Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 13 Octobre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jq0sq8rt4m/
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Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 15e Année — N" 51-52 Rédaction 3 Administration ïurfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téiéph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téiéph.i59 à Flessins'-ie : Slijkstraat, € FRANÇOIS OLYFF • Directeur - Fondateur m Dimanche 13 et Lundi 14 oct. 1918 5 cents te numéro ABONNEMENTS : u .. ,1 florin par mois Hollande- ,, 2.50 fl. par 3mois rîtranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 ■ page Réclames permanentes à forfait Devant le but, m regard en arrière Nous venons de vivre une semaine historique, celle qui consacre la défaite de l'Allemagne. A l'appui, nous avons un aveu et une démonstration. L'aveu c'est son offre de" paix au président Wilson ; quant à la démonstration ce sont les armées du maréchal Foch qui nous la fournissent : ta ligne Hindenburg est percée. Nous n'avons pas eu l'aveu après la démonstration, ce qui eût été logique, mais le contraire. On en peut tirer des conclusions. Les Allemands qui connaissent l'étendue de leurs ressources et qui savent jusqu'où peut aller leur résistance, ont demandé la paix avant d'avoir subi une épreuve dont ils s doutaient bien qu'elle leur serait fatale. Ils escomptaient un délai avant la nouvelle offensive de Foch, en sorte . de pouvoir formuler leur demande sans faire trop figure de vaincus. Que le président Wilson l'eût agréée, sans plus, et l'on voit les conséquencas. L'Allemagne avec des gages en mains eût fini par être la plus forte et imposer ses conditions. Le président Wilson a bien fait de se méfier. Il demande des précisions. De quelque façon qu'il se retourne, le prince Max de Bade n'échappe pas aux quatorze articles. Il n'est pas assez de les discuter, c'est leur acceptation pure et simple que le président Wilson exige. Or, dans le même temps, Foch, qui ne perd pas son temps, lance sa nouvelle offensive. Il renverse les dernières barrières des fameuses " Siegfriedstellungcn „ que les Allemands tenaient pour invulnérables. La démonstration est péremptolie. Plus rien ne sert à l'Allemagne di ruser. Wilson le diplomate, Foch le soldat, l'ont acculée dans une situation où il n'est plus qu'une issue : la capitulation. C'est la voie où après la Bulgarie, nous voyons se précipiter l'Autriche et la Turquie. Ah ! les hommes d'Etat de Berlin, di Vienne, de Sofia et de Constantinople ont fait de beaux discours sur la solidité de leur alliance. Cette alliance comme les associations de brigands n'a tenu que dans le succès ; au premier revers elle a sauté. Aussi c'est un spectacle du plus haut comique de voir comment l'Autriche et la Turquie, hantées de la peur que l'Allemagne pourrait peut-être ne pas souscrire assez vite aux exigences de M. Wilson, se sont empressées de les accepter. Du point de vue de nos ennemis, il y a là une petite manœuvre de chantage qui ne doit pas laisser de faire impression à Berlin. C'est à dégoûter vraiment, de partir en guerre avec des Autrichiens, des Bulgares et des Turcs. Mais les Allemands n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes si, de tout ce qu'ils ont appris à leurs alliés, ceux-ci n'ont retenu que de lever les bras en l'air et de crier " kamerad ! „ Sans doute il est toujours téméraire d'anticiper sur les événements. D'autre part, dans ces derniers temps, les événements se précipitent avec une rapi-té vertigineuse. Qui sait si à l'heure où paraîtront ces lignes l'Allemagne -n'aura pas crié : " kamerad ! „ à son tour et si le rideau ne sera pas tombé sur la plus terrible tragédie qui ait jamais secoué les fondements du monde. Dès maintenant l'aurore du radieux demain, le demain de la Paix du Droit, de la Paix de la Justice, de la Paix de la Liberté, le demain qui est demeuré si longtemps caché aux regards sous les limbes de la destinée, commence à nous inonder de ses puissants rayons. Nous touchons au but. * ^ * * Quel changement et combien soudain ! Et pour la première fois depuis quatre ans, nous qui avons toujours regardé^ en avant, nous qui avons toujours, même aux heures les plus mauvaises, quand un sort hostile se complaisait à nous accabler, regardé vers le futur, vers l'avenir de la victoire et de la réparation, pour la première fois nous pouvons jeter un regard en arrière et remonter aux causes du magnifique revirement d'aujourd'hui. Nous les trouvons ces causes, dans cet indiscutable bon droit qui a fécondé tous les héroïsmes, dans notre amour profond de la justice égalé seulement par notre haine non moins profonde de l'injustice et où, dans les pires heures, nos soldats, tous les soldats des pays armés pour le" Droit, ont puisé cette ténacité, cette inébranlable volonté de tenir, qui, à tout jamais, fera l'étonnement de l'histoire. Mais à ces soldats il fallait un chef. A tant de bras armés pour la défense du patrimoine le plus sàcré, il fallait une tête pour guider leurs coups. Ce chef, cette tête, les armées de l'Entente l'ont trouvé dans'le maréchal Foch. Le destin a voulu que ce soldat incomparable qui allait jouer la terrible partie contre Hindenburg et Ludendorff, les vainqueurs de l'Orient, assumât sa tâche au moment le plus difficile, à l'heure la plus tragique de la grande guerre. Les Allemands, | dans une ruée sauvage, avaient écrasé . le front anglais. Leur ruée menaçait de | tout balayer jusqu'à la mer. C'était le 24 mars, un lendemain de défaite où, comme François 1er on aurait pu dire : " Tout est perdu fors l'honneur „. Mais rien n'est perdu pour Foch. Il pare le coup et couvre Amiens. Puis quatre mois se passent, mois terribles où son génie se révèle dans sa véritable grandeur. Avec un jeu de réserves dont on sera étonné, un jour, d'apprendre combien elles étaient parcimonieusement mesurées, il enraye l'une après l'autre toutes les grandes offensives où son adversaire jetait le poids entier de la puissance a lemande. " J'ai vu, dit M. Clemenceau, ce chef excédé de veiller, dont la tête tombait de fatigue sur ses cartes. „ Et c'est alors le 18 juillet qui demeurera la plus grande date de la' grande guerre, que Foch juge l'instant venu. C'est fini de romp e, on attaque. Et depuis le 18 juillet l'offensive inaugurée par l'armée française, continuée par les armées britanniques, américaines, belges, ne s'est plus arrêtée. " Il y a quelque chose de démoniaque dans la vigueur et la rapidité avec quoi le maréchal Foch précipite ses attaques „, écrit le général allemand von Ardenne. Trois mois ne se sont pas encore écoulés et Foch a repris aux Allemands tout le terrain qu'ils avaient conquis en quatre mois d'offensive, il leur a repris un territoire quasi aussi considérable où nos soldats n'avaient plus mis le pied depuis septembre 1914, il a fait près de 300.000 prisonniers, pris 4000 canons, il a battu l'armée allemande et renversé sur les champs de bataille de la Marne, de la Somme, de l'Artois, de la Flandre et de la Champagne l'orgueilleux et détestable édififice de l'Empire Allemand. L'Histoire nous enseigne que beaucoup de généraux ont sû mériter le titre de sauveur de la patrie. A Foch elle décernera le titre unique de libérateur du monde * * * leddensJS Zoon JL PARDESSUS D'HIVER U ( i) depuis fl. 50 | lu LA HAYE ROTTERDAM fU-P j Hoiweg, !l Hoogstraat, 356 Les Evacués en Belgique Une Mise au point Plusieurs journaux hollandais annoncent d'après le Maasbode que 200,000 évacués du Nord de la France seraient en ce moment parqués aux environs de Bruxelles et que des pourparlers seraient engagés entre des autorités hollandaises et belges pour le passage de ces populations en Hollande. Renseignements pris à bonne source, cette information est inexacte. Le ministre des Pays-Bas à Bruxelles est en ce moment en Hollande, avec M. Franqui, le président du Comité National de Secours et d'Alimentation, pour traiter des mesures à prendre dans l'éventualité d'un soudain afflux d'évacués français en Belgique, éventualité qui ne s'est point réalisée encore, mais qui est à prévoir si l'on veut éviter la possibilité de se trouver tout à coup pris au dépourvu. Des mesures ont été arrêtées pour pourvoir le cas échéant aux besoins de ces populations que l'on s'efforcerait de retenir en Belgique le plus Iongtems possible. D'autre part, le Correspondentie-bureau hollandais communique à la presse la note officielle suivante : " Par suite de diverses crconstances, la possibilité est apparue de voir à nouveau dans un avenir prochain des populations du Nord de la Frai.ce et de Belgique chercher un refuge en Hollande. Aussitôt notre Ministre de l'Intérieur a pris lés mesures de précaution nécessaires. Mardi déjà le Jhr. Ruys de Beerenbrouck, s'est entretenu avec les délégués officiels du gouvernements dans les provinces méridionales. Des entrevues ont eu lieu également avec 1 f l'autorité militaire qui recevra le premier flot à canaliser. Les grandes difficultés éprouvées en 1914 augmentées encore par la crise alimentaire actuelle seront surmontées grâce un concours de la Commission for Relief que le gouvernement a consultée verbalement sur la façon dont, si c'est nécessaire, les vivres exigés de cette Commission seront distribués par un comité ad hoc que le ministre est occupé à constituer. Enfin le démarches nécessaires ont été faites pour transporter le plus rapidement possible les réfugiés de la région frontière vers ailleurs et les précautions sanitaires indispensables ont été prises „. Les Allemands en retraite générale vers la frontiere belge La ligne Hintalmrg, le Chemin des Dames, la Suippe et l'Argonne sont aux mains des Alliés 0E39 C a AU JOUR LE JOUR ri s Si la paix éclate.. On ne parle autour de moi que ' JTTàC Pa'x> comme si la paix al- é fjyp* lait éclater demain. Cet après-r \midi d'excellentes personnes ont t téléphoné dans les journaux pour 3* leur donner le derqier, le tout dernier tuyau, { ou pour le demander aux confrères qui passent — mais -oui, mais oui — pour mieux informés que les autres mortels. Ces gens 1 semblent en vérité frappés de folie. En tous r cas, ils Sont bien déraisonnables. La paix n'est pas encore là, elle est encore assez lointaine, môme. Qu'on se le dise. Et qu'on cesSfe r donc de téléphoner aux journaux. Ali ! si 1 ceux qui nous téléphonent pour nous deman-1 der ceci, et puis cela, et encore cette chose a ci, pouvaient se douter avec quelle impatien-3 ce et quelle verdeur d'expressions on accueille , leurs impertinents appels ! Non, la paix n'est pas encore faite. Aussi, r mes chers lecteurs, méfiez-vous de tous les bruits que de mauvais plaisants font circuler. S Nous allons dans ces semaines décisives ôtre t infestés de « faux renseignements de première ) main » et de « nouvelles sûres » controuvées. { Ne disait-on pas aujourd'hui à la bourse d'Amsterdam que la Belgique entière était ^ libérée. Entière ! Et comme cela, en une n.uit. Les Boches se sauvent vite, c'est entendu, j' mais pas si vite que cela, tout de même ! On voudrait voir les gens plus raisonna-3 bles, en ce moment i-i grave et si beau. On e eonçoit bien leur impatience. Mais encore un coup, la tragédie n'est point terminée et si j nous touchons au dénouement, nou* n'y sommes pas encore tout-à-fait. La sage et prudente réponse du président Wilson ne ferme pas la porte à la paix ; elle l'entrouvre, au contraire. Et il paraît que les Allemands vont faire l'impossible pour l'ouvrir plus grande. Ils se consultent, ils se tâtent, ils discutent et tentent de trouver la solution qui dans leur détresse leur semble la %oins mauvaise. Faut-il continuer à se battre sans aucun espoir de succès ? Faut-il capituler ? Ce sont les deux seules questions en présence. Ne nous étonnons donc pas si les Boches cherchent à biaiser encore et à se battre sans se battre, et à capituler sans capituler. Us ne peuvent rien gagner à cela, sinon du temps. Et c'est a ce qu'ils veulent. Les Boches sont battus, oui, ^ mais il ne faut pas croire qu'ils n'ont plus de tours dans leur sac. Us vont tâcher de rattraper sur le terrain diplomatique ce qu'ils 0 ont perdu par ailleurs. Sans aucune chance 1 de succès, c'est certain. Mais tout cela va e demander du temps. Pas mal de temps. Et i noi\s ne sommes pas encore au bout. La question du retour, prise en elle-même, ne sera s pas réglée, non plus, en un tour de main. Il s'agit donc d'être raisonnables et d'être patients. Sapristi ! vous avez bien attendu qua-:, tre ans, qu'importent encore deux ou trois e mois, ou quatre ? Ce sont les mois les plus difficiles. Ne serons-nous pas à la hauteur de g ce petit sacrifice ? Vous, Madame, qui »vez ^ fait vos malles, défaites-les, je vous prie. Vous, Monsieur, qui avez retiré vos enfants de l'école, veuillez - les y renvoyer tout de ^ suite ! Lorsque le moment sera venu de vous ■> préparer, vous le saurez : vous n'aurez qu'à consulter les « Nouvelles », qui comme vous t ne l'ignorez pas, sont toujours les premières à informées des bonnes nouvelles ! Mais d'ici-là, ( du calme, de la patience, et un peu do sa-{ gesse. Voyez les amis du pays occupé. Voyez ' les soldats. Us sont bien plus pressés de voir la fin que nous tous, ayant souffert terrible-, e ment depuis quatre ans. Et pourtant, ils sont, comme toujours, patients et raisonnables. U Imitons-les! — R. F. e ' _ - a Sur le Front Italien i j Les Italiens font 400 prisonniers ^ ROME, 11. — Stefani officiel : a Sur le plateau d'Asiago, les divisions françaises et anglaises ont effectué ce j matin de bonne heure sept attaques vi- . _ goureuses, et ont pénétré profondément dans les lignes autrichiennes près de c Canove et sur le Sisemol. r Sur la pente droite du Val Frensela, sur s le Sasso Rosso et au S. de la Vallée de B Brenta, les Autrichiens, revenus de leur t surprise, ont réagi par un violent feu _ d'artillerie et ont jeté en avant leurs trou- t pes de réserve, sans parvenir à empêcher i avec succès le développement complet de 5 nos opérations. Nous avons infligé à l'en- r nemi des pertes sérieuses, fait plus de t 400 prisonniers parmi lesquels un com- 3 mandant de bataillon et 7 autres officièrs, r et pris plusieurs mitrailleuses. î Violent feu d'artillerie en d'autres points. ; j Les batteries ennemies ont été fort acti- t ; ves par intervalles sur la Piave du Mon- | telio jusqu'à la mer. Les Alliés au Chemin des Dameî et à 3 km, de Vouziers PARIS,' 11.— Havas offic. 2 h.: Au cours de la nuit, nos troupes on maintenu partout le contact avec l'ennem dont le mouvement de repli continue er différents points du front. Au N. de l'Aisne, nos troupes ont occupé et dépassé C h i v y et Moulin. Lv.s troupes italiennes ont atteint, au S de Courtecon le Chemin-des-Da mes que nous tenons jusqu'à la hauteui de Cerny-en-Laonnois. En Champagne, nous avons pris piec en plusieurs points sur la rive droite de la Suippe entre St-Etienne et Boult-sur-Suippe, ainsi que dans Warmeriville V e n d e n r e et S t- M a s m e s. Plus à i:E. nos troupes poursuiven l'ennemi en retraite. Notre infanterie a enlevé S e m i d e, Mont S t - M a r t i n Corbonet Brières. Une superbe avance PARIS,-^1. — Havas offi. 11 h. soir Devant k nos attaques ininterrompues l'ennemi ' a été forcé d'abandonner sui un front de 60 km. toutes les positions qu'il défendait depuis plusieurs jours ai N. de la Suippe et de l'Arnes. Notre infanterie, précédée de la cavalerie qui harcèle les arrière-gardes allemandes, a vaincu la résistance des mitrailleuses ennemies et a effectué ai cours de la journée une avance de 10 km. en certains points tout en capturant des prisonniers et du maté.iel. Nos troupes ont franchi la C.^pe e se sont emparées de B e r t r i c o u r t Aumenaucourt-1 e-G rand, Bazan-court, Isles-sur-Suippe et S t Etienne-sur-Suippe. Toute la première ligne des positions allemandes au N. de la Suippe est er nos mains. ( Nos troupes j)nt avancé près du bois de Grand-Visage et dans la région boisée qui s'étend à l'O. de M e s n i 1 - L é-p i n o i s dans la direction de la Retourne Elles ont atteint S t - R e m y, entre Hou-dilcourt et Sault. Plus à i'E. nous avons occupé les villages de Aassonce, La Neuville Cauroy, Mac h au! t, Contreuve, S Morel, Savigny-sur-Aisne. Continuant d'avancer, nos troupes on atteint les quartiers extérieurs de Bigni-court, Ville-sur-Retourne, Mon StRemy et Ste Marie à 3 km. ai S.-O. de Vouziers. Au Chemin des Dames, le! troupes italiennes et les nôtres ont con tinué leur avance brillante en dépit de la résistance rencontrée. Elles ont occupe Vendresse, Troyon, Courtecoi et Cerny-en-Laonnois. Nos troupes se sont emparées de Q u i s s y, G e n y, J u m i g n y et du bois de Paissy, et ont atteint le Chemin des Dames dans la direction d'Ailles. On a observé de nombreux incendies allumés par les Allemands dans les villages de la vallée de l'Oise et dans le région de Guise, qui témoignent du plar allemand de détruire tout systématiquement dans la retraite. Les Américains et les Britanniques franchissent la Selle au N. et au S. de Le Cateau LONDRES, 11. — Reuter offic. matin Les Américains ont complété la capture de Va u xe ndig ny et de Saint-Sou p 1 e t. Les Britanniques ont franchi la Selle au N. de Le Cateau. Nous avons attein les faubourgs de St-Vaast et de St-Auber à l'O. de Solesmes. Durant la nuit, nous avons progressé au N. de la S carpe, dans la direction d'Izelles-Erquechin, près de Salaumines et sur la rive N. du canal de la Deule à l'E. de Lens. (Voir bulletin du soir en DERNIÈRE.HEURE La retraite générale vers la frontière belge PARIS, 11. — Havas du Petit Parisien 11 faut considérer l'avancei franco-britannique enfre l'Oise et la iSensée comme une lourde jiéfaite pour l'ennemi qui se retire en hâte au N.-O. de Cambrai sur Denain et Valenciennes et à l'Est au-delc de Solesmes et Le Cateau. A l'E. de St-Quentin, le repli se faii vers Guise et au-delà. Le recul s'accen- ; tue aussi en Champagne où l'ennemi, ayant perdu Monthois et Grandpré se retire vers Vouziers et appro he la ligne géné-, raie sur laquelle il n'avait jamais cru devoir s'appuyer, de Lille-Orchies-Mar-chiennes-Valenciennes - Le Quesnoy-Aves-nes-Hirson-Mezières-Charleville.LONDRES, 11. — Reuter: Au N. de la Scarpe, les Britanniques ont atteint dans la directioîi de Douai : Hénitf-lié-tard et Beaumont. L'ennemi se retire sur tout le front de la route Soissons-Laon jusqu'à Grandpré. I Ils évacuent le Chemin des Dames ! LONDRES, 11. — Reuter : Les Allemands sont occupés à évacuer ' le Chemin des Dames. LONDRES, 11. — Reuter : Les troupes françaises et italiennes suivent la retraite allemande sur le Chemin des ' Dame.s pied à pied. Les armées de Gouraud ont avancé depuis le matin de 7 à 8 km. L'ennemi se replie vers Vouziers, résistant encore à St-Gobain. La trouée de Grandpré est prise LONDRES. 11. — Reuter : Les troupes ranco-américaines en Champagne occupent la trouée de Grandpré et la gare. Les Allemands ont été rejetés au N. du défilé dans une position très incommode. L'avance anglaise nous a porté à l'arrière de l'extrême droite de la ligne Hindenburg derrière la Sèvre et la Sissonne. 100,000 morts par mois PARIS, 11. — Havas : On évalue à 100,000 par mois en les derniers six mois les pertes en tués des Allemands sur notre front. Du 15 juillet au 30 sept, les François ont capturé 250,000 prisonniers et 23,000 mitrailleuses. L'ennemi nous a ; laissé en outre 3,700 bouchçs à feu et 1 ■ des millions d'obus. Les félicitations du Roi George au maréchal Haig et à ses troupes LONDRES, 11. — Reuter : Le roi d'Angleterre a enyoyé au maréchal Haïg le télégramme suivant : " L'avance brillante doc: armées que vous commandez, ' fermement appuyées par nos camarades américains et combattues par un ennemi , qui oppose encore dans sa retraite une résistance têtue, s'est accomplie à travers ' les plus redoutables travaux de défense qu'ont pu élever l'intelligence et la force 1 de l'homme; elle me remplit d'admiration, de fierté et de reconnaissance. Ces ' sentiments sont partagés par la popula-^ tion du royaume, et c'est en son nom que : je félicite cordialement tous nos corps de troupes. Le communiqué de Berlin > BERLIN, 11. — Wolff officiel : ; Au S. de Douai, l'ennemi a entrepris ; une attaque au S. ds la Scarpe Des régiments canadiens qui tentaient de dé-; passer Sailly ont été repoussés avec de lourdes pertes. i Sur le champ de bataille au N. de i Cambrai et St-Quentin, de fortes attaques de l'ennemi sur nos nouvelles positions ont échoué devant nos lignes. L'ennemi occupait le soir la ligne générale : Naves> ' St-Vaast — la hauteur au N. de Solesmes ' et Le Cateau — la région à l'O. de la ligne St-Souplet, Vaux-Aubigny, Aison-ville — la rive O. de l'Aisne entre Origny et La Fère. Des attaques partielles d« l'ennemi ont été repoussées près de Berry-au-Bac, sur , l'Aisne, sur la Suippe et sur l'Arnes. f Entre St-Etienne #t l'Aisne, nous avons t retiré nos troupes, d'après nos plans, sur des positions d'arrière, des deux côt^s de Grand-Pré, sur la rive N. de l'Aire, sans être inquiétés par l'ennemi. Sur la rive ouest de la Meuse, l'enneifti a entrepris à nouveau de fortes attaques des deux côtés de la route de Charpen-try à Romagne. Elles ont échoué. Sur la rive E. de la Meuse, de nombreuses troupes américaines ont attaqué entr# Sivry et Haumont. Nos troupes ont repoussé dans de durs combats toutes les attaques de l'ennemi. BERLIN, 11. — Wolff officiel soir: Des attaques sur nos nouvelles positions à l'E. de Cambrai et de St-Quentin ; ; et sur les deux rives de la Meuse, ont ! échoué. Au N. E. de Cambrai, de nouveaux combats se développent.

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