Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1802 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 05 Septembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9882j69f58/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

5e Année — N" 12 Rédaction i Adiïiiiiistratioi Turfmarkt 31 &31a La Hays—Téléph.21( Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vpijthof, TéJsph.15 à Fiessir.gua : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal beige fondé â Maestricht en août 1914 Jeudi 5 Sept. 1918 5 «seuls B© as Biné5*0 ABONNEMENTS : ., 1 florin par mois hollande: _ • >2.50 fi. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 G. en 4e page Réclames permanentes à forfait LA BONNE MANIÈRE vy J'ai sous les yeux de nombreux journaux allemands où il est question beaucoup plus encore des bombardements aériens que des offensives victorieuses du maréchal Foch. Décidément, il ne s'habituent pas aux raids aériens, les Boches. Cela ne va pas à leur tempérament. Et quand la discipline n'y est pas, c'est-à-dire quand on les prend, chez eux, dans le civil, ces matamores et ces mangeurs d'Europe ont des âmes de froussards qui se présentent sous des aspects fort peu reluisants. Il faut reconnaître d'ailleurs qu'ils vont bien les aviateurs anglais. 11 ne se passe pas de semaine, pas de jour qu'ils ne signalent leur dévorante activité par de I nouveaux exploits et chaque fois les résultats sont calamiteux pour nos ennemis. Ah ! on leur rend là, copieusement, la monnaie de leur pièce. La revue allemande die Woche publie un article racontant comment une ville du Palatinat fut bombardée trois fois dans le courant de la même journée, par des aviateurs britanniques. L'auteur en est le capitaine d'artillerie qui commandait les batteries chargées de la défense de la cité contre les avions ennemis. Il décril d'abord comment, se trouvant à son premier déjeûner, le téléphone lui apporta la nouvelle qu'une escadrille se dirigeait sui la ville : " Alarme ! Alarme ! Aviateurs ennemis venant du front! Direction de X... — Faites donner les mortiers! „ répond l'officier, qui se rend aussitôt à son poste de commandement. Les mortiers sont les engins chargés dans la plupart des villes allemandes d'avertir les populations d« l'imminence d'un raid aérien. Le capitaim allemande poursuit le récit en ces termes Déjà les canons de notre artillerie commencent à tirer. Une escadrille d'avions ennemi: s'avance à très grande hauteur. Elle est dispersée par nos projectiles, mais chaqus ma-j chine poursuit néanmoins sa course vers 1; ville. Et puis un bruit caractéristique, ur I sifflement comme si de', gros oiseaux de proii l fendaient l'air et krack! krack! deux, trois I fois plus hautes que les maisons, les colonne: F de fumée des bombes qui exploient monten' vers le ciel. Il semble que toute la ville vt être détruite. L'artillerie de défense tire cependant comme une enragée, tandis que no: aviateurs tentent désespérément d'atteindrf l'énorme altitude à laquelle se tiennent leur: adversaires. Mais, comme toute l'affaire si déroule en quelques instants et que les avia teurs ennemis ne restent pas une minute d plus qu'il n'est nécessaire au-dessus de l'en droit attaqué, les nôtres ne peuvent que, s mettre à leur poursuite. Pendant ce temps les pompiers traversent les rues à toute vitess pour éteindre les incendies, et des détache ments de troupes et de soldats sanitaire s'empressent d'aller relever dans les maison en ruines les morts et les blessés. La seconde et la troisième attaqui eurent lieu quelques heures plus tard L'officier les décrit comme suit : Au début de l'après-midi, je suis en traii d'écrire un rapport sur l'attaque de la matinée, lorsque de nouveau l'approche d'aviateur ennemis est signalée. Je fais de nouveau reten tir les mortiers, et quelques minutes aprè nos canons de défense reprennent leur tir. Di nouveau l'escadrille ennemie est dispersée mais ses avions, en une course d'une folli audace, survolent encore une fois la ville ei jetant des bombes de gros ealibre. De nou veau nos aviateurs s'efforcent de rejoindre le assaillants, qui se tiennent à une altitud très élevée, et, pendant qu'ils sont occupés cette poursuite, une nouvelle et troisièm escadrille s'approche encore. Nos canons anfl aériens la prennent à son tour sous leur feu mais en vain, et, de nouveau, la ville es bombardée avec d'énormes projectiles qn causent encore des victimes... L'alerte dan la ville ne cessa que le soir, car, jusqu'à c moment, la répétition de ce « tour de coquin que nous jouait l'ennemi restait encore dan le domaine des possibilités. Ce fut une trist journée! Pauvre ville! Le grand-duc de Hesse a adressé a maire de Darmstadt une lettre de condc éances dans laquelle il dit qu'il a pu s rendre compte sur place de l'étendue de pertes causées à la ville par le raid de aviateurs ennemis le 16 août. D'après un dépêche de Darmstadt, les bombes d'avion ont tué 4 personnes et en ont blessé plu sieurs. Une dépêche de Berlin donne la rela tion suivante dtf récent raid aérien su Francfort : Le 12 août, vers 9 heures du matin, 1 [ fille ouverte de Francfort-sur-Mein a été at taquéa par un certain nombre d'aviateurs en nemi*. Le service antiaérien les avait préve nus et avait averti à temps les points mena [ eés, ce qui permit aux escadrilles de chass d'engager le combat avec l'ennemi déjà l'aller. Une partie des aviateurs furent refou : lés et deux appareils furent abattus. Le rest | de l'ennemi, lorsqu'il s'approcha de ia ville i fut pris sous le feu des formations de défens j de sorte qu'il ne put jeter ses bombes ave I précision, Il lança au petit bonheur un cer I tain nombre de projectiles sur la ville. A côt I des dommages matériels, il y a malheureuse I ment à déplorer dix morts et onze blessés. , « Voici d'autr-e part quelques lettres écrites d'Allemagne trouvées sur des prisonniers etjrapportant l'impression causée par les bombardements aériens des villes allemandes : Nous n'avons pas un moment de tranqui-lité. Les avions ennemis viennent presque toutes les nuits. La ^semaiiïe dernière, à Cologne. ils sont venus'%'n plein jour. Us ont fait beaucoup de dégâts. Une bombe est tombée dans la Grande-Rue sur un tramway. Il y a eu beaucoup de tués et de blessés. Quelques jours après, les avions étaient encore là. Il y a enoore eu beaucoup de victimes. Mulheim-Buhr, 22 mai 1918. On est devenu un peu plus prudent depuis l'attaque de Cologne par les avions qui a eu lieu le samedi de la Pentecôte et qui a fait bien des victimes : 55 morts, ainsi que 85 blessés. D'ici, on entendait le ronflement des moteurs, mais on ne voyait aucun avion, parce qu'ils volaient à une très grande hauteur. Chez Thyssen, les gens ont dû se réfugier dails les abris construits à cet effet. Mais, Dieu merci, nous avons été épargnés cette fois encore ; pourtant, je crois que ce n'est qu'une affaire de temps et que notre tour viendra aussi, car l'ennemi a sûrement repéré depuis longtemps déjà les grandes usines d'ici. Oggersheim, 20 juillet 1918. Depuis la pleine lune, toutes les nuits, les avions nous rendent visite ; nous avons bien des souffrances à endurer. Quand viendra donc l'heure où on pourra se dire : maintenant, c'est la paix ? Quev n'avons-nous pas à subir, pauvres gens que nous sommes ! La famine, le chagrin, les soucis. Papa et moi nous avons été malades ; nous avons eu la grippe espa; ' gnole : c'est ainsi qu'on l'appelle, mais ce ' n'est en réalité qu'une conséquence de la sous-; alimentation. ; Comme on le voit, la vie n'est pas rose en Allemagne depuis quelques temps. Les j bougres sont touchés enfin directement à un endroit sensible. Les aviateurs britanniques nous ont rendu l'immense service i de transporter la guerre en Allemagne, 1 faisant mentir les solennelles affirmations ' si souvent ressassées par l'état-major et ; et vantant aux populations allemandes le bonheur de ceux qui font la guerre en pays ennemis, en dehors de leur propre territoire. s Or, les Anglais vont intensifier consi-: dérablement encore leurs attaques par la s voie des airs. Il s'est créé, en effet, ré-5 cemment en Crande-Bretagne, un corps " d'aviation The independent Flying Corps 3 —I. F. C. — totalement indépendant du " reste de l'armée. Le général qui dirige ce corps d'élite ne relève de per-l sonne, pas même du maréchal Haig, pas même du maréchal Foch. Il commande 3 chez lui en souverain maître. Il arrange s sa " propagande „ comme il l'entend, sous sa seule et entière responsabilité. Ses ; attributions se résument en ces seuls mots : . les bombardements en Allemagne. 11 n'a rien à faire d'autre, rien à voir avec la i guerre proprement dite. Penché sur ses ■ cartes, entourés des renseignements qui 3 lui viennent à t©ute heure de .toutes parts, ■ il ordonne nuit et jour les raids qui lui 3 paraissent les plus nécessaires et, enmê-3 me temps, les plus utiles, les plus sus-j ceptibles d'aider la guerre. Car, vous le [ pensez bien, ce général a autre chose à . faire que de chercher uniquement à ter-3 roriser le pays des Teutons. Ce sont les 3 usines qu'il vise surtout, les gares, les i nœuds de chemins de fer et l'on m'assure 9 — vous le croirez volontiers — qu'il esi " sans pitié pour ces objectifs. ' L' I. F. C. dispose à ce jour de quelque i 1500 aviateurs, tous spécialement entrai-s nés aux raids à longue distance et dispo-e sant eux-mêmes d'un appareil spécial di » bombardemerjJ. Ces avions, munis de puis-s • sants moteurs, dépassent en rapidité 1; e plupart de leurs adversaires allemands e peuvent atteindre en un temps extraor u dinairement court des altitudes allant jus - que 6,000 mètres. Ils sont ainsi admira e blement armés pour l'attaque et pour 1; s défense. Les canons anti-aériens sont san: s action contre eux et les appareils qui S' e risquent à leur faire la chasse n'en mè s nent ordinairement pas large. Il suffit pou - s'en convaincre de voir comme il estrar que des avions anglais soient abattus ai cours de leurs raids quotidiens en Aile r magne, raids qui sont fréquemment en trepris par des escadrilles de 100, 20C a 300 appareils. L'armement du nouvel avion de bom bombardement anglais répond parfaitemen aussi à sa destination. Outre ce que nou e appellerons les bombes ordinaires don ^ l'action peut être si terrible déjà, le: grands biplans emportent chacun uni e bombe contenant 900 kg. d'un explosi très puissant dont l'effet destructif est formi # dable et se fait sentir dans un rayon d'ui e kilomètre autour du point de chute. Il si j conçoit dès lors parfaitement que le: " Boches qui ont assisté, même de loin, ; l'explosion d'une de ces machines inferna AU JOUR LE JOUR Mardi. — La mort subite de Georges Lorand provoquera IffL partout, en Belgique et hors ^ de Belgique, des sentiments de sincère regret. Mourir en exil, c'est mourir deux fois ; et, ayant vu le crime, de mourir sans voir le châtiment consommé, doit être atroce. Sans doute, Lorand, au moment de fermer les yeux, aura vu se lever l'aurore radieuse des jours de victoire et de réparation. Mais il eut fallu encore que ce fidèle ouvrier du droit assistât au triomphe qui s'annonce incomparable et prochain. C'eût été juste. Car Lorand aussi, aura été un des utiles collaborateurs de la victoire. Et à la rentrée, nous ne le retrouverons plus, ce puissant gaillard, si vivant, si bruyant, si cordial dans ses amitiés, si i véhément ses dans haines. C'était un type, un type exceptionnel au Parlement belge. Sans être doué magnifiquement, — ii avait une mauvaise voix — il faisait toujours grand effet lorsqu'il lui plaisait de traiter un sujet qui lui tenait à cœur. Il était anticlérical, farouchement, et ii a fait aux gouvernements catholiques qui se sont succédés pendant vingt ans à Bruxelles une -guerre sans merci. Il bouillait toujours d'indignation et c'est peut-être ce surcroit de vie secrète qu'on appelle le 1 tempérament, qui l'empêcha de se faire la situation à laquelle il tendait. Il était un - peu trop explosif pour l'atmosphère du Parlement de Bruxelles. Sa convic-[ tion était toujours profonde, ce qui est 1 excellent, et toujours vengeresse, ce qui quelquefois est gênant. Il n'avait aucune s habileté, dans Ife mauvais sens du mot. Il méprisait les moyens soi-disant petits, et, élu du parti radical, il était radical jusqu'à , la gauche, jusqu'à l'extrême gauche ! Mais, | parfois, c'était un rude jouteur, à certains | jours, un debater remarquable. Il était vif, . net, tranchant. Il était parfois terrible, et on le savait sincère, honnête et complètement dénué d'ambition personnelle. La ■ seule <chose qui lui tint à cœur, c'est le [ triomphe de la vérité, du droit, de la justice. Politiquement, c'était le plus honnête homme du monde. La guerre lui donna l'occasion de servir une fois de plus la Belgique. Comme tous les autres Belges, il oublia instantanément les querelles de parti et les disputes de boutique. Il oublia, lui qui y pensait toujours, ses ennemis cléricaux, et se mit à la disposition du gouvernement catholique qu'il détestait mais qui représentait, aux yeux du monde, la Belgique meurtrie et souillée. Et il partit Avec son ami Destrée, à qui l'unissail une vieille et fraternelle tendresse, il fui en Italie, où il dénonça les horreurs commises par l'Allemagne impériale et casquée. Il fut en France, il fut en Angleterre. Partout, il parlait, il rugissait, i tonnait. Et partout, il emportait les convictions et faisait battre les cœurs. Rarement plus profonde conviction a été mise au service d'une plus grande cause. Et voilà qu'il tombe lui au*ssi, avant la fin de la tragédie, qu'il meurt d'une maladie de cœur qui le terrasse en quelques minutes, sans agonie, sans souffrance sans douloureux passage de la vie à h mort. Lorand qui avait le cœur le plus sensible et le plus tumultueux du monde devait mourrir ainsi, et sa mort si attristante qu'elle soit, est encore une beik mort. Il laisse un bon exemple de droi-{ ture, de désintéressement et de conscience Il laisse derrière lui un large et util< , sillon et la Belgique perd en lui un fils 1 dévoué, un défenseur ardent et passionné . Lorsque, la guerre finie, et Bruxelie: c enfin délivré, nous rentrerons au Palai: I de la Nation, nous reverrons avec émo a tion la place que pendant tant d'année: t Georges Lorand occupa, et d'où si sou _ vent s'élevèrent ses puissantes protésta _ tions. Non loin de là, siégeait le doux e _ sensible Royer, et' tout près aussi le vé a jiérable Fléchet, le héros de Warsage.. s Tous trois sont morts, morts en exil. 11 e Manqueront à l'appel, au retour. Mai _ leur souvenir planera longtemps sur cett r Chambre où leurs voix fraternelles reten e tirent si souvent pour la défense du droi u et de l'égalité. — R. F. les, en aient la terreur chevillée dans 1 corps jusqu'à la fin de leur jour. " N'avions-nous pas raison de dire qu l'Independent Flying Corps — appelé auss , Independent Air al Foi ce — I. A. F. — inauguré, en matière de représailles su ® les villes allemandes, la bonne manière' if François OLYFF. n 1 Q ^ ^ Les Anglais à Lens à LONDRES, 2. - Vaz Dias : Les An _ glais ont pris Lens. LES ANGLAIS A QUÉANT ET A LENS lins brèche de 11 km. dans la lipe Hindenburg 11,000 prisonniers -- l'avance vers Cambrai continue 15/ 65* (S/ <2/ \SJ c. Cv lï/ A* <£2) •SJ A* tQ>(Ï» i Les Français franchissent la Somme au-delà de Nesie et font 1,400 prisonniers Slomhpeux succès en itwssie ©t Sibérie Les Français passent la Somme à Epenancourt PARIS, 3. — Havas officiel 2 h. : Pendant la nuit, violente action d'artillerie sur 12 front de la Somme et entre l'Oise et l'Aisne. Des attaques ennemies dans la région de la Vesle et dans les Vosges n'ont eu aucun résultat. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 3. — Havas officiel 11 h. soir : Nos troupes d'infanterie ont passé la Somme près d'Epenancourt. Plus au S. elles ont pris pied dans le village de Geuvry à l'E. du canal du N. et fait 200 prisonniers. A l'E. de Noyon, elles ont effectué de nouveaux progrès dans les faubourgs de Salency. L'action de de l'artillerie continuera être intense dans toute cette région. Au cours des combats d'hier entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons fait 1200 prisonniers. Une attaque allemande dans le secteur de Violu a échoué. Les Allemands battent en retraite sur tout le front LONDRES, 3. — Reuter offic. matin : Nos opérations d'hier au S. de la Scarpe ont été couronnées d'un succès complet. Les Allemands ont subi une lourde défaite sur leur ligne de défense préparée Drocourt-Quéant et ont dû ce matin se retirer sur tout le front. Dans la journée d'hier, nous avons fait environ 10,000 prisonniers et nous avons infligé à l'ennemi les plus lourdes pertes. "Nos troupes continuent à avancer et on annonce la prise de P r o ifv i 11 e, D o i-g n i e s, B e r t i n c o u r t. Les troupes canadiennes ont montré leur vaillance et leurs capacités hier en enfonçant la ligne Drocourt-Quéant que les Allemands avaient soigneusement fortifiée pendant 18 mois et qui formait un obstacle énorme pourvu de tous les moyens de défense de la technique moderne. L'ennemi y avait massé ses forces dans une telle mesure qu'on n'a pas compté moins de 11 divisions ennemies sur un front de 8,000 yards. Cette organisation redoutable n'a pas fait peur aux Canadiens et, admirablement secondés par les Anglais à leur flanc gauche, ils ont exécuté tous nos plans. f Au S. du corps canadien, les troupes anglaises, écossaises et de marine du; 17e corps sous les ordres du lieutenant-gé-néral Sjr Ch. Ferguson ont montré leur vaillance en brisant la liaison Drocourt-Quéant et la ligne Hindenburg. La défense -a été violente en cet endroit mais les Anglais l'ont brisée ; ils ont cerné Quéant par le N. et cette charnière importante est tombée la nuit en nos mains. Les tanks ont à nouveau contribué beaucoup au succès de ces opérations, Les Américains capturent 572 prisonniers, 2 canons et 78 mitrailleuses PARIS, 3. — Reuter officiel américain : Au N. de l'Aisne nos troupes continuent toujours à avancer, en dépit d'une forte résistance ennemie. Elles ont pris le village de Terny-Sorny, hier dans l'après-midi elles ont capturé dans cette opération 572 prisonniers, 2 canons de 10£ et 78 mitrailleuses. Deux attaques locales de l'ennemi i l'O. de Fismes ont été repoussées avec pertes. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 3. — Wolff officiel : Ent-ie Ypres et La Bassée, combats favorables d'infanierie devant nos nouvelles positions. Entre Scarpe et Somme, les Anglais ont continué leurs attaques. Au S,-0 d'Arras, ils ont réussi grâce à l'emploi de forces considérablement supérieures, i enfoncer nos lignes d'infanterie des deuj côtés de la chausée Arras-Cambrai. Nous 4avons bloqué le choc sur la ligne Etaing lisière E. de Dury, E. de Cagnicourt, N.-O de Quéant, N. de Noreuil. Des tentatives répétées de l'ennemi pour dépasser les hauteurs devant Dury et à l'est de Cagnicourt pouJ atteindre le canal ont échoue grâce à l'intervention de nos réserves. Des attaques entreprises par l'ennem de part et d'autre de Bapaume, avec des chars d'assaut et partiellement après une violente préparation d'artillerie ont été repoussées. 3 0EB8I — Au N. de la Somme, après de violents combats nous défendons les hauteurs à l'E. de Sailly, Moislains, Aizecourt le Haut, lisière E. de Péronne. Attaques répété s des Français repoussées des deux côtés de la ligne Nesle-Ham. Sinon, entre Somme et Oise, activité d'artillerie. Après une préparation d'artillerie des plus intenses pendant plusieurs heures, les Français appuyés par des divisions marocaines et américaines ont attaqué l'après-midi entre Oise et Aisne. Les attaques parties des fonds de l'Ailette contre Pierremande, Ham et Folembray ont échoué sous notre feu ; par endroits, l'ennemi à été rejeté par nos contre-attaques. Dans les bois à l'O. et au S. de Coucy le Château, l'ennemi a repoussé un peu nos lignes de l'Ailette. Entre l'Ailette et l'Aisne des attaques répétées ont été repoussées. BERLIN, 3. — Wolff officiel soir : Journée calme * entre la Scarpe et la Somme. Nos mouvements commencés hier dans la nuit ont été exécutés d'après nos plans. Des deux côtés de Noyon des attaques locales françaises ont été repoussées. Entre l'Ailette et l'Aisne aucun nouveau combat ne s'est développé. Une brèche de 10 km. j. LONDRES, 3. — Le correspondant de , Reuter auprès de l'armée anglaise télé-' graphie que l'ennemi, quels que soient j ses plans, ne peut plus compter sur une résistance possible dans la partie N. de la ligne Hindenburg. La brèche faite au ; grande front de Drocourt-Quéant sur un j front d'environ six milles a détruit l'ob-a stacle que constituait cette ligne. Les ~ Allemands n'ont pas jusqu'ici entrepris de 1 grande contre-attaque, probablement parce que leur désordre les empêche de con-3 centrer leurs forces. ^ Dans la contrée de la Somme, Saint-l Pierre Vaast est complètement purgé d'en-1 nemis. Le nombre des prisonniers fait par I les Australiens à Péronne et autour de 1 la ville dimanche et hier comprend 31 ^ officiers, y compris le commandant de 5 bataillon et son état-major, et 2,725 hommes de tous les rangs. Jusqu'à hier soir s les Canadiens seuls avaient fait environ 2 4,000 prisonniers dans la bataille de la 1 Scarpe. r La plus belle victoire LONDRES, 3. — Reuter : Le Daily - Mail considère comme probable un effort s désespéré des Allemands pour reprendre - ceurs positions perdues. Les pertes su-e lies par l'ennemi hier le forceront à éva-s- buer les charbonnages français et peut- être la côte des Flandres. Le correspon-:. dant militaire du Times écrit qu'au point 2 de vue tactique la victoire d'hier est la plus belle que nous ayons remportée. Une branche de la tenaille des Alliés menace toute une partie de la route Arras-Cambrai entre Monchy et Marcoing, l'autre dent / mord au delà de Péronne. I Dans l'entretemps les Français combat-_ tent aussi. Sur tout le front ouest la poussée continue. Z Dans un article de fond le Times rend hommage à l'œuvre des troupes anglaises . et des dominions et déclare que les Canadiens se sont acquis une gloire impérissable en enfonçant la ligne Drocourt-Quéant.Les succès des Alliés s PARIS, 3. — Reuter : Hier de beaux succès ont été obtenus sur les- deux charnières du front ennemi s aussi bien en ce qui concerne les résul-)_ tats acquis que par le fait que la résis-e tance de l'ennemi a été brisée. Les Bri-à tanniques ont élargi la brèche de la ligne x Hindenburg dans la région qui couvre s Cambrai et Douai. r Dans la région entre Bapaume et Péronne, les Anglais malgré la résis-§ tance désespérée de l'ennemi, se sont é s rendus maîtres en un jour de posi-_ tions qui ont, il y a quelques temps, é retardé pendant des mois la marche en avant des Alliés. ,i L'armée du général Mangin, a conti-s nué sa marche victorieuse après l'occu-e 'pation de Soissons et a conquis Temy et é Leuilly, de sorte que la ville est maintenant complètement dégagée.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes