Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 28 Septembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7d2q52gj91/
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5e Année — N° 35 Hédaciion h Administration Turimsrkt 31 & 31 a La Haye — Téléph.216 Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vrijthùf,Téléph.15S à Fiessingue : Siijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 28 Sept. 1918 5 cents Se numéro ABONNEMENTS : ... , 1 florin par mois Hollande- _rt,. _ ^.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 0 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LES GAZ ASPHYXIANTS Ils en ont un kulot les Allemands ! i Le Comité international de la Croix ' Rouge de Genève ayant adressé à tous les belligérants un appel pour leur demander de renoncer à l'emploi des gaz asphyxiants, le gouvernement allemand lui répond en date du 20 sept, par une note officielle qui constitue le plus considérable monument d'audace dans la contre-vérité que l'on puisse imaginer. Après avoir rappelé que lors de la deuxième conférence de La Haye, le gouvernement " a pris énergiquement fait et cause pour la conclusion d'accords internationaux interdisant l'emploi de poisons ou d'armes empoisonnées,ainsi que de toutes les armes, projectiles ou matières susceptibles de causer inutilement des souffrances „, la réponse ose affirmer que " au cours de la guerre actuelle, le haut commandement allemand n'a pas cessé de prendre tout particulièrement garde à ce que toutes les mesures fussent évitées qui auraient pu donner lieu à une cruauté inutile, autant du moins que la conduite des ennemis, en nécessitant les contre-mesures, ne le forçait pas à prendre uae attitude différente. Bien que les méthodes de guerre des ennemis de l'Allemagne, conformément à leur volonté de détruire ce pays continuellement proclamée par leurs hommes d'Etat responsables, se soient de plus en plus rapprochées des procédés rappelant les époques les plus sombres de la manière barbare de combattre, le haut commandement allemand n'a pas cessé d'agir d'après ces principes „ ! . Et ce stupéfiant manifeste continue : " Pour ce qui concerne l'emploi de gaz délétères et asphyxiants, le haut commandement allemand n'a fait exécuter de son côté d'attaques par les gaz que lorsque ses adversaires, qui avaient placé particulièrement leurs espoirs sur les inventions de l'ingénieur français Turpin furent depuis longtemps servis de ce moyen de combat. Le sentiment qu'il avait de sa responsabilité vis-à-vis de ses compatriotes devait tout naturellement l'empêcher de renoncer pour sa part à un moyen de combat efficace, quoique cruel, et ceci seulement pour épargner à ses adversaires les souffrances qu^ ceux-ci jugeaient à propos de faire subir aux soldats allemands dans une pesure toujours croissante. Le communiqué officiel allemand du 1er mars 1915 constate déjà l'emploi de gaz asphyxiants par ses ennemis, tandis que ce n'est qu'à la date du 24 avril de la même année que les communiqués anglais et français sont à même de parler d'attaques aux gaz exécutées par les Allemands Autant de mots, autant d'erreurs systématiquement voulues.L'Allemagne se borne à reprocher à autrui ses propres crimes. C'est un peu naïf devant l'éclatante évidence des faits. Le journal Paris-Midi signale fort justement à ce propos : " Le lef mars 1915, le communiqué allemand nous accusa d'avoir employé quelques obus à gaz. Nous protestâmes avec indignation. On pouvait croire la question enterrée et qu'en tous cas, l'Allemagne, qui désapprouvait les gaz, serait la dernière à vouloir en généraliser l'emploi. Or, soudain, le 24 avril, sept semaines plus tard, alors que personne ne pensait plus à cette mauvaise querelle, l'armée allemande devant Ypres déclan-cha une formidable avalanche de gaz empoisonnés sur un large secteur de notre front et celui-ci faillit être emporté sous l'effet de la surprise. Et cela continue pour ne plus s'arrêter. Un immense matériel d'empoisonneurs était prêt, si immense, qu'il nous fallut plusieurs mois avant d'en fabriquer un semblable, et que les Allemands ne l'avaient certainement pas créé en six semaines. Alors seulement nous comprîmes pourquoi le communiqué allemand du 1er mars nous avait sorti cette accusation inattendue. „ Le journal de Paris rappelle en outre que " dès la fin de 1914, un chimiste français éminent fut prévenu par des amis de Hollande, et tout particulièrement par un physicien illustre, que les Allemands, non loin de la frontière, se livraient activement à des essais d'émissions de gaz à l'aide d'un matériel nouveau. Vivement ému, le chimiste fit part de cette information à qui de droit : personne, en haut lieu, ne voulait y croire ou y prêter une suffisante attention. En avril 1915, les Allemands, en inaugurant par surprise la méthode d'attaque par le gaz, montrèrent que l'on aurait eu raison de se méfier. 11 fallut alors chercher les moyens de se défendre. Il fallut beaucoup de temps. La riposte alliée fut lente à venir et, pendant longtemps très faible. Peu à peu la technique se précisa et les Alliés furent en mesure de lutter à armes égales. Ainsi les faits eux-mêmes se chargent de ruiner l'édifice de mensonges élevé par le gouvernement allemand. „ * * * Il nous plaît de constater ici que c'est < notre;ai[i irnal qui avait ouvert les yeux aux }'ont lis de Hollande „ dont pariç le Journal. Ce sont les Nouvelles en effet qui les premières ont signalé les expériences caractéristiques et significatives i que faisaient les Allemands dans le Lim- » bourg belge avec les Saz asphyxiants. Notre information fit à l'époque le tour de la presse dans le monde entier, comme le prouvent la collection d'une cinquantaine de coupures de journaux de tous les pays que nous gardons soigneusement. C'est de cette époque que date la bonne notoriété dont notre modeste journal n'a cessé de jouir depuis quant aux . informations venant du pays occupé. Au surplus voici exactement ce que nous disions le 3 avril 1915 dans une correspondance du pays envahi : Les Allemands font l'essai d'une nouvelle arme : les gaz asphyxiants ! On nous écrit : Les Allemands ont acheté, les jours passés, à Hasselt et dans tous les villages environnants, tous les chiens qu'ils ont pu trouver. Les grands, les petits, les beaux, les laids, tous y ont passé. Les soldats payaient comptant chez les particuliers, tandis qu'ils capturaient dans les rues toutes les bêtes errant sans maîtres. On s'imagina d'abord que ces acquisitions étranges avaient pour but de procurer quelque nourriture aux populations affamées des villes allemandes, ou aux malheureux prisonniers de guerre entassés dans les camps de Germanie. Mais il n'en était rien. rùja les chiens furent emmenés au polygone pour essais de tir que possède la Société Cockeril! de Seraing dans les bruyères de Houthaelen (Limbourg belge) et où les Allemands ont creusé, en ces derniers temps, d'énormes et profondes tranchées. Nous apprenons de source absolument sûre, bien que tout le personnel du polygone ait été éloigné, que les chiens furent enfermés par groupes dans les tranchées. Les Allemands firent alors sur les pauvres bêtes des essais de dégagements en vapeurs épaisses de gaz délétères,ainsi que de tirs et de lancement à main de grenades renfermant des gaz asphyxiants. Les grenades étaient lancées à grande distance au moyen d'armes spéciales. Il y eut des tranchées où les chiens périrent en masse, d'autres où ils furent simple- 1 ment étourdis comme si un anesthésique ; leur avait été distribué. Il faut donc s'attendre à ce que les I Allemands emploient biehtôt contre nos soldats dans les tranchées, outre les ma- s tières inflammables déjà usées, des ma- ( tières plus dangereuses contre lesquelles 1 on fera bien de se prémunir dès mainte- < nant. t En tous cas, nous avons cru de notre devoir de prévenir nos soldats et leurs s chefs puisqu'un homme prévenu en vaut i deux ! f - £ Voila qui établit clairement la prémédi- 1 tation et la culpabilité allemandes. On appréciera d'ailleurs toute la saveur j du mensonge contenu dans la réponse à la Croix Rouge, si l'on se souvient que le ministre de la guerre en Allemagne, von Stein, déclarait encore avec orgueil ( au Reichstag, le 29 avril dernier : "L'usa- ( ge des gaz fut utilisé d'abord par les ' Allemands. L'ennemi n'a fait que nous copier „. [ D'autre part, il est avéré que les in- 1 ventions de l'ingénieur Turpin, sur lesquelles, dit la note allemande, le comman- ^ dement allié, au début même de la guerre, aurait mis1 tous ses espoirs, n'ont jamais * porté sur l'émission, par quelque procédé ] que ce soit, de gaz toxiques. Il ne s'est c toujours agi que d'explosifs. Il est donc prouvé, sans conteste possible, par les faits mêmes dûment cons- 1 tatés et que chacun peut vérifier, que c l'Allemagne voudrait nous faire accepter un mensonge aussi énorme que les res- * ponsabilités mêmes qu'elle cherche à dis- « simuler. C'est de l'hypocrisie à la recherche de l'impunité. Au moment où se prépare le grand règlement de compte de peuple à peuple que M. Clemenceau a si énergiquement évoqué, personne ne se laissera prendre à cette cauteleuse manœuvre. Et l'Allemagne paiera sa dette devant le jugement de la postérité comme ellle soldera ses dettes à l'heure de la paix victorieuse des armées du châtiment et du droit. François OLYFF. î un SEUL FRONT POUR LA VICTOIRE Les Américains en Champagne Ils avancent de 12 km, sur un front de 30 et prennent Varennes, ¥auquois, Qhepp^, Forges, lalancourt, E^cntfawcore, etc. 5,@00 prisonniers Les Anglais sont maîtres des défenses allemandes au N.-O. de Saint-Quentin Les Alliés occupent Veles et Istip et capturent 10,000 prisonniers et 200 canons en Macédoine En Palestine, ils prennent Tiberias, Amman, etc. Victoire Américaine en Champagne PARIS, 26v — Officiel américain : Ce matin, nos troupes ont attaqué l'ennemi sur un front de 20 milles (32 km) au N.-O. de Verdun. Elles ont pénétré dans ses lignes à une profondeur moyenne de 7 milles (12 km). Les troupes de Pennsylvanie, du Kan-sas et du Missouri, appartenant au corps du général Liggett, ont pris d'assaut Varennes, Montblaineville, Vau-quois et Cheppy, après avoir brisé une résistance opiniâtre de l'ennemi. D'autres troupes ont traversé le ruisseau de Forges, et enlevé à l'ennemi Malancourt, Bethincourt, Mont-faucon, Cuis y, Nantilloi s, Septsar-ges, Dannevoux, GercourtetDril-1 i n c o u r t. . Le nombre des prisonniers comptés jusqu'ici s'élève à plus de 5000. PARIS, 26. — Havas officiel 2 h. : Entre l'Ailette et l'Aisne, les Allemands ont renouvelé leurs attaques, hier soir dans la région d'Allemand et contre le moulin de Laffaux. Ils ont réussi à pénétrer dans nos lignes en cet endroit, mais une contre attaque vigoureuse a rétabli la situation. Plus au S. nous avons réalisé de nouveaux progrès et fait des prisonniers. Ce matin à 5 heures, nos troupes ont entrepris une attaque sur le front de Champagne, en coopération avec l'armée américaine qui opère plus à l'E. PARIS, 26. — Havas offic. 11 h. soir : Ce matin nos troupes ont attaqué, en liaison étroite avec les Américains, des deux côtés de l'Argonne. Les opérations se développent favorablement. Notre avance à l'O. de l'Argonne est de plusieurs km. La bataille continue. L'avance se fait sur un front de 65 km.' LONDRES, 26. — Reuter apprend que les Français et les Américains sur leur front d'attaque de 65 km. entre Suippes et la Meuse, ont avancé de plusieurs milles. L'ennemi a abandonné volontairement ses premières positions. Ni son artillerie ni son infanterie n'ont donc opposé beaucoup de résistance. Les Anglais s'emparent du système , défensif ennemi au N. O. de St-Quentin en faisant 1,500 prisonniers LONDRES, 26. — Reuter offic. matin : Hier à midi et pendant la nuit, nous avons poursuivi avec succès nos opérations partielles au N.-O. de St- Quentin. Nos troupes ont réalisé des progrès considérables et ont pris un grand nombre de positions puissamment fortifiées aux environs de Sélency et de Gricourt où elles ont fait nombre de prisonniers. Après ses contre-attaques au N.-O. de Fayet, l'ennemi a encore donné deux assauts à nos positions au N. de G r i c o u r t. Elles ont échoué. Nos troupes ont exécuté hier des opérations locales au N.-O. de La Bassée où nous avons avancé notre ligne et fait 100 prisonniers. Une contre-attaque de l'ennemi, menée la nuit, a été repoussée ; nous avons fait quelques prisonniers. Nous avons amélioré légèrement nos positions au N.-O. d'Armentières et avons fait quelques prisonniers dans des rencontres de patrouilles entre Armen-tières et Ypres. * LONDRES, 26. — Reuter offic. soir : Hors des rencontres de patrouilles et de détachements d'assaut en plusieurs points du front, et où nous avons fait des prisonniers, rien à signaler. Pendant les deux derniers jours, les Ire et 6e divisions du 9e corps d'armée sous le commandement du général Braith-waith ont pris dans des combats opiniâtres, mais aux prix de pertes minimes, le système de tranchées compliqué qui s'étend au N. O. de St-Quentin, des points fortifiés, des villages et plus de 1,500 prisonniers. Dans toutes ces opérations l'ennemi a effectué de fortes contre-attaques que nos troupes ont repoussées avec une grande vaillance et une grande maîtrise de soi. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 26. — Wolff officiel soir : En Champagne et entre l'Argonne et la Meuse, les Français et les Américains ont attaqué sur un large front après un bombardement de onze heures. Leur tentative de percée a échoué. La lutte continue autour de nos positions. La Victoire en Macédoine Nouvelle avance importante 10,000 prisonniers — 200 canons PARIS, 26. — Havas officiel : Les opérations du 24 et du 25 ont été particulièrement favorables. Le massif montagneux de B e 1 e s est tombé. L'armée anglaise qui avance vers Stroumitza a passé la frontière bulgare près de Kosturino. Les troupes franco-grecques ont conquis les hauteurs de Gradetz. Les arinées serbes ont pris et dépassé Istip et s'approchent d'autre part de Veles. Les Bulgares ont été forcés d'abandonner, après des combats, leurs positions au N. O. de M,onastir, sous la poussée des troupes alliées qui les menacent au N. et les ont repoussé vers l'Albanie. Nous avons délivré des prisonniers alliés tombés aux mains de l'ennemi, pris un grand nombre de canons et de prisonniers et un butin très important. \ La rapidité extraordinaire de notre avance rend impossible le dénombrement précis des prisonniers et de l'énorme butin capturés. Jusqu'ici on a compté plus de 10,000 prisonniers et plus de 200 canons. Les Alliés à Veles et Istip LONDRES, 26. — Reuter apprend que les Serbes ont pris Veles. LONDRES, 26. — Reuter: Les Alliés % ont pris Istip, le sommet du saillant dans la direction d'Uskub. La Victoire en Palestine Damas menacé — Les armées turques coupées de leurs bases LONDRES, 26. — Reuter : Les Turcs n'ont pas été en état de sauver un seul canon de leurs 7e et 8e armées à l'O. du Jourdain. Les troupes du général Allenby en finissent actuellement avec l'appui des Arabes, avec la 4e armée à l'E. du Jourdain. Les troupes anglaises sont tout près du chemin de fer du Hedjaa qui forme la clef de toute la position turque à l'E. de-la rivière. Ce chemin de fer est coupé vers le N. par les troupes arabes. La partie S. des troupes turques est totalement coupée de sa base, Damas. Une autre partie de la 4e armée turque est coupée entre Maan et Medine.

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