Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 03 Mars. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3jj2z/
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4e Année N. 190 et 191. Directeur-Fondateur : François Olyff. Pi marient 3 Lundi 4 Mars 1918 > Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS: .Hollande: 1 florin par mois . 2.50 fl. par 3 mois MQmim sirauuu oi noucHiiiuu ; suib4ua a macauiuiu , . . ''Que : 15 cents en 4e pa La Haye - Prinsegracht, 16 - TeSeph. 2/87 Wilhelminasingel 27 Réclames permanentes à forfa CESAR THOMSON par Charles Dï Des nouvellès de Paris nou« annoncent . que notre illustre compatriote, le virtuose César Thomson, y a commencé le cours* de violon qu'il a été appelé à donner au conservatoire de la Ville Lumière. Le grand artiste qui avait passé, depuis aaût 1914, trois ans d'inaction forcée dans sa villa de Lugano, est ravi de pouvoir de nouveau dépenser son activité, cependant que les jeunes Belges, amateurs de musique, qui séjournent à Paris, se félicitent de l'aubaine qui les fait bénéficier de l'enseignement d'un tel professeur. C'est le moment d'évoquer — ne fût-ce que pour faire diversion, dans l'espace d'un moment, aux misères de la guerre — quelques souvenirs relatifs au maître liégeois. Nous les tenons d'un de ses amis et collègues du Conservatoire de Bruxelles, le bon violoniste verviétois, Nicolas Laoureux, premier violon sofo de l'orchestre de la Monnaie. Intime de Thomson, il nous remémore, dès ses lointains débuts, la carrière de son éminent émule. Et tout d'abord il insiste sur la précocité qui marqua la carrière du jeune César. A douze ans, en effet, celui-ci avait terminé ses classes au Conservatoire de Liège. 11 en avait quinze quand une offre tentante lui fut faite : Un certain baron Vanderbilt qui, dans son château de Lugano, avait pour son p.'j£ur personnel, recruté un orchestre et des chœurs qui exécutaient à son intention toutes les œuvres symphoni-ques qu'il lui plaisait d'entendre, proposa un engagement au petit Liégeois qui accepta sans se faire prier... Thomson tenait consciencieusement sa partie, en qualité de premier violon au dernier pupitre. Quelques mois avaient passé, quand, un beau jour, le violon solo tomba malade. Consternation générale... Le chef d'orchestre, Haselmans, de qui le fils fut professeur de harpe au Conservatoire de Paris, était fort embarrassé. Les voisins de pupitre de Thomson, que souvent les préludes étincelants de leur camarade wallon avaient surpris, attirèrent sur lui l'attention du chef. " Cet enfant ? Vous n'y pensez pas • commença Haselmans qui se ravisa toutefois, en disant : " si on essayait tout de même ?... „ et il interpella notre valeureux Liégeois : " Dites-moi, jeune homme, pou-vez-vous me jouer quelque chose?,, Et Thomson de répondre avec simplicité : " Le premier concerto de Paganini, si vous voulez...,, On le prit au mot, et il s'exécuta avec un brio impeccable. Tout le monde fut émerveillé : l'obscur nouveau était de beaucoup supérieur au soliste qu'il fallait remplacer, et auquel il succéda séance tenante. Son succès fut considérable et lui valut la faveur de tous. Son chef et le baron lui-même étaient si fiers de cette recrue de Choix qu'ils lui passaient toutes ses fantaisies et lui accordaient notamment de nombreux congés qu'il utilisait à vagabonder, sac au dos, par toute l'Italie. Cet admirable pays, plein de merveilles, impressionna profondément le jeune artiste, dont une telle vie ne pouvait qu'élever l'âme et enrichir la compréhension. A cette époque, le plus grand plaisir de Thomson, c'étaient les longues promenades qu'il faisait sur les eaux bleues du lac de Lugano, et le maître, qui se souvient de ce temps, comme de la plus belle période de son existence, raconte que son bateau faillit, dans ses préférences, l'emporter sur son violon... Mais tout à une fin... Notre virtuose avait dix-huit ans quaud l'un des chefs d'or-' chestre les plus réputés d'Allemagne, Bilse, l'appela à Berlin pour y tenir l'emploi de concertmeister. Le voyage prenait encore trois jours, en ce temps-là. Thomson s'embarqua et, curieux de voir le paysage, passa une bonne partie du trajet, le nez au vent, devant la portière. Une fallacieuse bourrasque emporta son chapeau. Quand le train entra en gare à Berlin, Bilse qui attendait son concertmeister, se- refusa d'abord à le reconnaître dans l'adolescent hirsute, décoiffé, noir de fumée et falot d'apparence, qui se présentait à lui. Plein d'appréhension, il le fit jouer à la répétition du lendemain. Lorsqu'il eut la révélation du talent du jeune homme et de son prodigieux mécanisme, l'anxiété se changea en enthousiasme, •LCHEVALERIE , en un enthousiasme impatient à ce point que c'est le soir même qu'on voulut faire entendre Thomson. Celui se récria : " Mes bagages ne sont pas arrivés ; je n'ai pas d'habit !„ — Qu'importe ! — lui fut-il répondu et, en empruntant départ et d'autre les vêtements nécessaires, on lui eut vite composa une approximative défroque de cérémonie. Ainsi équipé, le jeune Liégeois parut devant le public berlinois, joua et... triompha. Ce fut une réussite immédiate, catégorique et formidable. * * * Sept ans plus tard, nouvelle étape décisive, et nouveau déplacement, qui allait être suivi de beaucoup d'autres. César Thomson, âgé de* 25 ans, est nommé professeur au Conservatoire de Liège. Il revient chargé de lauriers dans sa ville, il y joue, il y est frénétiquement acclamé. Chacun s'émerveille de ce qu'à la pléiade des maîtres exécutants de Wallonie, s'ajoute un aussi parfait virtuose. Son habileté mécanique déconcerte tous ses émules en technique violonisti-que. Les octaves qu'il exécute avec la rapidité des notes simples laissent l'auditoire étourdi. Absolument maître de son instrument, le Paganini liégeois en vient à trouver trop simple le mécanisme du Paganini italien, dont il traduit l'œuvre avec un brio prestigieux, il le -dépasse, il enrichit de trouvailles personnelles la technique instrumentale.Opulemment doué, nourri de l'érudition : nécessaire à l'intelligence des grandes oeu-v»vil devient un interprète des classiques, et se plaît à remettre en honneur la grande école italienne des Corelli et des Tartini. 11 donne à l'exécution de ces maîtres une pureté de son, un tact, une compréhension exceptionnels. C'est armé de la sorte que, sollicité de se produire à l'étranger, il parcourt, au cours de vastes tournées, l'Europe et les deux Amériques, étonnant partout le monde musical et récoltant en tous lieux le succès le plus retentissant. Depuis une quinzaine d'années, César Thomson avait émigré à Bruxelles où il avait été prié de conduire la classe de violon au Conservatoire. Aussi bien, si notre célèbre compatriote possède une technique incomparable, ses dons de professeur ne sont pas moins intéressants et efficaces. Il exerce un véritable magnétisme. Physiquement, il impressionne par la vivacité de ses profonds yeux noirs enfoncés dans un visage maigre, pâle et volontaire qu'allonge encore la barbe en pointe, dans le cadre de ses longs cheveux, jadis d'un noir de jais, aujourd'hui blancs comme la neige. Il sait à merveille communiquer à ses élèves, l'excellence, la perfection de son mécanisme, nous dit son ami, M. Laoureux, qui a longuement observé, suivi de près son enseignement. Aussi, sa réputation est universelle et, de toutes les parties du monde, ses élèves viennent en nombre lui demander ses conseils. Ainsi, César Thomson contribue fortement et brillamment à répandre au loin la renommée de notre art national. Sa classe est une pépinière de virtuoses. Les meilleurs sujets des conservatoires locaux reçoivent une subvention qui leur permet d'aller se perfectionner au Conservatoire de Bruxelles. Ce sont des élèves lorsqu'ils entrent dans la classe de Thomson ; quand ils en sortent, après deux ans, après un an parfois, ce sont des virtuoses qui vont à leur tour prouver dans les pays lointains, la valeur depuis longtemps consacrée de l'école liégeoise du violon. Cette école liégeoise, elle triompha particulièrement dans la ville natale de Thomson, il y a quelque trente ans, le soir où furent inaugurés les nouveaux locaux du Conservatoire. Les fervents de la musique se rappellent encore avec émotion l'extraordinaire quatuor qui reunjjtj ce jour-là, sur l'estrade, César Thomson, Eugène Ysaye, Ovide Musin et Marsick, quatre maîtres applaudis dans les deux mondes, quatre Liégeois, quatre illustrations inoubliables. Thomson, depuis lors, se produisit rarement à Liège. Il y revint toutefois au printemps de 1914, pour apporter l'éclat de son talent;, à la glorification filiale d'un autre maître liégeois de l'enseignement du violon, Hubert Léonard, qui a laissé au Conserva- Nouvelles du Jour éW™ — Le front occidental s'est brusquemen réveillé semble-t-il. Les Allemands ont pro noncé des attaques plus violentes qu« d'habitude au N. de l'Aisne et surtout er Champagne. Elles ont totalement échoué, Les quelques avantages remportés au pris de pertes sévères n'ont aucune importance. L'infanterie américaine a supporté le choc avec la même vaillance que les Français. — En Orient la situation se compliqu* fâcheusement pour nos ennemis. La Roumanie refuse de jouer le rôle abject des maximalistes et, les Centraux élevant des prétentions exorbitantes, les négociations d« paix seraient déjà rompues. — Du côté de la Sibérie, le Japon mobilise et la Chine aussi. Les Etats-Unis étudient également une intervention. Cette action serait prompte et puissante dit-on. Les Centraux pourraient donc bien encore avoir besoin de leurs troupes ailleurs qu'en Occident. Les nuages qui s'amoncellent sont bien inquiétants pour eux ! — Les maximalistes, eux, trouvent moyen d'amplifier encore leur trahison : ils ont lâché 200,000 prisonniers des Centraux après les fournis d'armes et'de munitions ! — La France a célébré avec un magnifique éclat le 47e anniversaire du martyre de l'Alsace-Lorraine. M,. Pichon, ministre des affaires étrangères, a divulgué à çette occasion des documents écrasants pour l'Allemagne. M. Clemenceau a improvisé en Sorbonne, devant un immense auditoire, une superbe allocution d'énergie et de vo- j lonté qui a soulevé une tempête d'acclama-mations. La France est pius que jamais une et invincible ! mi m— ■■ ii ■■n—iai—m iTTTi •* jmkh—— m «m » En 1794, notre sentiment intérieur et sérieux était tout renfermé dans cette idée : ÊTRE UTILE A LA PATRIE Tout le reste, l'habit, la nourriture, l'avancement, était à nos yeux un misérable détail éphémère. Comme il n'y avait pas de société, les succàs des société, chose si principale dans le caractère de notre nation, n'existaient pas. Nos seules réunions étaient des fêtes, cérémonies touchantes qui nourrissaient en nous l'amour de la patrie.M- Ce sentiment fut notre religion. STENDAHL (Mémoires) toire de Paris le souvenir d'un parfait professeur. La mémoire de Léonard fut fêtée à Liège et dans son village natal de Bellaire. par les soins de la Fédération des Amis de l'Art wallon, et ses œuvres furent interprêtées en duo avee un art magistral par César Thomson et par l'excellent virtuose hutois, Renard. Ce fut, quelques semaines avant le cataclysme, une sereine et charmante manifestation de piété artistique. * ■* * La guerre surprit César Thomson dans le calme de ses vacances, au bord de ce lac de Lugano où le maître aime à retrouver, quand il lui est permis de se reposer, ses meilleures impressions de jeunesse. Il y fut longtemps immobilisé et l'on imagine aisément combien cet artiste nerveux, exubérant, trépidant, fécond en idées et en paroles, dut y souffrir de se sentir inutile. Fumeur impénitent, combien il dut massacrer de gros cigares pour tromper son inactivité ! Il y a quelques mois, apprenant qu'un de ses amis, virtuose réputé, s'employait en jouant du violon, pour tuer le temps, dans un music-hall il eut une réflexion amère : " Il est bien heureux, lui, il s'occupe „... Notre Gouvernement heureusement vient de rendre le maître liégeois à son activité en l'invitant à continuer sa classe dans les locaux que le Conservatoire de Paris met à sa disposition. C'est une grande joi^pour le professeur et une chance inespérée pour les jeunes musiciens belges qui résident en France. La grande épreuve n'empêche pas la terre de tourner. Quand le sanglant orage aura fait place aux consolants sourires du nouvel azur, nous serons ravis de constater que l'art national, condamné à une longue éclipse, n'â en réalité point cessé de fleurir dans l'ombre, et qu'il est prêt à nous donner, avec un éclat ravivé, la diversion et le réconfort qui hâterent, après les tourments de l'horrible cauchemar, la convalescence du monde. Charles DELCHEVALER1E. Lettres du Havre j t La Belgique au Havre Ste-Adresse, 22 février. Une assez grande activité règne en ce i moment dans les parages ministériels. On semble s'être rendu compte de l'impérieuse urgence qu'il y a à répartir de manière pratique les attributions des divers Départements et à obtenir, si faire se peut, que telle affaire ne puisse dépendre, comme : c'est encore le cas pour un tas d'entre elles» de trois, quatre ministères! * On voudrait aussi mettre un peu d'ordre dans la série des commissions constituées par les divers ministères, comme aussi dans les délégations, créées par d'autres, à un nombre considérable de personnalités diverses.Evidemment, ce n'est pas là chose aisée! Nous oserions même dire que c'est un travail de géant; mais il y a des gens de bonne volonté qui s'attèlent à cette œuvre et, qui sait, ils pourraient bien réussir! Dans beaucoup de milieux, on discute aussi, s'il n'y a pas lieu de songer à une répartition plus adéquate aux nécessités pré sentes des Départements ministériels. De» esprits qui n'ont rien de révolutionnaire, au contraire, se plaisent à croire que plusieurs Départements du temps de paix ne répondent plus, mais là aucunement, à ces nécessités.Ministère de la Justice — pour la Justice militaire qui, en somme, est sous la dépendance du Ministre de la Guerre, ou pour les quelques œuvres d'orphelins existant en France ? Ministère de l'Intérieur pour les quelques communes de la Belgique non occupée, dort, la plupart se iroyeft régies, à pei» g|ès en tout et pour tout, par les mêmes autorités militaires? Ministère des Sciences et Arts — pour les quelques cent écoles créées en France —et combien inutilement pour la plupart d'entre elles — depuis le début de la guerre ? Pour l'administration des quelques objets d'art de la collection Merghelynck ? I Ministère de l'Industrie et du Travail — alors que le principal de ses attributions est allé au ministère des Affaires Economiques et au nouveau ministère de reconstitution nationale? Ministère des Travaux publics et de l'Agriculture pour les travaux et la reconstitution agricole, qui doivent également dépendre plutôt des deux ministères précités? On pense fort bien que mieux vaudrait ne pas tarder à mettre chaque chose à sa place et chaque direction administrative . dans un ministère où elle aurait sa vraie situation. Le problème est fort simple à résoudre, pour autant qu'on le veuille faire sans s'attarder à des considérations de personnes. Or, il semble bien que les questions de personnes ne peuvent pius rien être aujourd'hui, et que seul le pays, et son avenir, doivent compter. Sortira-t-il quelque chose des études auxquelles on va se livrer? Souhaitons-le ar- 1 mm m, t » • • Des journaux ont annoncé que M. Van luwelaert avait été appelé au Havre par le Duvernement et qu'un portefeuille minis--iel (!) allait lui être offert ?!! Il l'aurait îme assuré à des amis !... Bisum teneatis amici! , Il est exact que M. Van Cauwelaert a été pelé au Hâvre par le Gouvernement ; lis il s'agit plutôt de demander a cet éminent parlementaire s'il va continuer à se complaire dans une attitude telle qu'on pourrait la croire favorable à l'action des activistes qui ont tenté — rari liantes — de se manifester de ce côté de la barre ou en Hollande.M. Van Cauwelaert doit se prononcer nettement et dire s'il entend faire les affaires des individus que la Belgique toute entière, à la suite des magistrats de Bru-. xelles, vient de renier solennellement ! Mais il n'a jamais été question d'offrir au très jeune député d'Anvers, qui a eu le grand Itort, comme son ami M. Vandeperre, de quitter la ville d'Anvers pour venir faire de la mauvaise propagande à l'arrière, un portefeuille quelconque, voire une place de membre du gouvernement sans portefeuille ! II n'y a, au sein du gouvernement belge aucun ministre qui, à notre connaissance, ait jamais imaginé de donner une prime Iaux députés qui ont quitté leur poste dans les conditions où s'est placé M. Van Cau* welaert. II y en a trop qui sont partis pour travailler au succès de la cause belge, à la diffusion de nos idées et de la bonne pro« pagande, pour que quiconque puisse songer fà féliciter M. Van Cauwelaert de la triste s besogne de division à laquelle il s'est H* vré ! Si, par hasard, le Gouvernement pouvait estimer qu'il nous manque encore quelques ministres, ce ne sera pas M. Van Cauwelaert qu'il ira quérir pour lui confier pareil ^poste ! ♦** .J. ' ii ' i i ww»iw»»'"1* ■n»»»».--''-'-!-''1—I*"""" " -Vp, Au cours des derniers incidents de 1$ crise de novembre-décembre, il a été en* tendu que M. Georges Lorand, notre éminent et sympathique confrère, serait incessamment appelé dans le collèges des mi* nisi. :s d'Etat. Ça nomination devait soriir, suivant la promesse que M. de Broqueville avait faite à plusieurs de ses collègues, avant la fia janvier. Il est probable que l'arrêté sortira incessamment. M. Lorand remplacera M. Louis Htiysman», le ministre d'Etat libéral décédé en 1916 et qui jusqu'ici n'avait pas de suc« cesseur. Or, on sait que l'opposition ne compte que trois ministre» d'Etat contre onze ministres d'Etat de droite. D'autre part, le par.i important par le nombre de ses mandataires que M. Lorand doit représenter n'a aucun de ses membres jusqu'ici au sein du gouvernement ( uand à M. Lorand lui-même, les iec-teu i des Nouvelles connaissent son action adi arable en Italie. Il partit pour là-bas en s* i abre 1914, et sans se soucier d'aucun quefeooque» il ail», par péninsule entière, porter, dans leur langue, la bonne parole aux Italiens. Sa parole généreuse et enflammée fit que le peuple d'Italie voua à la Belgique et aux Belges l'ardente sympathie qui, finalement, l'a amené dans le concert des Alliés. D'autre part, il est superflu de dire grand rôle que M. Lorand a joué dans la politique de notre pays; il serait superflu de vanter son admirable talent de journaliste, les qualités solides de sa magnifiqus érudition. Aussi sa place était-elle depui: longtemps marquée parmi les conseiller de la Couronne. Il apportera au Conseil des Ministres, avec ses connaissances approfondies de la politique mondiale, la très précieuse collaboration de ses relations personnelles avec tout ce qui compte p;>rml les personnalités qui sont à la tête des nations Alliées. Ministres français, le président Clemenceau en tête, anglais, italiens, espagnols, "portugais, tous sont en relations personnelles et suivies avec le futur ministre d'Etat. Les membres de l'Association de la Presse belge, dont il est un des fondateurs et dont il fut le président, salueront avec joia l'entrée de ce éminent et loyal confrère dans les conseils de la Couronne, VENK Grève, en Bourse de Bruxelles Le numéro de ce samedi du Financier felge de la Haye annonce que tous les agents lef change sérieux désertent jusqu'à nouvel irdre la Bourse de Bruxelles. Leur décision Drovient de ce qu'ils ne veulent pas se 'aire complices de l'officialisation de la bourse officieuse, mesure allemande destinée, à permettre sous le contrôle et l'impulsion d'un commissaire de Bourse, l'écoulé-ment des titres saisis par les Boches dans iles banques belges et appartenant à des sujets de pays ennemis à l'Allemagne ou à des Belges résidant hors de Belgique, i' Faut saluer l'attitude patriotique de ces gré* juristes d'un nouveau genre. 1 wvv ~ ? Les femmes déportées On énonce que Mme Reuter, dont la riari est secrétaire général des aciéries dft ongwy, a été emmenée comme otage en ^Allemagne, le 14 janvier en représailles des | bombardements aériens des usines, | Plusieurs dames de la région de Longwy ï! accompagnent Mme Reuter dans son dou-| loureux exil : Mmes Labbé, Roty et M'!e ' Thilley. Elles sont internées à Holzmindei*.'

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