Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1650 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 25 Août. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g15t728q58/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

5e Année — 'N° 1 et 2 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijihof,ïéléph.159 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Dimanche 25 et Lundi 26 août 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : . 1 florin par mois Hoilande- „ _ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 L'AUTRE OFFENSIVE Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur les chroniques que nous publions régulièrement depuis quelques temps dans notre numéro du dimanche sous la signature *** Elles émanent d'un de nos meilleurs patriotes et d'un des plus français parmi nos écrivains. Traitées d'un style souple et alerte, elles sont marquées au coii{ d'un solide bon sens et elles dissertent sur les grands événements de la guerre avec une clairvoyance rare et un jugement très averti. Elles constituent ainsi pour nous une contribution hebdomadaire infiniment précieuse, tant par son éloquence aisée que par son érudition sans prétention, et elles donnent à notre effort journalistique, si notoirement insuffisant encore, un cachet de distinction et de gravité, dont nous sommes extrêmement reconnaissants à notre fidèle collaborateur. * * * Des journaux allemands ont répondu au reproche que les pourparlers entre les deux empereurs au grand quartier général étaient demeurés secrets, que les alliés n'avaient pas, eux non plus, rendu publiques les séances de la conférence de Versailles. Ceci n'est pas tout à fait exact. Après la dernière conférence interalliée de Versailles, il a paru un long communiqué où les puissances de l'Entente, sans entrer évidemment dans aucun détail d'ordre militaire, ont expliqué pourquoi elles étaient obligées de poursuivre la guerre jusqu'à la victoire de leurs armes. Telle était la réponse à l'invitation des puissances centrales de prendre part aux pourparlers de Brest-Litovsk, la réponse au scandaleux traité de Brest-Litovsk lui-même par lequel l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie défièrent à la fois le bon sens et le droit. Et cette réponse était vraiment, comme on l'a fait observer' en Allemagne, une nouvelle déclaration de guerre, d'une guerre sans merci — non pas au peuple allemand, mais aux funestes conceptions du monde, à l'esprit de violence et de domination issu du peuple allemand. Y Hindenburg et Ludendorff riaient sous cape. Pour eux l'Entente était tombée dans le piège. Ils appréhendaient de traiter avec elle, c'est-à-dire de donner pour recevoir. Ils préméditaient au contraire de prendre sans rien donner du tout et d'imposer par les armes aux puissances occidentales ce traité de Brest-Litovsk, auquel elles n'avaient pas voulu collaborer. Le 21 mars, en présence de S. M. l'Empereur et Roi, ils déclenchaient l'offensive. Mais, au bout de trois mois de ruées brutales, qu'au prix de douloureux sacrifices en terrain les armées de Foch parvinrent chaque fois à enrayer, l'enthousiasme de ces partisans de la guerre fraîche et joyeuse se refroidit. Des signes se manifestèrent où l'on reconnut qu'Hin-denburg et Ludendorff commençaient de regretter l'attitude de la conférence interalliée de Versailles qui avait précédé l'offensive du 21 mars. Le ton des discours de l'empereur changeait. Celui des discours de M. de Kuhlmann se modifiait même trop, et ce diplomate, par une singulière perversion du sens de son métier, usa de la parole, non plus pour déguiser sa pensée, mais pour l'exprimer toute nue. Hindenburg et Ludendorff avaient demandé à Kuhlmann d'effectuer un retour en arrière, de l'adresse mais pas ee zèle. Et c'est le zèle, que Talley-rand recommandait d'éviter avant touf, qui a perdu M. de Kuhlmann. Mais aujourd'hui que les lieutenants de Ludendorff, les von Boghn, les Hutier, les Marwitz, les Below, mettent à battre en retraite un zèle que les poilus de Mangin activent à grands coups de bottes dans le bas du dos, on commence à regretter au grand quartier général allemand le départ de M. de Kuhlmann. Il s'agit, en iffet, l'offensive militaire de Hindenburg iyant fait faillite, de préparer l'offensive 1 de paix dont le principe a été décidé dans l'entrevue des deux empereurs. Et j Puisqu'il a plu à des journaux boches de 1 'aire un parallèle entre la conférence in- 1 teralliée de Versailles et cette entrevue, < "ous pourrons sans crainte de nous trom- 1 Per beaucoup, dira que ce qui les distin- : Sue l'une de l'autre c'est que si la pre- 1 ®ière constituait véritablement une dé- 1 claration de guerre à l'Allemagne, la se- < conde ne vise que la paix. ; Mettons-nous en garde, tout de suite, contre l'apparence des mots et ne considérons que la réalité. Quand les al- disent : guerre, ils ont en vue un < jy°yen, le seul possible, pour atteindre 1 'avènement d'une paix juste et durable, f Quand les Centraux parlent de paix, ils f |aut comprendre qu'ils n'ont pas réussi ^ atteindre leurs détestables buts et qu'ils t pendent, au nom du Droit et de la Jus-1Ce qu'eux-mêmes répudient mais dont es puissances de l'Entente se récla- ( d'être traités avec des égards ( Qes ménagements. Or le successeur de c M. de Kiihlmann, M. l'amiral de Hinize, a assez mal débuté dans ce sens avec son discours de bienvenue à l'ex-khédive et ses déclarations au club Germano-Irlan-. ;<ic chargé un autre minis-{ « la nouvelle campagne, le ' aux colonies. récentes déclarations dé A d'avoir encore des c*. * , M. Soif pourrait êt /; plus ministre après k m ■ >if se rebiffe. Il plaide i a plaide pour son pays. aèse qui lui fournit des 'olonies allemandes ap-ement à l'Allemagne ; h >s lui rendre. On pour rait, par exemple, demander là-dessus l'avis des Herreros, s'il en reste. M. Soif doit être convaincu qu'il n'en reste plus, ce qui donne à ses déclarations un ton de grande conviction. Après quoi, abordant les grands problèmes de la guerre, il oppose la pacifique Allemagne à la belliqueuse Angleterre et intervertit avec une adresse qui ressemble presque à de la bonne foi les rôles de la victime et du bourreau. Mais le discours de M. Soif se trouve écrit en plus clair et en plus court, dans la fable du Loup et de l'Agneau de La Fontaine. Tous les petits enfants la connaissent et il est inutile d'insister. Mais flanquez un commis-voyageur boche à la porte et il reviendra par la fenêtre. M. Soif insistera; M. de Hertling viendra à la rescousse de M. Soif et peut-être l'empereur lui-même donnera-t-il un coup de main à M. de Hertling. Des organismes pacifiques en pays neutre se laisseront peut-être troubler par cette musique. Les Alliés point. Et ce n'est ni M. Wilson, ni M. Lloyd George, ni M. Clemenceau qui répondra en leur nom; c'est le maréchal Foch, l'homme qui ne pari » pas mais qui agit. Et on peut s'attendre à ce que la réponse soit bonne. , T E3 Une inter, iew de M. Clemenceau MADRID. — El Sol publie une longue et intéressante interview qui fut accordée à son collaborateur, M. Manuel Azmar, par M. Clemenceau, président du Conseil français. Cette interview fut prise lors de la dernière bataille de la Marne. " Cette bataille, qui se livra avec tant de succès, a dit M. Clemenceau, est une magnifique victoire. Notre état-major, merveilleusement préparé, a su choisir le moment opportun pour tomber sur l'ennemi. Le plan fut admirable et l'honneur de sa conception en revient au général Foch, de même que l'honneur de sa réalisation en revient au général Pétain, qui fut un très remarquable exécutant des plans arrêtés. Tous les préparatifs avaient été faits dans le plus grand secret. Je puis vous assurer que la veille du jour fixé pour la contre-offensive du général Mangin, j'étais la seule personne qui, à Paris,, connût le projet du général Foch,,. La conversation roula ensuite sur les Américains dont M. Clemenceau fit un éloge enthousiaste. Puis il parla des soldats français. C'est étreint par l'émotion que M. Clemenceau évoqua ces hommes dominés par un esprit fait d'enthousiasme et de confiance et dont le moral ne fut jamais si élevé. " Les soldats de France, dit-il, méritent l'admiration du monde, comme ils la méritèrent toujours, mais aujourd'hui plus que jamais. Je les ai vus, jour par jour* en ces dernières batailles qui obligèrent notre armée à céder des parcelles des glorieuses terres françaises. J'ai admiré leur sénérité, leur confiance en la victoire, leur abnégation, leur amour de la France en faveur de laquelle ils demandaient à tous moments une victoire complète et au service de laquelle ils mettaient leur vie sans réserve. Je viens de les voir à l'heure de la victoire. Ils n'ont rien perdu de la grave sérénité qui les fit si grands aux yeux de l'humanité toute entière. „ M. Clemenceau conclut : . " La signification de cette bataille ? Qu'il vous suffise de savoir que la politique militaire actuelle, qui a, produit de si merveilleux résultats, va continuer sans faiblir, résolument. „ " Jusqu'à la victoire définitive ? „ interrogea M. Aznart. " Jusqu'à la victoire définitive, qui est en très bon chemin, répondit M. Clemen- ; ceau. Dites-le en mon nom à nos amis , d'Espagne. „ Notre 5e année Notre journal est entré hier dans sa cinquième année. C'est un anniversaire banal s'il en fût, que nous ne songerions même pas en temps ordinaires, à saluer du moindre commentaire. Mais en temps de gue, - erv^xil, c'est quelque chose que dv ' ans pleins dans la lutte, le dire, pour la victoire te ■ le bon combat quotidien cl son que versent inlassablemen I .nés ennemies dans lr- conscience ? ns qui ne se bat- k:.>' i I ~ Il. pas plus fiers que ce»;- ;; S9P o.r savons mieux que perst, otre oeuvre a de la cunes |Pf actions. Elle est née dans des co Atrêmements défavorables, en vede s les lignes ennemies, dans un coin un promontoire de terre libre au milieu de l'affreuse et croissante désolation des pays occupés. Cette année, notre journal à subi une crise grave de transplantation, où il a bien failli périr ! Le voilà debout pourtant, le vent en poupe, plus fort, plus ferme, plus résolu que jamais ! Nous vivons, nous résistons, nous tenons envers et contre tout. Et c'est là notre joie en ce jour. Notre moral n'a pas fléchi, notre ligne de conduite n'a pas varié : nous sommes comme toujours, et plus que jamais, sûrs du triomphe de la bonne cause et de la délivrance des opprimés de tous les pays à commencer par le notre qui a souffert — et rudement ! — le premier aussi. Nous attendons et nous aidons à attendre. C'est là l'essentiel de notre rôle. Nos lecteurs nous montrent une fidélité dont nous sommes véritablement émerveillés. Nos amis nous soutiennent avec une constance qui nous va droit au cœur. Notre personnel est animé d'un dévouement incomparable et nos collaborateurs montrent une ardeur ru travail qui nous émeut chaque jour davantage dans la tranchée laborieuse où, côte à côte et la main dans la main, nous allons du matin au soir —et du sois . ; matin souvent — de notre plus vigoureux effort, sus à l'ennemi. Tous, au seuil de cette 5e année de lutte infatigable, méritent ce public hommage de notre reconnaissance la plus vive et de nos sympathies les plus sincères.Nous savons que le secret de notre succès est dans la pureté de nos intentions, la simplicité, la candeur dirions-nous volontiers de nos aspirations. Nous ne connaissons aucune politique, nous ignorons les partis. Notre seul intérêt est celui de la Patrie, que nous aimons pardessus tout et dont les malheurs, l'héroïsme et la gloire légitiment et commandent toutes les abnégations. Nous sommes Belges et rien que Belges — Belges d'abord !... — mais à fond et de toute notre âme. La guerre a projeté, dès les premiers jours, sur notre horizon, des lueurs qui nous ont transfigurés. Elles, nous ont tracé, en caractères fulgurants, notre devoir de civisme et de patriotisme. Nous y voulons rester fidèles, quoi qu'il arrive, dans la tristesse comme dans la joie, dans la guerre comme dans la paix, en toute franchise et en toute loyauté, sans l'ombre jamais d'aucune arrière-pensée, parce qu'en conscience quand on a vu les hommes de son temps si grands à la fois et si petits, on trouve d'instinct la ligne droite "devant soi et l'on se sent prémuni contre toutes les défaillances. François OLYFF. P. S. — Nous avons publié cette semaine une note venue du Havre, sur l'Art belge en exil. Cette note était lamentablement insuffisante. Nous avons dû y ajouter les noms de plusieurs artistes notoires, à commencer par notre grand Auguste Donnay. Nous recevons à ce propos une lettre de notre ami,, l'excellent peintre et caricaturiste J.-M. Can-neel, soldat belge interné, nous apprenant fort aimablement qu'il a pris part à toutes les expositions organisées en Norvège, par M. de Gerlache, où il a vendu plusieurs toiles. Nous nous empressons de lui donner acte de cette rectification et nous le faisons d'autant plus volontiers que Canneel est un de ceux précisément qui se sont spécialisés et que l'on remarque partout où ils exposent. — P. 0. a jA PRESSE ENNEMIE Les déportés belges manifestent, en Allemagne, leur haine de l'oppresseur Sous le titre : « Arrogance belge », le journal « Kleine Presse» de Fransfort s/M., publie l'information ci-après traduite dans son numéro du 3 juillet 1918 : « Zweibrucken, 2 juillet. — Dans la « Din-glerschen Maschinenfabrik » les ouvriers de Belgique y occupés salissent les parois d'inscriptions hostiles aux Allemands. Un beau jour on a pu lire : « A bas les boches ». Comme meneur, le monteur Loyiis Lechien fut dénoncé. Le tribunal l'a condamné à trois mois de prison. » * Les Britanniques attaquent avec succès au S. et au N. de la Somme sur un front de 50 à 60 kilomètres Ils occupent de nombreux villages et font plusieurs milliers de prisonniers LES FR&MÇMS OifIT TRAVERSÉ LU SJIWETTE « es ♦ L'avance anglaise LONDRES, 23. — Reuter officiel matin : La bataille continue sur tout le front de Lihons à la Cojeul. Nous progressons sur' nombre de points. Nous avons repoussé deux contre-attaques pendant la nuit près de la ferme de Dailleycourt, à l'est de Beaucourt. A l'E. de Le Touret, au N. 0. de Neuf-Berquin et à l'E. d'Outtersteene, nous •avons un peu avancé nos lignes. Une attaque locale ennemie au N. 0. de Bailleul a échoué devant nos positions.Au S. de la Somme les Anglais occupent Herbeville, Chuignes, Chevignolles, Somiecourt, Er-villers, Hamelincourt, Boyelles et Boiry-Becquevilie— Au N. de la Somme, ils occupent Achiet-ie-Grand, Bihucourt, etc. LONDRES, 23. — Reuter officiel soir : Dans la journée, nos troupes ont effectué avec succès des attaques violentes sur un front de plus de 35 milles de Lihon à Mercatel. Le matin à 4 h. 45 des troupes anglaises, écossaises et australiennes ont attaqué au S. de la Somme. Elles ont pris Herbeville, Chuignes et Chevignolles ainsi que les bois entre ces villages et le bois entre Chevignolles et la Somme. En avançant sur une profondeur de 2 milles, nos troupes ont tué beaucoup d'Allemands et ont fait un grand nombre de prisonniers. Dix minutes plus tard des troupes anglaises, écossaisas et des bataillons de la garde ont attaqué sur l'aile gauche du champ de bataille et ont pris Somiecourt, Erviller s,, Hamelincourt, Boyelles et Boiry-Becqueville, en faisant beaucoup de prisonniers" Pendant la journée nous avons progressé à l'E. de ces villages. Dans l'entretemps, au centre et sur l'aile droite, des divisions anglaises et galloises attaquaient les positions ennemies à l'E. de l'Ancre, du S.-E. d'Albert jusqu'au S. de Grancourt. A 11 h. du matin environ nos troupes amorçaient l'attaque sur la partie gauche du centre du front, le long du chemin de fer au N. de Grandcourt et elles s'emparaient d'Achiet-le-Grand, Bihucourt et des collines qui dominent Irles. Les attaques ont été continuées l'après-midi. Nous avons fait dans la journée plusieurs milliers de prisonniers tout en infligeant d'énormes pertes à l'ennemi. L'avance française PARIS, 23. — Havas officiel 2 h. : Pendant la nuit, un violent bombardement a sévi entre la région de Beu-vraignes et l'Oise particulièrement dans les secteurs de Plémont-Passel et de Chiry-Ourscamp. Nos troupes tiennent la rive S. de l'Oise et l'Ailette depuis Sempigny jusqu'à la ligne de chemin de fer de Coucy-le-Châ-teau.A l'E. de Selens, nos troupes ont étendu leurs lignes jusqu'aux approches de Coucy et de Pont St-Mard. Nuit calme sur le reste du front. Les Français passent la Divette PARIS, 23. — Havas offic. 11 h. soir : Entre la Matz et l'Oise, action violente de l'artillerie pendant le jour. Nos troupes ont passé la Divette dans la région d'Evricourt (à l'E de Soissons). Entre l'Ailette et l'Aisne nous avons continué notre avance à l'E. de Bagneux et à l'O. de Crécy-au-Pont. Journée calme sur le reste du front. Berlin continue à ergoter et à s'emberlificoter BERLIN, 23. — Hier, les Anglais ont continué avec de grandes forces l'attaque commencée le 21 août au N. de l'Ancre et l'ont étendue jusqu'à la Somme à l'exception du front de l'Ancre au N. d'Albert. La tentative de percée a complètement échoué ; l'ennemi a subi une lourde défaite. Au N.-O. de Bapaume, des troupes prussiennes, saxonnes et bavaroises ont prévenu une attaque ennemie en atta quant elle-même entre Moyenneville et Miraumont. Elles ont refoulé l'ennemi par endroits sur un profondeur de 2 km. ; par suite, les attaques ennemies préparées pour la matinée ont été empêchées. L'ennemi a encore attaqué dans la direction Puisieux-Beaumont-Hamel. Partout il a été repoussé. Entre Albert et la Somme, l'ennemi a attaqué après une violente préparation d'artillerie, et a pu dépasser momentanément la route Albert-Bray. D'énergiques contre-attaques l'ont rejeté sur ses positions de départ. Entre la Somme et l'Oise, journée calme en général. Entre l'Oise et l'Aisne, nous avons retiré, sans être inquiétés par l'ennemi, nos lignes derrière l'Ailette. Nos détachements restés sur la rive gauche de l'Ailette ont évité les attaques ennemies entre Manicamps et Pont Saint Mard. Des attaques partielles ennemies entre l'Ailette et l'Aisne ont échoué sous notre feu et nos contre-attaques. '* BERLIN, 23. — Wolff officiel soir : Nouvelles attaques anglaises au N.-O. de Bapaume près d'Albert et au S. de la Somme. Des contre-attaques sont en train. Violent combat d'artillerie entre. l'Ailette et l'Aisne. Les Anglais ont atteint tous leurs objectifs , LONDRES, 23. — Reuter : L'armée de Rawlinson a atteint tous ses objectifs. L'armée de Bying a pris Gomiecourt et fait 500 prisonniers en divers autres endroits. Maintenant elle avance au S.-E, de Gomiecourt et se trouve devant le chemin de fer Albert-Bapaume-Cambrai. L'a^iîiée du général Mangin LONDRES, 22. — Reuter : Le correspondant de Reuter au front français annonce que l'avance du général Mangin s'est prononcée avec une grande rapidité. 11 est difficile de donner avec précision la ligne du front actuel, car nous sommes dans une guerre de mouvement. Nos troupes sont précédées de patrouilles qui restent en contact avec l'ennemi. La cavalerie avance en terrain découvert; on la voit partir au galop ; arrivée en terrain douteux, elle sait se servir de tous les abris naturels et continue sa marche en détachement de reconnaissance. L'aspect des tanks n'est pas moins pittoresque ; ils sont noirs de poussière et couverts d'huile, tels des nègres. Les batteries viennent tout de suite après les tanks et prennent position. Les cojonnes de réserve suivent également et les munitions sont apportées au galop. Ce qui frappe le plus est dans l'entretemps l'action des avions intimement combinée avec celle des troupes. D'innombrables avions français mitraillent les Allemands de toutes les manières. Un prisonnier allemand a déclaré : "Le diable lui-même ne saurait où se cacher „. Nous avons porté à nos ennemis un coup d'autant plus meurtrier qu'ils ont accepté le combat en cet endroit et qu'ils comptaient pouvoir résister à notre poussée. Ils reculent maintenant en désordre. Au front américain WASHINGTON, 23. — Reuter: On mande du quartier général américain que l'ennemi éprouve les effets de nos bombardements répétés. Il oppose moins de résistance à notre aviation car il a besoin de ses avions ailleurs. Nos avions appuient avec succès notre artillerie et tiennent sous leur feu' ininterrompu les ponts de l'Aisne et les routes qui y conduisent. Tous les approvisionnements destinés aux troupes allemandes au S. de l'Aisne doivent passer tous les jours ces ponts qui sont tous d'excellents points de mire pour nos avions et dont quelques-uns sont rendus presque inutilisables par notre feu. La chaleur étouffante a poussé beaucoup d'Allemands épuisés à se rendre. Ils disent qu'ils ne peuvent plus dormir à cause du bombardement continu et que notre feu contrarie beaucoup leur ravitaillement.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes