Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 21 Fevrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bg2h70982s/
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4e Annee NTIdQ. Direcieur-Kondaieur i François Olyff. Jeudi 21 Févr. 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilheiminasingel 27 AN NONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait LETTRE DE RUSSIE Nous sommes heureux de publier cette lettre curieuse venant du midi de la Russie et qui n'a pas été censurée par les maxi-listes : Rostof sur le Don, 2 janvier 1918. Comme vous devez l'apprendre par la presse, la siiuation sous tous les rapports, ,va de mal en pis, et tout ce que j'ai pu Vous écrire de pessimiste depuis la révolution n'approche que de loin la réalité. Je ne trouve point de mots pour caractériser l'actualité. Indiscipline et trahison d'un côté, ^anarchie es guerre civile de l'autre, la famine est menaçante, elle frappe à nos portes et eniretemps on se livre au pillage et à des massacres. L'histoire n'a jamais eu à enregistrer pareil cataclysme et c'est en tremblant que l'on se rend au travail. Irai-je jusqu'au bout de cette lettre sans entendre la fusillade? On vit sur un volcan et l'atmosphère est surchargée d'électricité. En ,viile, en deux jours, dimanche et lundi, on a tué pl'js de 800 personnes et l'on annonce que l'artillerie des cosaques se prépare à nous bombarder. Ici il y aura sûrement répercussion. En tous cas, on se prépare d'arrache-pied des deux côtés de la barricade.Qui aurait pu s'attendre à ce que notre rayon des cosaques du Don devint un jour le centre d'un pareil mouvement? Novot-cherkask et l'Hetman Kaledine sont devenus le point de mire des maximalistes et c'est Contre ces remparts de l'ordre que sont portés les efforts armés des politiciens actuellement vainqueurs. On parle de' paix à conclure avec l'ennemi et 1 on fait la guerre contre les cosaques ! Renversement de tout. Chaos. Toiit je monde perd la tête. Qu'allons-nous deve-'njr dans tout cela ? '■ Quand vous lisez les décrets que prend le gouvernement, on peut dire,que l'on doit s'attendre à tout. Expropriation des vêtements chauds, chez les riches (?); expropriation des immeubles ; annulation des Emprunts d'Etats ; suppression de la Justice ; lmain-mise de lîouvrier sur toutes les usines; Expropriation des banques, etc., etc. On sent, en fait, que tout va à la ruiné, à la ruine complète. Les banques n'ont plus d'argent et bien des usines qui vivotaient encore Jusqu'aujourd'hui ne savent plus faire face aux paiements des salaires. Et après? Après? C'est la question que l'on se pose à cha-jque instant : après? L'avenir ? Oh il est bien sombre, surtout quand on se. prend à le 'comparer au présent. Nous avons été trompés, vous et nous, sur la réelle mentalité du peuple russe et j'estime même que bien des politiciens avancés, parmi ceux qui ont fait la Révolution, çe la connaissaient pas à fond. Qu'y a-t-il à faire,, qu'y a-t-il à espérer pour ramener i un peu d'ordre et de calme dans les esprits ? [On n'ose s'aventurer à émettre une opinion [car on arriverait, logiquement,à des conséquen-fces qui sembleraient à beaucoup subversi-tves. D'aucuns vont même jusqu'à conjec-fturer une intervention étrangère. Laquelle ? [N'importe, dit-on, pourvu qu'elle amène le [calme. Et voilà où en est réduite la jeune démocratie russe ! Il n'y a pas de doute ique, en fin de compte, nous, Alliés, finirons [par nous trouver en position moins sûre £que les ennemis. N'allez pas trouver de paradoxe dans cette affirmation ; du train dont marchent les événements, la chose est des "plus probables. .11 n'y a pas/un seul point qui ne soit profondément obscur à l'horizon, et, à mon sens, c'est la crise économique qui présentera le plus de menaces. Quand tous les ateliers chômeront, quand se seront encore accrues les difficultés de se procurer les produits de première nécessité, que pouvons-nous attendre ? Et nous sommes bien près d'être privés de tout. La chute du rouble est le véritable baromètre de la situation, une chute inconnue dans les annales financières et économiques d'un pays. Personne ne parvient plus à boucler son budget. Une livre de sucre se paie 5 ou6 roubles; (Un poud de pommes de terre 8 roubles [çontre 35 Kop.); un poud de farine 15 R. [contre 2.55r à 3.00) ; un costume de 800 à 1000 R. ; une paire de bottines 5 à 600 routes. Vous faut-il encore d'autres chiffres? J^eux-ci suffiront pour vous dire que si la Situation ne se modifie bien vite, c'est la ruine pour nous tous. | Vous voyez que le tableau n'offre guère de côté séduisant et que nous avons quelque raison de nous montrer fort inquiets. Je ne vous le cache pas et je cherche vainement une éclaircie dont je pourrais vous gratifier. Nous vivons sans être sûrs du lendemain. J'ai eu moi-même l'occasion de me défendre contre une attaque que l'on préparait contre les miens, il y a de cela un mois environ. Nous avons organisé une souricière, d'accord avec la police secrète et notre milice ouvrière. 14 individus ont été arrêtés, 9 furent tués et pour me soustraire aux vengeances, je suis resté enfermé pendant huit jours à la maison. Un industriel de mes amis, est obligé de chercher un appartement en ville, parce que sa maison offre du danger. Juste à côté, se trouve tin club révolutionnaire, celui de ses ouvriers, et ce club à l'instar de ceux des autres usines, est devenu un véritable arsenal, rempli de fusils, bombes, grenades et munitions, préparés pour la résistance aux cosaques. C'est sur le conseil des ouvriers que notre ami abandonne son habitation... A distance, vous ne pourriez vous figurer le tableau que présente la guerre civile. Jusqu'ici, vous connaissiez ce qu'amène d'horreurs et d'atrocités, la guerre entre armées belligérantes, mais vous ignorez complètement la lutte entre frères. Vous ne savez ce qu'est la retraite, la débandade, l'indiscipline, le carnage, en un mot la véritable anarchie. Pas de Gouvernement, pas de forces, chacun voulant être maître, c'est terrifiant ! Voilà le tableau rapidement et fébrilement torché de la situation. UN BELGE. 1 S©# Les Souverains Belges en Itaîie De notre correspondant en Suisse : Après quelques jours passés à la côte d'Azur, le Roi et la Reine des Belges ont été en Italie rendre au Roi Victor-Emmanuel une visite qui aurait du avoir lieu déjà au début de l'offensive allemande sur l'Isonzo. On comprend les motifs qui avaient fait garder le plus grand secret sur ce voyage. C'est mercredi 6 février que le Roi et la Reine des Belges et leur fille, la princesse Marie-José, sont arrivés dans la zone de guerre. Ils ont été reçus par le Roi et la Reine J d'Italie, le prince héritier Humbert et la famille Yolande. Les lecteurs des " Nouvelles „ savent sans doute que notre petite princesse se trouve depuis un an dans un pensionnat des environs de Horence, à Poggio Impériale. | II y a un an ce fait fut fort commenté, et on y voyait, non sans raison, un heureux rapprochement possible enire la Belgique et l'Italie- Ce fut donc dans une ville de. la zone de guerre en Vénétie que le Roi des Belges passa en revue les soldats italiens : il y en avaient de tous les genres, des infanteristés, des cavaliers, les héroïques " alpini „ et les " Bersaglieri „. Auxaccords de la musique militaire, jouant la " Brabançonne „ et l'hymne italien, les souverains assistèrent au défilé. Dans les airs une escadrille d'aviateurs faisait bonne garde. Le Roi et la Reine des Belges dirent toute leur admiration pour la superbe tenue des magnifiques soldats italiens qui personnifient si bien l'idéal pour lequel ils luttent. Le Roi des Belges a remis les décorations aux officiers et soldats italiens. Le chef d'état-major, le général Diaz, reçut le grand cordon, de 1 ordre de l'ordre de Léopold, les généraux Giardino et Badoglio la croix de grand officier, de nombreux soldats furent également décorés; Les aviateurs italiens firent devant le couple royal belge des expériences sur avions de chasse qui furent superbes. Dans l'après-midi les souverains et les princes retournèrent à la résidence royale. Sur le passage du cortège le peuple italien reçut le Roi Albert par des acclamations enthousiastes Le lendemain le 7, le Roi Albert accompagné par le Roi Victor et le prince héritier, allèrent visiter les lignes de défense au Pasubio. Le Roi Albert, frappé par la solide défense de la ligne ne put s'empêcher de dire : " Ni une description ni une photographie ne peuvent donner une idée de ce genre de guerre : c'est quelque chose de surhumain . Nouvelles du Jour — Attaques allemandes repoussées en Champagne et au S. d'Armentières. — Raid aérien des Anglais sur Zeebrugge, des Français sur des gares et dépôts de munitions en Allemagne. Les Français ont abattu 18 avions ennemis en trois jours. — Une remarquable activité d'artillerie sévit sur le plateau d'Asiago. Les Français entretiennent un feu nourri sur lesbatteri.es ennemies. — Petit coup de théâtre encore en Russie, mais qui ne surprendra personne. Lenine et Trotsky ont bu la honte suprême et abdiqué tous leurs grandiloquents principes devant l'Allemagne. Ils signent la paix aux conditions fixées par les Centraux, c'est-à-dire leur reconnaissant la possession de la Courlande, la Lithuanie l'Esthonie, la Pologne etc. et en leur payant une indemnité de plusieurs milliards de roubles avec remise en liberté de tous les prisonniers. Ainsi sera établie une fois de plus, aux yeux du monde la façon dont les Centraux comprennent la formule de paix "démocratique,,: sans annexion et sans indemnité ! — La paix va s'arranger avec la Roumanie aussi. Celle-ci se résigne à entamer les pourparlers, ne voyant aucune autre issue aux trahisons qui l'entourent. — La guerre civile sévit toujours en Russie méridionale. Kiev est aux mains des maximalistes; Alexief aurait été battu. Le suicide de Kaledine est confirmé. — Lloyd George a expliqué à la Chambre des Communes la retraite de Robertson Il a été approuvé sans vote. — Une grande manifestation en l'honneur des Belges du pays occupé et pour glorifier leur ferme et fière attitude devant les Bar- , bares va s'organiser à La tiaye. Voir nos Nouvelles de la Guerre e* Dernière Heure en 2me page. Le Vendredi 8, les souverains se sont ren-dus.à Venise et ont passé en revue les troupes de marine. Pendant ce temps les Reines et les Princes ont visité les hôpitaux, l'église Saint Marc et le Palais des Doges. La journée du 9, fut employée par les Souverains à visiter les lignes de la piave, et la Reine Elisabeth avec la Reine Hélène le prince-héritier et les princesses Yolande et Marie-José, ont visité Padoue, récemment bombardée par la " furia tedesca „. Le samedi soir les so verains belges ont quitté la zone de guerre et sont retournés vers la Côte d'Azur. La population italienne a fait aux souverains belges un accueil affectueux, respectueux mais ému. Elle a exprimée à notre Roi et à notre bien-aimée Reine, l'admiration et la sympathie du peuple italien pour notre héroïque nation. La presse italienne ne tarit pas d éloges sur notre Roi. Le grand journal libéral de Milan le " Corrière délia Sera „ écrit : " Le Roi des Belges est venu saluer l'armée italienne. Le fier souverain de ce fier pays apporte au peuple et aux soldats de l'Italie qui savent résister, le salut, 1 hommage, l'expression de Foi de toute l'âme de la Belgique qui vibré dans ses défenseurs réduits à résister sur le dernier lambeau de terre de la Patrie. Le Roi Albert est arrivé en Italie avec la Reine Elisabeth, l'amiable souveraine dont le frêle visage découvre cependant une indomptable fierté d'âme ! Le Roi et Reine sont vraiment le symbole de la grandeur morale de la Belgique ! „ Les Belges ont droit d'être fier de ces belles paroles.. Cette visite nous n'en doutons pas, fortifiera les liens qui doivent nous unir à l'Italie. VEDI. Cette guerre que nous n'avons pas voulue, nous la ferons jusqu'au bout.., Pour moi, si j'apprenais que des Français se laissent séduire par le fantôme voilé d'une jjaix hideuse, je demanderais au Parlement de déclarer traître à la Patrie quiconque proposerait de traiter avec ennemi tant' qu'il occupe encore une partie de notre territoire et celui de ta Belgique. Anatole FRANCE. Nouvelles du Pays *-0<3§£>-0-. (Reproduction interdite sans indication de source) ■ Les arrivages de troupes continuent De .notre correspondant : On attend à Liège 30.00D nouveaux sol-' dats allemands, autrichiens et même turcs, ; dit-on. La ville a été prévenue qu'elle devait prendre ses dispositions pour les héberger.Depuis trois jours, des quantités de trains portant des troupes, canons, mitrailleuses, munitions, passent prenant la ligne de ; Bruxelles vers Ans. . A leur arrivée à Liège, les noyvelles troupes venant du front russe pavoisent et dé-' corent les rues de sapin et deguirlandes en ' papier. : Ce n'est pas le Kaiser qui vient à Spa, [ c'est le Kronprinz, paraît-il, et l'on annonce , qu'il s'y trouverait déjà. Le grand Bazar de Liège a été complètement vidé de toute ses 5 faïences, vaisselles, etc. et de tous ses meubles , de luxe. Le tout a été chargé sur autos et dirigé sur Spa pour y meubler les villas réquisitionnées par le grand état-major allemand.A BRUXELLES Au Comité National Le Conseil Central a porté lundi diverses communications à la connaissance des i comités locaux. 5 L'une d'elles concerne l'aide apportée par , les polices locales à la répression des vols commis au détriment du Comité National. Le Comité Central y exprime ses sentiments ■ de gratitude et prescrit aux sous-comités, chaque fois qu'ils recourront aux bons offices de la police, de faire parvenir leurs remerciements par la voie hiérarchique aux agents qui se seront distingués. r Une seconde note concerne les subsides ■ alloués et les avances consenties par le comité bruxellois. Le montant des avances consenties pour les deux quinzaines d'allocation du secours alimentaire est de 3.555.900 k francs. Du 21 janvier au 4 février, les subsides accordés aux comités locaux pour les dépenses , des 2e et 3e catégories admises à la soupe s'élèvent à 96,339 francs poui>64.252 nécessi-. teux. Pendant la même période, l'allocation , de secours alimentaire aux 203.532 nécessiteux assistés de l'agglomération bruxelloise a coûté au total 2.483.983 fr. 94. - Sur ce chiffre, 1.734.938 francs ont été payés t par le Comité National, 550,984 francs par le comité de l'agglomération bruxelloise, 1 million 198,011 francs paroles différentes commu-' nés. > D'autre part, une troisième circulaire concerne les repas scolaires. Il y est indiqué « que désormais ces repas scolaires se-j raient accordés gratuitement aux enfants de 3 à 14 ans placés temporairement dans les hôpitaux. Les répartitions devront commen-t cer le plus tôt possible. î Le Comité National a accordé à cette œuvre un nouveau subside de 96.485 fr. pour la quinzaine du 21 janvier au 4 février. A LIEGE V La Cour d'assises a rendu son verdict dans l'affaire Taillard (banditisme à Ampsin). L'accusé, bénéficiant de circonstances atténuantes a été condamné à 10 ans de travaux forcés et à 125.000 francs de dommages-intérêts (montant du vol et des dégâts). Taillard n'a cessé de protester de son. innocence, mais la victime Mme Hella a préfendu le reconnaître, sans doute possible. Au cours des débats M. le substitut Pépin a prononcé la phrase typique suivante : — Le banditisme est une lèpre qui s'étend sur notre pauvre pays. Il y a des accapareurs, des mauvais fermiers, cela est \frai, mais ce n'est 'pas une raison pour donner carte blanche aux voleurs, Messieurs les jurés, sauvez ce qui reste de notre pays ! , La session d'assises est achevée. , — La Cour d'appel a condamné à 2 ans ■ de prison Georges Lab..., pharmacien à Ougrée, pour tentative d'extorsion. A VERVIERS Le prix des oeufs vient de tomber rapidement de fr. 1.25 pièce à fr. 0.70. Le magasin de Ravitaillement est très fourni en ce moment, les Verviétois se croient nager dans une relative abondance. Voici ce qu'ils reçoivent actuellement : » Lard, la ration de 200 gr., 1 fr.; saindoux, la ration de 400 gr., 2 fr,, riz, la ration de 600 gr., fr. 0.90; gruau de maïs, la ration de 200 gr.,"fr. 0.20 ; café, la ration de 50 gr., fr. 0.40 ; torréahne, la ration de 500 gr., fr. 0.80; choucroute, la ration de 500 gr., fr. 0.62; miel artificiel (pour les non-assistés, par le comité de secours), le verre, 1 fr. ; sirqp de betteraves (pour les porteurs de carnets de chèques secourus par le Comité national), le verre, fr. 0.75 ; farine pour crêpes, le paquet de 200 gr., fr. 1.50; fleurs de fèves, le paquet de 200 gr., fr. 1.50. Le magasin de ravitaillement de la ville de Ver-viers informe en outre les blanchisseurs et teinturiers de ce qu'ils peuvent'obtenir du carbonate de soude destiné à leur industrie.  HAMOIR On aurait découvert en cette commune le siège principal d'une bande de fraudeurs et dévaliseurs de gare qui opéraient sur la •la ligne de I'Ourthe. Les Allemands qui se mêlent de l'affaire parceque eux-mêmes au» raient été victimee de vols ont fajt arrêter plus de 200 personnes parmi lesquelles des gens bien connus de la régipn famenoise. Tout ce monde est à la prison de Namur. Il y avait des complices, à Anvers, Bruxelles, Auderghem. On les a coffrés. On dit que certain des inculpés avaient gagné plus d'un million dans les affaires délictueuses de cette association, — Au Congo Belge Une Association des Licenciés et Ingénieurs sortis des écoles supérieures de commerce de Belgique Une section de cette importante Société qui comprend à l'heure actuelle plus de 509 membres vient de se fonder à Elisabeth-ville. Elle constituera un prolongement de l'Association en terre africaine où se trouvent /léjk pas mal de diplômés commerciaux,Le but de cette section est de:l. d'établir et d'entretenir des liens de solidarité entre les licenciés et ingénieurs commerciaux séjournant au Katanga et de collaborer à' l'action de l'Association métropolitaine dans , cette importante province ; 2, de faciliter le placement des diplômés commerciaux au i Congo belge ; 3, de contribuer dans la mesure de ses moyens au développement des rapports économiques entre la Belgique et ' sa Colonie. Ce dernier point figure parmi les plus importantes questions de l'après-guerre auxquelles il convient de chercher dès i présent une solution. Les diplômés des écoles supérieures de commerce résidant en Afrique sont tout désignés pour l'examiner dans ses détails car il leur est possible de se documenter directement sur place dan» la pratique quotidipnne des affaires coloniales. Ils collâboreront ainsi à la grande œuvre de restauration économique de notre pays et à celle qui doit animer tous les bons citoyens de rendre la Patrie encore et toujours plus prospère. La section d'Elisabethville compte dès maintenant parmi ses membres : MM. Danhier, directeur en Afrique de l'Iu-tertropical Anglo-Belgian Trading Co ; De" Bauw, directeur-génér&l du Comité spécial du Katanga ; Demulder, attaché à l'Union Minière ; Gallet, chef du service des affaires économiques de la province du Katanga ; Grandry;' chef de service au chemin de fer du Katanga y Hela, chef comptable à l'Union Minière ; Mar-quet, attaché au Comité spécial du Katanga; Mathieu, directeur de la Banque du Congo Beige ; Origer, attaché au chemin de fer du Katanga ; Pecher, chef du service des finances j de la province du Katanga ; Tasch, secrétaire de la Bourse du Travail du Katanga. Tous diplômés commerciaux belges. D'autres licenciés résidant à l'intérieur du Katanga ne manqueront certainement pas de joindre à la section d'Elisabethville, Nous rappelons à nos lecteurs que l'Association métropolitaine, dont le secrétariat général est installé temporairement au Buckin-gham Hôtel, 28, Buckingham Street (Strand), Londres, est placée sous la présidence de Mv Léon Dens, président de l'Union des Armateurs belges, membre du Conseil Economique.M. Carton de Wiart rend hommage aux magistrats belges LE HAVRE, 18. — M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, dans une interview,i vient de déclarer que l'attitude de la magis^j trature belge l'a rempli d'admiration et de! fierté et le monde entier, dit-il, partagera^ ces sentiments. Dans l'histoire du droit, soit/ dans les annales du Sénat romain, soit dans celles^ de cent parlements anciens, on chercherait vainement un spectacle qui fasse plus hon-J neur à la magistrature que celui de cette réunion solennelle de la Cour d'Appel dé Bruxelles du 7 février. Ils injposent le respect les magistrats qui n'ont pu supporter un instant, malgré le danger qu'ils couraient# que la violence et la duplicité puissent s'ap» peler le droit.

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