Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 19 Juillet. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cf9j38ms36/
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4e Année — N° 328 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye— Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse, Vrijthof.Téiéph.159 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Vendredi 19 Juillet 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : „ , 1 florin par mois Hollande i 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Lettres du Hâvre OruereSSes superflues — Depuis le 10 août 1914, le Gouvernement belge n'a jamais plus été saisi d'une proposition quelconque de paix, directe ou indirecte, de la part des Allemands — Des divisions américaines au front belge — Et des commissaires aux armées — los ministres en Italie — Un grand Cordon qui ne pouvait être refusé — PS. Carton de Wiart chez Benoît X¥ ——' ? C — La Belgique à Ste-Adresse 30 juin. Votre correspondant du Havre vient de prendre quelque chose pour son rhume, comme disent les poilus de ce patelin. N'a-t-il pas eu l'audace grande de tenir les lecteurs des Nouvelles, c'est-à-dire tous les Belges de Hollande, au courant des incidents politiques de ces derniers temps sans prendre l'avis de son confrère Farfadet ! Je confesse que j'ai eu tort, mais je tiens à vous affirmer que, les mêmes circonstances se reproduisant, je récidiverais." Cacher le mal n'est pas le guérir. Les „ fautes dissimulées ne peuvent aller „ qu'en s'aggravant par l'impunité de l'au-„ teur responsable, assuré désormais „ qu'il est de pouvoir tout faire sans „ qu'il lui en soit demandé compte par „ ceux qui, ne les réprimant pas, re-„ cueillent de ce chef une part de com-„ plicité Ces paroles de Clemenceau n'ont jamais eu un caractère d'actualité plus grande, de devoir plus impérieux pour un journaliste belge. Nous n'avons ni Chambre, ni Sénat, la presse est muselée par une censure absurde dans ses fantaisies ou bien se trouve au service d'une coterie. Et il serait interdit à l'un de ceux qui suivent les événements au jour le jour, qui se rendent compte des périls qu'une politique personnelle et insolite fait courir au pays, de crier casse-cou, sans prendre l'avis de tel ou tel qui se serait constitué l'Egérie ou le Père Joseph de l'un ou l'autre ministre coupable d'impéritie, de faiblesse ou d'incohérence ? ! ! Nous ne sommes plus d'âge à nous émouvoir devant des sommations que celui qui les profère serait le premier à ne pas tolérer. Nous sommes tous faillibles, tous exposés à nous tromper sur la valeur des hommes ou le cours des événements, mais s'agit-il ici de méprise ? Qne non pas. Nous avons simplement narré les incidents au fur et à mesure ; nous avons fait pressentir leurs inéluctables conséquences : nous avons montré le danger que la politique du chef du Cabinet démissionnaire faisait, courir au pays ; nous avons pronostiqué sa chute certaine. Est-ce que les événements ont déjoué nos prévisions ? Nous sommes-nous trompés jusqu'ici ? Par deux fois le Moniteur a parlé pour nous. Par deux fois le Roi a exprimé son opinion. Le Roi qui " nomme et révoque les ministres „, comme dit notre pacte fondamental, auquel le XXe Siècle a donné pendant la guerre plus d'un coup de pied,..ce que là Nation Belge ne recommencera plus, sans doute. En janvier 1918, le Roi acceptait la démission de M. de Broquevilie de ses fonctions de ministre des Affaires Etrangères. En mai suivant, il acceptait sa démission de chef du Cabinet et de ministre de la Reconstitution Nationale, tout en refusant celle de ses treiae collègues. Si ces événements se sont produits, et dans de telles conditions, c'est peut-être bien qu'il y a eu pour les provoquer des raisons péremptoires ! Nous les avons exposées, dans leur stricte exactitude. Avons-nous induit les lecteurs des JJou-velles en erreur? Dans l'affirmative pourquoi ces deux retraits successives de M. de Broquevilie ? Notre excellent confrère Farfadet voudra bien ne pas se confiner, pour nous contredire, dans des périodes sybillines. En attendant, des précisions viendront sous peu. Le Gouvernement, en effet, va se trouver dans l'obligati*n de parler, pour mettre un terme à des nouvelles tendancieuses laissant croire que, par deux fois, en 1917, après la révelution russe, et en 1918, au .lendemain de l'appel du chancelier von Hertling à l'intervention de la Belgique, notre Gouvernement se serait trouvé à même d'entamer des négociations de paix. Cette nouvelle, tout à fait infondée, était de nature à jeter le trouble dans beaucoup d'esprits et notamment chez nos alliés. Il est question, en effet, de publier un nouveau " Livre Gris „ qui contien- €> drait des détails précis et circonstanciés relativement aux tentatives de négociations Evence Coppée-von der Lancken via' de Broquevilie et à la réponse opposée par le Gouvernement belge, le 28 février dernier, à M. von Hertling. Ce jour-là, il y aura un ancien chef de cabinet pour s'écrier : " Seigneur ! Débarrassez-moi de mes amis ! De mes ennemis, je m'en charge ! „ Puisque notre confrère Farfadet veut bien nous prodiguer ses conseils, il nous permettra de lui en donner un, à notre tour : qu'il laisse dormir, sans en parler plus jamais, l'affaire Evence Coppée-de Broqueville-von der Lancken. Et ce, tant dans l'intérêt de l'union et de la Patrie que de l'ancien chef de Cabinet. * * * Jamais, le Gouvernement Belge n'a été saisi d'une proposition de paix quelconque, après le 10 Août 1914. On se souvient qu'à cette époque, les forts de Liège tenaient toujours. Notre Ministre à La Haye, le baron Fallon, fut appelé ce jour-là au Ministère des Affaires Etrangères de Hollande, Le ministre M, Loudon lui dit que le minis-• tre d'Allemagne sortait de son cabinet et lui avait remis un document que le représentant des Etats-Unis avait refusé de transmettre à notre Ministre des Affaires Etrangères. Le baron Fallon reçut ce document écrit en langue allemande. Il y était dit : La forteresse de Liège a été prise d'assaut après une défense courageuse ? Le gouvernement allemand regrette le plus profondément que, par suite de l'attitude du gouvernement belge, on soit arrivé à des rencontres sanglantes.L'Allemagne ne vient pas en ennemie en Belgique! (sic). C'est seulement par la force des événements qu'elle a dû, à cause des mesures militaires de la France, prendre la grave détermination d'#ntrer en Belgique et d'occuper Liège comme point d'appui pour ses opérations militaires ULTÉRIEURES. Le Gouvernement belge répondit alors : La proposition que nous fait le gouvernement allemand reproduit la proposition qui avait été formulée dans l'ultimatum du 2 août. Fidèle à ses devoirs internationaux, la Belgique ne peut que réitérer sa réponse à cet ultimatum, d'autant plus que le 3 août, sa neutralité a été violée, qu'une guerre douloureuse a été portée sur son territoire et que les garants de sa neutralité ont loyalement et immédiatement répondu à son appel. Depuis cette époque, PLUS JAMAIS le gouvernement belge n'a été saisi d'une proposition quelconque, directe ou indirecte, de la part du gouvernement ennemi. Lorsque, par l'intermédiaire d'un diplomate taré — qui, en 1917, négociait par dessus l'épaule du ministre des Affaires étrangères de France, avec un homme qui se trouve depuis des mois à la prison de la Santé — l'Allemagne feignit de vouloir parler de paix, M. de Broquevilie accepta de conduire M. Coppée à M. Briand. Le jour où ses collègues furent mis au courant de ses démarches, il déclara que s'il ne leur en avait jamais parlé, c'était parce qu'il avait, dès le premier instant, considéré la tentative boche " COMME UN PIEGE „. Bien mieux, il l'écrivit à M. Ribot et, tandis qu'efi séance secrète tenue par la Chambre des députés de France, le premier ministre donnait lecture de cette lettre, quelqu'un s'écria : — Enfin, voilà un homme qui avait vu clair! Il n'en restait pas moins vrai que M. de Broquevilie avait été trouver M. Briand et avait autorisé le gendre de M. Coppée à se servir de la Légation de Belgique à Paris pour envoyer en Suisse des télégrammes au sujet des propositions von der Lanken. M. de Broquevilie DUT démissionner. Mais est-il possible de prétendra que nous avons eu l'occasion d'intervenir pour donner la paix au monde ? I Lorsque survint en février dernier l'appel de M. von Hertling, le ministre des Affaires étrangères, M. Paul Hymans, se mit d'accord avec... M. de Broquevilie sur les termes de la réponse qui y fut opposée. Et, au cours du conseil de Cabinet que présidait le même M. de Broquevilie, la semaine suivante, c'est à l'unanimité que ces termes en furent ratifiés. Alors, comment peut-on parler de la possibilité dans laquelle, par deux fois, — à la suite de la défaite russe et au lendemain du discours- Hertling — se serait trouvé le Gouvernement belge d'être l'intermédiaire d'une paix possible ? M. Pierre Orts, le diplomate éminent qui, à côté de M. Paul Hymans, dirige les destinées de nos Affaires étrangères avec une maîtrise que chacun reconnaît, m'a permis d'affirmer que JAMAIS, depuis le 10 août 1914, le Gouvernement n'avait été saisi d'une proposition quelconque de l'espèce, si vague fût-elle. Maintenant il ne nous reste plus qu'à attendre les détails précis que nous apportera le nouveau Livre Oris. On peut être assuré qu'ils ne manqueront pas d'intérêt. * * * De plus en plus, l'on parle de l'arrivée à notre front de quelques divisions américaines.S. E. M. Brand -Withlock, le distingué représentant de la grande République, qui fit tant pour nos compatriotes du pays occupé jusqu'au moment de l'entrée en guerre de l'Amérique à côté des Alliés, me disait tout récemment avec quelle joie son pays, parti en guerre " surtout à cause de la Belgique „ apprendrait que, sur le front belge, avec nos braves soldats, il y aurait des légions américaines! De divers côtés, on s'est demandé comment il a pu se faire que, dès le début, des soldats américains ne se soient pas trouvés à côté des nôtres. Il y eut là, de la part de l'Etat-major de notre armée, un scrupule évidemment louable, mais qui aujourd'hui ne s'expliquerait plus. L'arrivég des divisions américaines donnera enfûTun peu de ralai à nos "jass,, toujours sur le pont — ayant successivement trois jours de tranchées, trois jours de "piquet,, et trois jours de... repos, au cours desquels on les astreint à des exercices, comme aux plus beaux jours du temps de paix, à des travaux de toutes sortes. Bref, ce sera pour eux un peu de vrai repos. Ils en ont besoin, et tous ceux qui ont souci de la santé physique et morale de nos soldats s'eïr féliciteront d'autant plus qu'on pourra aussi leur donner un peu de congé. Ils ne réclament pas tant de choses, nos "jass,,! La nourriture est généralement assez bonne, mais pour d'aucuns — nos hommes ont un coffre solide — quelque peu insuffisante. Au lieu du sempiternel café, qui constitue leur seule et unique boisson, ils voudraient, comme leurs camarades français et anglais, un demi-litre de " pinard „ par jour ; enfin ils aspirent à un peu de congé et de repos. Après à peu près quatre ans de guerre, est-ce trop? Le Gouvernement, au cours des derniers conseils de cabinet tenus au Hâvre sous la présidence de M. Cooreman, s'est pré-eccupé de ces questions et il a envisagé aussi la question de la désignation de commissaires aux armées. Nous n'avons ni Chambre, ni Sénat, ce serait bien le moins qu'un contrôle fût exercé en leur nom. Les députés et sénateurs qui, le 4 Août, se sont enrôlés dans les rangs de l'armée ne sont-ils pas tout désignés pour cet office ? Ils sont huit — à savoir les sénateurs duc d'Ursel et Carpentier, les députés Briffaut, Crick, Devèze, Hubin, Pecher Pastur et Pirmez, c'est-à-dire des catholiques, des libéraux, des socialistes, des flamands, des wallons, une représentation proportionnelle que l'on s'efforcerait en vain de créer plus adéquate aux nécessités de l'heure. Qui sait si, avant que ne vous arrive cette lettre, la décision n'aura pas été prise et si les commissaires ne seront pas à l'ouvrage déjà ? On ne saurait assez en féliciter le nouveau président du Conseil. ^ * * * MM. Carton de Wiart, le comte Goblet d'Alviella et Vandervelde sont revenus de leur mission en Italie, enchantés de l'accueil vraiment fraternel qu'ils y ont trouvé, non seulement de la part des membres du Gouvernement Italien mais aussi du Roi. ' Rien de plus simple que la Cour d'Italie. Un exemple pour en donner une idée : le train qui amena nos ministres au Quartier Général, où se trouvait le roi Victor-Emmanuel, arriva avec un retard de près de deux heures. Cependant le Roi et ses deux aides de camp se trouvaient sur le quai, les attendant toujours. Le Roi leur serra la main et leur dit : Allons nous mettre à table, Messieurs, le déjeuner nous attend. La frugalité du repas était en rapport avec l'extrême simplicité de l'accueil. C'est la Roi qui, en Italie, donne l'exemple des restrictions (un plat, du fromage, des | fruits !) Il en fut de même le soir, au Les Allemands multiplient leurs efferis au S. de la Marne et au S. ©. de Reims lis ne réussissent que des progrès insignifiants au prix des pertes les plus lourdes —— Les Allemands n'ont pu avancer hier qu'au S. de la Marne PARIS, 16. — Havas officiciel 2 h. : Au S. de la M a r n e, les Allemands ont amené de nouvelles troupes au feu, et dans la soirée ils ont exécuté une attaque contre les hauteurs au N. de Saint-Agnan et de la chapelle de Monthodon. En différents points, ils sont parvenus à pénétrer dans la Bourdonnerie. La bataille continue avec acharnement sur les collines boisées immédiatement au S. de cette position. Plus à l'H., nous avons arrêté les Allemands à la lisière S. des bois de Bou-quigny et de Nesles, malgré leurs violentes contre-attaques. Les Allemands ont prononcé une violente attaque dans la direction du village de Montvoisin dont ils se sont rendu maître, mais une contre-attaque les en a rejetés immédiatement. Entre la M a r n e et R e i m s, de violents combats sont en cours dans le bois de Courton. Une attaque allemande dans la région de Vrigny a complètement échoué. A l'E. de Reims, des attaques locales ennemies sont restées sans résultats, surtout dans la région de Purnay où les Allemands qui tentaieat de renouveler leur attaque sur Beaumont, ont subi un échec sanglant. Partout nous avons maintenu nos positions. Les Français et les Italiens au S. de la Marne et à l'O. de Reims tiennent tête avec une indomptable vaillance PARIS, 17. — Reuter officiel 11 h. soir : La bataille a continué aujourd'hui sur tout le front à l'O. de Reims avec le même archarnement. Malgré leurs efforts les Allemands n'ont pas réussi à étendre leur gain. Nos troupes par leur héroïque résistance et leur contre-attaques incessantes avec des alternatives d'avances et de reculs, ont arrêté la poussée allemande.Au S. de la Marne, les combats continuent sur les collines boisées au N. de St Agnan et de La Chapelle-Montho-don. De très violentes actions au N. de Comblizy et de Festigny, nous ont permis de maintenir les Allemands sur la dîner, et pendant les trois jours où, en compagnie du chef de l'Etat, nos ministres s'en furent au front, portant chacun son déjeûner sous le bras et cassant la croûte assis sur l'herbe. Le président de l'Internationale ne se trouva pas une seconde intimidé par la " pompe „ de cette Cour bien moderne. Ce fut de si bon aloi, si simple, si sympathique pour notre pays, que M. Vandervelde se souvint seulement qu'il était là en qualité de membre du Gouvernement belge et qu'il ne put refuser, au moment du départ, l'écrin que Victor-Emmanuel remit à chacun de nos ministres.Il contenait pour M. Carton de Wiart le grand Cordon des SS Michel et Lazare, pour MM. Goblet d'Alviella et Vandervelde celui de la Couronne d'Italie. Et bien que M. Vandervelde ne doive jamais ceindre son habit de ministre de ses couleurs soyeuses, on peut être assuré que ce ruban figurera parmi les souvenirs heureux qu'il conservera de cette guerre. Il lui rappellera, en effet, la réception enthousiaste, délirante, de ce peuple de Rome, qui, pendant des heures, acclama, dans les ministres du Roi Albert, la Belgique héroïque, et aussi l'accueil si sympathiquement cordial que leur firent le roi d'Italie et ses ministres, les paroles de réconfort et d'espérance dont ils les assurèrent pour notre Patrie. M. Carton de Wiart quitta Rome avec ses collègues, pour-y revenir deux jours après. Le protocole était sauf. Benoît XV, qui ne pouvait recevoir les hôtes du Quirinal, put ce jour-là recevoir le garde des Sceaux de Belgique, spécialement venu pour saluer le Saint-Père. On assure que le Pape fit à M. Carton de Wiart une reception vraiment paternelle et qu'il eut pour notre pays des assurances qui, au lendemain de celles du Gouvernement Italien, sont de nature à rassurer une fois de plus, s'ils ne l'étaient pas, les Belges sur le sort de là Belgique dans l'avenir! VENI. lisière S. des bois de Bouguigny et de Châtaigniers. A l'E. d'Oeuilly, les Allemands ont à nouveau réussi à prendre pied dans Mont-voisin.Entre la Marne et Reims, le combat continue au N. de Reuil, dans le bois du Roi, où les Allemands ont pénétré et que nos troupes défendent pied par pied. Le bois de Courton a été également le théâtre de sanglants combats. Les Allemands se maintiennent à l'O. de Nanteuil-la-Fosse. Pourcy, but de puissantes attaques sans cesse renouvelées, n'a pu être atteint par l'ennemi. Une brillante contre-attaque des Italiens à l'O. du village a rejeté les Allemands dans la vallée de l'Ardre. De nombreux cadavres allemands qui couvrent le terrain devant les lignes, prouvent que l'ennemi a subi de très lourdes pertes. Daus le secteur de Vrigny et au S.-O. de Reims la situation est inchangée. A l'E. de Reims, nos troupes ont brisé une attaque ennemie entre Beaumont sur Vesle et Sillery. Sur tout le front de Champagne, nos positions sont restées inviolées. Les troupes américaines LONDRES, 16.— Reut. offic. améric. : A l'E. de Reims, les troupes américaines ont combattu d'accord avec les Français et maintenu leurs positions. Hier matin une attaque allemande a été repoussée dans les Vosges. Le Kaiser était là... Le correspondant de guerre du " Berl. Lokalanzeiger,, mande du champ de bataille au N. E. de Reims, que le Kaiser a assisté à l'offensive dans la nuit du 14 et qu'il y a entendu le bombardement préparatoire. Bientôt après l'attaque qui a commencé à 4 h. 50, le Kaiser reçut les premières nouvelles de l'avance. Il est resté avec ses troupes, sans s'accorder une minute de repos. Journée plus calme LONDRES, 17. — Renter : On mande du quartier général français hier soir à minuit : L'attaque générale n'a pas été reprise aujourd'hui. Les opérations qui ont un caractère local se sont terminées à notre avantage. On s'attend à ce que le secteur de combat redevienne calme dans quelques jours. Les Allemands auraient perdu déjà près de 100,000 hommes LONDRES, 17. — Reuter : On certifie, de bonne source que l'armée de von Einem se bat à l'aile gauche allemande. Le 15 elle a donné cinq assauts entre Suippe et Massiges, qui furent tous repoussés avec de lourdes pertes. La situation à l'E. de Reims est très favorable. Beaucoup de tanks allemands sont restés en cet endroit, détruits par l'artillerie française. Af l'O. de Reims les Allemands ont encore réussi, le 15, à avancer de 3 milles, ce qui porte le total de leur avance à 6 milles. Une contre-attaque française sur un front de 4 milles au S. de Dormans, a eu pour résultat une avance d'environ 3,000 yards et nous rendit la posession des hauteurs qui dominent la vallée de la Marne, Cette avance met dans le champ d'action de notre artillerie les ponts allemands de la Marne. La ligne française s'étend à environ 3,000 yards de la rive S. de la rivière. On estime à 50 le nombre des divisions allemandes qui prennent part à l'offensive. On a enlevé une partie des réserves du prince Ruprecht au N. mais pas assez pour que nous puissions exclure l'hypothèse d'une attaque de ce côté. Le chiffre des pertes allemandes depuis le commencement de l'offensive est estimé à près de 100,000 hommes. Le chiffre de 13,000 prisonniers donné par les Allemands est exagéré. Dans les milieux officiels on continue à considérer la situation comme satisfaisante.Les Anglais font des prisonniers LONDRES, 17. — Reuter offic. matin : Dans une petite opération qui a réussi à l'E. de Villers-Bretonneux, nous avons fait quelques prinsonniers et pris des mitrailleuses. Nous avons aussi repoussé une attaque allemande en cet endroit. Nous avons fait quelques prisônniers aux environ de Hulluch. Contre le défaitisme Duval subit le sort de Bolo PARIS, 17. — Havas : Duval a été fusillé.

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