Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 15 Mai. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xp6tx36n7c/
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4e Année N.283. Directeur-Fondateur : François Olyïî. Mercredi 15 Mai 1818 * Les Nouvelles ABONNEMENTS S Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois 9 Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 41 Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 WilhëlminasingeS 27 ANNONCES: La 'igrie : 15 cents en 4e page. Rèciames permanentes é forfait LETTRES DE SUISSE Le moral en France et en Italie — Un écho suisse d'un article des " Nouvelles „ sur Se » Luxembourg — Le traitement des prisonniers du camp de Diest 7 mai 1918. Les frontières française et italienne fermées depuis le début de la grande offensive allemande sont ouvertes depuis huit jours. Généralement les pessimistes voyent dans cette fermeture une confirmation de leurs idées noires, mais cette fois, il a fallu déchanter: les nouvelles qui nous viennent iant de Paris que de Milan et de Rome sont, des plus rassurantes! Le moral en Italie, me disait un Milanais arrivé ces jours derniers en Suisse, est-vraiment merveilleux. Autant aux' jours sombres de Carporetto, il y avait lieu de s'alarmer, jutant aujourd'hui les raisous de confiance sont multiples. Le défaitisme qui était une vraie plaie tend à disparaître ; la répression est complète, et les peines sont adéquates. Celui qui tient des propos défaitistes peut aller les méditer pendant trois mois dans une prison. Et c'est justice! On avait trop louvoyé, trop laissé faire !" Le commandement unique, et la direction de toutes les armées même italiennes dans la main de Foch, est un motif non seulement de confiance niais d'espérance ! Aussi dans les journées dangereuses de l'offensive allemande contre le front britannique, les Italiens furent-ils heureux et fiers de pouvoir, à leur tour, venir prêter main forte à l'armée anglaise ! Foch contre le-généralissime cloutier, c'est ce qui rend 1 enthousiasme à Paris ; Paris sous les obus, c'est le même Paris de la guerre, sérieux mais gai tout à la fois ; il est vrai que la capitale s'est un peu vidée ces derniers temps. Et c'est avec raison, la ville • égorgeait d ctr-ang^n* qu^ letîio occupations n'y retenaient pas. Tout ce qui est inutile dans une ville soumise à des bombardements doit s'en aller. Pourquoi devoir déplorer plus de victimes ?" Aussi les côtes de la Bretagne accueillent-elles le trop plein de Paris. Du front belge, de Sainte - Adresse les nouvelles sont les mêmes : Les jours de Pâques ont été critique», mais à présent que les mauvais moments sont passés, un renouveau d'enthousiasme, de courage et d'ardeur ennivrent nos chers soldats ! Ils n'ont pas quitté l'Yser, ils ne le quitteront pas! JP * * Les Nouvelles ont reproduit un long article de M. de Ziegler sur la " question luxembourgeoise et ses rapports avec la Belgique „. Certains Luxembourgeois qui habitent depuis peu la Suisse, ont lu cet article en partie avec une certaine satisfaction — la tendance à l'alliance avec la Belgique, génwale dans le Grand-Duché, est générale parmi eux — mais en partie aussi avec une certaine surprise. Ce qui les a le plus frappés, c'est que l'auteur attaque ie soi-disant " annexionisnae belge „. Je me suis donné la peine de demander à quelques grands-dufcaux — qui résident en Suisse et qui ont quitté leur pays depuis quelques mois — leur avis sur cette question ; ils m'ont dit : " 11 est vrai qu'une défiance a existé un moment chez certains au pays; vis-à-vis de la Belgique. Ils ont cru en lisant certains extraits d'ouvrages ayant trait au Luxembourg, à un esprit belge de conquête trop peu respectueux de# leur indépendance, mais ils se sont vite aperçus que cette source d'informations venait de Wolff. Ceux-là avaient été d'autant plus désemparés que cela les troublait dans l'élan unanime qui avait comme -but le libre rapprochement avec notre pays. Le Gouvernement grand-ducal — qui a eu des torts, mais que M. de Ziegler a raison d'excuser — renseigné partiellement et unilatéralement,- aurait vu, dit-on, dans l'Histoire belge du Luxembourg , de M. Nothomb des phrases qui, " présen- i tées de certaines façon,,, dénaturaient la < pensée de l'auteur, et prêtaient à croire à ( un désir de la Belgique d'annexer le Grand-Duché, ou tout au moins de le réclamer ( sans accord préalable avec lui. Tout lec- ■ teur impartial devra néanmoins concéder \ que cet ouvrage, loin d'être tendancieux est , d'une grande objectivité historique. : „ S'il se trôuvait encore de mes compa- , triotes me disait un Luxembourgeois, j " qui ajoute foi au péril belge, qu'ils se s convainquent de leur erreur, et qu'ils lisent ( dans la Revue Belge du 15 avril l'article où ( justement, M. P. Nothomb traite magistra- j «eraent de- la question du Luxembourg et f de ia Belgique. La seule interprétation pos- ( ïiole de la peasée de l'auteur est celle qu'il donne lui-même, et il n'y a pas à s'y mé- -prendre , C'est pourquoi, os peut se demander, si t «i- ^-'Çgler ne donne pas un coup d'épée 1 ans 1 eau en attaquant l'annexionisme belge r nna P®s vu que celui-ci était d'invention e emande, tout comme la campagne qui f »evit toujours en Hollande contre la Bel- '• qui rePréïente ^notre pays comme n innexiûnjste et dangereux pour la Néer- d •-mae. Les Belges profitent-ils des résolu- n tions des groupements pannéerlandais qui veulent annexer notre Flandre, pour attaquer nos amis les Hollandais? Que tous s'en persuadent! L'annexionisme belge n'a existé que dans l'imagination de ceux de nos amis qui se sont laissés influencer par les voix d'outre-Rhin. *** Des nouvelles bien alarmantes sont parvenues en Suisse au sujet du camp des prisonniers civils belges de Diest (Brabant). Depuis deux mois environ, les prisonniers civils belges, qui se trouvaient dans les camps de concentration en Hanovre, à Holz-minden et à Sennelager ont été dirigés à Diest! Quel était le motif — militaire ou politique — qui poussait les Allemands à effectuer ce transfert ? Il avait été dit d'abord que les prisonniers belges serviraient de protection contre les bombes des aviateurs alliés qui attaqueraient l'aérodrome allemand de Diest. Il semble, d'après les renseignements reçus depuis, que ce camp est un vrai camp de représailles. . Le traitement y est affreux : les prisonniers belges sont -enfermés dans les caves humides de l'ancienne caserne de Diest, sans lumières! la nourriture est insuffisante — inutile de le direct chose incroyable, les colis sont ou confisqués ou systématiquement retenus. Aucun culte ne fonctionne et le jour de Pâques pas un prisonnier ne pu entendre la messe. Voilà ce qui se passe aH moment où i'Allemagne par la voix de ses représentants à Berne, se déclarait prête (lors des pourparlers des récentes conventions) à faire tout îfu> était en elle pour adoucir le sort des prisonniers. ^ Une protestation énergique par voie diplomatique s'impose et espérons qu'il" ne faudra pas user de représailles ! Puisse le gouvernement Belge agir avec célérité ; il y va de la vie de centaines de nos compatriotes qui ont payé de leur liberté, leur amour et leur fidélité à la Patrie. VED1 Pour nos Internés Un beau geste des Ecoles dis- Travail Nous recevons la nouvelle communication suivante que nous insérons avec joie ; La déplorable situation dans laquelle se trouvent nos soldats internés en Hollande, par suite de nourriture insuffisante, produit dans les milieux belges une émotion bien justifiée. Tout homme de cœur, comme tout bon patriote, doit s'intéresser au triste sort de nos Internés et mettre tout en œuvre pour tâcher de remédier à l'état actuel des choses. Les défenseurs d'Anvers ne méritent pas de devoir souffrir 1a faim ni de voir anémier leur santé déjà si ébranlée par quatre années de captivité. Les justes plaintes de nos Internés ont trouvé un échos chez les dirigeants des Ecoles du Travail établies par la ville de Bruxelles à Hardervvijk et à Zeist. L'institution de ces écoles dans.les camps a contribué pour une large part à y assurer l'ordre et la tranquillité. La fréquentation des cours, les heures d'études absorbent une grande partie de la journée des élèves et les mettent ï l'abri des dangers qu'engendre la funeste Inactivité. Ils ont trouvé dans l'étude un réconfort moral et le moyen de jréparer leur avenir par l'apprentissage l'un métier où le perfectionnement de celui qu'ils ne connaissaient qu'imparfaitement. Le but des Ecoles du Travail est donc l'occuper nos soldats et de les éduquer tu point de vue professionnel. Toutefois, :n présence des événements actuels, les dirigeants ont Crû que la tâche des Ecoles du travail ne devait pas s'arrêter là : si, pour :ontribuer efficacement à la rénovation de lotre pays, les Ecoles du Travail ont pris ur elles d'y ramener des ouvriers d'élites, ;îles ont en même temps quelque peu pour levoir de veiller à leur santé.. Pour qu'un lomme puisse fournir un travail normal, il aut qu'il ait une nourriture si pas abon-lante, au moins suffisante. __ Partant de ces principes, les Ecoles du fravail, dans le but d'encourager et de stipuler les hommes au travail, ont élaboré in projet de soupe scolaire à distribuer à îurs élèves et professeur» moyennant une iiinime redevance et dont les frais seraient n moyenne partie supportés par elles et ar des donateurs. Ce projet est déjà soumis aux autorités éerlandaise# qui, seules, ont le droit e permettre à cette œuvre si utile et si écessaire de fonctionner. Espérons que les Nouvelles du Jour — L'activité sur le front occidental se borne à des actions d'artillerie. La nouvelle grande offensive allemande n'aura pas lieu, paraît-il, avant la nouvelle lune qui commence le 20 mai. — Les aviateurs anglais ont effectué plusieurs raids réussis sur les installations ennemies d'O stende et Zeebrugge. — Grande palabre au quartier général allemand. Les deux kaisers s'y sont rencontrés en plein accord pour le présent et même pour l'avenir. Mais que viennent les mauvais temps et vous verrez se disloquer cette alliance que guide seul l'intérêt immédiat à satisfaire des mêmes ambitions démesurées. — Les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine commenceront incessamment à Kiev. — Lord Balfour a déclaré- à 1a Chambre des Communes que par le traité de Bucarest, la Roumanie redevient neutre vis-à-vis des Alliés. Ceux-ci ne reconnaissent pas les clauses draconiennes imposées à la Roumanie et se réservent d'y apporter remède lors du traité de paix générale. — Le Cabinet germanophile roumain présidé par M. Marghiloman est démisionnaire. — La tsarine-mère de Russie et trois grands ducs seraient tombés aux mains des Allemands en Crimée. > — Le Brésil a mis 30 navires de commerce à la disposition des Alliés. — Dans son réquisitoire sur l'affaire du Bonnet Bouge, le lieut. Mornet a demandé la peine de mort contre Duval. — Le général Léman a subi'heureusement une petite opération au pied, rendue nécessaire par les souffrances subies en captivité. — La Chambre des Communes a rejeté Je projet de loi décrétant un essai loyal de représentation proportionnelle dans 100 districts.— Le Pérou a accordé le droit de vote aux femmes,. ._«wiââiiriTîiiS^A-»jrrB<r^»»3iëi«maaàB?^"SiiCT:::Trr "iniiïmlrrrrii autorisations seront bientôt obtenues pour que les élèves des Ecoles du Travail de Harderwijk et de Zeist puissent bénéficier, sans retard, de cette faveur si méritée, qui sera la récompense des élèves pour l'assiduité aux leçons. Association des Dames visitant les Familles d'Internés Sous Ta Présidence d'Honneur de S. A. 1er Princesse Albert et de M. le docteur Dàllemugne Présidente, Mme A. de Thibault de Boesinghe Secrétaire, Mme Dubreucq Trésorière, Mlle Renty Parmi les divers groupes d'assistance dûs à l'initiative des Belges en Hollande il en est un, de création récente, qui doit particulièrement attirer l'attention de nôs compatriotes, c'est l'ASSOCIATION DES DAMES VISITANT LES FAMILLES d'IN-TERNES.Cette œuvre éfninement philanthropique et étrangère à toute question de parti a été instaurée à La Haye en vue de venir en aide aux nombreuses familles de nos Internés. Plusieurs de nos braves soldats ont eu le bonheur de voir les leurs arriver en Hollande et grâce à l'intervention des Autorités bienveillantes ils ont pu s'établir dans le voisinage des camps d'internement. Toutefois, à fort peu d'exceptions près, nos soldats ne touchent guère ties salaires suffisants pour nourrir femme et enfants surtout que la famille est souvent nombreuse et que la maladie ne les épargne pas; la guerre se prolongeant et la cherté croissante de l'existence venant chaque jour aggraver la situation, la misère n'a pas tardé de frapper à la porte de ces exiles. Des visites régulières apportant dans ces ménages et une bonne parole et une aide matérielle efficace sont de toute première nécessité ; c'est à cette fin qu'un groupe de Dames dévouées s'est constitué à La Haye ayant pour mission d'améliorer par tous les moyens possibles, la situation des familles d'Internés. Nous hésiterions à nous adresser encore à nos compatriotes et à nos hôtes Hollandais, si nous ne savions que leur charité mise déjà largement à l'épreuve, est inépuisable. Ce qui nous encourage à vous tendre la main c'est que nous sommes certains que vous ne resterez pas insensible à la misère que nous vous demandons de secourir. Vous trouverez encore, au fond de votre bourse, de quoi nous ■ aider et vous parviendrez ainsi peut-être en vous privant un peu, à adoucir le sort de ceux qui sont dignes de tout notre intérêt. * * * Nous avons reçu, en un mandat postal, avec la mention : v Pour que le Gouvernement belge accorde aux soldats et gradés inférieurs internés en Hollande la même ration de BISCUITS qu'aux prisonniers de guerre belge en Aile- ' magne Florins 5.— | que uous remettons à l'Association des Damés visitant les Familles d'Internés, constituée sous la présideuce d'honneur de S. A. la Princesse de ligne et de M. le docteur Dallemagne, avec nos meilleurs remerciements à notre aimable correspondante, dont nous approuvons fort l'excellente idée. Nouvelles de la Guerre @alme sur tous les fronts Raids aériens sur Ostende et Zeebrugge — La reneen* tre des deux kaizers -r L'impératrice-mère de Russie aux mains des Allemands — Le cabinet-roumain démissionnaire — La Paix de Bucarest et les Alliés — Le général Léman opéré ih'A) . SUR LE FRONT BELGE LE HAVRE, 12. — Officiel belge : | Faible activité d'artillerie sur le front ! belge. Lutte de bombes vers Nieuport et Langemark. Le ravitaillement du pays LE HAVRE, 13. — Le ministre baron de Broqueviile, chef du cabinet, est parti pour Londres en compagnie de ses collègues des finances et de la marine afia d'y rencontrer les membres du gouvernement anglais pour régler les questions du ravitaillement de la Belgique ^occupée. L'opération qu'a subie le général Léman a bien réussi s LE HAVRE, 13. — De notre correspondant : La légère opération au pied qu'a subie aujourd'hui à Rouen, à l'hôpital belge, le général Léman, a bien réussi. Aussitôt rétabli le général viendra s'établir définitivement au Havre. Le sénateur Colleau grâcié Les journaux allemands annoncent que le sénateur socialiste belge Colleau, condamné à mort par les Allemands en Belgique occupée, a été gracié. - Le Conseil communal d'Ypres PARIS, 13, — Havas : A propos des bruits qui ont couru dass les journaux allemands qye les autorités communales d'Ypaes- seraient arrivés à Saint-Omer, on communique qu'il ne faut voir aucune signification militaire dans ce transfert. Depuis 2 ans déjà, les autorités communales ont quitté Y p r e s, qui n'existe • pius qu'à l'état de ruines occupées par les soldats alliés. Le conseil communal s'est toujours rémsi à Paris sous la présidence du bourgmestre M. Colaert, membre de la Chambre des Représentants, mais il a pré-, féré se réunir à présent là où se trouve la population réfugiée d'Ypres, dont la plus grande partie est hébergée dans le Nord français. •>©<• SUR LE FRONT OCCIDENTAL Actions d'artillerie et ' de reconnaissances PARIS, 13. — Havas officiel de 2 h. : Sur quelques points du front, au N. et au S. de 1' A v r e, de part et d'autre des actions d'artillerie se sont produites. En Lorraine nos détachements ont pénétré dans les lignes allemandes au N. de No-meny et fait une vingtaine de prisonniers. Dans la région de St D i é un raid allemand a été enrayé par notre feu. PARIS, 13. — Reuter officiel du soir : Rien d'important à signaler en dehors d'un assez vif bombardement principalement sur les deux rives de 1' A v r e . Activité d'artillerie LONDRES, 13. — Reuter officiel du matin : L'artillerie ennemie a été active dans la vallée de la Somme ainsi qu'entre Locre et le bois de N i e p p e. LONDRES, 13. — Reuter officiel du soir: L'artillerie ennemie a montré ce matin une grande activité au N. de Serre; elle a été très active toute la journée sur la partie. .S. de notre front et dans la région de K e m m e 1. . Rien à signaler sur le reste du front. Les raids aériens sur Ostende et Zeebrugge LONDRES, 13. — Reuter officiel -L'Amirauté annonce que pendant la période du 6 au 12 mai inclus nos forces aériennes de Dunkerque ont exécuté plusieurs attaques à la bombe sur les docks d'Ostende, la base ennemie d'hydroavions de Zeebrugge, le môle, les écluses et les vaisseaux ennemis. Plusieurs touches ont été observées sur le môle de Zeebrugge et un hangar de la base d'hydroavions d'Ostende a été complètement incendié. Au cours d'une patrouille offensive 6 machines ennemies ont été abattues et deux autres oat été contraintes d'atterrir désemparées.Une de nos machines manque. Le 10 mai un de nos ayions a découvert dans la mer du Nord un zeppelin ennemi en patrouille. Après une demi heure, le zeppelin est retourné à sa base. Communiqué de Berlin BERLIN,13. — Wolff officiel: Dans le secteur de K e m m e 1, vive action d'artillerie et combats d'infanterie focaux. L'action d'artillerie s'est égale® ent ao» crue, vers le soir, dans les autres secr tours. Une attaque partielle anglaise dans la vallée de l'A n e r e au sud-ouest di'A i-b e r t, a été repoussée. En de nombreux pointa du front, l'ennemi a continué ses raids de reconnaissance; ^e.a les ^repoussant, nous avons fait des prisonniers. ^ Le Commentaire Havas PARIS, 13. — Commentaire Havas: La période d'attente el de demi-activitéj continue sur tout le front, où les opérations restent locales. La situation militaire n'a jamais été aussi favorable pour les Alliés, disent les critiques militaires, qui enregistrent 2 nouveaux puissants échecs infligés au>j Allemands dans les dernières 24 heures-. Ils ont la conviction que les Alliés repousseront la nouvelle ruée allemande si celle-ci sa produit réellement. L'Écho de Paris dît que le retard de l'ofc fensi vé allemande est dû surtout de l'attenté des divisions autro'-hongroises que le Kaiser a exigées. Les Américains è, Londres LONDRES, 13. — Reuter: Les journaux londoniens décrivent le défilé des troupes américaines dans les rues de Londres comme un des plus beaux spectacles depuis le début de la guerre. Les , hommes étaient très bien équipés et se trou« valent tous dans de très bonnes conditions, Ils ont fait très bonne impression et les oîT iers, tout autant que les hommes, sa SvXwont charmes de i'accucii cordial qui leur a été fait. Frederik Wile écrit dans le Weckly Dis-patch que comme américain il sait que chacun des soldats de son pays sent qu'est venu pour lui le jour le plus important de sa yie. Les " sammies „ se trouvent déjà tout aussi bien çhez eux en Angleterre qud les " tommies „ mêmeà. Lord Denbrigh a déclaré que les soldats américains font l'impression d'être des jeu-.nés gens à qui il ne faudra pas beaucoup de temps pour être exercés. Allemagne et Autriche Entre maître et valet BERLIN, -13. — Wolff officiel : L'empereur d'Autriche a rendu le 12 mal une visite au Kaiser au grand- quartier général. En dehors de sa suite habituelle, l'empereur Charles était accompagné du.comte Burian, minisire des Affaires étrangères, du baron von Arz, chef de l'état-major et du prince de Hohenlohe, ambassadeur d'Autriche-Hongrie à Berlin. Du côté allemand étaient présents à la réception, le chancelier, le maréchal Hin-denburg, le général Ludendorf, le seci -Va d'Etat Kiihlmann et le comte von Wedel, ambassadeur allejjiand à Vienne. Ces alliés et leurs conseillers ont eu des échanges de vues très amicaux et toutes les questioas principales d'ordre politique, économique et stratégique qui touchent de près les rapports actuels ou futurs entre les deux empires ont été discutées. L'unité de vues la plus parfaite n'a cessé de régner entre les deux alliés et ceux-ci ont estimé que leur alliance devait être en* core plus solide et plus étroite. En principe les traités en vue ont déjà, été abordés. Au cours des discussions est venu au jour l'examen de la façon dont l'Allemagne et l'Autriche comprennent l'alliance, qui dans la guerre défensive actuelle a subi si brillamment l'épreuve du feu. Le roi de Bavière est là aussi BERLIN, 13. — On mande de MunicK que le roi de Bavière est parti pour le grand quartier général. De là il partira au front, La faillite des sous-marins PARIS, 13. — Havas : M. Georges Leygues, le ministre de îâ marine française, a déclaré à la presse au sujet de la guerre sous-marine : Au cours du mois d'avril 1917,~871,000 tonnes de navires ont été torpillés, et en avril 1918 : 268.000 tonnes seulement. De plus depuis 4 mois un grand nombre de sous-marins allemands ont été détruits. Nous ne nous arrêterons pas à ces beaux résultats. Nous ne nous arrêterons qu'après avoir nettoyé les mers comme nous avons nettoye les tranchées. L'offensive pacifiste proclamée nécessaire par un allemand Le prof. Delbriick conclut dans un article du Preuss. Jahrb. qu'aUssi longtemps que Lloyd George, Clemenceau et leurs pareils seront à la direction, le monde devra aban« donner tout espoir de paix. Pour les faire tomber, la stratégie d'Hindcnburg a besoin de l'appui d'une offensive diplomatique, mais celle-ci est encore à organiser-

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