Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 28 Decembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06xz12/
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— — \ Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Bureaux à La Haye : jj Bureaux à Maestricht : ^ annonces: Hollande : ^ Prinsegracht, 16 ■ Téléphone 2787 | Wilhelminasingel 27 ' RèclamLeVXanl^'ior..i. LES DU JOUR DUJOUR — Txis Centraux publient les conditions de paix proposées par les maixiina-llstea iuss83 et la répons© qu'ils y oat faite. C'est la paix „sans annexion et! sans indemnité" telle qu'on l'entemld à Berlin. Et encore les Centraux nel'aocep-tent qu'à condition que tous lee belligérants y souscrivent-sana réserve dans un délai fixé. — Immédiatement, lee Centraux ont commencé avec les Russes! les pouparliera poïir l'échange des prisonniers et la reprise des pointions économiques. •— On annonce de Berlin que les trou-pes do Kornilof auraient ébfr battues prèp-de Kharkof. .— Les Italiens ont remporté dies succès dans de^ violents combats au col del Ro&so. — Des avions anglais, ont bombardé Mannhoim «- ■ — Voir nos Nouvelles de la Guerre e< Dernière Heure en 2me page. LES CONVOIS ANGLAIS Les attaques sur les convois anglais allant de Hollande en Grande-Bretagne et vice-versa avaient cessé depuis de longs mois. Depuis la capture du " Koningin Regentes l'hiver dernier, nos alliés anglais semblaient avoir trouvé le moyen d'empêcher les sous-marins allemands /!<• -wnim«er, dans la niu. du Nord, leur oeuvre de piraterie. Coup sut coup, voici que les convois scandinaves sont attaqués deux fois et que la malle venant d'Angleterre à Hoek van Holland est mise,elle aussi, en grand danger. Aujourd'hui ce ne sont plus des sous-marins venus de Zeebrugge qui accomplissent leurs mauvais desseins. Ce sont des forces navales nouvelles, conçues et créées par l'Allemagne dans le plus grand secret et qui constituent une nouvelle arme redoutable.Nous trouvons dans le " Temps, toujours très bien informé en ce qui concerne la situation navale, des renseignements intéressant à ce sujet. C'est à propos de la destruction du convoi Scandinave ■ Pour le seconde fois le convoi scanda, ui'o est attaqué par une fonce légère allemande et fortement éprouvé siinjotn. détruit. On appelle convoi Scandinave u,n convoi. presque régulier desliné à assurer la sécurité de la navigation enlro l'AJn-glôt'erro 'et la Norvège et réaiproquelmieinifc grâce à la ifrotection do la fWje britannique. Cet genre de convoi a été organisé (en avril damier, et suivant les déclarations ct& sir Eric Geddes, premier loird de l'amirauté, faites le 1er novembre à la Chambre dos communes, 4.500 navires ont pu faire la ^traversée en sûreté. P!oiu;r la première fois, le 17 ooiiqbre, des navires de surface attaquèrent le couvai); le 12 décembre l'attaque a été renouvelée à peu près dans de mêmes conditions de succès. le même fait se répétant à dou > mois de distance indique qu'il n'est nullement la résultat du hasard. Il paraît cwljain, d'après cela, que les Allemands ont organisé une nouvelle méthode d'attaque cflin-tre le commerce. On sait que les preimilè-xes agressions do la sorte pat ou lieu dans les mers lointaines; ce furent les petits croiseurs allemands stationnés loin de la métropole - qui se muèrent imimédia-tennent en corsaires et poursuivirent les bâtiments marchands alliés et neutres, les détruisant et envoyant leurs équipages dans lc-s poris He'3 plus .rapprochés. Des i vapeurs armés en croiseuirs auxiliaires continuèrent l'œuvre, et tout paraît indiquer que ces entreprises sont terminées. Presque simultanément commença la guerre sous-marine, qui ouvrit une nouvelle jphasûi de destructions du matériel de la navigation commerciale1. Les Allemaudafi0(n,t la course sans prises avec leurs soua-marins, na reculant devant au|aune cira-•uté, devant ancu» crin*, mab mjajgréf leur# «L£orta, cette guerre sans rtwtrtàatloitt il a plus la même efficacité. ————a^——Mwej—gap les moyens employés par l'es alliés, les études continues pour les améliores: ont été suivis de succès ; les • sous-manns ne peuvent plus stationner près des côtes, li- rester dans les mers étroites, et ils doi-ta- vent aller plus au large; c'est pour cela mt quo l'Allemagne a étendu sa zone pro-et hnfcée, en jeporlant la limite oceideni-à laie de dix degrés plus à l'ouest et on ,p- on créant une autre autour des Açoresi, ré- mais en même temps, elle ne voulait pas ns interrompre son œuvre de piraterie dans les parages où de plus grandes difficultés s'élevaient pour raction de se3 sous-ma-yj. lins et elle a organisé une nouvelle lutte, gc coite fois à la surface. Elite a vraiemblablemerut créé des engins pour cette nouvelle lutte et y a aussi H1~ adapté les engjins qu'elle possédait d'abord. Quels sont ces engins? On est fort peu renseigné à cet égard: d'autant plus que ne- dans les deux attaques du convoi niorvé-lel gien, les instruments ne paraissant pas être les mêmes. Sir Eric Geddes a atUri-bué l'attaque du 17 octobre à des onoii. soure d'un type très rapide, et hier il a dilt à la Chambre des communes que = les (ejnnemis du convoi étaient quatre contre-torpilleurs. On ne saurait donc dès et maintenant conclure, mais dans un cas coniïna dans l'aut e. la force eninemlie avait la supériorité sur les navires die défense = du convoi; la première fois comme type de navires, des croiseurs tirés rapides, « la seconde fois des contre-toxpi lleurs plus ' nombreux. in{ Déjà, on a entendu dire que la marine allemande prépare des croiseurs légers )e, \ d'une vitesse extraordinaire; l'un d'eux ( porterait le nom die l'amiral allemand von. snt I dont la force navale fut battlue us | aux Falkland, et qui disparut dans la Jélaite; des nouveaux oroiseurs auraient 5ur une vitesse supérieure de dix nœuds à celte des petits croiseurs dies types pré-int cédients. On n'a pas de données certaines, Ue mais s'il en était ainsi, on comprendrait le succès des attaques, et par suite la nécessité de donner une plus grande force à l'escorte du convoi. La surprise, toujours possible grâce, à la vitesse des navires attaquants, et S0- . • » malgré la surveillance étroite exercée par fe les Anglais thins la mer du Nord, doit échouer (levant des navires plus puissam-urs ment armés pour la défense. Les nouveaux Sl~ destroyers anglais ont-ils des canons d'un es" calibre égal à celui des canons des pe-Ic" iiis croiseurs ou supérieur à ceux des contre-torpilleurs? Il y a tout lieu d'en in- doutçir, et cependant c'est là le point le ire plus important pour assurée la défense, dé- En définitive, dans les deux cas, l'escorte un s'est trouvée en infériorité. On ne doute rer pas que de nouvelles mesures soient pri-kjn- ses j>our qu'il n'en soit pTus ainsi à jpft l'avenir. Jtt- —— GRENADES A MAINS entre grands Saigneurs ici >n. Le Sultan de Constantinople, celui que uu. Glastone a stigmatisé du surnom tant mérité iV.j de Grand Saigneur, est furieux. Depuis une ^. semaine, la télégraphie sans fil. entre la capi-taie de la Turquie et Berlin, est encombrée d0 de marconigrammes enragés. Le fidèle allié de Guillaume prétend mordieus rompre avec ; Benoit XV, auquel il avait adressé une si belle lettre, en réponse à la note pontificale, et ne ^ parle rien moins que Renvoyer un ultimatum au Saint Père ! Et la raison de cette colère, la ail_ voici: Le Pape a ordonné que la délivrance j[k_ dejerusalem soit célébrée dans le monde en-ou tierpar de grandes solennités religieuses. [?s — Comment ! se serait écrié le successeur j£n de Mahomet, le Souverain Pontife prend parti ja^ contre moi ! 11 considère la prise de Jerusa-lem par les Anglais comme une délivrance ! Il les est sorti de sa neutralité et de son impartialité eS pour prendre le parti de l'Entente contre la des Turquie, c'est-à-dire contre les Centraux, es Au point de vue turc le Sultan a peut-être di- raison; mais au point de vue catholique, es. Benoit XV n'est-il pas dans son droit ? er- C'est en vain cependant que le Kaiser lie essaie de prêcher le calme au Sultan, celui-ci la ne veut rien entendre. i(n,t On sait d'autre part, par des indiscrétions îp- de la presse viennoise; que le Kaiser avait nu projeté d'envoyer au Pape, à l'occasion de la fléf Noël, un rare manuscrit de l'Ancien Testa-opi ment, ouvrage de moines allemands du moyen-âge. Le Sultan, ayant appris cette histoire de cadeau, veut absolument que son allié dé-i commande cet envoi, il exige même, "nous , assure-t-on, que Guillaume renonce avec - fracas au titre de chevalier du Saint-Sépulcre l qui lui a été octroyé en 1898, à la veille de son fameux Voyage cnJPalestinc. L'impérial comédien ne sait comment se | 1 tirer de là, et il hésite entre se faire un ennemi i • de son alliée ou un ennemi du Pontife dont < 3 il escompte toujours la bienveillante inter- ] 3 vention. i L'histoire de la nomination de Guillaume r au titre de chevalier du Saint-Sépulcre a fait 1 jadis la joie des ambassades. Elle fnt contée un jour, bien avant la guerre, à M. F. Bac, qui s nous l'a narrée dans la " Revue de Paris „ , ' par Mgr Scheuffgen, chanoine du chapitre de Trêves et intime du Kaiser. La voici. Elle peint à vif la mesquinerie et la vanité de Guillaume II. Celui-ci tenait essentiellement à figurer i dans l'ordre du Saint-Sépulcre, afin de rehaus-^ ser son prestige dans le monde catholique. U Pour lui donner satisfaction le Vatican rompit e avec la tradition qui voulait que cette dignité I fut réservée aux catholiques. On dépêcha à s Metz, où se trouvait alors le souverain alle-s mand, un prélat de la maison pontificale ;t muni des insignes. Longtemps ont fit atten-e dre l-'envoyé du pape, puis on lui signifia que l'empereur considérait qu'il ne pouvait rece-3 voir ces insignes qu'en grande pompe et de la 3 main d'au moins deux cardinaux. "Le prélat demanda des instructions à Rome et on lui e répondit de garder la croix du Saint-Sépulcre, 5 en attendant que Guillaume II eut statué sur x les suites à donner à cette affaire, le Saint ni Siège ne voulant ni repre.idre les insignes, ni q les faire remettre par det cardinaux de curie, la L'empereur manda au? sitôt le cardinal Fis-xt cher, qui résidait à C< p et le cardinal à Kopp, qui résidait à Breslau. Le courrier im-5- périal les toucha en pleine nuit et ils accouru-3, rent en toute hâte croyant à quelque événe-it ment grave. Le cardinal Kopp eut même un a instant l'idée que Guillaume II voulait se e convertir. En arrivant à Metz, on les pria simplement d'improviser la cérémonie pour la ï, remise des insignes de l'ordre du Saint-Sépul->t cre. La vanité impériale était satisfaite malgré : ir la résistance du Vatican. it Maintenant que Jerusalem est prise, et que i- le Sultan est furieux de la joie légitime que x manifeste Benoit XV de cette délivrance, n Guillaume II renverra-t-il les insignes de che-^ valier du Saint-Sépulcre ? Je n'en sais rien, s Attendons les fyénements. II Philippe LENCLUD. e » NOUVELLES BREVES Au Gouvernement Belge >A La nouvellë de la démission de M. de Broqueville comme ministre des Affaires étrangères et de la nomination de M. Paul1 Hymans, est officiellement confirmée. On annonce officieusement la nomination de M. l'avocat Emile Brunet, député socialiste d© Charlieroi, e mmh minis re sans prrtje-iwuilte et celle de M. Gérard Galopijn, e directeur à la F. N. d'armes de guerre de é Herslal et-fil3 de l'éminent-professeur "à la e faculté de droit de l'Université de Liège, . comme ministre des Affaires économiques en remplacement de M. Hymians. e é Dans le corps diplomatique M. le comte R. van der Stratan-Pan}-e thoz, secrétaire de légation de le classe, e a été nommé conseiller de la légation1 n de Belgique à Madrid'; M. le comte H. a de Laubespin, secrétaire de légation de le classie, a été nommé conseiller de lé-e galion et ohargé des fonctions de 1er i- secrétaire de la légation de Belgique à Paris,1; M. le baron II. de iWoeDmiotmt, ir secrétaire de légation de 1er olàssej, a ,. été nommé conseiller de la légation de Belgique à Bem^; M. Le Tellier, de l" légation de lie|r classe, a été nommé Il Washington; démissjpn honorable de son ^ grade d'attaché die légation a été iao-la cordée, sur sa demande, à Ai. Guillaume de Diesbach-Bellerocihe ; démission honorable de ses fonctions a été acaordée, sur ■e sa demandai, à M. Van Nec'k: ), vice e, consul de Belgique au Helder (PaysJBlas). >r Nos aviateurs ,j Nous relevons, dans le „Coui*rieir de l'Armée", la citation suivante1: A été nommé chevalier de l'Ordre do Léopold et is décoré de la Croix de guerre : Verhoii-it silraietiem, Armand, premier sergent major !a aviateur : Pilote de chasse plein d'allante et de courage, glorieusement tombé le 7 dé-l" cemibre 1917, au cours d'une patrouille aiu-u dessus de Dixmude, abattu par le tir de milrailleuses. , Nouvelles du Pays EN CAMPINE De notre correspondant : ^ Des nouvelles qui nous arrivent de la Cam-pinenous confirment que les Allemands abattent les magnifiques arbres des environs des 'e villages de Lanaeken et de Reckheim. Tous *-les arbres sans distinction tombent sous la cog ' née du bûcheron, pour être dirigés ensuite c' sur les scieries de Merxem et sur Liège et au- l< delà. d Le passage de bateaux en Campine diminue w-dans de fortes proportions. Ce ralentissement provient d'un coté des nombreuses saisies signalées à plusieurs reprises et d'un autre côté du fait que les Allemands ont achevé le canaj n Charleroi-Bruxelles par lequel passent actuel. ^ lement des bateaux de 48 mètres de longueur. Tous nos transports de charbon et d'autres ^ matières à destination de Gand, Bruges, Os- ^ tende, etc., emprunte cette voie en passant par ' lé canal de Willebroek. U est à noter toutefois que ce sont seule- 9 ment les transports pour le compte des Aile- '' mands qui passent et qui y ont accès, y com-pris bien entendu les bateaux chargés de charbon et d'autres produits à destination des localités se trouvant dans l'Etappengebiet. En effet les combustibles consignés aux d administrations communales, des Villes et vil- r lages belges en Campine, pour les provinces d'Anvers, de Brabant et de Limbourg doivent f' emprunter le canal de Liège, le Zuid-Willem- d svaart et le canal de jonction de l'Escaut à la d Meuse. - La saisie de bateaux se poursuit à fur et à mesure que l'occupant en a besoin. Comme l'entretien peut être considéré comme nul, l'usure des bateaux réquisition- j, nés est très grande. Les plus bel les unités, celles en fer et en bois, construction récente, ne peuvent plus ^ sortir de Belgique. r A ce sujet on nous signale 1) la saisie à c Bruxelles du bateau en fer" Julia „, 550 ton- ] nés, batelière-propriétaire Vve Hendriks de s Rumpst ; x 2) La saisie à Anvers du bateau en fér " Flo- { ! rent ,„ propriétaire M. Coutelle d'Anvers. 3) La saisie à Anvers du bateau en fer " Elisa „ batelier-propriétaire M.Van Beneden de Liège. Ces deux derniers bateaux sont utilisés C par les Allemands comme écuries pour les chevaux. Ces bateaux réquisitionnés se distinguent f de ceux encore libres par un petit pavillon aux couleurs nationales allemandes, fixé en ^ haut du mat. j Depuis quelques jours il arrive d'Anvers assez-bien.de vieilles bélandres en bois que l'occupant ne veut pas prendre de peur de les voir sombrer et interrompre ainsi la voie naviguable, si utile et si nécessaire à ses nombreux transports derrière le front en Belgique et en France. En effet la plupart de ces bateaux en bois 1 mal entretenus par suite de la cherté et de ' l'absence de goudron et surtout par la crainte de la saisie par l'occupant coulent même à vide. À LIEGE Les vols Des escarpes ont pén-tré dans l'église Saint-Martin et y ont enlevé le diadème en argent massif ciselé qui ornait le front de la statue de Notre-Dame de Saint-Séverin. Ils ont essayé d'enlever celui de l'Enfant Jésus, mais sans y parvenir ce diadème étant boulonné. Les voleurs ont aussi tenté vainement de faire sauter la porte du tabernacle qui porte des traces d'effraction. Le diadème volé avait une valeur artistique et archéologique, Les expositions d'Art belge Dimanche s'est ouverte, dans la salle du "Journal de Liège,,, rue des Dominicains 22, une exposition d'oeuvres de MM. Crom-melynck et A. Martin, artistes peintres, et J. Fromers, sculpteur» — L'exposition qui devait s'ouvrir également dimanche, à l'hStel de Suède, a été postposée, cet hôtel venant d'être affecté à ' installation d'une cantine pour officiers boches. Le 53e salon de l'Œuvre des Artistes, consacré cette fois particulièrement aux jeunes artistes liégeois aura lieu à l'hôtel de l'Europe que M. Henrard a bien voulu mettre gracieusement à la disposition de l'Œuvre des Artistes. Cette exposition s'ouvrira ce jeudi. A BRUXELLES Le privilège de la Société Générale Le privilège exclusif de l'émission des billets de banque, qui a été accordé à la Société Générale de Belgique jusqu'au 22 décembre 1917, par les arrêtés du 22 décembre 1914 du 14 décembre 1915 et du 17 décembre 1916, est propogé d'une nouvelle période d'un an prenant fin le 22 décembre 1918, en vertu d'un arrêté allemand. Le pillage des usines belges Récemment, on avait appris que en Belgique occupée, trois groupes de cinq mille kilowatts avaient été démontés et enlevés par les Allemands à la Société anonyme d'électricité de l'Escaut. Depuis, on a acquis la certitude qu'jm de ces groupes a été placé à la " Rombacher Hutte „, sous prétexte qu'un raid d'aéroplanes anglais avait détruit l'installation de cette entreprise. La destination des deux autres groupes n'est pas connue. i ' A la Cour d'Assises du Brabant Le jury a rendu son verdict dans l'affaire du crime de Thollembeek que nous avons rappelée. La Cour condamne Geerts aux travail* forcés à perpétuité, et sa femme, bénéficiant de circonstances atténuantes, à quinze ani de la même peine. A IXELLES Le conseil communal d'ixelles, s'est réuni mardi sous la présidence de M. Emile Durayf bourgmestre. M. le conseiller Damiens a com. muniqué le rapport des vérificateurs du compte communal. Le rapport est adopté. Le budge^ des régies pour 1918 est également voté. Le bourgmestre propose ensuite de voter en bloc le budget communal pour 1918. Adapté à l'unanimité. Sur la proposition de l'échevin des finances, le Conseil , vote un crédit supplémentaire de 60.900 francs au budget communal de 1917. A ANVERS A l'Ecole industrielle Le rapport sur la situation de l'Ecole industrielle pendant l'excercice 1916-1917 apprend que 1.875 élèves ont été inscrits contre 1.616 l'année précédente. De ce nombre, il en es! 1.268 pour la ville elle même; les autres appartiennent à trente-trois communes de la province. Voici le classement des élèves suivant leur m^ier ou profession: ouvriers, 1.484; écoliers et étudiants, 48 ; employés, 93 ; sanï profession ou divers, 150. Au Conseil communal A la récente séance du Conseil communal, M. l'échevin Louis Straus a donné quelques renseignements intéressants. La ration de guerre ne sera plus que de 550 grammes, mais on peut espérer que la population recevra en même temps 450 grammes de miel artificiel ou de sirpp. Pour les pommes de terre, dont la ration actuelle est de 190 grammes, on est en pourparlers pour en obtenir 300 grammes. La chicorée sera difficile à obtenir : elle est généralement produite dan la région des étapes ; on prévoit qu'il n'y en aura que 13.000 à 14.000 tonnes pour tout le pays. La population anversoise en recevra au prix de 80 à 85 centimes le kilo. La poudre de betteraves, plus abondante, coûtera environ fr. 1,60 le kilo ; la poudre de glandsj environ 2 francs le kilo. On recevra la part habituelle de graisse. Cinq chaloupes de pêche ont été autorisées à pêcher la crevette. On la vendra à 1 franc le kilo. Le Boche officiel Le Bulletin officiel des avis et arrêtés pa« * .laissait en trois langues : allemand, flamand, français. " Pour appliquer les lois sur la séparation administrative ,„ dit une circulaire allemande, ce bulletin paraîtra dorénavant en i deux éditions : Une pour les Flamands, en al-> lemand et flamand, l'autre pour les Wallon» en ^Uemand et français. Les Boches imposent • donc d'abord leur langue partout; les deux ! langues nationales belges ne sont que tolé rées en Belgique. 4e Année N°125. Directeur-Fondateur : François Olyff. Vendredi 28 Déc. 1917

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