Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 22 Juin. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wm13n22042/
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4e Année — N° 301 wiiL—a»a*wug«aiKTn3tta»a3t3g^aCT)«H»ge»Titrwgy> HTWBTT Rédaction £ Administration Turfmai'kt 31 & 31a La Haye—Téiéph.21C Bureau à Maastricht : W i 1 h e I ni i n a s i n g e I 2 7 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 22 Juin 1918 5 csssts le siissTBér© ABONNEMENTS : ,, ,, . 1 fiorin par mois Hollande : „ <i.50 fl. par 3 mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 G. en 4 0 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 NOTATIONS DU FRONT BELGE Bombardements aériens Hier en voyant au ciel ensoleillé les difformes " chenilles „ sous les balles explosives d'une mitrailleuse pointée d'un audacieux avion se convulser dans l'incendie, je songeais tout en regardant les aéronautes sous l'aile blanche du parachute gagner la terre maternelle, je songeais aux bombardements aériens sur les cantonnements et les cités. Le drame auquel j'assistais suscitait en même temps chez moi la hantise de ces ronronnements sinistres se gonflant par les nuits claires au-dessus de nos lignes, puis disparaissant dans le lointain pour y porter — là où sont les parents, les amis — si pas l'énervement, en tont cas la trace sanglante de l'impitoyable tourmente. Cette guerre lâche aux faibles et aux innocents est l'un des plus odieux stigmate de l'orgueil germain, qui crut au moyen de ses engins ailés, souillés de meurtre, briser la merveilleuse résistance de peuples qui ont juré de ne pas mourir. Le calcul fut déjoué. Sous la menace l'angoisse n'a pas étreint les femmes, les vieillards, les enfants. Par là, ils se sont dit qu'eux aussi participaient à la sainte Défense, et quand s'en viennent les soirs de lune, ils sont sans crainte devant l'approche des insectes monstrueux qui salissent le firmament. Je me rappelle, ces aéroplanes aux croix noires, le premier an de campagne, quand sur les grands centres de France et d'Angleterre et sur nos pauvres baraquements à soldats, ils -commencèrent la besogne sacrilège. Une ombre d'émoi couvrit sans doute les coeurs, mais quel sursaut d'énergie et quel renforcement de juste haine ils provoquèrent! L'ombre s'éteignit au premier contact de la raison, mais la haine resta diligente, implacable, éternelle. L'épouvante ne gagna pas l'arrière, il n'y eut pas de défaillance, et il ne resta que la malédiction, lourde comme une chape d'airain,' qui des consciences monta vers les assassins. Je revois, en septembre 1915, ce jet de bombes ennemies sur la villette où cantonnait ma division au repos. Au crépuscule, devant la mer brillante, sur une maison abritant une trentaine de fantassins, s'était abattu le projectile odieux, et dans le craquement du toit, des solives, des murailles, avaient percés, stridents, lugubres, les cris qui finissent, les râles pitoyables de moribonds, saignant, déchiquetés, affreux. Première et horrible vision ! Un vieux prêtre était accouru, qui, au nom du Dieu de justice, bénissait les cadavres. Des camarades pleuraient, des blessés demandaient à boire, et des morts regardaient, les yeux sans éclat mais grand-ouverts, vers les horizons d'où viendrait la vengeance. A quelques pas de là s'engageaient des colloques. On s'interrogeait : " Etait-ce un ami, était-ce un inconnu le malheureux gisant sur le brancard? „ Et dans l'angoisse les fraternelles sympathies attendaient la réponse. Huit jours après, l'écho de l'attaque française en Champagne survenait et l'ordre circulait de se préparer, nous aussi à l'avance. Le bel enthousiasme, le fier moment d'espérance ! Près de moi, des petits gas rappelaient la tragédie passée, où mortellement avait sifflé la bombe. Leurs poings serrés, leur masque menaçant, leur rude parole, tout disait la volonté d'un inexorable châtiment. Les flaques de sang avaient disparu des décombres de l'habitation sinistrée, mais elles subsistaient, rouges, fumantes, dans la mémoire des compagnons que je cotoyais, et elles allaient guider et gouverner, comme des étendarts, leurs gestes prochains. Berlin avait gâché son jeu, Berlin avait ponté à perte. Depuis, la bataille a encore accru ses violences, le torrent a grossi ses ondes. Régulièrement, chaque jour, les appareils qui ont volé les ailes aux oiseaux, parcourent les célestes étendues pour des fins homicides. Parce qu'il le fallait, sous peine de déchéance, nous aussi nous allons — mais de façon plus loyale et plus franche — bombarder leurs arsenaux, leurs gares, leurs dépôts, leurs cités fortifiées — chez eux, en la colossale Allemagne. Nous ne permettons plus aux avions germains de tuer impunément les petits enfants, les frêles femmes et les vieillards tremblotants. Nos moments de résignation se sont enfuis parce que nous avons compris qu'ils s'apparentaient à la faiblesse, et qu'il importe pour le monde, que nous soyons le plus fort, lamais, nous ne serons cruels comme eux. mais cnez eux nous anons et nous irons porter la réponse qu'exige le sacrifice des victimes de leurs aventures aériennes. Nos torpilles valent leurs torpilles — ils le savent — notre audace dépasse leur audace, et nos pilotes ont dans leur jeunesse d'incomparables qualités de bravoure et d'abnégation. Ils ont vers Dieu porté la guerre, nous les avons suivis, et dans la foi en le souverain idéal nous attacherons à la voûte des nues la cocarde de notre triomphe. Et voilà que sur les bords du Rhin s'élèvent des clameurs de détresse. Oh ! ce n'est pas le remords qui parle son pieux langage — les Prussiens ignorent ce parler et ce qui en lui se cache — mais la crainte s'affirme hideuse et lâche, s'aggrippe à la cervelle comme une tentacule, et sème dans cette race maudite la panique justicière et vengeresse. Ils ont peur comme ils se sont imaginées qu'avaient peur les nôtres lors de leurs premières ruées. Ils ont peur parce qu'ils n'ont eu d'autre culte que le culte de la Force, ils ont peur parce que trop tard ils s'aperçoivent peut-être que dans l'harmonie humaine la sanction vient tôt ou tard sceller l'infamie. Les tragiques grecs avaient jadis sur de telles données bâti leurs monuments de souffrances. A l'appel de leur génie, leur esprit avait enfanté dans la forme lyrique ces vérités inéluctables. Aujourd'hui, il n'est plus besoin de ces prophétiques inspirations. Nous vivons les événements annoncés et chantés par la lyre ancienne, et devant nous, là elles s'étalent, racines dévoilées, dans la vertu d'un immortel enseignement. Hier, pendant que s'abimant sur le sol, les ballons aux formes étranges rapidement se consumaient, je rêvais de nos hôpitaux bouleversés par les bombes allemandes. L'horreur émergeant du spectacle de ces presque morts que pour la deuxième fois visitait la camarde, de ces tables d'opération émiettées et dont les débris voisinaient les restes éparpillés de ceux qui furent les patients et les guérisseurs, de ces infirmières jeunes, jolies, secourables, et dont maintenant les pauvres corps mutilés ne permettaient même plus le suprême regard d'adieu, cette horreur était toute une religion d'avenir, une discipline inflexible pour les combats de demain. Car à quoi bon la révolte qui se colore dans le verbe, à quoi bon le recours au jugement du monde et de l'Histoire ! Au crime s'ajouteront d'autres crimes, des perfidies nouvelles croîtront avec notre mollesse. Il n'est pour l'ennemi qu'une seule leçon qui vaille : aller en eur repaire, au coeur de l'insolent et fu-lneste empire, faire aussi jouer l'explosif. Le plus humain et le plus dur des discours ne compensera jamais pour les soudarts contre qui nous luttons le ferme acier d'une de nos bayonnette ou l'obus planté droit dans une de ses tannières. Qu'ils se lamentent donc ou qu'ils s'affublent de désespérance, que nous importe! Notre oeil restera sec. Ils furent sans pitié comme ils le seraient encore demain, si nous n'agissions pas. C'est là le tempérament de leur race. C'est pourquoi, il faut avoir l'âme joyeuse lorsque des rives du Rhin monte l'anathème allemand. L'anathème allemand ! Quel bizarre assemblage de termes ! La malédiction allemande n'est que travestissement et félonie, et sous ses oripeaux aux têtes d'aigles voraces grimace la plus sordide des imprécations. Il faut en marquer la feinte méprisable, et en négliger les éperdus ulul-ments. Fasse le Destin qu'elles se prolongent ces lamentations, expression apeur-rée de caractères vils et sournois ! Fasse le Destin qu<il n'y ait plus de sommeil en les cités rhénanes et que l'on s'y dise près des tombes creusées par nos bombes que c'est le commencement de la punition qui s'annonce ! F.-P. Pour les Boyi'Scodt belges Un groupe de jeunes lecteurs nous demandent de faire un appel à leurs compatriotes habitant La, Haye et Scheveningue pour la constitution d'une troupe de boys-scout belges. Nous nous faisons avec empressement l'intermédiaire de cette jeunesse vaillante dont l'idée nous paraît des plus digne d'encouragement. Que ceux qui voudraient faire partie de l'Albert-troupe (boys-scout belges) veuillent nous envoyer au plus tôt leur adhésion en indiquant sur l'enveloppe de leur lettre ces deux mots : Albert troupe. Nouvelles du Jour — Excellente journée pour nous sur le front italien. Les Autrichiens paient cher leur audacieuse offensive. Nos alliés leur ont infligé hier à nouveau des pertes énormes en leur enlevant une bonne partie de leurs premiers gains de terrain — Sur le M o n t e 11 o, les Italiens ont chassé l'ennemi du chemin de fer du Monte Belluna et fait plier tout leur front dans la direction du saillant septentrional, capturant 1226 prisonniers et de nombreuses mitrailleuses— Sur la Pi ave, la lutte continue à sévir avec fureur avec des alternatives diverses. Les Autrichiens, après avoir réussi à avancer au Zenzon, en ont été rejetès immédiatement avec de lourdes pertes, perdant encore 513 prisonniers. — Les Italiens ont achevé la conquête du monte C o s t a 1 u n g a, dans le Trentin, en faisant encore une centaine de prisonniers — Les Français, sur le plateau d ' A s i a g o ont enlevé à l'ennemi ses positions de Bertigo et Pennar avec 102 prisonniers. — C'est donc un total ,de 1,941 prisonniers et des positions de première importance qui tombent en un seul jour aux mains de nos alliés. La grande offensive autrichienne est vraiment brillante... pour nous. — Sur le front occidental l'action s'est bornée à de petits combats locaux où les nôtres ont eu l'avantage. — Le ministre Seidler a déclaré à la presse viennoise que l'Allemagne va livrer du grain à l'Autriche et la Hongrie des pommes de terre nouvelles. On espère avec cela, le patriotisme aidant, atteindre la nouvelle récolte. Seidler a reconnu que l'Ukraine et la Bessarabia n'ont rien donné. — Le conseil des ouvriers de Vienne a voté une motion réclamant une meilleure ration de pain, une augmentation de salaire, la réunion immédiate du Parle^ ment et la paix générale. C'est beaucoup de choses d'un coup et l'on peut croire que la crise actuelle n'en sera pas allégée.— La Chambre des députés de Prusse s'est occupée de la question polonaise, mais seulement pour déclarer qu'elle ne pourra être résolue qu'après la guerre. — Le général Franchet d'Esperey est arrivé à Salonnique où il a été congratulé par Venizelos. — M. Clemenceau a fourni des renseignements. à la commission de l'armée sur la situation. Au jour le jour — Mais dites donc, ça a l'air de se décoller, dans la Quadruple alliance de nos ennemis. Les Bulgares flanchent et les Autrichiens ont la crampe d'estomac. Seuls les Turcs tiennent, ou font semblant de tenir. Mais qu'est-ce que les Turcs, après tout ? — Evidemment. — La démission de Radoslawoff est une chose importante. Cet homme était l'homme à tout faire de l'Allemagne, le polichinelle que Guillaume II avait toujours prêt dans son tiroir, et dont il tirait les ficelles chaque fois que l'intérêt boche l'exigeait. La chute de ce ministre est extrêmement désagréable à Guillaume II qui l'aimait pour sa grande souplesse et pour sa longue barbe. Mais les Bulgares eux-mêmes n'en sont plus à consulter leur grand suzerain sur le choix de leurs ministres. Les actions du grand suzerain sont en baisse à Sofia, comme le mark. Et d'un. — Evidemment. — Et en Autriche ? Que vont faire les Viennois avec leurs 90 ridicules grammes de pain par jour ? Mourir ? C'est facile à dire. La paix ? C'est difficile à faire et cela ne leur donnerait pas plus de pain, Se révolter contre l'Allamagne, qui les affame ? C'est risqué. Au fond, on ne sait pas. Mais une chose est curieuse dans cette affaire : c'est que le gouvernement autrichien et la municipalité de Vienne ne se sont pas gênés pour nous dire : " Tout ça, c'est la faute à notre bonne alliée, l'Allemagne. „ Sans doute, mais pour des Alliés, ce n'est, pas gentil. Sans doute pense-t-on à Vienne (dites-donc 90 grammes par jour !) que le temps des gentillesses est passé. Henri IV disait : "gentil n'a qu'un oeil!,, Et il ne connaissait pas le rationnement! — Evidemment. En somme, tout cela est excellent. D'autant plus que cela se passe peu de temps après la paix de Brest Litovsk, la paix du pain, comme disaient nos bons Boches. Conséquence immédiate de cette paix alimentaire, c'est la révolte autri- L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE BRISEE Les Milles réalisent d'Em^oriants progrès et font encore 2,000 prisonniers Los Italiens reprennent assie partie du Mgss-pfeiS©, repoussent l'ss-aisemï au Zetrazasa et à S ara Osaraa et achèvent ïa conquête du KJIonte ©©sfaÏMii^a — Les Français rep^esiEueut Ses positions de Bertigo et §Je PeBïïiar sur Se plateau d'i&siago ROME, 20. — Stefani officiel : Sur le M o n t e 11 o et la P i a v e , la bataille continue avec violence. Hier soir, nous avons rejetés les Autrichiens le long du chemin de fer du Monte Belluna et fait plier leur front d'attaque tout entier dans la direction du saillant septentrional du Montello en capturant 1226 prisonniers et de nombreuses mitrailleuses. Le long de la P i a v e la lutte oscille avec fureur sur la première ligne, conduite avec audace et fermeté par les Autrichiens auxquels les nôtres répondent avec grande énergie et bravoure. Les Autrichiens ont réussi hier à midi, avec l'appoint de nombreuses troupes fraîches, à avancer quelque peu dans leur premier mouvement devant Zenzon, mais ils furent immédiatement arrêtés puis ensuite obligés par nos renforts à se retirer. Nous avons réussi dans d'énergiques contre-attaques locales à diminuer considérablement les progrès que l'ennemi avait réalisé à l'O. de San Dona, où nous avons fait 513 prisonniers. Les divisions tcheco-slovaques ont payé bravement leur premier tribut de sang pour les principes de liberté et d'indépendance en faveur desquels elles luttent avec les Italiens. La 25e division d'infanterie a pu témoigner en ces cinq jours de combats incessants et glorieux de sa magnifique bravoure, de même que la brigade de Bisagno (209e et 210 règ.) Du matin au soir, toutes les divisions ont rivalisé de vaillance pour barrer à l'ennemi la route de nos lignes. Les aviateurs italiens et alliés, collaborant avec les autres armes, ont effectué d'audacieux bombardements et manoeuvrèrent à courte altitude leurs mitrailleuses, prenant une part ininterrompue et active à la bataille. 14 avions ennemis ont été abattus; un des nôtres manque. Sur tout le front, les ballons captifs • ont rendu également de précieuux services.Sur le plateau d'Asiago, les divisions françaises, par une attaque réussie, ont enlevé aux Autrichiens leurs positions de Bertigo et Pennar en faisant 102 prisonniers.Nos troupes ont achevé la conquête du du Monte Costalunga en faisant une centaine de prisonniers. Des attaques austro-hongroises sur le Monte Car no ont été repoussées. Le Communiqué de Vienne VIENNE, 20. — Corr. bur. officiel: La bataille continue en Vénétie. L'en-lemi a répondu à la chute de la plus grande partie du front de la Piave par Ses contre-attaques nombreuses et vio-entes.Des combats acharnés ont eu lieu sur \ îos nouvelles positions près du canal ' "osseta, de la voie ferrée Oderzo-Trévise 1 ;t sur le Montello. Sur le Montello, la bataille a pris une /iolence semblable à celle des grandes batailles du Carso. Les Italiens ont lancé 3ar six fois leurs colonnes à l'assaut. De 'fortes pertes ont obligé l'ennemi à 1 employer ses réserves sans modération, ;t à les jeter au combat par régiments ! 2t divisions. Tous les efforts de l'ennemi jnt été vains 1 Le groupe d'armée du maréchal von 3orovïc n'a pas seulement conservé les ' positions prises, les divisions du général :hienne et le mécontentement bulgare, sans parler de la révolution en Ukraine < ît en Sibérie et la perspective de la chute prochaine des Bolchewiks, chers aux < Allemands. Tout cela est fort bon, je vous lis. Il suffit d'ailleurs pour s'en convain-:re de voir les... figures qu'on fait en Allemagne. Une fois de plus nos ennemis Dnt manqué de cette psychologie dont ils ;e vantent d'ailleurs d'avoir le monopole, :omme de tout. Une fois de plus ils ont :onfondu la force avec le droit, le poing :endu avec un argument, l'apparence avec a réalité, et la huche à pain avec un pétrin ! Evidemment. R. F. Schâriczer ont rejeté les Italiens vers l'O. au S. de la voie ferrée vers Trévise. Au S.-E. d'Asiago, les Italiens se sont de nouveau portés à l'assaut, avec le même insuccès qué les jours précédents. Une mention spéciale doit être faite de la collaboration à la lutte des escadrilles d'aviation et du service de renseignements. Le capitaine Brumonsky a abattu ses 33e et 34e avions ennemis, le lieutenant von Linke-Crawford son 25e, le lieutenant Fiala son 22e. Le Commentaire Stefani ROME, 20. — — Commentaire Stefani: ■ Dans le secteur des monts, le calme du côté das Autrichiens a continué hier. Cette accalmie ne sera probablement qu« provisoire. Il est logique de s'attendre à ce qu'aussitôt ses préparatifs terminés, le maréchal Conrad recommence son attaque contre nos lignes sur le plateau d'Asiago et sur le mont Grappa, d'accord avec les opérations militaires qne l'archiduc Joseph et le général fWurm conduisent du Montello à la mer. Sur ce dernier terrain la lutte continue. Sur le Montello, les Autrichiens ont concentré à la suite des contre-attaques italiennes et peut->être aussi à cause des difficultés de liaison au delà de la rivière, leurs forces plutôt pour une défensive active que pour continuer leur offensive. A la Basse Piave au contraire, les attaqués et contre-attaques se suivent toujours en augmentant de violence. Continuellement harcelés par nos contre-attaques, qui ont pour but de diminuer le terrain de la rive droite où les Autrichiens ont pris pied, ceux-ci|tâchent sans interruption d'y reprendre leur liberté de mouvement en faisant de leur côté de violents assauts et en lançant sans cesse de nouvelles réserves au feu. Les Autrichiens ont attaqué ainsi hier soir, pendant que dans la zone à l'O. de San Dona se développait une action convergente italienne, plus vers le N. aux deux cotés de la route Ponte di Piave-Trevise, avec des troupes considérables comprenant en fin de compte la 29e division, une des meilleures de l'armée autrichienne, se composant presque exclusivement d'Allemands, Le but était de briser les lignes italiennes de San Biagio, Dicol-larto et Monastir et d'avancer sur Trevi-se. La magnifique résistance de la 25e division italienne a fait échouer cettQ tentative.Sur le Front Occidental Incursion dans les lignes allemandes PARIS, 20. — Havas officiel 2 h. : Nos détachements ont pénétré dans les lignes allemandes entre Montdidier et l'Oise, ainsi que dans la région du bois de Chaulne. Nous avons fait 20 prisonniers. Rien à signaler du reste du front. Raids réussis LONDRES, 20. — Reuter officiel du matin : La nuit dernière, nous avons exécuté des raids aux environs de Boyelles, de Lens et de Givenchy et dans les secteurs d'Ypres et de Strazeele. Plusieurs de ces raids ont conduit à de violents combats, au cours desquels l'ennemi a subi de nombreuses pertes; nous avons fait 18 prisonniers et pris 3 mitrailleuses. Un détachement ennemi a été pris sous notre feu aux environs de Morlancourt et dispersé. L'artillerie ennemie a été active entre la Somme et l'Ancre, des deux côtés d'Albert et dans le secteur du canal de La Bassée. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 20. — Wolff officiel : Le soir, l'activité ennemie s'est accrue sur presque tout le front. Le feu d'artillerie a augmenté d'intensité. De forts détachements ennemis se sont portés contre nos lignes dans de nombreux secteurs. Ils ont été repoussés. De nouvelles tentatives de l'ennemi dans le but de progresser au S.-O de

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