Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 23 Mars. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4m91835960/
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^^nnée ! N.210 Directeur-Fondateur : François Olyff. Samedi 23 Mars 1918 Les Nouvelles .inurnal beîee fondé à Maestricht en août 191 ABONNEMENTS s Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction: La Haye - Frinsegracht, 16- Téléph. 2787 {Bureaux à Maestricht : Wiîhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait OFFENSIVE ALLEMANDE SUR UN FRONT DE 80 KILOMETRES LES PROBLEMES D'APRES-GUERRE L'Aide efficace aux Mutilés - Créons des Coopératives pour nos Mutilés Nous avons rapidement établi que c'est aux " manuels „ rééduqués qu'il est le plus .urgent de songer parce que ce seront les plus nombreux et les plus difficile» à secourir d'une façon qui n'ait pas l'air de faire la charité. Que tenter pour leur être utile ? M. De Paeuw, observateur attentif et déducteur sagace, a déjà réuni à cet égard toute une, documentation. Il a même ébauché les grandes lignes de quelques principes dont on fera bien de s'inspirer. Il conclut notamment, d'expérience, qu'il ne faut pas déraciner les hommes et qu'il sera utile, à moins qu'ils n'en décident eux-mêmes d'autre sorte, de les renvoyer vivre "dans leur milieu d'antai. C'est une indication de très grande importance en ce qu'elle tend à condamner les projets avoués ou encore à produire qui consisteraient à nous doter sous une forme ou une autre de quelque Hôtel des Invalides. Ces choses là font bien à distance et pour qui voit le monument; mais pour qui y traîne toute une vie, de dalle en dalle et de banc en banc, un asile ressemble trop aisément à une clinique et non moins vite à une prison. C'est pour une raison qui est un corollaire de ce qui précède que la création d'un village jardin riant, pour mutilés, à quoi une œuvre très active a pensé, n'est pas non plus à recommander. Si riant qu'il puisse être, ce village ne rira que pour le toa-riste fugace en quête de pittoresque. Mais ce sera une cour des miracles pour l'homme qui y sera rivé. Et ce jardin sera le Jardin des Supplices. A part à l'Ecole de rééducation où la fièvre du travail nouveau et la discipline militaire continuée combattent les préoccupations et rêverie» neurasthéni-santes, il n'est pas bon de forcer les mutilés à vivre dan» une promiscuité san» fin. Ils sé plaignent entre eux, glissent par un entraînement réciproque à des reproches, hélas inutiles, à la Société " et se gâtent mutuellement l'existence. On a déjà eu l'occasion de s'en rendre compte de visu. Ne retombons pas dans cette erreur. il importera au contraire d'éparpiller le» glorieux infirmes, de les rendre aux chère» affections qui adouciront leurs «ouffrances et qui égaieront leurs heure» «ombres. C'est pour cela que l'on prend dès maintenant un grand soin d'en faire des artisans plus que des ouvriers. L'artisan travaillera à domicile, parmi les sien», qui pourront donc à tout instant lui prodiguer les soins dont son organisme charcuté pourrait rester tributaire. Il n'aura pas à effectuer ou à subir pour gagner l'atelier des déplacements pénibles, et, pour lui, éreintants. Ce sont des avantage» extrêmement précieux et d'un poid# décisif. Il sera facile aux Œuvre» de leur fournir le minime outillage qu'il faudra à chacun pour se tirer d'affaire. Cependant on ne peut créer tou» artisans. A ceux-là qui seront ouvriers et qui fréquenteront les usines, il faudrait que vîntf secourable, continue," attentive, la protection toute puissante des syndicats d'usine. Ceux-ci auront une belle tâche à remplir, en prévoyant, dès la rentrée, la sauvegarde des camarades revenus mutilés des combat», et cela au moyen de clauses leur réservant la meilleure machine-outil, le travail le plus aisé, leur garantissant l'aide des compagnons d'atelier dans les cas difficile», enfin leur assurant quelque émargement périodique aux caisses de secours et d'entr'aide. Il est à prévoir que les patrons auront à cœur de se piquer d'émulation quant à cela et en tous ca» les Œuvres et les inspecteurs du travail se donneront la mission d'y Veiller. Mai» ce qui serait tout à fait tentant, et ce qui semble quant à présent destiné ? donner le résultat le meilleur, c'est la création de coopératives. Les fourreurs par exemple, assure M. de Paeuw, y trouveraient un avantage énorme. La coopérative ferait, des mutilés manuels, plus qu'ils n'étaient à l'heure du Conflit, des patron». Elle leur verserait parla un cordial moral nonpareil. Et c'est ici que l'argent de» Œuvres trouverait un emploi idéal : il fournirait les premiers fonds. Non comme cadeau. Notre auteur démontre avec justesse que le don pur et simple n'est pas à recommander parce qu'il faut entretenir chez les hommes le sens de la nécessité du travail salvateur ; mais il serait très expédient de prêter les sommes nécessaires sans intérêt et à remboursement longuement différé. L'œuvre elle même qui «e ferait prêteuse, pourrait déléguer quelqu'un pour surveiller i'Edminiitration et la comptabilité à mettre aux mains, d'ailleur» d'un estropié sorti de l'école d'auxiliaires dont il fut question dans mon premier article. Voici, au surplus, quant aux coopératives un passage du livre cité qui s'affirme d'un très vif intérêt: " Ce qui me paraît tout à fait réalisable, c'est la création de coopérative» où n'entreraient, sauf de rares exceptions que de» mutilés rééduqués exerçant le même métier ou des métiers connexes. Un de leurs moniteurs actuels capable et débrouillard, pourrait leur être adjoint en qualité de directeur. Les participants toucheraient un salaire en rapport avec leur production et à la fin de l'exercice, le béuefice net serait réparti par parts égales entre tous les coopérateurs. Cependant, il serait dangereux de s'embarquer dan» semblable entreprise san» la certitude de réussir car en l occurence un échec serait doublement désastreux, puisqu'il atteindrait de pauvres gens qui ont déjà eu plus que leur part de malheurs. " Je rêve pour no» mutilés menuisiers et ébéniste» une coopérative qui se spécialiserait dans la fabrication de mobilier scolaire, de matériel didactique, de mobilier de bureau, d'engins de gymnastique, de meubles classeurs, etc. J'envisage avant tout cette spécialité parce que la coopérative trouverait une clientèle nombreuse et fidèle dan» les grandes'administrations de l'Etat, les puissantes «ociétés financières, les provinces, les communes, les directions d'écoles libres qui, à prix égaux, accorderaient certainement la préférence aux victimes de la guerre " On pourrait même créer en faveur des mutilés de la campagne des coopératives de maraîchers, d'horticulteurs et de petits éleveurs qui auraient leur maison de vente dan» la ville voisine et auxquels nous tâcherions de procurer, comme clients fixes, quelques firmes importantes de Bruxelles et d'Anver»... „ Voilà du positif, et du réalisable. On peut en tout cas deviner combien le champ est vaste par ce que cet article laisse entrevoir, lui qui, quoique long, n'a pu qu'effleurer le sujet. Je n ai voulu en l'écrivant que conquérir des sympathies à ces futures coopératives non tant pour leur assurer dès maintenant des clients (ceux-là viendront d'eux-mêmes si les produits sont convenables) que pour indiquer dan» quelle direction il semble qu'on doive orienter l'aide eficace aux infirmes de la guerre. Le Sou du Mutilé dont j'ai cité le nom précédemment, est, je puis l'affirmer, acquis à l'idée de ces coopératives qui font depuis un an l'objet de ses préoccupation». Cela fait toujours : un ! 11 est à souhaiter que tous les zélateurs de bonnes œuvres pour estropiés de guerre se convertissent à cette idée qui semble la plus pratique^ Je serais heureux d'être la voix qai leur aura dit: Toile, lege! Honoré LEJEUNE. Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation Ad. MAX. bourgmestre de Bruxelles. MEDDEKS * ZOOM 'COSTUMES et ' ifhmï) î: PALETOTS :: S.pfe' DEMI-SAISON IL) m depuis f 35.—. fïïJUl LA HAYE ROTTERDAM ' Hofweg 11. Hoogstraat 35g 1 Nouvelles du Jour — Nous y sommes ! Les Allemand» vien-■ uent de déclancher leur offensive sur le 5 front occidental. C'est le front anglai» qu'ils* ont choi»i pour cette suprême tentative. Après un bombardement "effroyable,,, qui [ n'a toutefois duré que quelques heures, ils 2 sont passés à l'attaque avec des forces con-t sidérables sur un front de 80 kilomètres i s'étendant de la Scarpe, c. a. d. de» environs t d'Arras, jusqu'à l'Oise, aux environ» de La Fère. Les Allemands sont parvenus à pénétrer dans un e partie de» position» - avancées des Anglais entre la Scarpe et e Vendeuil, au S. de Cambrai, et san» n doute ne faudrait-il point s'étonner de le» h voir progresser en divers endroits. Les positions britanniques comme toutes celles des n Alliés sont en effet très profondes et le» il premières lignes peuvent, sous l'effet d'un violent bombardement,en être évacuées sans s inconvénient pour la solidué du front. Le» premiers rapports prouvent d'ailleurs que . Anglais ont résisté adr îirablement. Ils «'attendaient à l'attaque. Nalle part les Allemands n'ont atteint les buts beaucoup [' plus vastes qu'ils s'étaient assignes et il» 'j ont payé fort chèrement les minces avanta-T ges obtenus. L'ennemi annonce lui-même •_ que l'artillerie austro-hongroise participe à l'attaque. r, • L'activité de l'artillerie allemande a été n entretenue très vive aussi dans les secteur» [e voisins, c. à d. ,sur le front belge et en ir Champagne pour donner le change aux ». Alliés et éviter des réactions de leur part ;r dans ce» secteurs. ie — Des combats navals ont eu lieu dan» la it mer du Nord. 2 torpilleurs et 3 contre-tor-it pilleurs allemands ont été coulés. Ie Les aviateur» anglais ont bombardé Os-tende et abattu 4 hydro-avions" et un avion •t ennemis. e. — La rada d'Ukraine vient de ratifier, j. elle aussi, la paix allemande. le — Le cabinet Marglihoman est formé en a» Roumanie. at — M. Maura est chargé, en Espagne, de j. la constitution du nouveau cabinet, te — Une délégation composée de trois miss nistres belges va rendre visite au front ita-s, lien. C3 — Les Anglais ont réalisé de nouveaux e- progrès importants en Palestine sur la route la de Nableus et occupé plusieurs localités. es S leur mummmï. te Nous ne croyons pas qu'elle se soit sou-e| vent révélée autant que dans cette brochure de propagande répandue en Espagne sous le titre : Roi sans couronne. Huit pages, huit images, couverture com-je prise, huit images grossières, d'un goût tout allemand, mais saisissantes, parlantes; deux 5e ou trois lignes de texte sous chaque image, •H pas plus. Voici le roi Albert de Belgique, grand, maigee, vêtu d'un simple caleçon jr sortant, la lanterne à la main, du tonneau de Diogèrie, son seul palais; au verso cinq personnages en costume archaïque signant — ss il y a très longtemps — un traité de neu-:» tralité belge ; à la page qui "fait vis-à-vis, le i- roi Albert " ne respectant pas la neutralité in de son propre pays signe avec un gros bourgeois anglais un traité secret dirigé :s contre l'Allemagne ; numéro 4, l'Allemagne, représentée par un magnifique sol-n dat, est encerclée de toutes parts; Belges, js Russes, Anglais, Français, Italiens, sortent , de leurs ..cachettes pour attaquer sournoi-semeat ce brave qui veille; numéro 5, le *• gros Allemand souffle sur l'armée belge :r qui tombe à terre; numéro 6, femmes, en-:s fant», paysans, ouvriers belges, cachés der-à rière un arbre et dej buissons, tirent sur une troupe allemande qui s'avance pacifi-e quement, dans un ordre parfait; et ainsi se '* forge "la légende des atrocités,,; en face, les "atrocités,, russe» en Prusse orientale : femmes et enfants massacrés ; villages en feu; un Cosaque emporte au bout de sa ^ pique une tête de femme ; dernière page : d'un grand coup de pied, le «oldat alle-i. mand envoie en France le roi Albert par dessus la frontière ; et voilà " la première victime de l'Angleterre „ î Nous e»pérons pour l'honneur de l'E«*r 1 r gne qne cette brochure nou» y a faît.^ , J. i coup d'amis.. . Une formidable explosion dans ie HaiBiaut — Une ejara saute avec son dépôt de munitions — Nombreux Allemands tués Pouireiies condamnations à mort La Jeunesse beicie contre les activistes L'explosion d'Âttre De notre correspondant : Nou» apprenions hier qu'une terrible ex-îloiion avait eu lieu au S.-O. de Bruxelles. La nouvelle se répandit comme une traînée ie poudre, provoquant un vif émoi dans le jays, si morne d'habitude, car on annonçait que de nombreux Allemands avaient :té tués. Nous avons pu savoir aujourd'hui, dans amas des informations les plus contradic-oire» et les plus fantaisiste», que c'est I'im-jortante gare de Mevergnies-Attre, «ituée ians le Hainaut, au N. de Mons, prè» de \th, au carrefour des voie» ferrées vers Tournai, vers Mon», vers Bruxelles et vers 3and, qui a sauté avec un dépôt de muni-lions y adhérent» et qui contenait plus de 500 wagons d'obus etde projectiles variés. De lombreux soldats allemands employés tant à la manipulation qu'à la surveillance et au ser-rice de la gare ont été victimes de l'accident. On dit qu'il y aurait 30 morts et près de 100 blessés, La gare en question était une 3es plus mouvementée du réseau touffu de yoies ferrées que les Allemands emploient derrière le front qui fait face aux Anglais. La Terreur Allemande De notre correspondant : Les tribunaux de sang continuent à sévir avec fureur. Voici toute une moisson de victimes encore faites par le tribunal allemand de Bruxelles dans un jugement prononcé ce» jours-ci. Le frère Denis, des Ecoles chrétiennes, portant dans le civil le nom de De Schep-per, directeur des 'Ecoles St-Luc de Molen-beek, est condamné à mort. Cette peine a heureusement été commuée en celle des travaux forcés à perpétuité. L'abbé Moens de Bruxelles a été condamné à mort, peine commuée également en celle des travaux forcés à perpétuité. L'abbé Hemlers, de Bruxelles, est condamné à 5 ans de prison et M. Georges Swisser à 3 ans, sous prétexte qu'ils auraient aidé au passage de jeunes gens. L'abbé Van Nispen de Bruxelles et un M. Van Darnme en échappent avec plusieurs mois de prison. MM. Lucien Renders, Du-lait et Raymond Janssen de Bruxelles sont condamnes chacun à trois mois. Nouvelle offensive contre la " Ljbre Belgique „ De nolrè correspondant : Les Allemands viennent de prononcer à nouveau un grand mouvement contre la Libre Belgique. Ils ont arrêté sous prétexte de propagande du vaillant organe le frère Denis des Frères des Ecoles chrétiennes de Bruxelles, le frère Martin du même ordre, le père Delée des Jésuites, MM. Kakeiberg de Bruxelles, Dekerkove de Schaeiyeek et Merxs de Bruxelles, ainsi que celui qu il croyait être l'imprimeur du journal. Tous sont enfermés à St Gilles. Or ces arrestations datent de six semaines et la Libre Belgique, feu follet insaisissable, continue de paraître i ©®® Les Ecoliers belges contra Se s Activistes lia élève de l'Athénée d'Ixeïles et deux élèves des Frères de Bruxelles condamnés pour avoir manqué de respect aux amis des Boches ! Nos jeunes gens de» écoles du pays opprimé se montrent dignes de leurs grands frères de l'Yser. Plus d'ane fois déjà, nous avons eu l'occasion de signaler des certificats de patriotisme qui leur étaient conféré» par la colère de l'autorité allemande. En voici un nouveau qui n'est pas indigne des précédents. Le jour même où la presse allemande était chargée d'annoncer la proclamation de " l'indépendance de la Flandre la " Kommandantur „ de Bruxelles faisait parvenir au Collège échevinal de la capitale un" îrvitation à afficher pendant une se-îfnsiit dans toutes les écoles supérieures de l'agglomération bruxelloise le jugement ci-pre» : Tribunal impérial allemand du gouverne, ment de Bruxelles et du Brabant, 21 dé* cembre 1917. Les élèves de nationalité belge o) Jean CATTIER, de l'Athénée royal d'ixelles, demeurant à Ixelles, rue des Mélèzes, 2; 6) Henri BRAECKELAERE, de l'Institut Saint-George», demeurant à Molenbeek, rue des Ules, 60; c) Antoine MELSEN, de l'Institut Sainte Georges, demeurant à Molenbeek, rue des Etangs-Noirs, 96; sont condamnés chacun à 500 marks d'amende conformément à l'article 3, n. 2, de l'arrêté impérial du' 28 décembre 1899, sur la procédure extraordinaire contre les étrangers. Au cas où l'amende ne pourra être re« couvree, il y sera substitué un jour de prison par 10 mark. (Arrêté du gouverneur général en Belgi» que du 30 juillet 1916. Bulletin des lois et arrêtés pour la Belgique, page 2.462.) * MOTIFS : ! e 11 novembre 1916, une assemblée publique eut lieu au théâtre de l'Alhambra, en faveur de la question flamande. Dans le but de troubler cette assemblée et de faire connaître leur anthipathie à l'égard des Flamands et des aspirations politiques de ceux-ci, un certain nombre d'élèves de l'institnt Saint-Georges s'unirent sous ^ la conduite d'un élève appelé Reper. Ils décidèrent de se rendre ensemble à l'assemblée, de se répandre aux galeries, d'inter* rompre l'orateur en des occasions propices, en sifflant, criaillant, et de troubler l'assemblée. Reper, Braeckelaere et Melsen agirent conformément à ce projet; ils sifflaient et criaillaient en faisant entendre distinctement les cris de : hou ! hou ! de diff rents endroits de la galerie. Mais bientôt ils furent appréhendés au corp et éloignés de la salle par des hommes commandés à la " Groeningerwacht „. Cattier, ainsi qu'on ne peut le réfuter, avait agi de sa propre impulsion sans être instigué par Reper. IL EXISTAIT A L'EGARD DES PREVENUS UNE CIRCONSTANCE AGGRAVANTE : ILS ETAIENT EUX-MEMES DES FLAMANDS. Reper a été condamné »pé-cialement et ce, à trois mois de prison. L'amende devra être payée dan» les dix jours, a la caisse 11 du gouvernement, rue Ducale, 6, chambre 28. Le gouverneur, par représentation, L'enquêteur, (S) Graf von Soden, (S) Dr Palm, General-Major. Conseiller au Tribunal militaires " Légalisé pour exactitude de la copie J (*ï) Dr Palm, Cons. au Tr. M. „ Le 26 janvier 1918, le Collège répondit j Comme suite à votre lettre du 20 janvier 1918, nous avons pris connaissance de la sentence / rendue contre certains jeunes gens, à raison de la part qu'ils auraient pr.se à une manifestation d'ordre politique. Voùs nous demandez de faire en sorte que cette décision soit portée à la connaissance des élèves fréquentant les écoles du grand Bruxelles par la voie d'affiches apposées dans les dite? écoles. Nous croyons pouvoir vous faire observer qu'il n'entre pa» dans nos attributions légales de prêter un semblable concours à l'exécution de jugements émanés de l'au« torité militaire. Agréez, etc... Pour le Collège : Le secrétaire, ^ Le Collège, (S) M. Vautier. (S) J. Steens. A quel prix on procure des "étudiants* à l'Université boche de Gand Une information privée, venue de la région de Gand, dit, notamment: < " Les 17 étudiants gantois de l'université pseudo-flamande de Gand reçoivent une gratification mensuelle qui peut s'élever jusqu'à 200 marks. Ils ont droit à une double ration alimentaire; ils sont autorisé» à porter des armes sur euxv La protection d« l'autorité allemande leur est assurée parc* qu'ils sont en butte à l'animosité de la po< pulation „. Et à. ce prix-là on trouve DIX-SEPT jet*-nés gens dans toute la population de Gand)

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