Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 28 Mai. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n58cf9km3f/
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,c Année ri. 278. Directeur-Fondateur : François Olyff. Mardi 28 Mai 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fï. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht s Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. , Réclames permanentes é forfait L'IMPRUDENTE BARBARIE par Charles DELCHEVALERIE Nous ne savons pas nous faire aimer> .lisait Bismark. Vérité profonde, dans laquelle il serait aventureux de chercher l'expression sentimentale d'un regret, assurément inattendu sur les lèvres du théoricien de la domination par la terreur. Se faire aimer! Tel put-il jamais être l'idéal germanique? Tirons la conclusion qui s'impose d'un contraste que chacun a pu constater et qu'énonçait naguère en pé roraison d'une conférence à l'Anglo French Society de Londres, notre excellent confrère Henri Davray. -*Sur les timbres que nos malheureux compatriotes du pays occupé sont contraints d'utiliser s'ils veulent correspondre avec le dehors, figure en buste la classique Germa-nia mafflue, cuirassée, armée du glaire, qui entend s'imposer par la pesanteur massive de sa force. Considérez d'autre part le timbre de France avec sa Semeuse de si allègre allure, svelte, légère, éternellement jeune, dans la grâce rhytmique de son géite qui lance la bonne graine aux sillons de l'avenir. 11 y a l'opposition de deux âmes et de deux civilisations dans la comparaison de ces deux images. * « * * La guerre est la guerre, c'est entendu. ^rieg xst Krieg. Mais, en toutes choses, en-pore y a-t-il la manière, comme dit Lavedan. La guerre que les Allemands ont voulue, qu'ils ont préparée avec toutes les ressour ces d'une fourberie érigée à la hauteur d'un système, ils eussent pu la faire, non de façon à se faire aimer, mais peut-être de façon à mériter l'estime de* leurs adversaires et de l'opinion universelle. Ils l'ont faite de telle sorte qu'ils ont réussi à déchaîner contre eux une haine substantielle, unanime, féconde et tenace. Sans doute, individuellement, les malchanceux troupeaux que leur» maîtres poussent au charnier ont droit au respect dû à ceux qui se font tuer avec un courage aveugle et obscur. Mais les chefs de ce peuple ont rivalisé de virtuosité dans les moyens de se faire durablement détester. Ne parlons plus des procédés dont ils ont usé pour " amener „ la guerre, pour camper notre stupeur devant l'irréparable. Ne panons même plus des horreurs de l'invasion, de toutes les dévastations sanctionnées par la " Kultur ,„ de tous les crimes commis sans la moindre excuse d'action militaire.Il y aurait trop à récapituler s'il fallait remémorer Dînant et Visé, Rheims et Lou-vain, Arras et Termonde, Ypres et Péronne. Il faut, dans l'évocation de l'horreur teutonne, savoir se borner, car les malfaiteurs ont entassé les forfaits avec tant de monotone insistance qu'ils en arrivent à étnousser l'attention. C'est toujours la. même chose... Bornons-nous donc. Constatons que, si déjà les atrocités de 1914vn'avaient suffi à faire comprendre aux Alliés quelles seraient les effroyables conséquences d'un triomphe allemand, ils ont été chaque jour édifies, fortifiés dans la conscience de leur devoir de sauvegarde mondiale, par chacun des actes de 1 ennemi, par chacune de ses démonstrations de cynisme barbare, de cruauté sadique et d'aberration osydfiologique. , Aberration psychologique, certes. L'Allemand,. qui se croit le peuple élu et qui n'imaginait ' pas qu'il pût être mis en échec, ne s est jamais préoccupe d'un autre jugement que le sien. II entendait triompher, et le succès est censé absoudre tous les moyens dont a usé le coflquérant pour assurer une domination qui, selon lui, doit réaliser la félicité du monde. C'est le mot de Bethmann : La fin justifie les moyens, nécessité ne connaît pas de loi. Raisonnement par malheur un peu trop simpliste, un peu trop unilatéral. La volonté de résistance que les Alliés ont graduellement acquis'e, ce n'est pas s'aventurer que de dire que ce sont les Allemands eux-mê-mes qui la leur ont pour une bonne part inculquée à la faveur des méfaits soigneusement organisés, gratuits et parfaitement inutiles au point de vue du profit allemand, qu'ils se sont ingéniés à commettre à seule fin, semble-t-il, dé se montrer tels qu'ils sont. Manifestation de loyauté un peu tardive, et d'ailleurs parfaitement inconsciente, niais qui n'en a pas moins été précieuse en ses résultats. Il est certain, par exemple, que le peuple britannique a mieux connu le peuple allemand et ses intentions, au lendemain des bombardements de la côte orientale, des incursions des Zeppelins et des Gothas tueurs de femmes et d'enfants et de l'assassinat de de Miss Cavell et du Capitaine Fryatt. Ii Est non moins évident que l'opinion aux Etats-Unis a dû commencer à se modifier singulièrement lorsqu'elle a appris la nouvelle du torpillage du " Lusitania „ et surtout lorsqu'elle a entendu avec une surprise indignée les clameurs de joie que cet exploit Ge. haut brigandage maritime avait provoquées dans la presse ^i'outre-Rhin. L'AIle-'JdSne, en perpétrant les atrocités que nou= venons de rappeler, n'avait conquis aucune t; espèce d'avantage 'militaire. Elle ne s'était n certes pas rapprochée d'un pas de cette t; paix allemande qu'elle aspire à imposer au n monde. Par contre, elle s'était assuré le r luxe peut-être inopportun dans son cas d'accroître de nombreux millions le chiffre de fi ses ennemis déterminés, de ceux qui basent e l'iiîimitié non pas sur une sordide question p d'intérêt,mais sur une question de morale irré- S ductible, sur les droits élémentaires de la C justice et de l'humanité. p * ' * n f Aussi bien, la guerre se poursuit, et l'Allemand continue... sans se transformer. Que de centaines de menus faits on pourrait ali- § gner pour établir la constante, l'incorrigible c volonté de nuire, de détruire et de spolier r qui- l'anime ! 11 semble que, toujours déjoué dans la finalité de ses plans, il éprouve on i ° ne sait quel bas plaisir à se venger sur les 0 choses, à faire payer aux êtres les pins in- c nocents la rançon de son insuccès. Rappe- F lez-vous, l'an dernier, son recul dans la F Somme. Quand, à la suite de l'envahisseur r délogé, les Français s'installèrent dans le s pays de Noyon et de Bapaume, partout, on ' constata que, dans les vergers, les troncs 1 des pommiers avaient été coupés à ras de terre. Un officier natif du pays put retrou- s ver relativement intacts les vestiges de sa \ maison. Il a raconté qu'en ayant fait le tour il s'était étonné de voir retomber inertes les s lianes de la glycine qui faisait, avec ses j grappes violettes, la parure des vieilles murailles. C'est bien-simple: méthodique et soi-gneux, le destructeur boche avait passé par ià ; ii avait tranché, près de sa racine, le tronc noueux de la plante grimpante. Et ' l'officier ajoutait ces mots que comprendront 1 tous ceux qui ont la religion du foyer: ' Quand je sens ma haine qai vacille, je pen- 1 se à mon pied de glycine, et ça va mieux.,, 1 Ces profanations, qui provoquent on ne sait quelle amertune chez tout être sensible * et civilisé, le Boche sait les accomplir avec 4 des raffinements particuliers de cruauté. 1 Dans la Belgique du Sud, systématiquement ( dépouillée par ses soins de toute son ad- 1 mirable couronne forestière, l'ennemi a, nous dtt-on, notamment fait enlever à Huy, pour se chauffer, les faisceaux des vignes locales qui produisaient un petit vin appre- • cié. Or, cette richesse du pays, cette chose ( qui constituait pour les indigènes une des , originalités savoureuses et traditionnelles de , la région, ce sont des Hutois, des "gens qui , peut-être avaient naguère fait la vendange ( au temps où elle éiait encore possible, qui ( ont reçu l'ordre de 1,arracher pour que le . vainqueur de l'heure pût en profiter ! » » 4c Jupiter induit en démence ceux qu'il veut ] perdre, dit l'adage latin. Le peuple aile; mand a besoin de la paix et la réclame e* néanmoins ses chefs plus que jamais sein" blent vouloir s'entêter dans l'inexcusable-Ce n'était pas assez pour eux d'envoyer à la boucherie divisions sur divisions, il leur fallait alimenter leur presse d'autres exploits encore. Ils ont alors lancé sur Paris les obus de leurs canons à longue portée et ce fut dans une église le massacre du Vendredi-Saint, où périt notamment avec sa femme, le secrétaire de la légation helvétique, et ce fut aussi la démolition d'une crèche où succombèrent de nombreux miq-ches dont le destin a fait des martyrs avant qu'ils cessassent de balbutier. Voilà pour le Seigneur de la guerre, pour le champion surexcité du point ganté, du glaive aiguisé : et de la poudre «ècne de nobles prouesses à inscrire dans les fastes de la valeur nationale.Et puis, il y avait Rheims, Rheims déserte et glorieuse, où, face aux tranchées, se dressait, comme un reproche fait de silence et de granit, la silhouette auguste et mutilée de la Cathédrale, Rheims où le Kaiser n'a pu cavalcader devait être punie encore davantage et les canons teutons se sont appliqués a la démolir et à l'incendier comme les soldats teutons se sont appliqués à couper les troncs des pommiers de la Somme. Quand les Boches font quelque chose, ils le font méthodiquement, c est une justice à leur rendre. Les obus incendiaires on fait du désert de Rheims une ruine gigantèsque et fumante. Autour du squelette de la Cathédrale où furent, jadis, sacrés les rois de France, s'étend, maintenant, Iç cadavre de la cité. * * Si le peuple allemand qui passe pour fort affamé, peut trouver ane compensation dans l'aliment plutôt creux ,de semblables triomphes, il y a lieu de s'en étonner quelque peu, car il passe pour professér à un certain degré le culte des réalités. Mais s'il est dans ses rangs des esprits encore susceptibles de clairvoyance, on peut supposer que de telles démonstrations aggravant encore quotidiennement la posture dans la quelle se sont mis, avec ostentation, les dirigeants germaniques, doivent susciter d'assez amères réflexions. En effet, chacun des deux groupes d'ad-ver a res joue, en ce moment, sa chance et Nouvelles du Jour — Le calme continue à régner en Flandre et en Picardie. Il -n'y a guère que des actions d'artillerie à signaler. L'activité d'aviation reste vive. Sur le front belge, les Allemands ont tenté de nouvelles attaques, notamment dans la région de Nieuport; les nôtres les ont une fois de plus vaillamment repoussés. — 11 nous faut revenir encore sur les fêtes du 3e anniversaire en Italie, qui ont ! eu un éclat extraordinaire. Les discours du prince de Galles, du.ministre français, M. Simon, et de notre délégué, M. le- député Georges Lorand, ont été spécialement applaudis. Ce fut avec l'Empire-day célébré en même temps en Grande Bretagne, une magnifique 'manifestation de fraternité interalliée. — Les marins anglais viennent de se signaler à nouveau par un coup d'éclat : ils ont coulé un des grands " croiseurs sous-marins,, allemands. — Le sous-marin est vaincu, disait samedi M. Lloyd George. Le ministre français de la marine vient de le confirmer dans un discours où il a annoncé qu'un nouvel appareil "balayeur de sous-marins„ donne depuis janvier des résultats excellents. Le tonnage nouveau dépasse sensiblement à présent le tonnage coulé et la situation s'améliore régulièrement et progressivement de mois en mois. — Une preuve directe encore de l'étroite solidarité qui unit les Alliés: les Américains vont envoyer des troupes en Italie. — Contre révolution à Odessa. La douma socialiste à été dissoute et un bourgmestre pro-boche a été nommé. — Les relations diplomatiques entre Mexique et Cuba sont rompues. — La délégation ministérielle belge arrivera en_Italie le 15 juin. La réunion des parlementaires belges qui devait avoir lieu le 10 juin à Paris a été retardée à nouveau par suite de l'absence de ces quatre ministres.— Un arrêté royal belge vient d'angmen-ter la pension des officiers supérieurs retraités. Il paraît indispensable dan* ces conditions que les pensions de tous les officiers soient augmentées en proportion. C'est de la justice élémentaire et urgente. il n'est pas trop tôt pour songer à l'avenir. C'est pour s'assurer une prospérité sans limite que l'Allemagne a fait la guerre. Or, elle a dès 1914, perdu la guerre telle qu'elle 1 voulait la gagner. Ses chefs lui promettent 1 encore une victoire qu'ils savent impossible '• et ils continuent à agir comme si, dans un < avenir prochain, ils pouvaient espérer dicter 1 la loi à un univers absolument subjugué. < S'ils n'étaient pas aveuglés par leur délire, peut-être prendraient-ils conscience de 4'ef- < froyable situation dans laquelle ils se sont engagés, et qu'ils rendent chaque jour plus grave par mille fautes supplémentaires et délibérées. II semble que rien ne les intéresse en dehors de la minute présente, et cela est symptômatique, alors que l'univers entier a les regards fixés vers demain. Et de fait, en supposant un instant que la Germania casquée puisse sortir du conflit avec quelque avantage, elle n'en sera pas moins épuisée par son effort, obli-gée de composer, contrainte de réparer ses forces dans une paix susceptible de guérir j ses blessures avant de lui permettre tout espoir de récidive. Et bien ! même dans cette hypothèse, il est un facteur dont elle ne pourra se passer, qui sera indispensable à la résurrection à laquelle elle aspire et qui lui manquera d'une façon catégorique, parce qu'elle aiira fait tout ce qui était possible pour se l'aliéner à tout jamais: c'est la sympathie. Le commerçant de demain devra compter avec elle. L'affreuse épreuve aura déterminé trop de douleurs; elle aura accumulé trop de deuils chez les mères et chez les enfants pour que, pendant des générations, le souvenir n'en demeure pas cuisant. Ceux qui auront fait la guerre " honnêtement „, en soldats du Droit, sans excès barbares et féroces, n'auront pas à pâtir des rancunes de l'avenir. Mais ceux qui auront, avec l'imprévoyance de la méchanceté gratuite, coopéré, par l'assentiment national, aux. massacres d'enfants de Londres et de Paris, aux mutilations de Rheims et de Louvain ; ceux qui auront acclame les torpilleurs du "Lusitania,, et les meurtriers de Miss Cavell ; ceux qui auront fait couper les vignes de Huy et les glycines de la Somme, ceux-là ne doivent pas s'étonner si le mépris silencieux des fils des Alliés les retranche délibérément d'une humanité qu'ils ont d'ailleurs si odieusement méconnue. Sans doute, les marchands de Hambourg et de Francfort auront tôt fait de lancer sur le monde leur camelotte à bas prix précédée» par la horde à carreaux de leur* courtiers obséquieux. Mai* l'officier de France, rentré dans le civil, se rappellera sa glycine desséchée, le Tommy, redevenu businessman, pensera à ceux de ses proches qu'une bombe de la " Kultur „ a jadis anéantis dans la paix de leur repos nocturne. Et le Belge, retour de l'Yser, se souviendra de son aïeul fusillé à Battice ou à Francor- Le gouvernement français confirme Ses déclarations de EU. LEoyd George sur la faiiSite des sous-marins ' Les Anglais coulerit un "croiseur-sousrnarin" — Le%, Belges repoussent de nouvelles attaques allemandes «S Manifestations de la solidarité des Alliés — L'Effort américain Entre Mexique et Cuba Le sous-marin vaincu Le ministre de la marine en France fournit à son tour des précisions PARIS, 26. — Reuter : Au Sénat dans un discours devant la commission de l'armée et de la marine, le ministre de la marine a déclaré que non seulement nous avon* la maîtrise des mers, mais qu'il devient de plus en pin* évident que la liberté commerciale existe entre tous les pays alliés et neutres et que les transports interalliés de céréales, huiles, aciers, etc. se font régulièrement. Le nouvel engin que nous employons à balayer les mers, a dit le ministre, nous a permi* de réaliser des progrès décisifs depuis janvier. Parlant des constructions navales, le ministre a déclaré qu'en avril l'Angleterre et les Etrts-Unis a eux seuls ont construit 40.000 tonnes de plus que le tonnage coulé par les sous-marins ennemis. Grâce aux efforts coordonués des chantiers alliés, le tonnage endommagé réparé et réintégré dans le service a considérablement augmenté pen-pant les quatre derniers mois et, en Angleterre, il dépasse actuellement Ij2 millions de tonnes par semaine et a atteint même 598,000 tonnes pour la semaine écoulée. Chaque mois le total des sous-marins ennemis coulés dépasse celui du mois précé-. dent. Avril a été un mois excellent et les statistiques pour mai prouvent que ce mois sera meilleur encore. Le sous-secrétairc d'état pour l'aviation à la marine a parlé ensuite des progrès du service aérien maritime et a dit qu'un effort pins intense encore qu'antérieurement est en train de se réaliser et viendra sous peu renforcer encore les moyens d'action* contre les sous-marins. Un croiseur sous-marin allemand coulé LONDRES, 25. — Reuter: Un de nos sous-marins d'escorte de l'atlantique a rencontré en revenant à sa base le 11 mai à hauteur du cap St-Vincent un sous-marin allemand du type " croiseur ,„ qu'il a coulé. Comme la mer était impétueuse, pas un membre de l'équipage n'a été sauvé. Peu après, un autre sous-marin fut aperçu encore, mais il parvint à s'échapper. SUR LE FRONT BELGE LE HAVRE, 24. — Officiel beige: Au cours dio la nuit Si'u 23 a,u 24 ist de la journée du 24, activité icfe l'artillerie dans les régions de Merck©m ©t Iclle B'oey s ing he. LE HAVRE, 25. — Officiel belge: Pendant la nuit du 24 au 25 activité d'artillerie assez intense dans la région de M e r c k e m. Rencontres de patrouilles à l'E. de N i eu p o rt. Pendant la journée du 25, calme relatif sauf devant Nieuport, Dixmude et Weidendreeft où quelques actions d'artillerie ont eu lieu. Hommage à la France LE HAVRE, 25. — M.Paul Hymans,ministre des affaires étrangères, a remi cet après-midi à M. KIobukowsky, ministre fran -çais auprès du gouvernement belge, le gran d cordon de l'ordre de Léopold. La pension des officiers supérieurs LE HAVRE, 25. — Le ministre de la guerre vient de fixer comme suit la pension des officiers supérieurs retraités : lieut. généraux 12000 frs, généraux-majors 10.000 colonels 9.000, lieut. colonels 7.000, majors 6.000 frs. champs. Et le souvenir dictera à chacun d'eux, et aux enfants de ses enfants, l'attitude naturelle et nécessaire. Alors, peut-être, les marchands de Hambourg et de Francfort en arriveront-il: à faire des réflexions tardives sur lavaleui commerciale de la sympathie. Peut-être même, en viendront-ils à se dire que, puisque les Allemands sont impuissants dans l'art de la faire naître, mais insurpassables dans celui de se faire détester, il eût peut être été plus avantageux de commencer pai ne pas faire la guerre, par empêcher leui Kaiser de *e vouer si généreusement : l'exécration des mères et des veuves. Mai les meilleures idées arrivent généralemen trop tard. - A la vérité, le Barbare se doit de réussit S'il échoue, sa barbarie devient la plus grave la plu* dangereuse des imprudences. Charles DELCHEVALERIE. i Londres, avril 1918. i i Les Belges repoussent de louvellesattaques allemandes LE HAVRE, 26. - Officiel belge : Au cours de la nuit aprè* un violent jombardement les troupe* d'assaut aile» nandes se sont portées à l'attaque de nos ivancées entre le canal de Plasschtq* laele et St-Georges et sont parre* lues à pénétrer momentanément dan* quelques éléments de nos tranchée*. Quinze Allemands sont restés entre nos nains près de Dixmude. Une rencontre de patrouilles nous a valu la capture de deux prisonniers dan* la zone de B o e s i n g h e. Use tentative d'attaque adverse a échoué îous nos feux de barrage. Pendant la journée activité d'artillerie habituelle.LA HAYE, 26. —Officiel hteMojinaïïaiïj^ lu 18 au 25 B!a l'Office Beïge: Pendant la sieimlainiei écoulée les action# habituelles d'artillerie se sonit dléroulées pul! Lonl le frottât, pariicxdièrtelmmt dans les gions die Nieujpior t, Merokein! e|t Bofi. 3 i n g h e. Nous avons exécuté diei nombreux, tirs d'interdiction sur lies comimtinâciaiti'oin^ :1a l'adversaire. Des pièces à longue p.oaSi té-î ont bombardé plusieurs îde niQS jpxea et oantonncuneiaiLS-j qui onit été aussi l'objectif de Ibombarcfements de nuit îpjar avions, ftof. tamniient F u raies, La Famine, F a r £ h' e mf, I eo, 0 ast-Vle ter en. Dies lxuttiep die botaï" faês ont eu lieu vers D i x an1 u i ci e : ïfes lutter de greïïajdleis vers Asôhhoop. Diverses rencontres diei patrouilles aotofi àî signalera aans les régions Hja Nieuport„ éa Ram s ca pelle et Ifllei B aesinlghe^i Des pirisonniers ont été faits. Notre avation a été très. active. Au cours de ciette S'entame, indépendianwnenitl des diverses naissions habituelles d'observation et de photographies; noir© «jvialtioD fcfo ebassiej a lenmejgistrô de nonveanx succès. L'aldtju^ dant Die MeulemeesLer ai «baffe sok Slixièm^ avion et la lieiuteinainit O'ii^ïà^jeite «tôjfetâira L'adjudant Coppens a mçiemdié son. trième ballon captif allelmatod. Nos ministres à Rome. - L'a réunion de nos députés postposée à nouveau LE HAVRE, 25. — La mission belge composée de MM. les ministres Carton d« Wiart, Vandervelde, Segers et Goblet d'Aï» viella arrivera le 15 juin à Rome. On dit que par suite de l'absence de cet ministres la réunion des membre* du par» lement qui devait se tenir à Paris le 10 juin, a été remise à une date ultérieure. SUR LE FRONT OCCIDENTAL* Activité d'artillerie et de recoitt naissances PARIS, 26. — Havas officiel de 2 h. Assez grande activité des deux artilleries dans la région du boi* de Hangard et au S. de 1 ' A v r e. Un coup de main enpemi précédé d'un vif bombardement de nos postes dan* le secteur d'Orvillers-Sorel n'a pas obtenu de résultats. D'autres tentatives allemandes en C h a m-pagne et dans les Vosges ont .égale* ment échoué. Nos détachements ont fait des prison» niers notamment dans la région de l'Ai* 1 e 11 e. Rien à signaler sur le reste du front. Petits succès anglais LONDRES, 26. — Reuter officiel du matinî Une partie de nos troupes a attaqué hier en plein jour les tranchées ennemie* au % de Buquoy, et a capturé 14 prisonniel* et 2 mitrailleuses. Pendant la nuit une autre attaque a été exécutée avec succès à l'E. de Hébuterne et au S. à La Neuville-Vi tasse. Nos troupes ont capturé 15 prisonniers .et 1 mitrailleuse.Des détachements d'attaque ont ete re« poussés hier soir dans la région de Saillyv 1 e - S e c-B u c q u o i-A m b 1 a i n-Z e v i 11 e* Festubert et Merris. L'artillerie ennemie a montré quelque augmentation d'activité surtout dans le secteur de Villers-Bretonneux, dan* la région de Buquoy et entre la forêt de Nieppe et Meteren. Les Etats-Unis vont fournir Snssi des troupes pour l'Italie NEW-YORK, 26. — Reuter : M. Baker, ministre de la guerre, a an* noncé que *ou* peu de* troupes américaines partiront pour le front italien.

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