Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 20 Avril. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nc5s757x23/
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née N.238. Directeur-f ondateur r François OlyïT. Samedi 20 Avril 1818 Les Nouvelles abonnements l Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16 - Téiéph. 2787 Wilhelminasingel 27 annonces: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes a forfait LA MANŒUVRE MORALE par Roland de MARES Il n'y a pas que le comte Czernin pour ils sont persuadés que l'effroi brise toute se complaire dans le mensonge, quand il force d'âme et que la victoire est à qui sait croit pouvoir en attendre certains résultats se montrer implacable. Tout ce qui futper- favorables à sa manœuvre diplomatique. La pétré depuis trois ans et demi en France, presse viennoise, «'inspirant de l'exemple en Belgique, en Russie et en Serbie a pour- donné depuis longtemps par les journaux tant démontré clairement que cette théorie allemands, s'essaye, elle aussi, à exploiter est fausse. Par ce système on n'a abattu ni les événements avec la plus insigne mau- les Français, ni les Belges, ni les Serbes, et vaise foi. Le fait du canon à longue por- il a fallu la trahison pour avoir raison des tée lançant chaque jour quelques obus sur Russes. Que les peuples des empires cen- Paris lui sert de thème pour les développe- traux, soigneusement entretenus dans' les ments les plus sensationnels et les plussau- plus faciles illusions, s'y trompent encore, grenus. A l'en- croire, certains quartiers de c'est possible ; mais il est invraisemblable la capitale présenteraient des aspects de que le " seigneur de la guerre „ et ses com- ville morte; les Parisiens vivraient dans la plices directs ne sachent pas à quoi s'en terreur et l'affolement, ils seraient démora- tenir sur la valeur pratique de tels moyens, lises, déprimés, se résignant au pire. Quand II semble bien que ce soit surtout à l'é- on constate chaque jour l'admirable attitude gard des Austro-AHemands eux-mêmes que de Paris sous les obus, quand on sait que s'exerce la manœuvre morale. Le canon à Sa vie de la grande cité est restée ce qu'elle longue portée, c'est encor# un moyen de est depuis trois années et que, la première maintenir, coûte que coûte, l'esprit de surprise passée, nul ne s'exagère le péril guerre chez des populations excédées de créé par le canon monstrueux, ces commen- souffrance et de misère. On ne peut leur taires austro-allemands apparaissent d'une offrir la paix à laquelle elles aspirent ar- naïveté savoureuse. Le plus curieux de l'af- deminent;'on veut réagir absolument con- faire, c'est que tout en exagérant follement tre le doute qui les obsède quant à la toute- les effets de la pièce à loHgue portée, les puissance des armes à laquelle elles ont journaux viennois croient devoir expliquer tout sacrifié et qui devait leur assurer la qu'on s'est résolu à ce moyen extrême par domination du monde. Alors, on leur offre amour de h paix. La Neue Freie Presst ce gros effet de théâtre : un bombardement écrit gravement : " Le bombardement de de Paris. Cela fait partie de la mise en Paris, qui provoque une grande excitation scène minutieusement réglée par Luden- dans la population, est un essai militaire et dorff. Il faut que les dupes dn militarisme politique pour abréger la guerre. „ On voit prussien s'obstinent dans la suprême illu- apparaître ici le thème dans toute sa can- sion que puisqu'on tient Paris sous les obus, deur : en terrorisant Paris, on escompte le la paix" pleine d'honneur „ si longtemps at- fléchissement de la France; en tuant quel- tendue est proche. La misérable tactique ques femmes et quelques enfants à Paris, consistant à exagérer follement les effets du on espère épargner la vie de centaines de crime commis contre Paris n'a pas d'autre milliers de soldats des deux empereurs. Le but ; par toute cette fantaisie échevelée, a canon " kolossal „ est quelque chose comme la fois macabre et comique, on cherche un engin humanitaire... surtout à raffermir vaille que vaille la con- Pour que les Austro-Allemands s'aban- fiance des gens de Vienne et de Berlin. De donnent à d'aussi absurdes calculs, il faut »î dire que Paris saigne et souffre, cela les qu'ils ignorent tout du Paris de la guerre console, paraît-il, de leur- deuil et de leur et n'aient pas la moindre idée du ressort misère. moral de notre peuple qui, toujours, se Attendons le choc en retour de cette ma- raidit spontanément devant le péril, n'a nœuvre morale. Quand le» populations des jamais céda à aucune menace, si brutale empires centraux se rendront compte que fût-elle. Nos ennemis n'ont rien appris de- Paris est digne de la vaillance de nos sol- puis quarante-trois mois qu'ils font cam- dats et que la terreur n'a aucune prise sur son pagne avec des méthodes qui eussent répu- âme, elles comprendront peut-être qu'elles gné aux Huns, s'ils les avaient connues. Le ont été jouées, une fois de plus, et le doute terrorisme est le fond de leur manière ; il i les reprendra, plus fort que toutes les illu- résume toute leur mentalité. Ils croient à la sions, terreur comme d'autres croient à la bonté; I ROLAND DE MARÈS. O Q OO-O OO OOOOOOOOQ<HX>-0-OiK^O,000000'0000-0000000-00<H>-0<H>00'0000<>00 o Lettres de France Mars 1918. "f-e moral est toujours très bon à Paris; les civils tiennent aussi bien que les poilus; Un peu partout avec nos c'est merveilleux >„ réfugiés — vous savez que nous avons actuelle- Nous avons assisté il y a quelques jours ment en France des Belges et spécialement à Paris à deux conférences organisées par des enfants belges évacués des régions oc- l'Association générale belge, toujours très cupées par les Allemands et arrivés ici par active et très heureuse dans l'exercice de la Suisse. Une de nos compatriote fixée à ses activités. Elles étaient faites toutésdeux Genève a adopté un de ces enfants, une par des Liégeois de vos amis. La première charmante petite fille de 3 à 4 an*. Or, le permit à M. François Piette, avocat à Liège, jour de l'an, en souhaitant à sa bienfaitrice volontaire de guerre, dans les tranchées de- la bonne année, la petite Liégeoise, qui puis le premier jour des hostilités, de faire n'est vraiment qu'un tout petit bébé pour- apprécier son beau grand caractère de con- tant, ei^t un bien joli mot d'enfant. Comme vaincu et de modeste. Cette conférence fut sa mère adoptive lui demandait si elle était véritablement impressionnante, tant M. Piette heureuse chez elle, elle s'écria, dans un mit de sincérité et d'éloquence à parler de grand élan de tendresse, "qu'elle avait main- la vraie vie des soldats dans les tranchées, tenant une vie comme de l'or»! Le public était très nombreux; il fit au m brave volontaire de guerre un vif succès et * * se retira profondément ému; On nous annonce du Havre le ma- La seconde conférence fut faite par M. riage à Stc-Adresse de Mlle Marcelle Gilki- Henri Heuse, de Liège, actuellement au front net de Bruxelles avec M. Edouard Petit de comme vous savez. 11 y avait beaucoup de Verviers, volontaire de guerre et du front monde là aussi. M. Heuse a parlé des "Hé- le mariage de M. Robert Castadot, lerlieut. ros civil» belges „ avec tout l'enthousiasme de l'armée belge, fils de M. Lambert Cas- et toute l'éloquence que vous lui connais- tadot, le sympathicfUe secrétaire communal sez, 11 a été fréquemment applaudi. de Herstal, avec Mlle Marthe Arrighi de Vous serez heureux sans cloute de savoir Casanova, dont le père est commandant à que François Piette et Henri Heuse sont l'armée française. tous deux en excellente santé. M. Heuse « paraît même beaucoup mieux portant que _ D,une ,ettre d,un dg nQ3 CQm. quand il est arrive de Belgique et l unifor- triotes f|xé à Nice*; me lui va très bien. Mais quel grand "jass,, ! „ . , . Il avait eu un permis spécial pour venir ' Vous ne sauriez croire comme la vie conférencier à Paris. es* a b°n comPte dans le midi de la France. ' , A Nice, dans le meilleur hôtel la pension * * est de 10 francs par jour. Le meilleur dîner — Quelques lignes extraites d'une lettre à table d'hôte coûte 3 fr. 50 ou 4 francs particulière venue ces jours-ci de Paris et seulement. Et pour ceux qui se fixent à la relatives aux attaques des Gothas : campagne, aux environs, ces prix diminuent " Rassurez-vous : nous ne sommes pas en- largement encore. C'est vraiment ici le pa- core morts malgré la visite des gothas, radis des réfugiés. Je pourrai» vou» citer le Nous passons de charmantes soirées pen- nom d'une personne de St-Trond, venant de dant les alertes au Mé,.ro de l'Opéra à l2 Montpellier, qui a trouvé ici sans difficul- et 14 mètres de profondeur. Nous occu- tés une grande villa très bien meublée, en- pons nos loisirs à chanter en chœur Made- tourée d'un jardin charmant avec de nom- lon, la Marseillaise et d'autres chansons gaies breux arbres fruitiers, et qui paie royale- en attendant la fin du grabuge. Parmi ces ment un loyer de... 35 franc» par mois ! On chansons, c'est Maclelon qui tient le record «e demande comment les gens du Nord ne de popularité : on la chante dans tous les viennent pas davantage en ces lieux enchan- concerts, dans la rue, dans les trams et tés. En plein mois de mar», le plus beau partout. C'est vraiment le succès du jour de la saison, beaucoup de maisons et de Qui n'a rien de boche heureu-' - - villas sont vides!. Nouvelles du Jour /An — Les brave» Belges ont donné l'exemple. C'est sur un front de 6 kilom. entre Kippe et Langemarck que les Allemand» ont voulu se frotter aux nôtres. Ils avaient pris leurs précaution», en ce sens qu'ils n'ont entamé l'attaque qu'avec des forces considérables appartenant à 4 division» différentes comptant parmi les meilleures. Mais ils se sont fait battre honteuse- » ment et ils ont dû abandonner aux nôtres, comme nous l'annoncions hier déjà, outre de nombreux morts et blessés, plus de 700 prisonners dont plusieurs officiers. Les Belges ont capturé en outre 1 canon de campagne^ lance-mines et 42 mitrailleuse»! Le communiqué allemand signalait hier-— honneur aux nôtres! — que le» troupe» de Sixte von Arnim avaient avancé partout sauf sur le front belge où une contre-attaque les avait arrêtées. • — Le président Poincaré, accompagné du roi Albert et du prince Léopold, a rendu visite à nos troupes : il est arrivé juste à point pour les féliciter de leur brillant fait d'armes. Le général Foch est venu sur le front belge lui aussi, régler avec le général Gillain, notre nouveau chef d'état-major, le» détails de la participation de l'armée belge dan» l'action générale de» Alliés. — Les Français ont attaqué sur un front de 4 kilomètres, aux deux rive» de l'Avre. Cet effort a été couronné d'une réussite complète. Nos vaillants alliés sè sont emparés du bois de S é n é c a t, des lisières de C a s t e 1 et des hauteurs qui dominent i'Avre. Ils ont capturé plus de 5 00 prisonniers dont 15 officiers et de plusieurs mitrailleuses. — Les Anglais de leur côté ont tenu tête aux plus violentes attaques entre G i y e n-c h y et la L y « et ont fait plus de 200 prisonniers.— Le» Italiens ont attaqué avec succès dans la vallée de 1' A r « a et fait des prisonnier» également. — Le cabinet anglais a été remanié : lord Derby est nommé ministre de Grande Bretagne en France. —Le président Wilson a confirmé officiellement les pleins pouvoirs de Foch comme généralissime. — Les succès britanniques se parachèvent dans l'Est Africain portugais. Le» Anglais se se sont emparés de M a h o o a et Medo-botna.— M. 1« ministre Balfour a rendu à Londres, dans un grand discours à nne réunion de la Ligue anglo-belge, un magnifique hommage à notre héroïsme et proclamé la volonté des peuples alliés de coopérer activement à la restauration de la Belgique. — M. Orlando a prononcé à la Chambre - italienne un grand discours où il a annoncé notamment le prochain envoi de troupes italiennes sur le front occidental. — D'une lettre de Caussade (Tarn et Garonne) où se trouvent aussi de nombreux réfugiés belges, nous citerons ces lignes caractéristiques : ..."Je ne sais si je vou» ai déjà dit qu'en arrivant ici, il y a près de 18 mois, j'y avais trouvé un " pays un fabricant de chapeaux, né à Houtain St-Siméon. M. Louis Nivard. Nous avions , eu vite fait connaissance, comme vous le pensez. Il avait quitté Houtain à l'âge de 19 ans, avait fait d'abord " campagne „ à Bordeaux, puis était veau dan» la région, région toute d'indus-trie chapelière. Il entra alors comme ouvrier dans l'importante usine Rey Cousins et Cie, de réputation universelle. Il y fut bientôt apprécié, car comme la plupart de no» chapeliers de la vallée du Geer, c'était un ouvrier d'élite. Estimé de ses patron», aimé de se» com- j pagnons, il résolut de se fixer définitivement ici après qu'il eut épousé une Cau«- . sadaise ; il ne tarda pas à s'établir à son tour comme fabricant de chapeaux, et aidé de sa vaillante compagne, il vit bientôt ses affaires prospérer. Bien qu'établi ici depuis plus de cinquante ans, il avait conservé sa nationalité belge, et était resté Belge de cœur et d'âme. Je me plaisais à aller le voir de temps en temps, nous causions de " chez .nous „ en pur wallon quelquefois ; il aimait notre chère vallée, qu'il avait ; d'ailleurs revue de loin en loin. Il y avait conduit naguère «on fil» unique, sa bru. Depuis le commencement de l'hiver, sa santé avait commencé à décliner, et il y a huit jours, il s'est éteint doucement presque sans souffrance. Je vous assure que j'ai vivement ressenti cette perte, et que sa mort a laissé un vide dans ma vie ici. " La colonie belge est encore assez importante, il y a une centaine de réfugié», principalement du Sud des Flandres, de Wytschaete, Comines, Menin, Ypres. Chacun tâche de gagner sa vie; les uns sont occupés dans les fabriques de chapeaux, d'autre» sont employé» comme jardiniers, ouvriers agricoles etc. Le» enfants (il» sont assez nombreux) fréquentent les écoles de la ville; ils ont vite appris le français et sont généralement de bons élèves ; ils ont même appris le patois de la région et ils gasconnent comme de vrais méridionaux. Depuis quelque» temps, l'un de ce» réfugiés, qui remplit ici à titre gracieux les fonction» de L'esineini arrêté par>fosaf Succès belges, français et anglais Les Belges font 700 prisonniers, les Français 500, les Anglais 200 — Les Français attaquent sur un front de 4 km. — Les Italiens font des prisonniers également — Le président Poincaré et le général Foch sur le Front Belge Honneur aux Belges ! Le président Poincaré rend visite à nos braves sous la conduite du Roi et du prince Léopold - Le généralissime Foch rend visite au général Gillain LE HAVRE, i8. — Hier le président Poincaré, conduit par le roi Albert et le prince Léopold de Belgique, a rendu visite à plusieurs installations militaires au front belge. Le général Foch a rendu visite au nou-yeau chef de l'état major général belge, le lieutenant-général Gillain. Les Allemands ont attaqué Ses Belges sur un front de 6 kilomètres entre Kippe et Langemark avec des forces considérables. appartenant à 4 divisions différentes — Us ont été battus à plates coutures LE HAVRE, 17. — Reuter officiel: Après une formidable préparation d'artillerie qni dura toute la nuit, les Allemands ont entrepris ce matin à 8 h. 30 une très forte attaque entre Kippe et Langera a r c k sur un front de 6 kilomètre». Le» Allemands sont parvenu» à s'emparer d'une partie de nos postes avancés, mais nos contre-attaques immédiates les ont engagés dans des combats acharnés où nos troupes ont eu le dessus. Vers la soirée toute» no» position» ont été rétablies. 600 prisonniers parmi lesquels plusieurs officiers nous sont restés entre les mains. Ces prisonniers appartiennent à 7 régiments différents faisant partie d'une division marine, de deux divisions prussiennes et d'une division bavaroise. Une fois de plus nos troupes ont fait preuve de leur bravoure, de leur vigueur et de leur ténacité au combat. membre du Comité officiel belge, M. Odilon Gritnonprez, de Wytschaete, a commencé à ^donner aux enfants belges des leçons de flamand. II a 23 élèves, qui savent parler flamand, mais ne savent ni écrire ni lire en flamand ; il leur a remis à chacun des livres envoyés par le gouvernement du Havre, et il leur enseigne les notions élémentaires qui leur permettront, à leur rentrée en Belgique, de suivre les cours dans nos écoles du pays flamand. Comme vous le voyez, ici comme partout, les Belges se groupent, se soutiennent et mettent tout en œuvre pour se rendre utiles et être à même d'aider plus tard, chacun dan» sa sphère et suivant ses moyens, à la reconstitution de notre «chère Belgiqae. Chacun garde son immuable confiance dans une paix victorieuse qui nous rendra et notre indépendance et notre liberté entière, et chacun aspire à rentrer dans notre cher Pays, que nous aimerons d'autant plus qu'il aura plus souffert. Comme je le disais tantôt, votre journal passe souvent de mains en mains, car tous sont avide» de aouvellesde " chez nous * * * — Enfin, voici des échos de Bretagne où l'un de nos meilleurs amis, médecin au front depuis le début de la campagne malgré ses cinquante ans bien sonnés, dirige actuellement un hôpital militaire belge. Il nous écrit: " Nous sommes très fiers de l'attitude des Belges en pays envahi. Cette attitude magnifique nous vaut un regain de sympathie en France et en Angleterre. Je vou» adresse ci-joint un article du principal journal de Bretagne qui rend hommage au patriotisme dé nos compatriotes et à leur héroïque résistance à l'oppresseur. " Le moral de nos soldats reste élevé. Il» ont cependant beaucoup souffert cet hiver "dans les nouvelles positions inorganisées qu'il» occupent au-delà de l'Yser. Si le» Boche» comptent sur la lassitude de l'armé» belge pour arracher 'au gouvernement belge une paix sur le modèle de Brest-Litovsk, ils se trompent une foi» de plus lourdement. Les Belges vaincront ou périront avec le» Alliés,,. Nous donnons dan» nos "Journaux de Paris et d'ailleurs,, le bel article La Belgique héroïque dont il est question ci-dessus. D.-D. DE LA VALLEE. i.\3 ' Les Belges ont fait 700 pri" sonniers et capturé 3 canons et 42 mitrailleuses LE HAVRE, 18. — Officiel par radio : A la suite des combats livrés entre l'Etang B lankaart et Weidend reeft, nous avons réoccupé la totalité de nos positions avancées. Le nombre de prisonniers s'élève à pluj de 700. Nous avons capturé, en outre, une pièce de campagne deux minnenwerfér et 42 mitrailleuses.Les pertes de l'ennemi en blessés et tués sont très élevée». Cette nuit des monitors ennemis ont bombardé Adinkerke sans causer de dégâts.L'activité des deux artilleries a été vive vers Nieuport et dans la région de Merckem et Weidendreeft. ww Les Français font des prisonniers PARIS, 18. — Reuter officiel de 2 h. : Dans la région de C o r b e n y, nos troupes ont pris sous leur feu et mis en fuit? un fort détachement allemand qui après une préparation d'artillerie essayait de s'approcher de nos lignes. ■ L'ennemi a fait plusieurs attaques en Champagne, sur la rive droite de la Meuse, à l'E. du bois deCaurières et près de D a m 1 o u p. Toutes ces attaques ont été repoussées avec succès et des prisonniers sont restés entre noâ mains. Nous avons d'autre part attaqué avec succès à plusieurs reprises les lignes allemandes au N. de Reims et en Lorraine et avons fait des prisonniers. Les Français contre-attaquent sur un front de 4 km. avec un plein succès ■■ Us font 500 prisonniers dont 15 officiers PARIS, 18. — Reuter officiel de 11 h. soir s Ce matin nos troupes ont attaqué les positions ennemies aux deux côtés de l'Avre sur un front de 4 km. entre Thenne» et Mailly-Rai-neval. A l'E. de l'Avre, nos troupes ont fait des progrès et à l'O. elles ont occupé une grande partie du bois de Sénécat. Nous avons avancé nos lignes jusqu'à la lisière de C a s t e U Plus vers le S. nous avons atteint les pentes O. des hauteurs qui domine l'A v r e. Le nombre des prisonniers dépasse déjà 500 dont 15 officiers. Nous avons également capturé plusieurs mitrailleuses. Il est confirmé, que les Allemands ont subi des pertes sanglantes au cours du coup qu'ils ont tenté cette nuit à l'E. du boi» de C a u r i è r e s. Nous avons trouvé une-quarantaine de cadavres allemands sur le terrain. Nous avons capturé 20 prisonniers dont un officier. Sur le reste du front feu d'artillerie intermittent au cours de la journée. Les Anglais repoussent de violentes attaqués et font 200 prisonniers LONDRES, 18. — Reuter officiel du soir» Aujourd'hui on s'est battu avec violence sur nne grande partie du front de la L.y s. Depuis le canal de La B a s s é e près de G i v e n c h y jusqu'à la Lys à l'E. de S t-Venant le vif bombardement de ce matin a été suivi par de fortes attaques qui toutes ont été repoussées. Les pertes infligées par nos feux à l'infanterie allemande sont extrêmement lourdes. Nous avons capturé 200 prisonniers. La lutte a étévi ve dans le voisinage de G i * * e n c h y surtout. L'ennemi a ^ essayé en vain dè combler ses pertes précieuses. Le combat n'est pas encore terminé dans cette région et l'artillerie ennemie continue très i activement son action sur tout le front. Plus tard dans la matinée de nouvelles attaques ennemies se sont développées accompagnées d'un vif bombardement de nos . positions au S. du canal. Ce» attaques ont ; été repoussées. - L'activité de l'artillerie a été considera-> ble dans de nombreux secteurs du front - principalement au N. de la Somme. Il n'y a rien à signaler sur le 'este ai front

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