Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 19 Decembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j96057dv72/
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Les Nouvelles ABONNEMENTS! Hollande : 1 florin par mois 2.50 ft. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Bureaux à La Haye : Prinsegracht, 16 - Téléphone 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ✓ i ANNONCES: La ligne : 15 cents Réclames permanentes à forfait LES VOLONTES DE LA GRANDE-BRETAGNE L'Accord des Alliés Nous avons successivement dégagé des récents discours de M. Clemenceau et de M. Wilson les volontés parallèles de la France et <fes Etats-Unis de continuer la guerre jusqu'à la victoire. 11 fat.it vaincre pour être justes, disait M. Clemenceau, qui ajoutait qu'il nous faut conquérir par la force le droit à la paix. M. Wilson, lui, proclamait la nécessité de la lutte à fond contre l'autocratie allemande et, après avoir énoncé les indispensables réparations de droit, il déclarait que la société des nations ne peut être fondée que sur la démocratie, en dehors de toute revendication impérialiste ou égoïste. M. Lloyd George, le chef autorisé du gouvernement britannique, vient de prononcer un discours retentissant, où il marque son accord complet avec les chefs éminents qui ont la charge des destinées française et américaine. M, Lloyd George est non seulement d'avis qu'il faut aller jusqu'au bout dans cette guerre qui nous fut imposée, sous peine de déchoir, mais il affirme en outre qu'il n'y a pas de moyen terme entre la dé: faite et la victoire. Ceux qui voudraient voir les hostilités se terminer par un compromis, sont tout simplement des partisans du triomphe de l'Allemagne parce qu'un arrangement dans les circonstances actuelles ne pourrait qu'assurer en fait l'impunité | du crime et la prédominance des puissances du mal. Ce serait pour l'humanité entière une régression évidente et effroyable sur la vole du progrès. §j| " La nation doit se garder, surtout, dit Lloyd George, de ceux qui croient qu'il y K un moyen d'accommodement entre une vlctoke et une défaite. Il n'y en a pas. Il est des gens qui supposent que la guerre peut se terminer par quelque chose qu'ils nomment un traité de paix, par la formation d'une Société des nations et par la ! création de clauses relatives à l'arbitrage et tu désarmement et l'engagement solennel de toutes les nations, non seulement d'observer ces clauses, mais encore de les faire respecter au cas où une nation quelconque les violerait. C'e^ là une bonne politique après la victoire, mais sans victoire ce n'est qu'une plaisanterie. «Pourquoi donc sommes-nous en guerre ? Parce qu'un traité solennel a été considéré comme un chiffon de papier. Qui donc lignerait un nouveau traité ? Ce ne sont certes pas les personnes qui ont violé l'ancien traité avec tqnt de succès. Qui donc donnerait de la force au nouveau traité? Ce ne sont pas non plus les nations qui jusqu'ici n'ont nullement réussi à donner de la force à l'ancien. „ Terminer une guerre, engagée pour faire respecter un traité, sans réparation de la violation commise et pour conclure un traité d'une teneur plus étendue, ce serait une plaisanterie au milieu de la tragédie actuelle. „ N'est-ce pas l'évidence même et que saurait-on arépondre a une argumentation si simple à la fois et si serrée ? M. Lloyd George continue avec la même force : " Nous n'aurions pas dû commencer la guerre si nous n'étions pas résolus d'accomplir notreTtâche à tout prix. Je puis comprendre encore l'attitude de ceux qui dirent dès le début : " Quoi qu'il arrive, ne nous interposons pas entre les deux partis. Laissons les Allemands écraser la Belgique et notre amie st voisine, la libre République française. Laissons-les commettre tous les crimes imaginables aussi longtemps que ce ne sera pas dans notre pays,,. Mais .je ne puis comprendre l'attitude de ceux qui, à la nouvelle de ces crimes, s'écrièrent l'âme pleine d une indignation sâcrée : " Au nom du ciel, mettons fin à ces atrocités et punissons les malfai- j teurs,, et qui, après avoir indiqué de la sorte le chemin de l'honneur à la nation, disent en ce * moment, où la tâche est à moitié accomplie: * Il est temps d'en finir. Tendons la main aux malfaiteurs et faisons commerce avec eux pour notre profit commun „. " On ne demaude plus aux brigands aucun dédommagement pour les dégâts causés, lis n'auront même pas à faire des excuses. On leur demandera simplement de coopérer à l'avenir avec nous pour anéantir le premier venu qui osera imiter leurs forfaits. " On nous raconte que nous pouvons conclure aujourd'hui la paix à ces conditions. C'est l'Allemagne qui l'a dit. L'Autriche l'a dit. Le Pape l'a dit. Ce doit donc être vrai, * Certainement c'est vrai. Pourquoi l'ennemi 1 refuserait-il une paix à de telles conditions ? : Surtout si cette paix lui assurait la possession | de quelques provinces les plus riches et des 1 .plus belles villes de la Russie ? "Si un juge disait à un inculpé convaincu^ d'avoir incendié, cambriolé, pillé : " Je ne vous punirai pas si vous promettez d'aider la fois prochaine la police à pincer un cambrio-I leur et vous pouvez garder le bien que vous avez dérobé „, quelle influence cette façon de faire aurait-elle, croyez-vous, sur la criminalité ? Dans un Etat où le malfaiteur peut se jouer de la loi il est impossible de protéger la vie et les propriétés des gens. La loi des na-' tions he fait pas d'exception et, la paix mon-: diale sera toujours à la merci d'une nation dont les professeurs enseignent que la néces-' site ne connaît pas de loi. Si nous acceptions aujourd'hui les conditions de l'Allemagne, ' cela signifierait que le monde s'est laissé inti-1 mider parties bandits triomphants ,„ j C'est la vérité même qui s'exprime ainsi ' Le monde reculerait jusqu'aux plus tristes ' période de barbarie si nous allions laisser la force s'y installer en souveraine, après le droit outrageusement violé et la justice honnie avec éclat. Ce ne serait point le retour à la situ?- * tion d'avant-guerre, car alors nous croyions à ^ l'honnêté, à la probité, à la toyaute. Ce serait ' la débâcle de nos plus belles idées et de 1 nos principes les plus essentiels et" le dé-: sespoir des siècles sombres tomberait à nou-s veau sur la terre „. Avec la mentalité que nous nous sommes faite aujourd'hui et le degré de 1 civilisation auquel nous sommes lentement t parvenu, la vie dans une telle ambiance, 1 sous l'empire de la force brutale -érigée en ■ omnipotence et en tyrannie sans frein, nous serait vite insupportable. Et des soulèvements partout éclateraient pour se résoudre en de nouvelles batailles plus sanglantes encore sans aucun doute que celles que nous avons connues. ■) C'est maintenant qu'il faut continuer la * guerre puisque le sort en est jeté. Et la continuer exactement dans le sens que précise, en * un accord parfait, MM. Clemenceau, Wilson et George, c'est-à-dire la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Que l'Entente ne veuille ni l'anéantissement du peuple allemand, ni la radiation de l'Allemagne de la carte du monde, il n'était pas nécessaire que lord Lansdowne lui de-r mande de le dire pour que tout le monde en fut persuadé. Le message de M. Wilson et 1 maintenant le discours de Mr. Lloyd George, ont exprimé, sur la nécessité, pour les alliés, : de ne traiter qu'avec des représentants qualifiés du peuple allemand, sur la politique éco-- nomique d'après la guerre, sur le futur régime i de la liberté des mers et sur le statut international de lEurope et du monde rendus à la : paix, des opinions d'une autre netteté que les déclarations analogues de l'homme d'Etat ( tory.Leurs opinions ont en outre l'avantage de ne pas permettre à l'ennemi de croire que c'est nous qui avons assez de la guerre, dont , nous ne voulions pas, et, tout au contraire, de montrer au peuple allemand qu'en façe de notre claire volonté de combattre jusqu'à la paix juste, mais jusqu'à la paix juste seulement, c'est l'entêtement hypocritement déguisé des pangermanistes dans leurs visées , annexionistes, qui prolonge l'horreur de la . guerre. ; Il faudra donc bien que les Centraux en fasse leur deuil. On avait éprouvé à Berlin et i à Vienne, après la défection momentanée de la Russie et ' l'invasion de l'Italienne satisfac-: tion évidente de la possibilité de l'existence : d'une opinion pacifique à tout prix en An-: gleterre. Le gouvernement n'avait pas man-: qué d'en jouer vis-à-vis de son peuple .pour : obtenir de lui de nouveaux sacrifices dans le temps même qu'il s'efforçait de brusquer les événements, en Russie comme en Italie» i pour arriver à pousser les peuples alliés à la LES NOUVELLES DU JOUR — Combats d'artillerie réciproques et petites actions locales sur les fronts français et anglais. — Sur le front italien,-de violents combats se sont renouvelés sur le co Caprile et dans la vallée de la Brenta, où iîqs /alliés se sont conduits avec vaillance et ont eu l'avantage. — L'agence Wolff publia le protocole de l'armistice conclu sur le front russe. Les négociations de paix séparée ont déjà commencé. Dans l'intérieur de la Russie cependant et notamment à Petrograde, le mouvement contre les maximalistes s'étend et s'intensifie. On dément que l'hetma; des Cosaques Ka-delin ait été fait prisonnier et qu'il ait été battu. 11 continue au contr ire à résister dans le sud aux troupes maxim; »îstes. — D'accord avec les ir;nistres de l'Entente à Pékin, 2 bataillons des' troupes chinoises sont partis pour Charbin.' — Une nouvelle qui vir'"it de Suisse et dont il faut ardemment souhaiter Ja confirmation : le général Léman serait pi ochainement remis en liberté. \ Voir nos Nouvelle: de la Guerre et Dernière Heure en 2jne page. Bjf — ' paix — à la paix allemande — avant la véritable entrée en action de;; Etats-Unis. Ces beaux projets ne réussiront pas. Les trois principaux Etats dr l'Entente leur opposent en même temps vm " non. possumus „ catégorique et sans app:l. Raidissons-nous donc et que dans les heures trop évidemment graves que nous vivrons jusqu'au printetr is prochain, aucun de ceux qui détiennent pam i nous une influence quelconque, une parcéîîe d'autorité, n'oublie jamais le danger sérieux des paroles légères et plus encore des écrits inconsidérés. La paix n'est rien, si elle ne doit être que précaire. Or elle ne sera garantie sérieusement que si nous l'obtenons, non des manœuvres de l'ennemi, mais de la tension de nos propres forces et de nos communes volontés. Voilà le but deguérre de l'entente — qui n'en a jamais eu et ne peut en avoir d'autre. François OLYFF. LA PART DU SOLDAT Le "Matin,, publie cette dépêche de Rome : Suivant 1' "Idea nazionale,, M. Nitti va déposer un projet concédant à chaque combattant une police d'assurances. L'Etat payerait lés primes. ! L'indemnité qui reviendrait à la famille ' en cas de mort du combattant serait de 500 J lire. i En cas de retour et après trente ans l'indemnité s'élèverait à 1.000 lire. Mais ces 1.000 lire pourraient être touchés par anticipation dès le retour de la guerre si le titulaire désirait les convertir en instruments de travail. ■ Le projet, comme on voit, intéresserait grandement les paysans. On sait que des mesures analogues ont été prises aux Etats-Unis et que le gouvernement britanniques se préoccupe aussi d'assurer des terres aux soldats qui auront combattu pour leur pays. Le militarisme ne réside pas dans la force d'une armée, mais dans l'esprit d'une natioh M. Juss&raad, ambassadeur de France aux Etals-Unis vient de prononcer un discours dont il faut retenir le passage suivant : „0n a 'souvent donné un. définition fausse du militarisme. Le militarisme ne consista pas à avoir beaucoup de soldats. Nous avons autant de soldats que d'hommes en état der porter les armes et nous me sommes pas militaristes. Le militarisme consisté dans une nation où ïeis hammies «t les fem'rrtes, les jeunes et les vieux, les Bol-tons et les civils, les prêtres et les laïques, aicceptieint aveuglément d'être gouvernés (mlilitiairenvent, d'obéir à un ordre quel1 .qu'il soit, de croire* à une parole venue die haut, quellia que sodit cette parole. Toutes leis forceis de là nation) sont ainsi placée* dans les mains d'un sieful homlme qui n'esftl responsable* vis-à-via de personne et peut utiliser ses forces selkm son bon plaisir. C'est nrie machine ayant une force destructive extraordinaire. s Nouvelles du Pays Les flamingants de Russie i De notre correspondant: j Nous avons entendu dans le tram ces jours-t ci unereflexiou qui nous parait marquée au coin du bon sens et de la justesse d'observa-. tion. Nous voulons vous la communiquer. Deux vrais Liégeois discutaient entre eux des événements de Russie. C'étaient deux t ouvriers revenant du labeur et qui débitaient . pas mal d'hérésies, comme tout le monde d'ailleurs, a propos des événements dérou-. tants et calamiteux qui se passent en ce j vaste pays si mal connu. 5 — Mais, finit par demander celui qui paraissait le plus jeune, qu'est-ce donc en . réalité que cès „ bolchevikis " ou " bolche-5 viks,, dont on parle tafft et d'où nous vient tout le mal? I — Cela, répondit l'autre sans trésiter, c'est : bien simple, mon vieux : ce sont les flamin-3 gants de Russie. N'est-ce pas que ce n'est pas mal trouvé ? t La fiancée patriote Encore une anecdote au sujet des activistes, dont je vous garantis d'ailleurs, comme pour » la précédente, la rigoureuse exactitude. Une demoiselle de Oand était fiancée depuis des moi^ déjà à un Bruxellois. Celui-ci n'ayant pas de situation, le mariage ne pou" S vait avoir lieu et les amoureux languissaient dans l'attente. " Un beau jour,-la fiancée reçut un télégramme l'appelant d'urgence à Bruxelles : Ai trou-;s vé bonne situation, disait-il en substance, viens vite pour arrangement mariage „. e La fiancée, tout en joie, se hâta autant que e le lui permettaient les formalités des passe-e ports nécessaires pour les sorties du territoire s d'étape. Elle remarqua cependant que celles- * ci duraient moins qu'elle ne l'aurait cru. Arrivée â Bruxelles, après les premiers 1 embrassements, son fiancé lui conta qu'il s avait trouvé un emploi très honorable à '* 8,000 francs par an... dans un ministère. —Comment dans un ministère ? fit la '' jçune fille. Et qui donc t'a nommé ? — Les Allemands évidemment, Je suis chargé par eux de la direction d'un département flamand aux Sciences et aux Arts. — Et tu as accepté cela? . : — Evidemment, pour me marier ! a —Tu te marieras donc seul, mon cher. Je préfère rester jeune fille que d'être la femme t d'un traître à sa patrie, que je ne saurais plus regarder sans rougir. e ... Et la brave patriote reprit le premier 0 train pour Gand. Plus Activistes que les Allemands s i Vous savez que les communes de l'ag-; glomération bruxelloise sont parvenues e dernièrement à obtenir un sursis de six s mois quant à l'exécution de l'arrêté alle-mand interdisant formellement l'emploi du français pour toutes les administrations [t situées dans la partie flamande du pays. . A l'occasion de démarches qu'il a fallu faire ,j pour obtenir cet adoucissertiont de régime 't on a appris, sans trop de surprise du reste, que ce ne sont pas les Allemands qui ont inventé la formule du flamand obligatoire : ce ^ sont les activistes! Ce sont eux qui sont intervenus avec insistance auprès de nos bourreaux pour que le fameux arrêté fut pris. Et comme les'Allemands ne montraient aucune ardeur, ils ont fini par formuler des n exigences formelles et par menacer d'aban-5e donner leurs complices et maîtres si ceux-ci n'acceptaient pas. m Voilà comment sont nos activistes! Au fond ie c'est à eux seuls qu'il faut faire remonter l'en-s. tière responsabilité de toutes les mesurés kji-nu ques prises par les Allemands pour séparer la is nation belge en deux clans dressés l'un contre le l'autre. at II est bon que ces manœuvres criminelles J- soient connues pour que la monstrueuse cam-s, pagne de désunion soit ramenée à sa juste valeur et pour montrer comme elle mérite la el: méprisante indifférence avec laquelle le peu-pie belge si raisonnable et si sensé l'a accueil-33 lie jusqu'à présent. * Dans le Brabant sft at A la Cour d'Assises. r. Une tragédie se déroulait le soir du 22 «- avril dernier au moulin du meunier Walrae-vens, à Lombeek-Notre-Dame : six hommes, entrés dans la cuisine du meunier, exigèrent du pain et de la farine. Cette fois, le meunier refusa. Il fut bâillonné, jeté sur le sol, brutalisé. Et pendant que quelques-uns de ces hommes exerçaient sur leur victime les pires violences, d'autres s'en prenaient à une femme, une soeur du meunier, et lui tranchaient la gorge ; puis au domestique, et lui coupaient le cou! Les appels au 6ecours d'une autre soeur de meunier mirent en fuite les assassins, qui emportaient une somme de 1.200 francs. Quatre de ces assassins furent arrêtés ; deux hommes se constituèrent prisonniers, dont les mains, à la vérité, ni furent pas ensanglantées. Mercredi soir, le jury ayant répondu "oui* à la plupart des trente-cinq questions, la Cour a condamné De Neef J., Seghers H,, De Brakeleer A. et Van Schuerbeek A. aux travaux forcés à perpétuité; Van Schuerbeek F. et à Denève J.. à vingt ans de travaux forcés. Tous les chevaux de l'agglomération bruxelloise réquisitionnés t Ordre de réquisition en date du 5 ti$i o-ambie 1917. |j Art. 1er. —- Aux jouxa et lieux trafc vants, il sera procédé au réquisiïioWniefc ment de chevaux et de mulets, dan* l'agglomération bruxeiloislei: *• 1,0 14 décembre 1917 : Uocîe, Si.-Gilles, place Communale, à Udcle. \] Lia 15 Ixelies, Etiterbeefc, place Sta.Craint Le 17 : Schaarbeek, StJosse-ten-ÎToodH^^ au carrefour de la rue Guillaume Keaniii et du boulevard Lamibermont. Le 18 : Molenbeèk-St-Jean, Koefcaîbletcft place de lia Duchesse. i, Lte 19 : Ar.derleeïfct, à J'Abattoir de Ctt-r&gbieni. , I J Le 20 : Laken, Jetifce-SMPjerre, Willems. > i l J Le 21: Audergfrera, et W,olu'we-St-Lamihert au carrefour de ijg' chaussée de Wavre et diu boulevard Souverain, à Audterglueon. !' Le -22: Bruxelles, les sept divisions ftl police, boulevard du Régent. ; j! Le réquisitLonjnemient conJniencera | 1 h. 30 ml. du matin. ! Art. 4. — Tous les chevaux (y acBA-pris les pur-sang) et mulets de la Goc^ mune doivent être présentés au réquisfr tipfliweniiefnit. Sont exemptés de la présoql-t'ation, les chevaux désignés à l'art ft. Les délateurs de chevaux servant fi J'étevage doivent apporter au réquisition, nemleint l'extrait- original du „StudB)ook'r, Outre les propriétaires et détenteurs, bourgmestres des communes intéresaôe# sont responsables de Ha présentation da< chevaux et; mulets. . i Art 5. -r Somt exieimptéa provisotrei<. miemt die( la présenttaljion au iéquisfti<*^ nemient : i / l 1. Les chevaux de moins de 1 am|/ 2. Les juments: a) que doivent mtsfcfcrti bas dans les huit jouis; h) qui ont taid bas au cours des trois jours derniers! ; ! 8. Les chevaux elt mulets inciapaJbléB de marcher; i i .. 4. Léo animaux des haras de pu», sang (haras de plus de, quinze chevaux). Art. 7. — Le paiement des chevaine echleités se fera sur place. Art. 8. — Les détenteurs de chevau* ou de mulets quii auront omis de M conformer à l'article 4, seront, punis, flott-î'oiiméixjent à l'arrêté pris à l'a date). dtt 4 août 1916 par le Gouvernement gi» néral et relatif à la présentation die# chevaux, soit d'un emprisonnement de po. lice ou d» six mois au plus d'ejuprisont" nemlent' correctionnel, soit d'une aunendM pouvant atteindre, 10.000 marie. Le» vaux et mulet» qui, an dehot» de» coi 1 ptévus à l'art, 6, seewe* pu pw*. sentfés ou qui après é® marqué» a» rouge auront saisis sans indemnité. | ' Lee vétérinaires qui auront (félivïé ' oertîficats faux ou incomplet» B» «W -de l'âge( ou de l'état des chevaux S0 mulets," sieroiit punis, conformément à tta* nête pris à la datief du 14 février 1917 pg$ le Gouvernement général, d'une peioP dtert»1 f prison,nemient et d'une ata&aflQ pouvarf " atteindre 20.000 ma*, f j | . I J. i * 1 r* ! iin J { 4# Année No 110. Directeur-Fondateur r François Olyff. Mercredi* 19 Déc. f917\

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