Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 03 Juillet. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6t0gt5gn4t/
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4e Année — N° 312 Rédaction i Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph. 150 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mercredi 3 Juillet 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ,, ,, , 1 florin par mois Hollande: 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C, en 4 a page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maastricht en août 1914 Réapparition de Kerensky PAR Ul RUSSE Kerensky, le généralissime, vient de reparaître en feu d'artifice, avec fanfares et tams-tams et il se met immédiatement à sa besogne — l'unique dont il soit capable — il commence à parler avec toute l'incohérence de langage et de pensée qui lui est propre et chère. C'est son bon droit et qu'il en use en paix ! Mais il est indispensable de prévenir le monde contre le danger de ce personnage bar-numesque, de rappeler que si la Russie a trahi les Alliés c'est sa faute à lui ; que ce fut lui qui donna le signal de la désorganisation de l'armée russe en abolissant la discipline ; que c'est lui qui a sacrifié le ministre delà Justice,Pereverseff, lequel a eu l'audace de dénoncer les crimes des amis de Kerensky : les Bokhe-vikis ; que c'est encore lui qui, par sa duplicité, a provoqué la chute de Meliou-kof, assez courageux pour protester contre la paix allemande exigée par la masse pourrie où Kerensky puisa sa force ; que c'est lui qui a éliminé les meilleurs patriotes pour flatter la bande à laquelle il appartenait et devant laquelle il tressaille toujours comme les feuilles d'arbre à l'automne ; que c'est lui qui, par ses ambitions et sa vanité, empêcha KornilOff de sauver la Russie de l'anarchie ; que c'est lui, alors qu'il ne sait pas de quel côté un fusil se charge, qui a éloigné de l'armée des hommes comme Alexejeff, Brous-silow, Javanov pour se proclamer lui-même généralissime en se couvrant d'un ridicule Ineffaçable ; que c'est lui qui a joué le laquais devant la populace de Petrograd ; que c'est lui qui a balayé le chemin pour l'entrée triomphale de Lenin et que c'est encore lui qui a perdu la tête au premier coup porté par les Bol-chevikis qu'il a protégés contre tous les honnêtes gens du pays, et que c'est lui enfin qui s'est enfui comme le dernier des poltrons à la première menace. Chaque pas dans sa carrière politique avança la Russie vers l'abîme. Avec son socialisme confus et mal digéré, il a fait avor- "V ATAVATATAVAy ♦ «-- • ~ ter le mouvement de la liberté démocratique de Russie et l'a rejetée dans les marais du despotisme, pour le moment léniniste, et, dans un mois, tzariste peut-être. Tandis que le socialiste allemand Noske parle d'une guerre à outrance, le généralissime Kerensky prêche le désaccord devant l'ennemi et tandis qu'en Russie personne ne le prend plus au sérieux ni ceux de droite, ni ceux de gauche, et qu'on ne lui pardonne pas d'avoir lâché contre le' pays les chiens enragés qui le dévorent en ce moment, il ose parler au nom de la Russie ! Les Alliés ne peuvent pas oublier que c'est lui qui, par son incapacité, a relâché les traîtres qui livrent à l'heure actuelle la Russie aux Allemands et le monde entier ne doit pas oublier que c'est grâce à sa niaiserie enfantine que la guerre qui détériore la civilisation, s'est prolongée d'au moins une année! C'est chose incompréhensible de voir comment des gens aussi honnêtes que les travailleurs anglais peuvent tolérer un personnage pareil dans leur milieu où il vient pour les entraîner sur la même route où la Russie a abouti à la débâcle. Jamais un homme dépourvu à un tel degré de tout ce qui constitue le minimum des qualités d'un homme d'état n'osa jouer le rôle qu'on a fait jouer à Kerensky et si l'on commet l'imprudence de le prendre encore au sérieux, on s'exposera aux pires des désillusions. Qu'il se caciie, qu'il reste là où il est resté pendant six mois, les plus sombres dans l'histoire de la Russie et qu'il a préparés lui-même à sa patrie, qu'il disparaisse dans l'oubli et ne recommence plus son jeu fait d'incapacité et de faiblesse; il a assez coûté à la Russie et aux Alliés et gare à ceux qui voudraient mettre en lui leur confiance, gare à ceux qui croient que ce pantin a le droit de parler au nom du peuple russe ! — Le seul sentiment que la Russie puisse avoir pour lui, c'est le mépris — le mépris sans pardon et à jamais ! V. R. Dans le Nord de la France De notre correspondant de Flessingue : Nous avons rencontré en Zélande deux jeunes Français échappés de la géole allemande; ils venaient de Beauvois, en Cambraisis. Ce sont de tout jeunes gens, presque des enfants et ils ont déjà dans le regard le souvenir de toutes les souffrances, la vision des horreurs indicibles. En 1914, le 26 août, alors qu'ils n'avaient pas 13 ans, ils se trouvaient » dans la mêlée, surpris par les Allemands déployés en tirailleurs devant Beauvois et pénétrant dans les rues encore défendues par les Anglais. Ils échappèrent à la mort comme par miracle. Les Anglais reculaient; les Allemands victorieux tiraillaient dans les portes et les fenêtres, tuant deux civils, en blessant d'autres. Les premiers jours d'occupation furent horribles. Les Allemands assasssinèrent le [curé d'Haucourt parce qu'il donnait à boire à ifti blessé anglais; à Clery, ils enterrèrent vivantes deux jeunes filles de 20 ans ; à Avesnes-lez-Aubert ils ouvraient le ventre à un vieillard; à Saint-Hilaire ils fusillèrent des prisonniers français. Ils traitèrent ensuite les populations avec une rigueur excessive ; dès le mois d'octobre 1916, ils firent dans cette région du Nord de véritables razzia de civils, les amenant en Allemagne sans raison; quelques-uns sont revenus au début de 1916. Ils se sont emparés de toutes nos récoltes, ont amené des batteuses mécaniques dans les granges, ont volé les sacs de grain se trouvant dans les greniers, ne laissant aux cultivateurs qu'un dixième des fruits de leurs terres. Celui qui osait couper . le blé dans les champs était frappé d'une peine d'emprisonnement ou d'une amende souvent très. élevée. Ils réquisitionnèrent dans les fermes le lait, les oeufs, et ravagèrent en un seul mois toutes les campagnes du Nord. Les matières premières de la fabrique de tissus de Beauvois, les laines et le coton ont été expédiés eu Allemagne en Mai 1915. L'année suivante, l'envahisseur s'est emparé des courrois, des ampoules, des dynamos et des cuivres. Ils volèrent ensuite chez l'habitant, s'empa-rant de ce qui pouvait leur convenir : fourchettes, cuillères, poêles, matelas, cuivre, bronze, etc. Ils placèrent dans chaque maison de particulier une plaque d'inventaire avec la mention des objets mobiliers restant dans l'immeuble et inscrivirent aux portes les noms et prénoms des habitants. "W, A partir de ce moment-là, c'est la terreur : aucun attroupement n'est toléri dans les rues, on est obligé sous peins d'amende de saluer les officiers ,et même les gendarmes. En 1917 la commune d< Beauvois fut frappée d'une contributior de guerre de 256,000 francs. Pendant la bataille de la Somme, le: évacués de Nurlu amenés à Beauvois pa; Douai, Valencienne, Cambrai, Caudry e Solem, passèrent sous le feu de l'artillerie de nos alliés. Plusieurs ont été griè-vemement blessés^ les trains qui les transportaient arrivèrent à Beauvais, abîmé; par des éclats d'obus, les portières bri sées, les châssis déchiquetés. Ces malheureux furent dirigés vers Mons et recueillis dans des baraquements de bois D'autres, venus à Beauvois par Gou zaucourt, hissés sur des chariots, balloté: par les ornières des chemins faisaien peine à voir ; des vieillards, des infirme: se mourraient dans le fond d'un tombe reau ; on en couchait 500 dans une école Et dans les autres villages, c'étaient 1, même affreuse et désolante misère. 12,000 flamands déportés de Belgiqu arrivèrent un jour à Rieux; on les fi coucher sur de la paille, dans une fabri que de colle forte située entre Irvuy e Rieux. L'ennemi les exhorta au travai tous refusèrent; ils restèrent trois jour sans manger. Après la seconde somma tion et un nouveau refus, les Allemand les privèrent de nourriture pendant cm jours. Epuisés par la faim, ils acceptèrer de travailler à la construction d'une lign de chemin de fer qui devait réunir la li gne de Cambrai-Le Quesnoy à celle d Cambrai-Valencienne. L'attitude courageu se de nos compatriotes témoignait d'un mauvaise volonté à servir l'ennemi; no jeunes évadés les ont vus restant debot sur les chantiers, les mains dans les pc ches, et lorsqu'un officier passait, ils s'ap puyaient sur leurs bêches pour se donne une contenance. Recevant peu, ils ramas saient des vieilles boîtes à conserves si les chemins ; des civils leur donnaient d la nourriture, des femmes, souvent re poussées à coups de crosses par des so dats allemands, leur versaient de la soup dans des sabots. Tout cela était affreu: Le moral des habitants du Nord e; cependant excellent, ils croient en la' vit toire prochaine et attendent patiemment 1 fin de cette terrible épreuve. Au jour le jour 2 Juillet. — J'avoue que j'ai vainement cherché à comprendre le système électoral hollandais tel qu'il va être appliqué demain. J'ai demandé à des tas de Hollandais soi-disant compétents de me l'expliquer. Ils l'ont fait avec une bonne grâce extrême et une abondance, extrême aussi. Et je n'ai toujours pas compris, je mourrai donc sans avoir compris. Mais je me console — non de mourir, mais de ne pas comprendre — avec cette pensée qu'en Belgique aussi je n'étais jamais arrivé à comprendre le système électoral. Et là-bas nous étions comme cela quelques millions. Au fait, un seul Belge passait pour avoir saisi, mais là complètement saisi, les mystères de la loi électorale. C'était notre confrère et ami Her-mann Dumont. En dehors de lui, ce n'étaient que doutes et tâtonnements. Je ne sais pas qui en Hollande joue les Hermann Dumont. Mais je l'envie. Les. élections de demain ont beau être importantes, les Hollandais les regardent venir avec un calme surprenant. Ils savent bien que c'est en somme l'avenir de leur pays qui se joue dans cette consultation de la nation. Cela a l'air de les laisser froids. Aucune trace, nulle part, d'agitation. Quelques affiches, ça et là. Quelques conseils inscrits à la craie-sur les murs : "Votez pour Heemskerk „ , ou " Votez pour Troelstra „. C'est tout. Les étrangers ne peuvent pas ne pas s'étonner de ces moeurs politiques si sages qu'elles ont l'air d'être figées. A la campagne, l'indifférence est plus grande encore, car la politique n'intéresse presque personne là-bas. En Gueldre, où j'étais l'autre jour, j'ai parlé à des électeurs, qui m'ont affirmé qu'ils n'iraient pas voter, parce que celà leur ferait perdre trop de temps, et que c'est mercredi, précisément le jour du marché. Le vote a beau être devenu obligatoire ; les électeurs ruraux s'en moquent bien, el leurs affaires les intéressent plus que •celles du pays. Pourtant, au fin fond des bois de Bennekom — connaissez-vous ? c'est splendide! — j'ai retrouvé un pet de vraie propagande électorale, mais s peu. Dans un fourré profond, mystérieux presque sinistre, un mauvais plaisan s'était amusé à coller à des arbres des affiches: "Votez pour Un Tel,,. Un chêne magnifique qui ferme une. allée étai déshonoré de la même manière et portai clouée à- son tronc gigantesque une pancarte conseillant au passant de voter pou: ; Troelstra. Mais ce conseil sans dout< aura été vain, car s'il est un endroit ai monde où les élections en général e M. Troelstra en particulier, paraissen des infiniment petits, c'est bien dans le bois 1 de Bennekom, où l'on voit bien de beau; arbres, des fleurs, des soldats et de: ; servantes, mais où l'on -ne voit jamai: un électeur ! — R. F. £$ L'Election du Cardinal Mercier Remerciements du gouvernement belge à l'Académie des Sciences Mo raies" et Politiques M. de Gaiffier d'Hestroy, ministre d Belgique à Paris, vient d'adresser la let tre suivante à JVL. Lyon Caen, secrétair perpétuel de l'Académie des sciences rno t raies et politiques : 5 Monsieur le Secrétaire perpétuel, L'Institut de France a bien voulu nom mer le cardinal Mercier membre associ 1 de l'Académie des Sciences morales e politiques. Le gouvernement du Roi a ét 3 vivement touché de cette nomination, t y voit un hommage rendu à la fois - l'illustre prélat et à la Belgique dont 1 t cardinal personnifie noblement les vertu i, civiques. s J'ai l'honneur d'être chargé, Monsieu - le Secrétaire perpétuel, de vous exprime s les sentiments de vive satisfaction ave q lesquels le gouvernement du roi a ac t cueilli cette élection et de vous prie e d'être auprès de vos collèges de l'Acade - mie l'interprète de ses bien sincères re e merciements. Veuillez agréer, etc... e DE GAIFFIER D'HESTROY. s !- Le lieutenant Coppens abat ballons ennemis sur la mêm r matinée LE HAVRE, 1. — Officiel belge : Moyenne activité d'artillerie au coui e de ces deux dernières journées. A la suite d'un combat de patrouille et de coups main complètement réussi: e nos détachepients" ont ramené dans ne {' lignes 22 prisonniers. ;t Dans la matinée du 30 juin le sou: lfeutenant Coppens a abattu en flamme a 3 ballons ennemis, ce-qui porte à 13 nombre de victoires remportées par c< aviateur depuis deux mois. Les Italiens s'emparent du colj del Rosso et duHcoi d'Eeheîe M S» et font plus de 2.900 prisonniers .ROME, 1er juillet. — Stefani officiel: Hier matin, nos vaiilantes> troupes du 13e corps d'armée ont repris leurs opérations sur le plateau d ' A s i a g o. Elles ont reconquis avec audace le dur C o 1 del Rosso. Le Col d'Echelle a ètè durant toute la journée le théâtre d'une lutte acharnée. Finalement, la vaillance de nos troupes eut raison de la vigoureuse résistance de l'ennemi et la position disputée resta en nos mains. A 12 h. ce midi et dans l'après-midi, l'ennemi entreprit deux violentes attaques sur le Monte d i Val B e 11 a, mais les masses ennemies furent fauchées par notre feu d'artillerie, arrêtées immédiatement par notre infanterie et forcées à se retirer. Nos avions ont collaboré avec témérité à toutes les phases de la lutte. 11 est établi à présent que les pertes subies par l'ennemi le 29 juin ont été extrêmement lourdes. 88 officiers et 1,935 soldats de tous rangs sont tombés dans nos mains. Nos pertes, grâce à la grande fermeté de l'attaque et à l'excellent travail de notre artillerie, ont été très faibles. Sur le reste du front, l'activité de combat fut hier normale. Dans le val Laone et la région de Nozzolo (Judicarie), nous avons surpris de petits postes ennemis i et capturé quelques mitrailleuses. Mns la région de Zugna, des attaques de groupes ennemis ont été repoussées. ! Sur le front anglais t LONDRES, 1. — Reuter : . t La situation reste calme. Au cours de la semaine écoulée, nous avons exécuté 2 attaques bien réussies, ; capturé des prisonniers et infligé de lour-1 des pertes à l'ennemi. Notre artillerie es' t restée active, et a occasionné beaucoup t de dommages aux batteries et dépots ; ennemis. £ Le temps a été défavorable aux avia- > teurs. Nous avons détruit 6 avions enne- > mis et obligé un autre à descendre désemparé ; un des nôtres manque. Le recul avoué VIENNE, 1 juil. — Corr. bur. officiel Sur le front de la Piave, aucune actior importante. Au S.-E. d'Asiago se sont développé: de violents combats. Comme les position; a du Col del Rosso et du Monte di Va Bella ne pouvaient plus être tenues qu'ai ~ prix de grands sacrifices, nos troupe: qui occupaient ces points se sont repliée: sur leurs lignes précédentes au bois ds Stenfle. Au S. de Canove près d'Asiago non: avons repoussé des reconnaissances en é ner^ies. t Nos aviateurs ont entrepris avec suc é cès des raids au-dessus de la région di il l'embouchure de la Piave contre les posi à tions ennemies, et sont retournés indemnes 0 mmummiBÊtm Sur le Front Occidental r Les Français repoussent ds 1 fortes contre-attaques à Mos loy et font encore 200 prison r nïers. PARIS 1 juil. — Havas officiel de 2 h. Entre Montdidier et Noyon, nos troupe: ont exécuté plusieurs attaques et ramen 20 prisonniers. Au S. de l'Aisne, nous avons repri un point" d'appui au N. de Cutru, 2< 3 prisonniers sont restés entre nos mains. Au S. de l'Ourcq, nous avons amélior nos positions près de Passy en Valoi et de Vinly, et avons avancé notre lign à l'Est de la voie ferrée Chezy-Vinly. s Un® contre-attaque allemande au S. d Mosloy a donné lieu a un violent com s bat, au cours duquel nos troupes or ;, maintenu totalement leurs gains de 1 is veille. Au cours de cette action nous avon >- capturé près de 200 prisonniers. :s Partout ailleurs la nuit a été calme, e PARIS, 1 juillet. — Reuter officiel 11 h ;t soir : Rien â signaler sur tout le front. sa*— — Les Anglais font des prisonniers au N. O. d'Albert LONDRES, 1. — Reuter officiel du matin : Hier nos troupes ont exécuté une attaque sur un poste allemand dans le bois d'Aveluy. Au cours de la nuit nous avons entrepris un raid sur les tranchées allemandes de Dernencourt et avons capturé des prisonniers.Au début de la nuit les troupes des comtés de l'E. de l'Angleterre ont exécuté avec succès une opération au N. O. d'Albert, pendant laquelle nous avons fait 34 prisonniers, capturé quelques mitrailleuses et amélioré nos positions. Des attaques ennemies ont été repoussées au cours de la nuit. Activité d'artillerie allemande au N. d'Albert, au S. E. d'Arras, à l'E. de Robecq, ainsi que dans le voisinage de Merris et du canal d'Ypres à Comines. Le butin des Anglais LONDRES, 1er juillet— Reuter officiel du soir : Au cours de l'entreprise locale que nous avons réussie hier soir, au N. O. d'Albert, nous avons fait prisonniers plus de 50 hommes et pçis 9 mitrailleuses. Pendant la nuit, un de nos détachements a pris d'assaut un poste ennemi au S. de Morlancourt. Le nombre des prisonniers allemands faits pendant le mois de .juin s'èlève à 1957 parmi lesquels 30 officiers. Sur le front américain LONDRES, 1 juillet. — Reuter communiqué américain ; La journée a été calme sur les points du front occupés par nos troupes. Hier, un de nos. aviateurs a abattu un avion ennemi. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 1. — Wolff officiel : L'activité a repris vers le soir en de nombreux points du front. Les reconnaissances se sont poursuivies activement. Une attaque partielle des Anglais au N. d'Albert a été repoussée. Entre Aisne et Marne, vive activité de l'ennemi ; à plusieurs reprises l'infanterie s'est avancée en de fortes reconnaissances, Près de Saint-Pierre Aigle et plus au S, les Français ont attaqué vers midi après une forte préparation d'artillerie. Ils ont été repoussés. Des attaques de nuit ont écîioué de même. Le chiffre revisé des prisonniers faits depuis le 21 mars dernier, sans compter les blessés qui ont été ramenés par les • services sanitaires, s'èlève à 191,454. Sur, 1 ce nombre on compte pour les Anglais 94,939 prisonniers dont 2 généraux et | environ 3,100 officiers, pour les Français 89,099 prisonniers, dont 2 généraux et environ 3,100 officiers. Le reste comprend des Portugais, des Belges et des | Américains. Nous avons ramené 2,476 ca-' nons et 15,024 mitrailleuses. Le lieuteaant Loewenhardt a remporté sa 32 victoire aérienne. ' BERLIN, 1 juillet. — Wolff officiel du soir : Combats locaux au S. de l'Ourcq. - On s'attend à une nouvelle offensive allemande HAMBOURG, l.juil. — LeHamburger-Fiemdenbladt apprend de Zurich que d'après une communication de Paris au Co/riere délia Serra les attachés militaires ' étrangers sont partis pour le front tandis que M. Clemenceau s'est rendu au G. Q. G. - Tout porte à croire à une prochaine reprise de la bataille sur le front occidental.; La guerre aérienne - Les Français abattent 27 appareils ennemis... ! PARIS, 1. — Reuter officiel du soir : 3 Au cours de la journée du 30 juin nos aviateurs ont abattu ou mis hors de com- 2 bat 21 avions allemands, tandis que 6 3 ballons captifs furent incendiés. 2 ... et les Anglais 37 e LONDRES, 1. — Reuter officiel : Ile 30 juin, nous avons, au cours de t combats aériens, abattu 25 avions enne-a mis, forcé 10 autres à descendre désemparés et détruit 2 ballons captifs, s Pendant la nuit, nous avons lancé 29 1/2 tonnes de bombes, et durant la journée 17 tonnes sur des points ennemis. 7 tonnes sont tombées avec bons résultats sur les lignes de chemins-de fer près de Tournai.

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