Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1766 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 17 Octobre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1n7xk85r56/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

ffoÉclier* i Hfaînistrafe Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph. 216 Bureau à Maestricht: Hôtel Suisse,Vrijthof,Téiéph.159 à Fiessingue : Slijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles !> cents le r.umét'O ABONNEMENTS : .... . 1 florin par mois Hollande: „ 2.50 fi. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 La nouvelle réponse du Président if itsen A L'ALLEMAGNE WASHINGTON, 14. — Reuter : " Le secrétaire d'Etat a publié ce midi îa note suivante, qui a été remise au chargé d'affaires de Suisse, chargé tem- j porairement des intérêts allemands aux Etats-Unis : L'acceptation inconditionnelle par le gouvernement allemand actuel et par la grande majorité du Reichtag des propositions formulées par le Président des Etats-Unis dans son message au Congrès du 8 janvier 1913 et dans ses discours ultérieurs, donne au Président le droit de faire une déclaration franche et nette au sujet des communications du gouvernement allemand en date des 5 et > 12 octobre 1918. 11 faut qu'il soit clairement entendu que le processus de l'évacuation et les conditions de l'armistice sont de la seule compétence du conseil des chefs militaires du gouvernement des Etats-Unis et des gouvernements alliés, et le Président sent qu'il est de son devoir de dire que le gouvernement américain n'acceptera aucune solution qui ne lui donnerait point des garanties absolues quant au maintien de la suprématie actuelle des armées des Etats-Unis et de ses alliés sur les champs de bataille. Le Président est convaincu qu'il peut être admis sûrement que les gouvernements alliés partageront tous cette attitude et cette façon de voir. Le Président sent aussi qu'il est de son devoir d'ajouter que ni le gouvernement américain, ni lui-même ne sont assurés \ que les gouvernements alliés aux E.-U., accepteront d'accorder un armistice aussi longtemps que les forces armées de l'Allemagne continueront à appliquer les pratiques illégales et inhumaines où elles persistent encore. Au moment même où le gouvernement allemand s'adressait au gou- , vernement des Etats-Unis pour des propositions de paix, les sous-marins allemands étaient occupés à couler des paquebots à passagers et non seulement ces navires, mais encore les barques où les naufragés et les équipages cherchaient un refuge contre la mort, cependant que dans leurs retraites forcées en Flandre et en France, les armées allemandes appliquaient une tactique de destructions monstrueuse qui fut et sera toujours considérée comme une violation formelle des lois et des usages de la stratégie civilisée. Les villes et villages sont si non- anéantis, tout au moins dépouillés de tout ce qu'ils contiennent, et cela non seulement en ce qui concerne tout ce qui est trouvé dans leurs murs, mais encore souvent en ce qui regarde les habitants eux-mêmes. On ne peut attendre d'aucune des nations liguées contre l'Allemagne qu'elle dépose ses armes aussi longtemps qu'y seront commis des actes de barbarie, de pillage et de dévastation qu'elles condamnent précisément avec horrèur et dégoût. Pour qu'aucune possibilité de malentendu ne subiste, il est nécessaire aussi que le Président attire solennellement l'attention du gouvernement allemand sur l'importance et la claire signification d'une des conditions de paix que l'Allemagne a acceptée. Cette condition est contenue dans le discours que le Président a prononcé à Mount-Vernon le 4 juillet dernier et est conçue comme suit : Destruction de toute puissance, où que ce soit au monde, qui agit en s#cret dans son seul intérêt et selon son caractère propre, et si la suppression ne peut en être obtenue, tout au moins sa mise hors d état de nuire. La force qui jusqu'à présent a dirigé la nation allemande est de eelie-la et il appartient à la nation allemande d'y mettre bon ordre. Ces paroles précitées du Président forment une des conditions naturelles dont 1 la réalisation doit précéder la paix, si ; celle-ci peut venir de l'initiative du peu- i pie allemand lui-même. Le Président se 1 sent obligé de dire qu'a son avis toute i l'action pacifique dépendra de la fermeté et du caractère satisfaisant des garanties 1 qui peuvent-être données en ce qui con- < ne ce point fondamental. Il est nécessaire i que les gouvernements alliés contre l'Ai- < lemagne sachent avant tout avec qui ils < traitent. « Le Président répondra séparément au < gouvernement impérial et royal austro- i hongrois. (Sé) Robert LANSING. j La Réponse du Président Wïlson Le président Wilson est un homme honnête et un habile homme. Il a senti qu'il y avait dans la réponse allemande une contradiction ou tout au moins une anomalie. Cette réponse, nous l'avons souligné, engage toutes les destinées de l'Allemagne. Elle prétend parler au nom de la majorité du Reichstag, du gouvernement et du peuple allemands. Or elle est simplement signée d'un secrétaire aux affaires étrangères, le Dr Soif, et elle ne souffle mot du Kaiser ! Le Président sait que c'est là le nœud de la question. Les Allemands l'on senti, qui n'osent même plus parler, dans cet!j acte solennel, de celui qui hier encore n'avait pour eux tous de rival qu'en Dieu. Mais ils n'ont pas osé encore le désavouer, le destituer, le chasser. Le Président Wilson met le doigt sur la plaie. Il indique où git le mal, où se trouve le chancre qu'il faut extirper. " J'ai dit, rappelle-t-il, dans un de ces discours dont vous acceptez les conclusions, qu'il fallait que les forces mauvaises disparaissent de ce monde, où qu'elles soient, quelles qu'elles soient. La force qui jusqu'à présent vous a conduit est de celle-là. Détruisez-la d'abord si vous voulez que nous puissions franchement parler de paix. Pour nous, c'est la réforme fondamentale à réaliser avant toute action pacifiste. „ C'est parler net. C'est parler comme il le fallait. M. Wilson procède par ordre et il fait comprendre aux Allemands qu'il faut que leur adhésion sans réserve à toutes ses propositions se manifeste immédiatement en actes concrets et décisifs si l'on veut sincèrement la paix. Les Allemands ont tout accepté, c'est entendu. Dans ces conditions la paix peut être signée demain. M. Wilson, dont les 14 propositions sont un chef-d'œuvre de sens pratique, le sait mieux que personne. Mais il reste aux Allemands à franchir un pas énorme : il leur reste à faire la preuve de leur sincérité. Pour cela, ils ont à détruire tout ce qui, chez eux, travaille encore contre nous. Et pour en arriver là rapidement et sans détour, c'est à la tête qu'il leur faut frapper d'abord, et frapper fort. Telle est la partie essentielle de la nouvelle réponse du Président. Il attendra que l'Allemagne y donne la suite indispensable avant d'aller plus loin. Cela pourrait durer encore et vous en voilà bien marris, peuples assoiffés de paix. N'en croyez rien. Nos ennemis sont au bord du gouffre ou tout ce qui les a conduits au malheur va se précipiter rapidement. Il y a dans la vie des peuples des courants qu'on ne saurait contenir, des forces immatérielles incompressibles une fois qu'elles sont lâchées. L'Allemagne est en ce moment en proie à un de ces cou-rants-là.Mais en attendant le président veut que cessent les crimes monstrueux de lèse-hu-manité que l'Allemagne continue à commettre dans l'ombre, tandis qu'elle agite dans le soleil le rameau d'olivier. C'est pourquoi il prévient les Allemands que jamais il ne se résoudra à proposer un armistice s'ils ne mettent fin aux pratiques de barbarie sur terre et sur mer, qui feront leur honte éternelle. Il prend soin aussi de leur dire qu'ils ne doivent point se figurer qu'ils vont pouvoir lui tendre un piège. Non il ne s'y laissera pas prendre. Il ne patronera aucune proposition d'armistice qui n'offrirait point des garanties absolues quant au maintien» de la suprématie militaire actuelle des armées de l'Entente. Enfin, démasquant habilement le jeu d'une prétendue union qui n'a jamais été qu'une complicité dans le crime et que rien ne maintient plus à l'heure actuelle, il annonce qu'il répondra séparément à l'Autriche-Hongrie dont il sépare ainsi nettement le sort de celui de l'Allemagne. Telle est cette mise au point, telles sont les paroles de haute sagesse et de calme dignité du Président Wilson. Elles donneront au public des pays alliés satisfaction entière. L'attitude du Président lui permet en effet d'agir directement sur le peuple allemand — le seul auquel il faille encore ouvrir les yeux — sans nuire .aucunement aux opérations de guerre. Les hostilités continuent tandis que ces échanges de vues ont lieu. Notre supériorité s'affirme éclatante sur le terrain diplomatique AU JOUR LE JOUR LE KAISER S i I Comme c'est curieux ! Dans toute ■J" cette affaire, personne ne parle du kaiser. Le gouvernement alletnand innJy tombe, un autre le remplace qui offre la paix aux Alliés, des ministres s'en vont, remplacés par des socialistes authentiques, on expulse du cabinet civil un fonctionnaire ami des Hohenzollern et connu pour ses tendances conservatrices, un libéral „ modéré est nommé à sa place, le gouvernement « allemand offre — à sa manière — d'accepter les 14 points wilsoniens et se déclare prêt à procéder à l'évacuation, telle qu'il la comprend ; f en un mot, il sa pac.se en Allemagne des choses 1 de la plus haute importance, et personne ne 11 parle du kaiser. On sait qu'il est à Potsdam, î qu'il y confère de loin en loin avec des officiers, et qu'il voit peu de monde. Mais de trace positiye de son influence sur les énormes affaires en cours, on n'en trouve pas. Bien mieux : on parle ouvertement de. retirer à l'empereur le j droit de déelarer la guerre et de signer les ] traités de paix. On parle même de détruire le dernier vestige de pouroir personnel. Et G-uillaume II reste muet. Yous ne trouvez pas cela curieux ? Je trouve cela épatant. Quelles doivent être les pensées de l'empereur Guillaume en ce moment pénible qu'il a ( tant contribué à amener ? On se les imagine ; . elles doivent être tristes, ah ! si tristes. Et il doit le répéter plus souvent qu'à son tour, le mot qu'il prononça un jour sur les champs de 1 bataille de Verdun : «Je n'ai pas voulu cela». j Cela, non, évidemment. J'ai relu il y a quelques jours, histoire de passer une heure ou ; 1 deux, quelques-uns des discours qu'il a pro- ] ! noncés pendant la guerre, quelques-uns des j télégrammes qu'il a envoyés aux innombrables J I buveurs de bière qui lui adressaient des félicitations et des vœux après boire. Quelles promesses, quelle assurance, —• et, à la lueur . sinistre et magnifique d«s événements d'aujourd'hui — quelle chute ! Yous vous rappelez : bien l'ordre du jour d'Aix-la-Chapelle sur la j ! « méprisable petite armée anglaise », et vous : n'avez pas oublié l'extraordinaire toast latin l adressé au tsar Ferdinand, alors ami, allié L et complice. Et la harangue à Hindenburg sur les « conceptions lu monde » ! Et celle aux ouvriers et ahers amis des usines Krupp! ' Chaque fois, Guillaume promettait la tîc-' toire, la paix forte et allemande, l'écrasement ! des armées alliée», et pour le dessert un fameux : butin ! Chaque fois, il réclamait avec l'aida > de Dieu, le sacrifice total de ses soldats en : vue d'un meilleur avenir à assurer au pays ! Eh bien, s'il pense à toute cette rhétorique 1 gaspillée, Guillaume II doit rouler des pen-j sées amères à l'heure ou son gouvernament, un gouvernement qu'il ne doit pas aimer beaucoup, mais qu'il n'a pkr, le pouvoir de ; casser aux gages, offre aux Alliés de discuter " de la paix et de quelques indispensables dés-» annexions! Quels changements! Je le vois encore aux premiers jours d» la guerre se promener dans le Tiergarten avec son ami Moitié. Il était populaire alors, et se sentait tout-puissant. On l'acclamait, on le saluait au passage, et tout le monde en Allemagne, hormis quelques sages alors sans force et sans voix, 1 voyaient en lui la continuateur de César et 1 de Napoléon. Lui aussi, devait être de cet 1 avis. Les Allemands, eux ont changé d'opi- 1 nion. Mais lui, que pense-t-il ? 3 Pour un être pétri comme lui d'orgueil, la • chute irrémédiable d'aujourd'hui doit être la pire des agonies. Et s'il se mêle à cette souf-3 france de voir son abominable rêve de domination ; et de rapine universelles se noyer dans un ^ fleuve de sang, de sang allemand aussi, s'il s'y mêle un peu de remords — que doivent être les jours et les nuits de cet homme ! Et au bout de sa route, que peut-il entrevoir, quelle 2 idée peut-il se faire de son avenir? Voilà qu'on parle, même en Allemagne, de son abdi- - S cation, qu'on réclame ouvertement sa prompte disparition avec celle de son fils aîné. Et lui, s dans son palais, sous le sourire goguenard que lui envoie la statue de Frédéric-le-Grand, lui, ne dit rien ; il regarde et ne fait riea. Comment un homme peut-il vivra, qui porte la responsabilité de tant de sang versé ? Com-t ment peut-il supporter la clameur de rage qui monte autour de lui, qui gronde, qui hurle ; dans le vent sinistre de la dérouta ! Et il n'est f pas encore au bout, et que diront les Alle-j mands demain, lorsque les armées de Eoch seront en Allemagne ! Que diront-ils, et que 1 feront-ils, à leur seigneur suprême de la guerre ! Ah non, il n'a pas voulu cela. Du moins pour t lui. Mais Fock l'a voulu, lui. Et armé du : glaive du droit, c'est lui qui imposera dans sa juste rigueur, l'équitable châtiment ! ! R. F. comme sur le terrain militaire. L'Allemagne perd un temps infiniment précieux. Elle fera tout ce que voudra M. Wilson. Elle passera par toute ses exigences, parce qu'elle sait aujourd'hui beaucoup de choses qu'elle a apprises dans la douleur, et parce qu'elle sent que du train dont vont les armées de Foch, de la mer au Vosges, menaçant par la Lys la retraite en Flandre, par l'Escaut et la Sam-bre la retraite vers Liège et par la Meuse la retraite vers le Luxembourg, dans quelques semaines il n'y aura plus d'armée allemande. François OLYFF. La Victoire des; Alliés m Flandre Les Belges sont à 3 km. de Courtrai Les Anglais ont pris Menin Plus île 10,090 prisonniers --- Plus de 80 canons capturés ——-—o Dans Menin et devant Courtrai LONDRES, 15. — Reuter : L'Agence Reuter mande que les Belges se trouvent dans les faubourgs de Menin et à deux milles de Courtrai. Nouvelle avance des troupes beiges et françaises LE HAVRE, 15. — Officiel belge : Sur l'ensemble du front d'attaque, les troupes belges et françaises ont continué leur avance. A la gauche, les troupes belges ont progressé de plusieurs kilomètres au N. de la ligne Handzaem e-C o r t e m a r c k, atteinte hier. Au centre, les troupes françaises ont ; enlevé la totalité du p 1 a te au de Ho'og- lede et pris Gits et Gitsberg. , De la cavalerie française a franchi la , route de Roulers-Thourout et s'est dirigée vers Lichtervelde. A la droite les troupes belges, en li-1 aison avec les trdupes britanniques opérant plus au sud, ont conquis Winkel-\ hoeck et Lendelede et ont atteint le chemin de fer de Courtrai à Ingelmunster. . Le butin actuellement dénombré com-' prend plus de 7,000 prisonniers (3,800 par , . les troupes belges, 3,200 par les troupes j ■, françaises ) et environ 80 canons enlevés i par parts égales par les Français et les i Belges. 1 Un état-major de régiment au complet ; a été capturé par les troupes belges pen-; dant la nuit du 14 au 15. j L'aviatton a bombardé efficacement les ! voies de communication adverses. Dans la t journée de 15. Son activité a été entravée c par les circonstances atmosphériques. | La journée du Roi Albert ! LONDRES, 15. — Le correspondant s particulier de Reuter auprès de l'armée ■ anglaise télégraphie : La journée d'hier > au front a été la journée du Roi Albert. 1 La victoire fut brillante dès le début. I Hier soir les Belges et les Français . avaient fait pius de 6000 prisonniers et . capturé 6 batteries entières, de nombreux - autres canons et un grand nombre de . mitrailleuses. En outre les troupes du général Plumer avaient fait prisonniers 131 officiers et 3592 hommes de tous s rangs et les nouvelles du champ de ba-| taille annonçaient' la prise de plus de t 50 canons. Le front d'attaque des Alliés fut d'environ 40 km.; le soir, l'avance avait atteint une profondeur de 10 km. De ^ nombreux habitants ont été libérés. Les * Belges bombardent avec efficacité la a ligne de chemin de fer très importante n de Lille à Thourout, par Courtrai; c'est y la ligne de communication principale des e Allemands pour le seeteur de Lille et celui de la côte belge. f Nous avons abattu hier 20 avions a ennemis. e PARIS, 15. — M. Hutin écrit dans Y Echo de Pa/is : le noble roi Albert qui i avait mandé dimanche ses ministres au t, quartier générai pour délibérer des pre- * inières mesures à prendre pour la libé-e ration du territoire, a dirigé en personne T la nouvelle offensive belge d'hier matj{i. ^ Cette journée brillante nous a donné une t victoire de premier rang qui entrave considérablement les préparatifs d'évacuation i de l'ennemi en Flandre. Pour peu que cette e avance continue dans la direction de Cour-! trai,dont les Anglaisjn'étaient plus qu'à 7 km. r les armées' allemandes de Bruges, Gand, 1 Lille et Tournai seront dans une position s très critique. Nous avons enfoncé dans cette ligne un coin qui sera fatal aux Allemands. ■ Les Anglais ont pris Menin LONDRES, 15. — Reuter: Cet après- . midi à 3 h. notre ligne passait au N. E. de Menin que nous avons prise, à un mille au N. E. de Courtrai, puis par Ise-ghem et Turkeyem, jusqu'à mi-chemin entre Roulers et Thourout, au S. de Thourout et vers l'O. par Cortemarck. Cette nouvelle avance de 11/2 km, sur tout le front nous rapproche des voies ferrées Courtrai-Thourout et Thourout-Thielt-Gand. Les Allemands doivent se servir de voies de communications laté-^ raies à leur ligne principale de front : * Ostende-Bruges-Gand-Bruxelles, ce qui rend leur position très difficile. Notre avance vers Thourout est de deux milles L'avance française Î600 prisonniers PARIS, 15. — Reuter officiel 2 h. : Au cours de la nuit et des premières heures de la matinée, nos troupes ont réalisé des progrès en différents points du front. A l'E. de La Fère, nous nous sommes emparés de Remies, de Barenton-Cel et de Monceau-le-Wast. A l'O. de Rethel, nous avons enlevé Nanteuil-sur-Aisne. A l'O. de Grandpré, nous avons progressé au-delà de l'Aisne. Olizy et Termes sont en nos mains. Nous avons fait dans cette région plus de 800 prisonniers.PARIS, i5. — Havas officiel 11 h. soir : Au N. de l'Oise nous avons avancé près d'Assonville. Nous avons occupé la rive sud de ia Serre jusqu'à Pouilly-sur-Serre qui est en nos mains. Nous avons avancé au N.-E. de Marchais et fait 400 prisonniere. Plus à l'E. nous avons pris Selve et Nizy-le-Comte.A l'O. de Grandpré, nous occupons la route de Vouziers à Grandpré. Nous avons j fait dans cette région plus de 400 pri-I sonnfcrs. Les Anglais franchissent le canal de la Deule LONDRES, 15. — Reuter offic. matin: Hier après-midi, nos patrouilles ont franchi la Selle aux environs de St-Soup-plet et ont ramené 30 prisonniers. Nos : troupes ont accompli hier soir un raid réussi au S,de Masinghien et Weppes et fait 20 prisonniers. Nos patrouilles ont fait également pen-t dant la nuit quelques prisonniers sur le reste du front. LONDRES, 15. — Reuter officiel soir: Nous avons franchi le canal de la Deule supérieure des deux côtés de Pontaven-din et occupé Estrouv e lie s, Neuchin et Au vin. Plus au N. nous avons progressé aux environs jd'Haubourdin. Rien à signaler sur notre front au S. de la Lys. BERLIN, 15: — Wolff officiel soir : Au front de Flandre l'ennemi a continué d'atta'quer. Il a pu réaliser quelques gains de terrain limités. A l'O. de la Meuse, des combats lo-| eaux nous ont été favorables. i ~~~ k ieddensj Zoen JL PARDESSUS D'HIVER depuis fl. 50 ||\lu LA HAYE ROTTERDAM *0$ Holweg, !1 Haogslraat, 356 ^ » i - __™ Le communiqué de Berlin BERLIN, 15. — Wolff officiel : En Flandre, l'ennemi a repris ses attaques sur un large front entre Zarren et la Lys. Il est parvenu à traverser notre première position. L'après-midi, la bataille s'est arrêtée sur la ligne Kortemarck E. de Roulers, ville que l'ennemi a prise après un dur combat, S.-O. d'Iseghem et N.-E. de Menin. Menin et Wervicq ont été conservées malgré de fortes attaques ennemies. Des tentatives de l'ennemi de passer la Lys près de Comines ont échoué. L'après-midi, à la suite de nouvelles attaques, Handzaeme et Kortemarck ont été perdus. De fortes attaques des deux côtés de Gits ont échoué. Entre Iseghem et Menin, l'ennemi n'a pu gagner dans l'après-midi que peu de terrain. Combats réussis devant nos positions à l'O. de Lille et sur le grand canal de la Deule. Dans le secteur de la Selle, au N. d'Haussy et près de St-Souplet, des attaques partielles de l'ennemi ont échoué. Dans une attaque serrée effectuée le matin, l'ennemi a passé l'Oise à l'E. de St-Quentin et a pris pied momentanément sur les collines au N. de Macquigny et au N. d'Aurigny. Une large contre-attaque 5e Année — N° 55 Jeudi 17 Oct. 1918

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes