Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 31 Octobre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v11vd6qk1v/
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m 5' Année - N° 69 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye - Té!éph.21G Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.15£ à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Jeudi 31 Oct. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : .... , t florin par mois Hollande- ,, 2.50 fl.par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maastricht en août 1914 Un Livre sur Verhaeren «C Nous célébrerons bientôt dans nos cœurs le second anniversaire de la mort brutale de notre grand Emile Verhaeren. On lira avec intérêt ce bel article que nous envoie de Londres notre collaborateur M. Charles Del-chevalerie : Albert Mockel, qui aura joué dans les annales de l'intellectualité wal'onne le rôle d'un éveilleur, a, un jour, écrit, en parlant d'un de ceux qui s'essayaient à ses côtés dans l'art d'écrire : " Il se stérilise à force de scrupules Ce jugement, on pourrait certes l'appliquer au noble poète de "Clartés,, et de " Chantefable un peu naïve „ à l'évoca-teur des féeriques et pensifs " Contes pour les Enfants d'hier „ au critique sa-gace et sûr à qui nous devons l'admirable étude sur l'œuvre et le caractère d'Emile Verhaeren qu'a naguère publiée " La Renaissance du Livre „ . Il aurait produit une moisson autrement abondante s'il ne s'était astreint à une sévérité rigoureuse envers son propre effort. Son constant souci de perfectien dans l'idée et dans l'expression fait qu'il a peine à tenir une page pour définitive, et que, dans son bagage, c'est peu de dire que le facteur qualité l'emporte. Les livres issus de son labeur tenace et patient font regretter qu'ils ne soient pas plus nombreux, précisément parce qu'ils séduisent, chacun dans son genre, par leur haute tenue d'art, par la pure atmosphère de pensée où ils nous situent, par leur originalité, par leur harmonie et par leur plénitude. Ce sont les fruits d'une volonté exceptionnellement fière et d'une sensibilité particulièrement subtile, opulente et profonde. * * * Dans le domaine de la critique, Albert Mockel s'inscrit parmi les esprits les plus compréhsnsifs, les plus aptes à définir avec lucidité les tendances de la poésie actuelle. Poète lui-même, il juge les poèmes d'autrui avec toute sa sensibilité, avec son sens inné de la beauté et de l'essence lyrique ; il les apprécie avec son goût inflexible et vigilant. Sa loyauté est farouche et ne se laisse point altérer par ses sympathies. 11 fut pour Verhaeren un ami fraternel, mais l'affection dont témoignent tant de pages de son nouveau livre n'empêche pas le critique de condamner discrètement mais catégoriquement au nom de la beauté qui, seule, importe, toute erreur de goût de son héros littéraire. Mockel accoutumé à se juger lui-même, eût, certes, cru manquer envers le grand poète dont il trace, avec tant de ferveur, la silhouette spirituelle, s'il avait à l'endroit de ses défaillances, montré un peu de cette lâche indulgence qui déprécie en lui enlevant tout caractère, l'admiration la mieux intentionnée.* * * Quand on voudra désormais étudier Verhaeren ailleurs que dans son œuvre, c'est le livre d'Albert Mockel qu'il faudra prendre. En ces quelque deux cents pages, c'est un travail définitif, qu'on sent longuement médité et mûri et' c'est le plus précieux hommage, la plus belle couronne que l'amitié d'un poète pouvait dédier à un autre poète. Il nous souvient du soir charmant où, peu da semaines avant la guerre, quelques amis, artistes et lettrés., s'étaient réunis à Liège pour y fêter Albert Mockel. Emile Verhaeren présidait la séance, aîné robuste et vénéré, avec ses épaules voûtées, son front raviné, sa moustache de barbare, et le sourire si franc de ses yeux clairs. Au moment du toast, il se leva, et je crois encore entendre sa voix énergique, prenante et passionnée, terminer par ces mots pleins da l'enthousiasme intérieur qui 'l'anima toujours : " Vis largement, mon cher ami, cette belle heure de ta vie ! „ Vivre largement! Ce fut l'évangile du visionnaire des " Rythmes Souverains „ et l'on peut dire que son grand cœur a connu ia fièvre la plus généreuse qui ait jamais fait palpiter une poitrine d'homme. Aujourd'hui, Mockel rend à Verhaeren disparu le salut de l'ami, un salut qui amplifiera, dans le respect des générations, la mémoire du grand poète, parce qu'il la fait mieux connaître, parce qu'il lui donne son relief et sa valeur d'éternité. * * * Ce livre, en effet, révèle Verhaeren à ceux-là même qui croyaient le connaître. Il suit pas à pas la destinée du poète, il en éclaire les étapes et chaque page le fait mieux comprendre. Voici d'abord l'enfance campagnarde, où le petit flamand s'imprègne des images qu'il ne se lassera jamais d'évoquer; puis le collège, l'université, la jeunesse expansive et débridée. Au premier recueil enthousiaste et brutal des « Flamandes „ succède le cahier, d'inspiration toute plastique, des I " Moines „. i Le critique définit fort lucidement la ' signification de ces ouvrages par les éléments qu'ils apportent à l'édifice futur, puis il étudie la crise intellectuelle et morale qui va, pour le poète, constituer l'épreuve essentielle, et d'où sortent ces livres orageux et véhéments, d'un si exceptionnel attrait psychologique : " Les ! Soirs „, " Les Débâcles „, " Les Flambeaux noirs „. Malade, déprimé par le doute, stoïquement acharné à l'analyse de son désarroi, Verhaeren connaît alors les phases d'un déséquilibre pathétique; mais son j viril génie, fort de son orgueil intime, 1 marche à travers les pires ténèbres à la conquête de soi. C'est un drame héroïque ,que celui de cette âme éperdument solitaire et désemparée. La rédemption, dans " Les Apparus dans mes Chemins ,„ va dissiper le cauchemar. C'est la convalescence, la renaissance, après les affres subies dans le djsert du cœur vide. Voici que la douceur de l'amour parfume les jardins de la terre. Le poète qui souffrit dans sa fierté contractée, sait à présent, parce qu'il a souffert, qu'il faut comprendre aussi la souffrance des autres hommes. Ii est devenu altruiste, et son altruisme penché sur la misère des campagnes de son pays lui inspire la trilogie fraternelle des " Campagnes Hallucinées „, des " Villes Tentaculaires „ et des " Aubes „ Le visionnaire y transfigure la réalité; î la grandit jusqu'à lui doaner l'ampleui de la légende : par sa puissance, pai son humanité, il s'atteste déjà le poète de l'époque. Ici, M. Mockel s'arrête pour dévoiler er Verhaeren, l'intimiste, le tendre et noble inspiré, le poète aux effusions pénétrantes qui, dans " Les Heures Claires „ " Les Heures d'après-midi „ et " Les Heures du Soir „ a écrit le plus beau chant psut-être qui ait été rimé à la gloire de l'amour durable et partagé. Et cette parenthèse illumine encore l'harmonieuse courbe de son lyrisme, en en montrant h logique beauté et l'opulence nuancée Rien n'est plus humain ni plus profonc que ces pages de sérénité musicale, d« fraîcheur et de foi. C'est à la lumière de son bonheur intime que le poète va désormais considérer la vie. Comme on comprend, dès lors son hymne de confiance et d'espoir, e les réserves multipliées de cette énergi* | que la douleur n'avait pu épuiser ! * * * Avec " Les Villages Illusoires „ s'ou vre l'horizon nouveau. L'auteur qui n'étai guère jusqu'alors que " le conteur di soi-même „, traduit en symboles simple; et vastes le spectacle du monde, dan; " Les Images de la Vie „. Son optimismi fervent exalte l'action ; il chante ' la na ture ; il magnifie la joie " comme une vir tualité de l'énergie „. La beauté de l'ef fort universel resplendit dans " Les For I ces Tumultueuses „, et le thème se dé veloppe dans "La Multiple Splendeur „ en basant sur la force bienfaisante d l'admiration la virile morale de la volonté Il va se diversifier encore parmi les my thes des " Rythmes Souverains „ et dan: le brasier des " Flammes Hautes „ où 1 poète, avant la grande tourmente, avai formulé son dernier évangile d'enthou siasme. Mais Verhaeren, poète universel, ne ces sait de sacrifier à la ferveur patriale qu: notamment dans les cinq livres de " Tout la Flandre,, l'anima depuis ses débuts C'est cette ferveur locale, en même temp que sa large ferveur humaine, qui déter minèrent en lui, lors du crime de 1914 ia haine généreuse et justicière qui lt inspirera les exécrations des " Ailes Rou ges de la Guerre ❖ * M. Mockel, après avoir étudié l'évolu tion du poète, silhouette l'homme tel qu': le connut dans sa spontanéité familière il nous eonte sa vie de travail, ses joies ses g«ûts, son impulsivité, ses tentative vers le théâtre et la critique d'art et 1 tragique inattendu de sa fin. Paroxyst que nulle hardiesse n'effraye, avec sa for me violente et colorée, Verhaeren mécon naît le sens latin de la mesure; mais i nous apporte un trésor inconnu d'impres sions vigoureuses et fraîches. Pour Moc kel, Verhaeren est " le poète héroïque d< l'énergie Il admire l'énergie dans la na ture et dans l'homme, mais il s'interdi : tout ce qui nie la pitié. " Il n'est qu'ui ! homme plus grand parmi les autres, mai | preche de tous les hommes ! Peut-être eût-il mieux valu s'absteni ! d'infliger à ce livre si sûrement intuitif 1; I trahison d'un résumé aussi sec et auss ! incomplet. Ce qu'il eût fallu surtout ren 5 dre sensible, c'est à quel point le critiqui a expliqué l'œuvre par i'homme, ains AU JOUR LE JOUR Qu'en ferons-nous ? Que vont devenir dans la tour-ysf mente présente les empereurs d'Allemagne et d'Autriche-Hon-vfjjl/ grie ? C'est une question qui n'est pas d'une importance primordiale mais qui vaut tout de môme qu'on s'y arrête un moment, histoire de rire. Voyons d'abord le « cas » Hohenzollern : c'est le plus intéressant des deux. Quel avenir Guillaume II a-t-il encore en Allemagne ? Aucun avenir, dit M. Ledebour, socialiste indépendant parlant au Eeichstag. Petit avenir, dit la « Gazette de Francfort », organe bourgeois «t modéré. Av«nir difficile et doulou-mix, reconnaissent même les conservateurs t.; Iîs fidèles du trône impérial. Et cependant que M. Ledebour réclame que les Hohenzollern imitent le geste de la dernière dynastie mandchoue et renoncent volontairement à leurs prérogatives et à leurs couronnes, petites et grandes, d'autre», sans conseiller au Ki.i-.er de rentrer dans un néant bien mérité, nnaissent qu'il ne lui reste pas autre cho-k faire que de s'en aller. Pourtant, il ne semble pas que Guillaume II doive jamais ; • . qu»r volontairement. D'abord parce qu'il se voit obligé de s'en • nir à la fietion, imaginée par lui-même, sui- * i -, laquelle il avait été placé sur le trône / ies pères et de non inoubliable grand-père, ! décret nominatif du vieux dieu allemand. G aillaume II, qu'on le croie ou non, est un /train profondément religieux. Il croit en Di • .i, et il s'est beaucoup servi de Dieu. Il • i servira encore, et notamment pour gar-'L'i- son trône. Dieu l'a placé sur le trône, .;it 1 dit. Dieu seul doit l'en faire descendre, ii ..on Ledebour. Ensuite, le Kaiser n'abdi-. L'a pas parce que — mon dieu, oui — la n'est pas mauvaise et qu'un empereur , 1 mand est très bien payé dans cette Aile-: i;gne si soudainement démocratique... L'Em-;. , 'ur Guillaume s'est souvent vanté — oh ! i ! — d'être un excellent homme d'affaires. 1! ait compter. Il sait qu'il ne retrouvera ;uniais dans l'industrie, au barreau , ou dans :'exercice de tel art où il excelle, un tr&ite-111? ut approchant celui qu'il touche comme . M^ereur allemand et comme roi de Prusse. n, il pense, en bon père, à sa petite fn-iv-■ e, à toute sa lignée de fils, que son ab-; .tion réduirait à la mendicité, ou pire en-H , au travail. Et c'est pourquoi Guillaume ',! l 'abdiquera jamais de son px-opre mouve-, it. Il ne veut pas .mettre tant de jeunes . ices et de gruss«s princesses tur la paille. • t d'un bon père de famille. "Tais du train dont vont les choses, il n'est ■ >!'.> impossible qu'une volonté extérieure obii-■ le Kaiser à se démettre de ses hautes ii notions, comme un simple empereur de Co-ré ' ou comme un tsar bulgare. Ce serait l'ar-. définitif d'une carrière assez notoire, et i nous prouverait à tous que la carrièïe ' ■ rois est aujourd'hui une carrière perdue. El. alors que pourra-t-il faire des années, en-10: nombreuses, car il n'est pas encore sexa-s aire, qui lui restent encore à vivre? Bien des métiers lui seraient interdits, bien qu'il semblât doué pour les exercer tous. Mais que peut décemment faire dans la vie privée un ( ,-emperemr d'Allemagne? Le plaisir d'écrire îles mémoire* ne dure pas longtemps; et le m iner de conférencier fatigue vite les gens qui ont le larynx — héréditairement — délicat. Oui, vous êtes-vous demandé ô lecteurs, à quoi Guillaume pourrait passer ses jours et ses nuits, une fois qu'il aurait passé la main ? Pour Charles, c'est une autre affaire, d'abord parce qu'il est plus jeune et qu'il peut encore f.rii -5 autrement, ensuite parce que étant plus novice dans le métier d'empereur qui ne lui a j isqu'ici donné que de minces satisfactions, il trouvera sans difficulté à s'occuper. N'a-t-il pas une femme charmante et des enfants délicieux ? Yoilà que s'ouvre pour lui une carrière, sans gloire mais sans soucis, de bon mari et de tendre père de famille, loin des soucis de la politique et de la guerre. Ne plaignons pas trop Charles, empereur et roi. L'abdication pour lui sera une délivrance, et une délivrance bien méritée. Une fois rentré dans le civil, il sera l'homme le plus heureux de la terre. Plus de Hussarek, plus de Seid-ler, plus de Lammasch, à réconcilier interminablement les uns avec les autres. Charles ira planter sas choux avec l'impératrice Zita et les princes. Et ils seront très heureux, et leurs peuples encore bien davantage, et ils auront, les uns et les autres, énormément d'enfants ! Le cas de Guillaume II est plus émouvant, et tout le monde vous dira qu'après 30 ans de règne, il est difficile, et de faire autre chose, et de ne rien iV: . u tout. A moins qu'à l'usage des ex-v u>eiains on n'organise quelque part, une pari <itô comme dans '« Candide », quelque chose comme un « cours du soir » pour anciens potentats. C'est une idée, peut-être, et avec Guillaume II, Charles, Ferdinand et Constantin, on serait toujours en famille, et on pourrait tout de même faire de temps en temps une bonne manille ! —R. F. _ . ^ ^ qu'il l'avait voulu. 11 eût fallu,- aussi, montrer quel élégant et pur écrivain français est le portraitiste de haute conscience à qui nous devons ce modèle d'investigation littéraire. L'œuvre énorme d'Emile Verhaeren, si puissante, si majestueuse, si touffue dans sa richesse inégale, a trouvé en M. Mockel le plus probe, le plus judicieux et le plus sensible des commentateurs. Cette étude apporte au lecteur un contentement d'essence supérieure, et par la grandeur de l'œuvre analysée et par la qualité et ia dignité de son panégyrique. Charles DELCHSVALERIE. Les Français attaquent en Ardennes sur un front de 12 km. avec succès Vive activité d'artillerie sur ' la Meuse Les Jilliês ont fait 14,900 prisonniers en Italie et pris 130 canons SUR LE FRONT DES FLANDRES LE HAVRE, 29. — Officiel belge : Légère activité des deux artilleries. Un avion ennemi a été abattu par le tir de notre artillerie antiaérienne. Les Français attaquent à l'O. de Château-Porcien et font 850 prisonniers PARIS, 29. — Havas officiel 2 h. : Lutte d'artillerie assez vive dans la région de l'Oise, notamment en face de Grand Verly. Au cours de la nuit, les troupes françaises, surmontant la résistance de l'ennemi, se sant rapprschées sensiblement de Guise. Elles ont enlevé les baraquements et l'îaôpital, les abords de la gare et la première tranchée de l'ouvrage fortifié au S. du château. Plus au S. les Français ont dépassé la ferme l'Ouvry. A droite de Peron, les éléments français ont continué à progresser, faisant une quarantaine de prisonniers. Sur le front de la Serre, grande activité de mitrailleuses. Les patrouilles françaises sont partout en contact avec l'ennemi. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 29. — Havas orfic. 11 h. soir : Entre Oise et Serre, la journée a été marquée par une vive action d'artillerie, surtout dans la région de Crécy. A l'O. de Château-Porcien, les troupes infatigables de la 5e armée ont effectué une nouvelle attaque sur un front de 12 k .i. entre St-Quentin-le-Petit et Herpy. La bataille a été engagée avec un élan superbe ; les Allemands ont résisté opiniâtrement et avaient reçu l'ordre de se maintenir à tout prix. A l'aile gauche, en dépit du grand nombre des mitrailleuses ennemies qui tentaient d'arrêter notre marche, nos troupes ont réussi à déboucher de St-Quentin-le-Petit et à avancer leur ligne jusqu'au pied de la hau'eur 137. A l'O. de Bannogne, nous avons avancé également. Au centre nos troupes, brisant toute résistance, ont repoussé i'en-nemi au-dessus de la route Recouvrance-St-Fergeux sur un front de 3 km à l'E. du Signal de Recouvrance. A l'aile droite, nous avons enlevé la hauteur 156 et avancé vers l'E. Nous avons fait jusqu'ici 850 prisonniers. PARIS. 29. — Havas : Entre l'Oise et Serre, nous avons fait depuis trois jours 4000 prisonniers et pris 20 canons et une centaine de mitrailleuses. Les Allemands commencent à lâcher la ligne Hunding entre Sissonne et Château-Porcien. LONDRES, 29. — Reuter offic. matin : Rien à signaler, à part l'activité d'artillerie et les engagements de patrouilles en différents points du front. LONDRES, 29. — Reuter officiel soir : Dans une opération couronnée de succès au N. E. d'E ngle fontaine nous avons fait plus de 70 prisonniers et infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Une attaque locale des Allemands sur Famars a été repoussée. 32 avions ennemis ent été abattus en -combat aérien et 10 abattus désemparés; 8 de nos machines manquent. Nos avions de îbombardement ont lancé 17 tonnes de bombes sur des embranchements de chemin de ftr. L'activité d'artillerie sur la Meuse PARIS, 29. — Officiel américain : Sur le front de Verdun, le feu de l'artillerie a été violent à l'O. de la Meuse surtout dans la région au N. de St.-Ju-vian. Au cours de la journée l'activité aérienne s'est développée par suite du temps favorable. Nos escadrilles ont dans des combats abattu 18 avions ennemis; 5 des nôtres ne sont pas rentrés. PARIS, 29. — Officiel américain : Le feu d'artillerie et de mitrailleuses a continué pendant la nuit sur le front de la Ire armée, au N. de Verdun. Il a atteint sa plus grande intensité dans la région du bois de Belleu. Rien à signaler sur le reste du front. LONDRES, 29, — Reuter : On mande du grand quartier américain que les armées des Etats-Unis menacent sérieusement la grande voie de communication des Allemands par Sedan-Montmedy-Longuiyon. Si les Allemands perdent cette ligne ils seront privés d'une de leurs deux grandes communications de l'Allemagne vers la France. Depuis le 1 27 sept, les Américains ont du percer quatre systèmes de tranchés fortement organisés et défendus dans le difficile terrain des Argonnes. Ils en ont franchi trois déjà et ont entamé la quatrième au N.-E. du bois de Banthevilie. 14.000 soldats américains du génie ont travaillé 24 h. par jour en se relayant pour créer une nouvelle route nécessaire au transport des vivres et munitions sur un terrain dévasté durant quatre ans. Depuis le 27 sept, on évalue que 33 divisions allemandes engagées sur ce front ont perdu 70,000 h. en morts et blessés, 20.000 prisonniers, 137 canons et un matériel énorme dont un million d'obus. 230 avions et 23 ballons ennemis ont été abattus. Dans leur offensive sur un front de 32 km. les Américains ont libéré 55 communes, parmi lesquelles Varennes, Mont-faucon et Grandpré, formant un total de 375 km. 2 de territoire. Le communiqué de Berlin BERLIN, 29. — Wolff officiel : Dans la vallée de la Lys nous avons repoussé des attaques partielles des alliés près d'Ansele. De forts détachements anglais qui tentaient d'occuper au N.-O. de Condé la rive E. de l'Escaut ont été repoussés dans une contre-attaque. Au S. de l'Escaut les Anglais ont pénétré momentanément dans nos lignes; nous les avons cornplètemant repoussés. A l'E. d'Artres nous avons repoussé des attaques partielles de l'ennemi. Les alliés continuent à dévaster la vallée de l'Escaut et le territoire à l'E. du fleuve. Ils ont dirigé sur Valenciennes un feu vigoureux. Des attaques françaises contre le le canal de l'Oise entre Etreux et Lesquelles ont échoué sous notre feu. De faibles détachements qui avaient franchi le canal ont été repoussés par une contre-attaque. A l'O. de Guise des attaques alliées ont échoué sous notre feu. Dans le secteur de la Souche, des deux côtés de la route Laon-Marle nous avons repoussé ce matin de fortes attaques des aliiés. Entre l'Aire et la Meuse l'activité de l'artillerie s'est instensifiée par moments. BERLIN, 29. — Wolff officiel soir : Combats partiels au S. de la Lys et au S. du Quesnoy. Entre Nizy-le-comte et l'Aisne de violentes attaques françaises ont échoué, A" k leddens & Zoon 3L PARDESSUS D'HIVER (t J) depuis fl. 50 j| lt LA BAYE ROTTEBDAS Cl JM lolwsg, 11 Hoogstraat, 3S6 %LUj) m • •• Sur le Front Italien La Victoire de la Piave ROME, 29. — Stefani officiel : La bataille de la Piave, commencée le 27, se continue victorieusement. Depuis les hauteurs de Valdobiadene jusqu'à la voie ferrée Trevise-Oderzo nos troupes et les troupes alliées ont occupé solidement en deux jours la rive gauche du fleuve. Les troupes de la 12e armée ont enlevé les hauteurs de Valdobiadene. Le 138e régiment d'infanterie française a pris le Monte Painar. Piana di Sernaglia est aux mains des Alliés. La 8e armée a enlevé les hauteurs dt Coufos et Suse-gana. La 10e armée a continué sa marche irrésistible et ses avants-postes ont atteint Montacano. Nous avons pris de nombreux canons. De l'A stic© à la B ren ta, violent feu d'artillerie avec action d'infanterie. Des détachements autrichiens qui tentaient de s'emparer du Col Caprile et du Col del Rosso ont été repoussés. Dans la région du Grappa, un détachement ennemi a été repoussé. Nos avions ont lancé avec succès 20.000 kgs de bombes. Ils ont mitraillé ; violemment des troupes autrichiennes en | marche; nous avons abattu 11 avions en-| nemis et un ballon captif. LONDRES, 29. — Reuter : Le nombre des prisonniers au front italien dépesse les 14,000 et celui des canons est d'environ 130.

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