'apprenais que des Français,' se laissent séduire par le fantôme voilé d'une paix hideuse, je demanderais au; Pa~ieïren' de déciarsr traître à la Patrie q iiconque proposerait da traiter avec; l'ennemi tant qu'il occupe encore une. partie de notre territoire et celui de lai Belgique. Anatole FRANCE,. . t

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